Vipère au poing de Hervé Bazin
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Enfance malheureuse
En 1922 dans la région craonnaise. Jean, surnommé Brasse-Bouillon, avec Ferdinand dit Frédie ou Chiffe et Marcel alias Cropette, sont issus d'une famille bourgeoise : les Rezeau. Jean et Ferdinand sont très tôt élevés par leur grand-mère dans un domaine nommé : "La Belle Angerie" où il fait bon vivre.
Le dernier, Marcel, vit avec ses parents qui séjournent en Chine. Ceux-ci ne pensent guère à leurs autres enfants et ne leur envoie occasionnellement que des chocolats. Puis, soudain, le bonheur se brise. La grand-mère décède. Arrivent en catastrophe, les parents et ce petit frère qu'ils ne connaissent pas et qu'ils apprivoiseront vite. Jean et ses frères livrent alors un combat impitoyable à leur mère, cette femme odieuse, surnommée Folcoche. Elle leur inflige les pires humiliations et rejettent l'amour qu'ils ont à partager. Quand au père, devant l'autorité écrasante de sa femme, il n'a d'autre choix, que celui de se taire. Puis, Folcoche est malade et séjourne à l'hôpital quelques mois. Sa fin est proche disent les médecins. "La Belle Angerie" redevient le bonheur juvénile d'antan. Et les enfants, seuls avec leur père se prennent à rêver que tout redeviendra comme avant et que Folcoche ne reviendra jamais. Et pourtant, elle revient.....
Cri de haine et de révolte, le roman largement autobiographique nous rapporte toute cette haine et ce dégout que la famille du narrateur lui inspire. Le premier roman de Hervé Bazin lui apporta la célébrité et le classa d'emblée parmi les écrivains les plus lus de l'époque.
Les éditions
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Vipère au poing de Hervé Bazin
de Bazin, Hervé
le Livre de poche
ISBN : 9782253001454 ; 4,60 € ; 07/03/1972 ; 318 p. ; Poche -
Vipère au poing [Texte imprimé], roman Hervé Bazin
de Bazin, Hervé
B. Grasset
ISBN : 9782246093077 ; 16,30 € ; 15/09/2004 ; 315 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (50)
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une bonne histoire
Critique de Itinérant (, Inscrit le 31 juillet 2014, 40 ans) - 17 août 2014
Le venin de la haine
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 6 novembre 2013
Le père est un être veule qui ferme les yeux sur les agissements pervers de la mégère s’acharnant sur les enfants, seule compte pour lui sa passion pour l’entomologie. Folcoche a un génie incontestable pour rabrouer et humilier ses enfants en toutes circonstances. Jean va s’employer à mener une contre attaque d’envergure pour résister à la tyrannie d’une mère tarie du moindre ruisselet d'affection .
Un récit sombre et très dur parfois qui narre la lutte sans pitié d’un fils contre sa mère, devenue la bête perfide à abattre. L'écriture est lapidaire et soignée en même temps. L’ironie et l’humour noir sont constamment présents, comme pour mieux souligner la tragédie qui se joue sous le toit des Rezeau. Ultime parade pour conserver un minimum de recul et préserver un équilibre mental souvent mis à mal par les mots fielleux vomis par Folcoche. Une tragédie à double titre, car cette mère, indigne de ce titre qui évoque tendresse et amour de prime abord, en plus de terroriser ses enfants, va réussir à insuffler à Jean une haine viscérale qui ne le quittera plus. Une haine qu’il brandit comme un glaive vengeur pour pourfendre la matrice maternelle qui le révulse au plus au point.
Folcoche!
Critique de Perryne (, Inscrite le 23 octobre 2013, 28 ans) - 23 octobre 2013
Pas toutes les mères sont comme Folcoche
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 9 mars 2013
Ce livre est bien rythmé, avec un très bon style de narration, à lire absolument.
Heureusement que toutes les mères ne sont pas comme Folcoche.
