Les invités de Pierre Assouline
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Bla bla bla et encore bla bla bla
Présentation de l'éditeur
Un dîner, de nos jours, dans la grande bourgeoisie parisienne. Afin de séduire son invité d'honneur - un puissant homme d'affaires étranger - la maîtresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l'un d'entre eux se décommande : il n'y a plus que treize convives... Comme le dîner doit commencer à tout prix, la nouvelle " invitée " est choisie au mépris de la bienséance. Une véritable transgression. La quatorzième convive devient alors le grain de sable qui fait déraper la soirée. Pour l'émerveillement des uns, pour le désespoir des autres. Tout dîner est une aventure.
Quel désespoir!L'histoire démarre lentement avec la préparation du dîner(organisation de la table,choix du menu ,place à table...) et cela monte crescendo,quel bonheur, présentation des invités qui arrivent ,ok mais beaucoup de patience avant d'arriver au noeud du problème;13 à table.Arrivée du 14ème invité et là..... magie,un vrai régal qui ,hélas,ne dure qu'un moment.On revient aux propos discontinus de la vie de tous les jours,de la politique ,des arts bref rien d'extraordinaire.Le livre se termine avec la fin de la soirée et à part 20 pages vraiment intéressantes le reste n'est que blabla mondain.Pas pour moi.
Les éditions
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Les invités [Texte imprimé], roman Pierre Assouline
de Assouline, Pierre
Gallimard
ISBN : 9782070784257 ; 18,20 € ; 19/02/2009 ; 205 p. ; Broché -
Les invités [Texte imprimé] Pierre Assouline
de Assouline, Pierre
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070420667 ; 6,90 € ; 10/06/2010 ; 201 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (10)
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Haute bourgeoisie, petites personnes
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 5 octobre 2023
Sans revenir sur le sujet, l'auteur dépeint dans une écriture recherchée colorée d'un humour subtil une soirée où les enjeux que des gens ordinaires résumeraient au plaisir de la table, à une forme de lutte d'influence entre des puissants et des nantis qui y voient davantage un moyen de s'affronter.
Lorsqu'un imprévu à ce qui s'assimile à une confrontation de personnages, tout semble ne plus être au goût de tout le monde.
Je me suis léché les doigts, même si cela ne se fait pas dans ces milieux, et j'ai apprécié le style d'un auteur dont j'ai hâte de découvrir d'autres ouvrages.
des invités pas très originaux
Critique de Mine2 (, Inscrite le 11 octobre 2013, 64 ans) - 11 mars 2014
un joli sens de la formulation
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 5 novembre 2012
L’ambiance du livre m’a évoqué, dans une certaine mesure, « l’élégance du hérisson », avec cette idée du « petit personnel » plein de surprises, de la bourgeoisie si pleine de clichés, du gentil riche qui voit au-delà des apparences, de ce vernis de culture intellectuelle dont il faut se vanter pour avoir le droit d’exister. Mais contrairement à Murielle Barbery, Pierre Assouline écrit bien, de façon intéressante et incisive. Ses néologismes sont parlants, ses formulations percutantes et drôles, les dialogues sont enlevés et c’est ce qui, à mes yeux, sauve l’ouvrage.
En conclusion, je suis plutôt mitigée sur ce livre : je suis contente de l’avoir fini, mais également de rendre ce livre à son légitime propriétaire, ma belle-mère !
un livre ennuyeux
Critique de Lutine (rennes, Inscrite le 23 mars 2011, 39 ans) - 18 mai 2011
Le titre et le résumé étaient pourtant alléchants ...mais finalement ce livre réunit trop de clichés, sur la place des domestiques en maison, sur le racisme, sur la vie bourgeoise ..
Quelques situations sont trop prévisibles pour être appréciées ( le couple de domestiques, quelques invités trop classiques )
De plus, on se perd dans une multitude de personnages peu fouillés en profondeur. J'avais grand hâte de le terminer!
Malgré tout ce livre se lit facilement, sans longueurs ni fioritures
Conclusion, je n'ai pas aimé.. et ne le relirai pas..
la littérature perdue
Critique de Lectgreg (toulouse, Inscrit le 27 mai 2009, 38 ans) - 26 avril 2011
je ne comprends absolument pas l'engouement produit par l'actualité littéraire qui se veut de plus en plus nulle, à tel point que l'on tombe à chaque fois plus bas encore avec un nouveau livre.
Castillon, Nothomb, Teulé, Gavalda, Assouline, De Buron et j'en passe des trentaines encore...
Des histoires vues et revues, un style au delà de l'insoutenable, une incapacité à transmettre au lecteur le moindre sentiment... et Pierre Assouline se fait un régal de nous offrir toute la médiocrité possible dans " les invités"
comment peut-on s'extasier devant pareille oeuvre et sa platitude certaine? une visite au bar du coin pendant une heure, accoudé au comptoir, revient au même. car tout le livre n'est qu'un amas de clichés, de phrases, que nous entendons tous au bar, au repas de famille avec l'oncle un peu lourd, à la boulangerie...
je sais, je ne comprends pas. vraiment. il m'a semblé à la lecture du livre de regarder un reportage télé sur le racisme, avec chaque badaud sortant son lot de clichés.
que dire également de cette plongée dans les moeurs de la bourgeoisie qui semble ravir tout le monde? bien au contraire, le repas ne met pas du tout en avant ce monde-là, les personnages se révélant creux au possible.
bref, un livre d'aujourd'hui.
succulent...comme un bon dîner!
