30 jours de nuit, tome 1 de Steve Niles (Scénario), Ben Templesmith (Dessin)
( 30 days of night)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Sci-fi & fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : (56 132ème position).
Visites : 4 043
Gothique punk et atmosphérique
Après d’avoir vu le film de David Slade, j’ai voulu lire cette bande dessinée. Je n’ai pu que me procurer la version dans sa langue originale, alors je ne sais pas si la traduction rend aussi bien l’histoire, mais les mots en anglais sont choisis pour donner le maximum d’effet.
En hiver à Barrow (Alaska, États-Unis) vient la période où il n’y a pas de soleil pendant un mois*, d’où les « 30 jours de nuit ».
« The climat of Barrow is artic. Temperatures range from cold as shit to fucking freezing. The Sun doesn’t set between May 10th and August 2nd and doesn’t rise between November 18th and December 17th. This is the last day the sun will shine for 30 days. »
* Dans les faits, la période sombre de Barrow (la ville réelle) dure environ 67 jours, mais j’imagine que le titre sonnait mieux de cette façon et que 67 jours rendraient l’action de la bande dessinée invraisemblablement longue, même si enfin, on ne semble pas vraiment se soucier de la vraisemblance en général, ici.
Alors, le soleil se couche et il se passe plein de crimes étranges, des êtres maléfiques font leur apparition et tout se met en place pour un carnage. Le shérif de la ville, sa femme et quelques rescapés vont tout tenter pour survivre.
« Some of the blood-meat try to escape. But there’s no way out. »
Il y a plusieurs bonnes touches d’humour, très appréciées. Le but principal de cette bande dessinée semble être le divertissement et on nous en met plein la vue. Je regrette seulement qu’on nous égare à quelques reprises avec des histoires parallèles sans que ça soit clair sur le coup (mais peut-être que c’est parce que j’ai vu le film avant et que dans le film on a enlevé ces parties, et bon, c’est aussi ces parties qui rendent l’histoire logique). Les dessins sont simples et efficaces, obscurs, aux saveurs punks et gothiques.
Enfin, la bande dessinée est un peu plus logique et explicative que le film sur certains points. J’adore le personnage de Vicente, un genre de chef vampire qui en jette, mais qui n’est pas dans le film. Dans le film, on ne sait pas trop pourquoi les vampires attaquent la ville. Le suspense est mieux ménagé dans la bande dessinée, mais la performance des acteurs dans le film est intéressante.
Je lis peu de bande dessinée et j'ai bloqué pour lire les suites, mais je compte bien continuer la série un de ces jours.
Les éditions
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30 jours de nuit [Texte imprimé] Steve Niles [dessin de] Ben Templesmith [trad. par Anne Capuron]
de Templesmith, Ben (Illustrateur) Niles, Steve (Scénariste) Capuron, Anne (Traducteur)
Delcourt / Contre bande (Paris. 1996)
ISBN : 9782847892574 ; 14,50 € ; 24/03/2004 ; 82 p. ; Album
Les livres liés
- 30 jours de nuit, tome 1
- 30 jours de nuit, tome 2 : Jours sombres
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Déception
Critique de Oguz77 (, Inscrit le 24 novembre 2009, 47 ans) - 11 décembre 2009
Barrow, Alaska : une bourgade terriblement ordinaire... mais un endroit de rêve aux yeux d'une horde de vampires. Car durant l'hiver polaire, le soleil ne s'y lève pas pendant 30 jours consécutifs. 30 jours de nuit, 30 jours de terreur durant lesquels une poignée de survivants menés par le shérif local et son épouse devront faire face au mal absolu.
Fait rare, je préfère un film à l'œuvre écrite, en l'occurrence, dessinée. C'est, en effet, une déception que ce "30 jours de nuit". On peut, certes, attribuer au manque de clarté et de précision du dessin l'objectif de créer un climat ténébreux et maléfique ( ce qu'il faut tout de même accorder à la BD c'est que c'est réussi), il n'en reste pas moins que cela a gêné ma lecture du début à la fin.
Par ailleurs, le scénario reste bien trop succinct et condensé, contrairement au film. Les dialogues sont médiocres et peu généreux, et le rythme de l'intrigue trop lent pour une BD trop courte.
Bref, je me serai bien passé de la lecture de ces 83 planches qui plairont peut-être à ceux qui accrocheront sur le dessin...
Ce n'est pas mon cas, et quand bien même, ça ne me suffit pas à apprécier une BD.
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