La haine, la violence
Critique de Le Linx (St-Cloud, Inscrite le 2 mai 2012, 26 ans) - 9 mai 2012
Ce roman est un très bon livre, qui mérite d'être lu.
Une œuvre coup de poing avec une des mères les plus abominables de la littérature française
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 17 avril 2012
Le nom de Folcoche résonne encore à mes oreilles comme un cri d’enfant, un cri de révolte, un cri qui étouffe ces pauvres gamins élevés à coup de fouet, de punitions injustes, de vexations diverses et variées (tout comme dans le livre Poil de Carotte de Jules Renard que j’avais également adoré)
Je me demandais comment un enfant pouvait se construire sans cet amour nécessaire que tout enfant se doit de recevoir de sa mère … Et pourtant Hervé Bazin s’est servi à bon escient de cette haine pour en faire un combat contre ce type d’éducation qui prônait les coups et les humiliations.
Un classique aussi effrayant que jubilatoire car malgré tout ce qu’ont pu endurer Brasse-Bouillon et ses frères, ce livre est bien loin d’être dénué d’humour. On comprend mieux la pugnacité d’Hervé Bazin après la lecture de ce livre hautement autobiographique.
RESILIENCE
Critique de Medken (, Inscrite le 12 décembre 2011, 57 ans) - 13 décembre 2011
J'ai 44 ans et je plonge à nouveau dans mes lectures d'enfance pour faire découvrir Hervé Bazin à ma propre fille...je découvre ainsi que VIPERE au poing a été pour moi un vrai facteur de résilience grâce à Jean. Merci.
Tout simplement génial.
Critique de Xyabolique (, Inscrite le 10 juin 2011, 31 ans) - 10 juin 2011
C'est l'un de mes livres préférés, tout simplement parce qu'il m'a beaucoup marqué. On ne se lasse pas de ce duel Folcoche/Brasse Bouillon.
Dommage que les suites soient moins connues.
A lire et relire.
Venimeux
Critique de Nowhereboy (Rennes, Inscrit le 7 décembre 2010, 45 ans) - 15 décembre 2010
fait partie de la "PAR"
Critique de MadameMim (, Inscrite le 26 mai 2010, 57 ans) - 30 octobre 2010
Encore plus crédible et concevable quand votre propre grand-mère se balade entre Folcoche et Tatie Danielle.
Il y a de ces destins...
Le tout est que l'histoire continue car ces personnes ne sont pas sans danger : comment Hervé Bazin s'est-il construit, quelles séquelles, que lui a-t-elle volé, à lui, à ses frères ? Quelles traces dans la famille encore aujourd'hui ? Et ce père qui ne s'assume pas.
A quand le réveil sur la perversité narcissique ? Jamais personne ne s'élèvera donc ? On se cache derrière la soi-disant éducation. Elle est bien confortable celle-ci et permet de nourrir bien des pervers. Combien d'enfants (voire d'adultes) devront encore souffrir ?
Quel courage, monsieur Bazin.
Quelle ordure cette Folcoche!!
Critique de Boitahel (Paris, Inscrite le 27 janvier 2010, 40 ans) - 8 octobre 2010
Ce qui est triste, c'est de penser que des coups bas et une lutte pareils décrits avec autant de justesse ne peuvent pas s'inventer...et qu'il a vécu toute cette méchanceté...
A avoir absolument dans sa bibliothèque!!
Excellent!
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 15 août 2010
Parfait pour l'école
Critique de Ploumousse (, Inscrite le 28 avril 2010, 41 ans) - 1 juin 2010
Poignant
Critique de Lohic (, Inscrit le 11 mars 2010, 31 ans) - 11 mars 2010
mouais
Critique de M3l1n3 (, Inscrite le 30 septembre 2009, 29 ans) - 30 septembre 2009
Moi j'ai trouvé ce livre assez ennuyeux mais je dois reconnaître qu'il faut quand même le lire. Je m'attendais à ce qu'il y ait plus de pièges organisés par les enfants du coup je suis un peu restée sur ma "faim". Je ne l'ai pas aimé aussi parce que j'ai été obligée de le lire car je suis en seconde. Je trouve aussi qu'il y a trop de détails.
