Meurtres pour rédemption de Karine Giebel
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 23 avis)
Cote pondérée : (50ème position).
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Magistral !!!
Synopsis de l'éditeur :
Vingt ans. Le bel âge ? Pas pour Marianne. En prison. Pour perpète. Pour meurtres.
"Ils ne m'ont laissé aucune chance (...) Mais j'existe encore (...) Ça leur ferait trop plaisir que je cesse le combat... Je ne leur ferai pas cette joie (...)."
Alors, nourrir la haine, l'instinct de survie, même si l'on ne désire qu'aimer, être aimée ; pour lutter malgré tout, contre les coups, les brimades, l'ignoble.
La liberté. Inaccessible. Sauf à se laisser bercer par le chant des trains, pas si loin, là, derrière les barreaux, à se laisser emporter dans leur sillage.
Jusqu'au jour où ... En taule, même l'inimaginable peut surgir. Une porte s'ouvre...
"La liberté, Marianne, ,tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ?"
Mais le prix à payer pour transformer ce rêve en réalité est terrifiant.
Marianne ira-t-elle jusqu'au bout ? Jusqu'au bout de cette voie de sang ? Mais, peut-être, aussi, de rédemption ?...
Mon avis :
Ce roman est un vrai chef-d'oeuvre, l'un des livres les plus prenants que j'aie jamais lus, si pas le plus prenant. Je crois que le personnage de Marianne de Gréville sera à jamais gravé dans ma mémoire.
C’est une femme entière, mais toute en nuances, un coeur pur, un vrai, dans une armure qui se veut impénétrable, mais qui se fissure de temps à autre. Et cerise sur le gâteau pour moi : une experte en arts martiaux.
Faute à pas de chance, à une ‘animalité’ à vif, elle se retrouve avec trois meurtres sur le dos. Elle prend perpète. Et vit l’enfer. Les deux tiers du roman décrivent sa vie en prison et quelques flash-backs nous font comprendre comment elle est devenue cette machine à tuer aux réflexes si bien huilés, qu’aucun adversaire n’effraie, si ce n’est la solitude. Ce qui est extraordinaire, c’est que quand elle est à terre et qu’on la pense au plus bas, on balaie quelque peu la poussière qu’elle vient de mordre et que voit-on ? Une trappe. On l’ouvre et là, un abîme. On descend toujours plus bas, toujours plus loin dans le sordide mais elle reste debout, elle affronte l’horreur carcérale droit dans les yeux, avec un stoïcisme incroyable.
La deuxième partie décrit une autre forme d’emprisonnement et nous mène peu à peu au dénouement, mais sans jamais le moindre temps mort. Ce pavé, qui compte plus de 500 pages et devrait être fourni avec une loupe tant les caractères sont petits ne vous laissera pas souffler. Il est aussi noir que sa couverture. Ça bouge sans arrêt et les rebondissements m’ont souvent étonnés. De plus, l’auteur fouille profondément la psychologie de ses personnages avec, il est vrai, quelques stéréotypes tout de même.
Quel dommage que ce roman ait été cantonné au Rail. Il mériterait d'être plus connu. J’ai été captivé jusqu'à la dernière seconde et quel dénouement. Logique mais pourtant une telle claque ! Un roman noir de chez noir, un personnage extraordinaire. Ça pourrait faire un film terrible, mais pas pour tous les yeux.
La fin m’a beaucoup ému, le livre me laisse une impression indélébile. Il sera toujours une référence pour moi, j’ai rarement ressenti un tel attachement à un personnage depuis que je lis des romans.
Encore un immense merci au blog ‘Fan de thrillers’ de me l'avoir fait découvrir. Je suis tellement marqué par cette lecture que je ne mettrai aucun bémol pour les petites coquilles qui émaillent le récit, comme mourir au subjonctif qui devient 'meurt' au lieu de 'meure' et quelques autres.
Un cadeau à offrir à tout amateur de polars ; et à moi aussi, les autres risquent de me sembler bien mièvres après cet opus magistral.
Qu’est-ce que vous attendez encore ? Dépêchez-vous d’acquérir ce livre, prenez quelques jours de congé et régalez-vous !!!
