Premier de cordée de Roger Frison-Roche
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Un véritable voyage au coeur des Alpes...
Un livre qui fait rêver et qui a pour cadre le sublime paysage de Chamonix et de ses environs. L'auteur nous fait partager sa connaissance et son amour pour la montagne.
Pierre est un jeune vivant à Chamonix, son père est guide comme la plupart de ceux qui habitent dans la station mais Jean, ne veut pas faire de son fils un guide. C'est beaucoup trop dangereux dit-il. Il préfère lui faire apprendre le métier d'hôtelier qui n'inspire guère Pierre. Mais cela ne l'empêche pas d'aller faire des courses pour le plaisir avec toute sa troupe d'amis. A travers ses courses, on découvre l'univers de la montagne, ses secrets, les dangers mais on a presque l'impression de ressentir ce qu'essaye de nous faire communiquer l'auteur. Cependant, un jour affreux arrive... Jean décède, la montagne l'a pris et par ce jour affreux, Pierre décide malgré tout de monter jusqu'aux Drus, là où la montagne a pris son père... Mais les difficultés commencent et Pierre persiste. Il continue mais il chute et à partir de là, sa vie va être complètement bouleversée. On lui annonce qu'il ne pourra plus refaire des courses. Malgré cela, Pierre va entreprendre une longue et dure rééducation avec l'un de ses amis qui lui aussi a joué de malchance (il a perdu le bout de ses pieds) lors d'une expédition.
Ces moments de souffrance et de douleur alternent avec de superbes descriptions et des moments de fêtes et de traditions montagnardes.
Ce livre est superbe, bien que quelques passages soient parfois trop descriptifs... Mais "les mordus de la montagne" vont adorer, les autres apprécieront.
Les éditions
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Premier de cordée de Roger Frison-Roche
de Frison-Roche, Roger
J'ai lu
ISBN : 9782290109366 ; 3,48 € ; 13/05/1999 ; 314 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (10)
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Le surpassement de soi.
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 7 juin 2024
Maintenant, on peut se demander s’il est raisonnable de confier sa vie à une corde retenue par un crochet. Je me souviens du film « Mort d’un Guide » où les alpinistes interrogés par les journalistes, leur répondent : « vous les gens de la plaine, n’essayez pas de comprendre » Et je suis de la plaine, je dois me contenter d’admirer sans comprendre et j’admire sans réserve. Ce roman est magnifique, il est parfaitement écrit, le suspense est constant, les paysages sont superbes et vous donnent envie d’explorer les belles montagnes des Alpes, mais pour moi, ce sera sans y risquer ma vie.
Classique indémodable
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 22 juin 2021
C'est un roman dont mon père m'avait parlé, j'avais dans les 12 ans, il m'avait dit "tu devrais lire ça, c'est super", mais à cet âge, je n'étais pas très chaud pour lire un livre sur des alpinistes, ce n'était tout simplement pas le genre de livres que je lisais.
Quelques années plus tard, le livre me tombe dessus un jour de brocante, je farfouille dans un carton de livres de poche, je prends quelques romans de SF qui traînent, et je tombe aussi sur ce roman et me rappelle ce que mon père m'avait dit.
Hop, je le prends.
Hop, je le lis.
Hop, je n'arrive pas à le lâcher avant de l'avoir fini.
Quel roman, passionnante histoire de courage, d'entêtement, de nature, de vie. Celle d'un jeune homme, fils d'un guide de haute-montagne et qui, suite à un accident au cours duquel son père a perdu la vie, commence à ressentir l'appel de la montagne, malgré une légère inexpérience et un petit problème de vertige à surmonter...
Ce premier roman de Frison-Roche est un de ses sommets, à lire absolument.
Rafraîchissant
Critique de Lolo6666 (, Inscrit le 20 août 2009, 50 ans) - 7 septembre 2018
Lu il y a 20 ans peut-être, je m'y suis replongé au retour de mes vacances pyrénéennes. De quoi prolonger un peu mon immersion.
Mes souvenirs étaient vagues. La chronologie des évènements entremêlée. Mais j'avais conservé l'essentiel : l'émotion que ce roman avait suscité.
Cette deuxième lecture m'a surtout émerveillé à travers les descriptions des paysage et des ambiances. Je n'avais retenu que le drame, j'ai enfin saisi l'environnement.
Chamonix, première moitié du XXème siècle
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 6 novembre 2014
C’est une vision très fraiche de la vie rude des chamoniards qui se destinaient au métier de guide de haute montagne, un sacerdoce pourrait-on dire, une confrérie en tout cas d’hommes qui savaient qu’ils pouvaient laisser leur vie là-haut.
Pierre Servettaz, tout jeune homme de la vallée de Chamonix, se sent plutôt frustré du choix de son père, Jean Servettaz, de l’avoir destiné au métier de l’hôtellerie – qui va connaître effectivement un boom dans la vallée – plutôt, tel qu’il le ressent, pour le détourner du métier de guide de haute montagne, le métier justement de Jean Servettaz. C’est que Pierre a la montagne dans le sang – et franchement, à naître et vivre dans la vallée de Chamonix comment faire autrement ? Il effectue des courses pour le plaisir et voit avec amertume ses amis proches se tourner vers la profession de guide. Et puis arrive le drame, Jean Servettaz est foudroyé, pris dans un orage dans la paroi des Drus, du fait de l’obstination du client américain qu’il conduisait. Il a laissé sa vie à son corps défendant, pourrait-on dire. Abomination supplémentaire, le guide-porteur qui l’accompagnait, Georges à la Clarisse, a pu ramener le client américain en bas mais a dû laisser la dépouille de Jean dans la paroi. Il y aura, lui, laissé ses orteils, gelés.
Pierre se joint à la cordée partie récupérer le corps et, du fait de son obstination, dévisse, risque d’y laisser la vie mais surtout subit un choc tel qu’il a désormais le vertige. L’hôtellerie est oubliée, le métier de guide aussi, et Pierre s’enfonce dans une spirale de déni de soi, se met à boire.
Pendant ce temps Georges à la Clarisse est parti se faire soigner. Quand il revient, et malgré ses orteils amputés, il veut se remettre au métier. Il sert d’exemple à Pierre et tous deux vont effectuer une première significative dans l’Aiguille Verte au prix d’efforts surhumains pour se prouver – et accessoirement aux autres – qu’ils ne sont pas perdus pour le métier.
Tout ceci est traité de l’intérieur avec un luxe de détails – Roger Frison-Roche a été guide-porteur – qui m’a amené à parler de roman sociologique. Une belle approche de la réalité chamoniarde des années 30, avant l’explosion du tourisme.
En plein coeur de la montagne
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 6 août 2011
J'ai adoré cette lecture, sûrement parce que j'aime la nature, que ce soit la montagne ou ailleurs. Une belle histoire également, qui montre bien cette solidarité typique des habitants des zones où la vie n'est pas toujours facile.
A conseiller à tous les amateurs de montagne ou de nature.
La montagne dans le sang !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 16 août 2010
Comme la plupart des collégiens , je l'ai découvert très jeune .
Je suis d'accord avec la critique de Lolita , Frison Roche a magnifiquement su nous communiquer son amour de la montagne par la magnificence des paysages et son impitoyable cruauté.
Un vibrant hommage aux guides de haute montagne .
Roman intemporel .
Beau
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 25 mai 2005
Je vais faire tache
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 24 janvier 2005
Que de souvenirs en effet!
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 15 décembre 2001
Aïe
Critique de Bolcho (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans) - 15 décembre 2001
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