Mais je conseille quand même aux gens de le lire car c'est un classique écrit par un grand auteur.
vipère au poing
Critique de Alcomijo (, Inscrite le 26 mars 2009, 52 ans) - 26 mars 2009
Vipère au poing.
Critique de Strawberriiz (, Inscrite le 9 novembre 2008, 32 ans) - 9 novembre 2008
La façon dont l'histoire est racontée ne m'a pas du tout plu, je trouve qu'il n'y pas assez de dialogues, beaucoup trop de détails soporifiques et aucun passage du livre ne m'a accroché.
Bien sûr, c'est une très belle histoire car j'adore le film qui a été fait à partir du livre.
Le livre est trop tiré en longueur et pas assez captivant à mon goût.
Un excellent roman autobiographique
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 18 avril 2008
Une vipère au poing.
Critique de Chouyo (, Inscrite le 25 janvier 2008, 44 ans) - 27 mars 2008
Et bien, je viens de comprendre que 1) Vipère au poing est un chef-d'oeuvre, qu'il ne faut surtout pas lire trop jeune ; 2) que je devrais de ce fait relire Pinocchio et Poil de Carotte pour reconsidérer mes jugements...
J'ai donc lu cette oeuvre. Avidement. Pleinement. Etrangement fascinée par la descente aux enfers de cette autobiographie, descente aux enfers double en réalité. Il y a quelque chose de la briéveté, du ciselage littéraire des romans de Raymond Radiguet ("Le Diable au corps", "Le bal du comte d'Orgel"), une force étonnante dans cette oeuvre autobiographique. En quelques mots : le narrateur-auteur y décrit son enfance, soumis avec ses frères à l'autoritarisme, la manipulation et la violence haineuse de leur mère, surnommée Folcoche, dont se détourne, impuissant ou passif, le père.
Dès les premières pages, ce qui saisit, c'est le style classique, manié brillamment, qui prend donc ses aises avec les conventions par une distance ironique quasi cruelle que l'on savoure à chaque instant.
Et tout à coup, alors que le lecteur s'est installé dans le train-train de la haine, la vapeur se renverse : l'éducation a fonctionné, la haine a été transmise et le narrateur-auteur confirme l'héritage maternel. Chaque manipulation est rendue, chaque sournoiserie est méticuleusement préparée, vécue et savourée. Et celui sur lequel on s'apitoyait n'est plus si innocent, sa rébellion passent par la prise en main de sa vie avec les armes qu'il a fourbies dans l'enfance : la haine, la défiance, la critique, la solitude (deux tomes suivent pour comprendre l'évolution de l'homme qu'il devient : La mort du petit cheval puis Cri de la chouette).
Ce genre de roman de soi est rare de nos jours, loin du verbiage, loin du nombrilisme, de l'auto-compassion ou de l'auto-satisfaction. Le narrateur prend acte de son enfance détruite et se voit avancer dans la vie brandissant une vipère, figure de la mère vaincue, figure de la haine en lui, au poing.
Avec de la maturité, on l'apprécie plus
Critique de Abujoy (Rennes, Inscrite le 18 mars 2008, 38 ans) - 22 mars 2008
Quelques années plus tard (à 21 ans), je tombe en panne de lecture. Pas envie d'attaquer un polar, ni un énième livre fantasy/fantastique. Je ressors le vieil André Bazin de l'armoire, lit le premier paragraphe puis me laisse happer par cette histoire d'une haine entre une mère et ses fils...