En conclusion, je dirais que Meurtres pour rédemption est un ouvrage noir magistral qui ne comporte aucun temps mort et crée un personnage au charisme extraordinaire.
Les éditions
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Meurtres pour rédemption [Texte imprimé] Karine Giebel
de Giebel, Karine
La Vie du rail / Rail noir
ISBN : 9782915034431 ; 11,90 € ; 13/06/2006 ; 555 p. ; Broché -
Meurtres pour rédemption [Texte imprimé] Karine Giebel
de Giebel, Karine
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266180740 ; 9,50 € ; 08/03/2012 ; 988 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (22)
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timbrée, marianne ?
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 15 novembre 2020
Une expérience de lecture parfaite
Critique de KamiK (, Inscrite le 24 août 2018, 30 ans) - 24 août 2018
Des années que je n'avais pas été emportée de la sorte dans la lecture d'un roman. Peut-être même est-ce la première fois.
A peine les premières pages lues, on est absorbé dans ce monde rempli de noirceur, de violence, de désespoir et d'émotions d'une pureté sans pareil. Autant dire qu'une fois rentré, on est absorbé dans la cellule de Marianne et dans sa cellule mentale. Ce personnage est sublime. On devient Marianne de Gréville, et tout notre quotidien, notre morale et nos valeurs se retrouvent bouleversés.
Ce qu'il nous reste en tête après la lecture des dernières lignes, et qui se construit tout au long du roman : il n'y a pas de justice, et de liberté en ce bas monde. La notion de bien et de mal est devenu encore plus complexe qu'elle ne l'était déjà avant la lecture.
Certes, si l'on sort un peu de l'émotion, certaines situations et personnages sont un peu caricaturaux ou dans la caricature de leur caricature : une Marianne presque trop invincible, duale ; tel personnage trop gentil, tel autre, caricature de l'insensibilité etc. Mais cette dualité qui réside au sein des personnages principaux (Marianne, Daniel, Franck) contribue à l'idée qui se dégage de ce livre et qui le rend aussi si puissant : le bien dans le mal, le mal dans le bien. Et c'est finalement parfait ainsi.
La deuxième partie du roman peut parfois avoir quelques longueurs, notamment pour ce qui est du désespoir de Marianne et des moments entre elle et Franck.
Mais ces longueurs sont vite rattrapées et oubliées grâce aux nouveaux rebondissements qui, même si finalement logiques, parviennent toujours à nous surprendre et à rendre la lecture toujours plus addictive.
Ce livre est un catalyseur d'émotions : le choc face à la bestialité humaine, la colère, la peine et la souffrance face à celle des personnages, être scandalisé, la surprise, la pitié, des picotements dans le bas ventre face aux émois de Marianne et Daniel, la tristesse, la tendresse pour Marianne et ses errances imaginaires et j'en passe.
Un vrai sentiment d'admiration, et même de respect se construit progressivement envers Marianne, malgré l'atrocité de ses actes et de ses perditions dans une violence sans nom. L'auteure parvient à nous faire voir le déclencheur et à le justifier, nous poussant presque à la supporter dans chacun de ses actes, et à comprendre son plaisir ou chacune des émotions qui la traversent une à une lors de meurtres ou des passages à tabac.
A plusieurs reprises, j'ai été prise dans un livre, et quelque peu désenchantée par le dénouement final, soit à cause d'une certaine déception, soit à cause d'un sentiment d'inachèvement. Meurtre pour Rédemption accomplit ce que j'attends d'une oeuvre réussie : il a construit un monde, tout y est, et malgré (ou grâce à?) la puissance de sa noirceur et de sa fin, il clôt ce monde à merveille.
Marianne va me manquer. Ce livre aussi.
Prenez votre élan, c’est un pavé !
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 6 juillet 2017
D’autant que la première partie, partie carcérale d’une meurtrière dans sa prison pour femmes, est particulièrement violente, sombre et désespérée. Il faut pouvoir supporter. A cet égard me revient ce que j’ai déjà écrit à propos des auteurs modernes français de polar : ultra-violence et comme une surenchère dans l’insoutenable. C’est sûr, la prison n’engendre pas la joie et le bonheur – ou ça se saurait ! – mais bon … Et invraisemblances à la pelle, avec ça. Psychologie des personnages plutôt sommaire.