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 23 janvier 2011
Le charme discret de la grande bourgeoisie
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 7 août 2010
« Un dîner à Paris est en soi une comédie française » écrit Assouline p 29 avant l’arrivée des invités . Son roman est lui aussi construit comme une comédie classique, à la française , avec unité de temps, de lieu , d’action . Une comédie en 5 actes . Le premier est consacré à la présentation des personnages et de l’enjeu de la soirée, le second est celui de la péripétie : 13 à table . Que faire ? Le troisième apporte la solution au problème : l’employée Sonia, changeant de condition comme chez Marivaux, vient faire le quatorzième convive , mais la surprise ou le coup de théâtre, c’est que, étudiante en histoire de l’art , elle a une culture que personne ne supposait et sait tenir sa place dans cette assemblée . Le quatrième acte voit empoignades et affrontements s’apaiser .Le dernier acte est celui du dénouement avec le départ des invités qui donne lieu à un petit épisode comique. Comme au théâtre, où les comédiens viennent saluer le public, tous les personnages posent souriants pour une photo souvenir .
Assouline a le sens des dialogues qui font mouche mais réussit particulièrement bien à traduire les salutations, les conversations de fond qui s’entrecroisent et dont on entend seulement quelques bribes . C’est un habile portraitiste qui fait vivre en quelques phrases chacun des types humains qui composent cette micro-société : l’avocat, l’homme d’affaires, l’académicien, le Rastignac en jupons, la biologiste….. .
Une comédie de mœurs décapante qui trouve toute son actualité en ces temps de débat sur l’identité nationale et les immigrés .
Vertiges de l'abîme
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 30 juillet 2010
Les tableaux sont aussi moqueurs et baroques que ceux de La Bruyère, pur délice ! De Marie–Do, esclave de la chirurgie esthétique, Assouline dit : "Elle était ainsi faite et refaite que même ses cordes vocales sonnaient comme un piano accordé de la veille." Vrai que tout le monde - ces raisins sont trop verts- ne côtoie pas le cercle fermé du 7e arrondissement, ni vous ni moi. Qu’importe, y être introduit comme invité lecteur du charme discret… est savoureux. Au passage, on s’émerveille de telle œuvre d’art ou de telle allusion littéraire, extime parmi les intimes… au cours de la promenade. On se doutait de certaines choses, on sourit, ou l’on grince… Le sarcasme est caustique et décapant, les vraies couleurs ne tardent pas à apparaître sous les savants artifices mondains de cette comédie des apparences.
Mais soudainement la fable prend un autre tour, bien plus intéressant : c’est la définition même "d’invité" qui s’invite. Fée Carabosse?
Ils étaient « Quatorze, selon les organisateurs, treize, selon la police. » Consternation et stupeur générale. Personne n’est superstitieux, évidemment! Rien que rationalité, bien entendu! Voici notre salvatrice, la 14ème à table, Sonia, née Oumelkheir Ben Saïd, une bonne bonne qui ne pousse pas sur les arbres et qui nous éblouira par son ‘goût des autres’ et par sa fine sensibilité. ... Coup classique, chez Molière, il est vrai. L’invité Principex, George Banon, d'outre Atlantique, n’y sera d’ailleurs pas insensible, avec son accent canadien…. Sonia, invitée forcée, immigrée, esquivant avec adresse humour et application toutes les hostilités, et dans le fond plus française que les français lâche à la fin avec ferveur: « Il faut toujours en faire plus que les Français pour espérer devenir pleinement français sans se renier pourtant. C'est comme ça que ses étrangers tirent ce pays vers le haut. » Belle recherche d’excellence, quand on a le mérite pour religion….
Cette mise en abîme du mot ‘invité’ qui remplace de façon politiquement correcte la notion 'd’étranger', est forte, et en particulier si l’on pense à 'l’étrangeté' des Juifs qui « ont derrière eux un tel passé d'exclusion, de persécution et de nomadisme que ce sont eux, les invités permanents, en dépit des apparences. » Cela fait tressaillir certains et très haïr les autres.
On se rend sur la pointe des pieds à un spectacle cousu main, en dentelle de Paris, plus codifié qu’une japonaiserie, et l’on est "invité" à se pencher avec vertiges, toute peur bue, sur l’abîme qui abîme les hommes….
Joli conte moral! Lecture fort gustative.
Quand le vernis craque
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 29 mars 2010
Un couple se décommande, un hôte se trompe d'étage et toute la belle ordonnance s'écroule quand une des invitées refuse de s'assoir à une table de 13 convives.
C'est donc la femme de service qui fera la quatorzième. Mais cette femme française d'origine arabe , malgré sa discrétion et sa soumission, fera craquer le vernis de cette brillante assemblée.
Pierre Assouline décrit une société fermée où les convenances sont établies.
Deux petits clins d'oeil sympathiques à ses précédents romans (Lutétia et Le portrait) et quelques expressions pleines de poésie: les intimes et les extimes; elle se royaumait...
Et une phrase résumant cette société: "Un racisme de l'intelligence des instruits proclamés vis-à-vis des incultes supposés."
Un roman agréable avec quelques passages soporifiques mais une écriture toujours aussi agréable.
Plongée dans la haute bourgeoisie parisienne
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 30 août 2009
Pour ceux que le sujet intéresserait cependant je renvoie au remarquable livre de sociologie de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot: "Sociologie de la bourgeoisie".
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