Résultat : c'est un très bon livre, facile à lire. L'histoire est une série d'anecdotes sympas et j'ai particulièrement aimé le ton ironique qui ressort du texte... et que je n'avais pas détecté au collège.
vipère au poing
Critique de Aless (, Inscrit le 14 mars 2008, 33 ans) - 14 mars 2008
Cette guerre sans pitié entre des enfants et leur mère m'a beaucoup intéressé car je voulais savoir qui allait remporter la victoire.
j'ai une préférence pour la version cinématographique car il était plus agréable de voir les protagonistes plutôt que de les créer. S'imaginer le visage d'une mère ressemblant à une vipère m'a semblé très difficile, cependant le fait de la visionner en réalité était plus facile
Critique vipere au poing
Critique de Mandown (, Inscrit le 14 mars 2008, 33 ans) - 14 mars 2008
Le film par contre m'a amplement satisfait: celui ci fournit assez d'informations essentielles. L'ouvrage me paraît encombré d'éléments non désirés.
J'ai préféré l'adaptation cinématographique, car l'histoire me paraît plus compréhensible. Certes, le roman offre beaucoup de détails dont certains n'apparaissent pas dans le film. Mais l'ensemble des éléments fournis dans le roman nous écartent du centre de l'histoire.
Dans la version cinématographique, on peut observer les expressions sur le visage des personnages, ce qui les rend beaucoup plus attachants.
malheureux
Critique de Mounia (, Inscrite le 14 mars 2008, 32 ans) - 14 mars 2008
Mais quand je l'ai lu, je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas.
J'ai lu la moitié du livre et je ne la poursuivrai pas car cela me procurait un mal de tête.
je pense que le livre était trop détaillé et inutile.
Excellent.
Critique de N.J (, Inscrit le 14 mars 2008, 34 ans) - 14 mars 2008
En ayant entendu parler du film, je voulais absolument savoir les différences entre ces deux représentations. Les films sont souvent mal adaptés par rapport aux livres, mais heureusement je n'ai pas été déçu.
Même si la version cinématographique est très bien réalisée je préfére cependant la version littéraire car elle est plus détaillée.
Au départ, je ne voulais pas visionner le film de peur qu'il ne soit différent. Mais l'actrice qui joue le rôle de la mère est idealement choisie. On sent une colère envers le parent mais d'un autre côté, on est ému par cette mère qui a vécu encore pire.
x@vier
Critique de X@vier (, Inscrit le 14 mars 2008, 33 ans) - 14 mars 2008
Je trouve que le film est agréable mais le livre ne me passionne pas. je n arrive pas à imaginer les personnages: cela me déconcentre et me donne envie de passer à autre chose.
vipère au poing
Critique de Imane (, Inscrite le 14 mars 2008, 33 ans) - 14 mars 2008
Je ne comprenais pas la raison de cette haine qu'elle éprouvait envers ses enfants.
Le deuxième personnage stupéfiant est Jean. Sûr de lui, son caractère affirmé le rendait singulier. Malgré son jeune âge, il comprenait tout ce qu'il était censé ignorer.
J'ai préféré le film car il était court et résumait l'essentiel,tandis que le livre, très détaillé, rendait la lecture difficile. Le fait que certains passages que j'avais aimés dans le livre ne figuraient pas dans le film et inversément m'a déçue .
critique constructive
Critique de Bossdulivre (Laeken, Inscrit le 14 mars 2008, 32 ans) - 14 mars 2008
Je crois aussi que l'histoire est admirablement écrite. Ce livre m'a fait réfléchir sur l'amour que peut donner une mère. Ou l'absence d'amour qu'elle inflige à ses enfants. Mais comment pourrait-elle prodiguer de l'amour alors qu'elle-même n'en a pas reçu? En bref, l'éducation qui nous est donnée va nous forger un caractère pour le reste de la vie.
Si je dois comparer le film et le livre, j'aurai un avis partagé. Certains points du récit et du film ne sont pas bien expliqués. Par exemple, j'ai mieux compris par le biaisdu film que Folcoche (madame Rezeu) n'a pas eu la chance de pouvoir compter sur des parents attentifs. Par contre, le livre est plus précis concernant les faits de révoltes des enfants.
J'ai aussi moins aimé le film, car certains éléments sont ajoutés, qui n'étaient pas présents dans le livre. Ainsi, l'histoire d'amour qu'aurait eue Madame Rezeu avec un autre homme que son mari. Et je trouve cela dommage car au lieu de déformer le livre, le producteur du film aurait dû adapter le livre tel quel.
