Albina et la bicyclette ;Albina roule en tête ; Oublie-moi Mandoline de Jacques Faizant

Albina et la bicyclette ;Albina roule en tête ; Oublie-moi Mandoline de Jacques Faizant

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Ludmilla, le 23 juin 2009 (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 69 ans)
La note : 8 étoiles
Visites : 4 980 

Chroniques cyclistes humoristiques

Cette édition comporte 3 titres. Cette critique ne porte que sur les deux chroniques cyclistes « Albina et la bicyclette » et « Albina roule en tête ».
Jacques Faizant est plus connu pour ses dessins de presse et ses « vieilles dames » que pour ses romans. Ce n’est certes pas de la « grande littérature », mais ses romans sont remplis d’humour, sans aucune moquerie
Ma première lecture de « Albina et la bicyclette » date d’il y a plus de trente ans, dans une version tronquée qui plus est, ce qui n’a pas empêché ce livre de me remettre sur un vélo…
« Première lecture » parce que ce livre appartient au groupe très fermé des livres que j’ai relus, d’abord en version intégrale, avec les dessins de Jacques Faizant, malheureusement non repris dans cette édition.

« Albina et la bicyclette », raconte la découverte du « veylow » par Albina, jeune américaine amie de l’auteur. Dans ce roman, en alternance, un chapitre de l’histoire d’Albina, une chronique cycliste indépendante, tout aussi drôle.

« Albina roule en tête » décrit la première randonnée cycliste de Gudule, amie d’Albina. Ou comment un « Paris-Orléans par la Beauce » se transforme en Versailles-Luchon avec quelques cols au passage dont le Tourmalet…

Des livres qui m’ont fait pleurer de rire, même à la relecture.

Quelques extraits pour vous tenter
« Le cycliste n’est pas un automobiliste déchu, mais un piéton miraculé »

« On croit communément que les cyclistes ne sont que des gens qui vont à bicyclette. C’est une erreur aussi grossière que celle qui consisterait à déclarer que les épiciers sont des gens qui ne vendent que des épices »

Albina : « J’ai envie d’être sur le baïcycl’ quand je ne suis pas et je n’ai pas envie d’être quand je suis »

Une rencontre avec un randonneur : « C’est le défaut des marcheurs : ils détiennent la pureté suprême en matière de sport (… ) Le marcheur, après tout, est d’une race cousine, comme le sont les alpinistes, (…) tous sportifs amoureux de l’effort pour l’effort et qui ne conçoivent pas que l’essence, l’électricité, le gas-oil, le mazout ou la poudre de perlimpinpin viennent aider à leurs joies et ajouter des bruits et des odeurs à ceux de la vraie vie »

Une ode au vélo à consommer sans modération!

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  • Albina et la bicyclette ;Albina roule en tête ; Oublie-moi Mandoline

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