Vipère au poing.
Critique de Oliviye1 (, Inscrit le 29 février 2008, 32 ans) - 14 mars 2008
Pourtant je ne poursuivrai pas la lecture de celui-ci.
En effet la version cinématographique de ce roman m'a davantage plu. L'oeuvre ne m'a pas plu pour la raison suivante: en n'ayant lu que les 10 premiéres pages, je ne désirais pas aller plus loin.
Par contre, le film m'a beaucoup plu: je ressentais mieux les sentiments des personnages.
Je ne devais pas imaginer le paysage.
Grâce au film, j'ai mieux compris la morale de l'histoire.
Très bien
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 24 octobre 2007
Un livre très bien qui montre la haine dans son plus pur état.
merci grinçant
Critique de Zohé (, Inscrite le 14 février 2007, 50 ans) - 14 février 2007
Pessimiste
Critique de Franaud (, Inscrite le 23 mars 2004, 49 ans) - 29 novembre 2006
Cette autobiographie me donne l'envie d'en savoir plus sur Bazin , et sur ses livres, voir s'il a réussi à surmonter cette cassure.
Despotisme maternel
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 1 novembre 2006
J'ai vu en outre le film qui en a été adapté et que j'ai beaucoup aimé également. Comment en effet ne pas compatir à la souffrance de Brasse-bouillon et ses frères, tyrannisés par cette Folcoche impitoyable.
La passivité lâche d'un père pourtant très aimant ajoute encore à la dureté de cette mère qui fait tout pour faire de la vie de ses enfants un véritable supplice.
Bazin a écrit là un très beau roman autobiographique qui a au moins le mérite d'être connu de tous et donc de toucher le plus grand nombre sur un thème malheureusement toujours d'actualité.
La suite
Critique de Lovelyvirginie (, Inscrite le 22 septembre 2005, 48 ans) - 15 mai 2006
C'est émouvant, c'est terrifiant... on vibre avec cet enfant, et on tremble devant Folcoche.
En revanche, on connaît souvent peu les "suites" de "Vipère au poing": "La mort du petit cheval", "le cri de la chouette"... qui ne sont malheureusement pas à la hauteur du premier.
L'horreur d'une enfance
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 14 janvier 2006
L’oppression
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 6 janvier 2006
Le quotidien d’un enfant maltraité
Critique de Ichampas (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans) - 16 novembre 2005
Le contexte social et religieux de l’époque donne à ce récit une dimension supplémentaire. Malgré cette souffrance exprimée, il est captivant.
Doit-on le lire adolescent ou une fois adulte pour en mesurer toute la densité ?
Incroyable
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 37 ans) - 1 novembre 2005
En refermant on se demande comment une mère comme ça peut exister, comment une mère peut être assez cruelle pour planter une fourchette dans la main de son fils .
quelle émotion
Critique de Lecteur n°1 (, Inscrit le 10 juin 2005, 39 ans) - 30 octobre 2005
Amer
Critique de Lileene (, Inscrite le 5 mai 2004, 40 ans) - 19 octobre 2005
inoubliable !!
Critique de Lamissindienne (, Inscrite le 15 septembre 2005, 34 ans) - 15 septembre 2005
Ce livre développe l’histoire qui est celle de l’enfance d’Hervé Bazin avec sa mère ainsi surnommée Folcoche.
Vipère au poing est le premier romain d’Hervé Bazin. Celui-ci l’a rendu immédiatement célèbre et le classa d’emblée parmi les écrivains les plus lu de l’époque. Il a été publié en 1948 et est le premier volet d’une trilogie qui raconte successivement l’enfance de Jean Rezau.
L’histoire se déroule en 1922, elle raconte l’enfance de Jean Rézau ou dit brasse bouillon. Après leur décès de leur grand-mère paternelle qui en avait la charge, le jeune garçon et son frère Ferdinand retrouvent leurs parents revenus d’Indochine. Mais les relations avec la mère, vite surnommée « Folcoche » vont prendre une tournure cauchemardesque. Celle-ci n’hésitera pas à tondre les 2 enfants, à mal les nourrir et à planter sa fourchette dans les mains sous le regard d’un père effacé.
J’ai beaucoup appris sur cette époque comme l’éducation des enfants que donnaient leurs parents : plus stricte que celle d’aujourd’hui, l’évolution des temps. L’auteur éprouve un vraie dégoût pour sa mère (Folcoche) ressentie par la hargne des mots vulgaires qui l’injure. Dans ses paroles, nous lecteurs, ressentons sa tristesse de son enfance. Sa biographie est frappante. Ce passage que je vous ai lu est un moment fort entre Jean et sa mère. La pistolétade est comme « un duel » où Jean peut s’exprimer en face tout ce qui pense d’elle sans rien faire de mal : juste en la regardant. C’est un jeu qui a été créé par Jean et ses frères. Il y a aussi : la création des initiales « V.F ». Dans ce passage ils évoquent alors les sentiments des enfants contre leurs mère.
Je crois que Vipère au poing est inoubliable. La valeur littéraire de ces pages est incontestable que le sujet est exceptionnel. Cri de haine et de révolte, le roman largement autobiographique nous rapporte toute cette haine et ce dégoût que la famille du narrateur lui inspire
Un cri de haine, admirablement retranscrit
Critique de Rcapdeco (Paris, Inscrit le 19 mai 2005, 46 ans) - 23 mai 2005
Ce livre est un bijou, l'émotion est toujours présente, au moindre passage. Il est à la haine "chaude" ce que les romans de Céline sont à la haine "froide", désespérée.
je suis celui qui marche vipère au poing
Critique de Ice-like-eyes (nantes, Inscrite le 26 mars 2005, 40 ans) - 6 avril 2005
une autobiographie?
Critique de Absolution (Quiévy, Inscrite le 5 avril 2005, 35 ans) - 5 avril 2005
Réel
Critique de Lise (Rabat, Inscrite le 13 février 2005, 43 ans) - 13 février 2005
C'est poignant, mais tellement vrai, quand on sait que tous ceux qui font subir des supplices à leurs enfants , ne font que répéter ce qu'ils ont personnellement vécu, on reste partagé entre la pitié et la haine.
Et en réalité, si tout au long du livre on se range du côté de ce brave enfant qui a l'audace de dire non, on est en même temps sympathisant avec un tueur, avec un futur truand. Comment peut-on détester sa mère? Folcoche a peut-être été elle-même une petite "Brasse-Bouillon"
Terrible !
Critique de Lydie (, Inscrite le 3 décembre 2004, 51 ans) - 6 décembre 2004
Par contre, je ne sais pas si je l'aurais autant apprécié si je l'avais découvert aujourd'hui.
Mais c'est à coup sûr un livre à avoir dans sa petite bibliothéque de lecteur débutant !
témérité
Critique de Blue (, Inscrit le 2 novembre 2004, 35 ans) - 2 novembre 2004
A relire à tous les âges
Critique de Fabienne (, Inscrite le 12 septembre 2004, 45 ans) - 21 septembre 2004
La première fois que je l'ai lu, j'avais 14 ans environ. En pleine crise d'adolescence, j'ai évidemment été transportée par la révolte de Brasse Bouillon.
Vers 18-20 ans, je me suis plus intéressée au personnage du père. Cet homme si faible, écrasé par sa femme mais aussi par son éducation et ses principes bourgeois. Tous ces jougs l'empêchent de communiquer son amour à ses enfants. Un personnage vraiment émouvant qui m'a mis la larme à l'oeil plusieurs fois.
Peut être le relirais-je un peu plus tard, lorsque j'aurais eu des enfants. Peut être comprendrais-je mieux alors le personnage de Folcoche, et la verrais-je moins comme un simple "dieu du mal" ?
Je suis celui qui marche, une vipère au poing.
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 22 août 2004
Ah, oui !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 19 décembre 2001
Grinçant
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 18 décembre 2001
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