Vraiment, les 500 premières pages m’ont été dures à lire. Pas de plaisir et moral tiré vers le bas. Les choses s’agitent après. Le vase clos est terminé mais les à-côtés de l’intrigue proprement dite sont plutôt expédiés. J’ai eu du mal du coup à m’approprier les personnages. Il faut croire que je préfère les polars plus psychologiques, ou sociologiques. Ici, tout pour l’action. Et la dureté. Pensez que Marianne de Gréville, la jeune héroïne emprisonnée à perpétuité pour meurtres, a quand même le temps avant d’être exfiltrée de sa prison de massacrer détenues et même surveillante ! Une sacrée bestiole, non ?!
Marianne a vingt ans. Elle est enfermée pour perpétuité. On passe 500 pages en prison avec elle, à désespérer, à se battre, à tuer, à se prostituer, à connaître l’amour, à se faire tabasser, violer (rien ne nous est épargné) quand une étrange proposition lui est faite lors d’un parloir ; on la fait sortir de prison pour qu’elle tue avant de l’exfiltrer hors de France avec de nouveaux papiers et de l’argent. A priori, perpète ou ça … why not ?
Evidemment ce ne sera pas aussi simple. Pour elle. (et je ne parle pas du lecteur !) Quand les manœuvres politiques rejoignent la criminalité …
Vous l’aurez compris, ce n’est pas un épisode de bisounours !
Prenant!
Critique de Macapat (, Inscrite le 26 juin 2014, 68 ans) - 11 janvier 2016
IMMENSE !!!!!!!
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 2 août 2015
Pour finir, je dois dire ici, très sincèrement, que JAMAIS un roman, de quelque genre que ce soit, ne m'a fait autant d'effet. Et continue de m'en faire plusieurs jours après que je l'ai achevé et suis passé à un autre livre. Je ne cesse d'y repenser. Il m'a heurté souvent, oppressé parfois, bouleversé toujours, j'ai failli chialer comme un môme, et pas seulement à la fin, mais à plusieurs reprises. Je me suis totalement senti commee happé par le roman, embarqué dans le personnage principal, alors qu'elle et moi n'avons pas de choses en commun (je suis un homme, la trentaine bien tapée, pas du tout du genre rebelle comme elle, et je ne parle pas de son pedigree judiciaire, évidemment). Pendant la lecture des 980 pages du roman, je me suis vraiment senti Marianne, malgré qu'elle ne soit pas à proprement parler une héroïne. Sans doute ne suis-je pas la seule personne dans ce cas. Et ça fait que c'est probablement encore plus dur à lire, encore plus marquant que si on le lisait comme un 'simple' thriller, alors que c'est bien plus.
A LIRE A TOUT PRIX. Mais attention, c'est très TRES éprouvant. Mais c'est aussi très beau, fort, tragique, sublime... Pas un grand roman noir, pas un grand thriller, non.
Un très grand roman. Tout court, et tout simplement.
Dommage pour la fin.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 11 avril 2015
Karine Giébel a parfaitement réussi à créer un climat poignant. Le monde de la prison avec ses codes est ici remarquablement vécu. Quelle incroyable récit ! ça remue les tripes.
Malheureusement les 150 dernières pages me sont restées en travers. J'ai trouvé ça un peu gros.
Dommage.
Et j'entends siffler le train
Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 25 novembre 2014
Du Giebel classique
Critique de Seb (, Inscrit le 24 août 2010, 47 ans) - 22 septembre 2014
magnifique
Critique de Naboux (, Inscrite le 6 novembre 2013, 49 ans) - 6 novembre 2013
Fort très fort ce Prison break au féminin
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 10 juin 2013
Marianne, le personnage central, tant par sa violence que sa fragilité est troublante, attachante, et surhumaine.
Les autres personnages ont tous leur part d'ombre.
Je ne connaissais pas Karine GIEBEL et j'avoue que cette auteure m'a scotché !
Le roman a deux parties bien différentes et c'est sa force.
Comme d'autres lecteurs l'ont très bien dit avant moi ...dur dur de commencer un autre livre après ..
Achetez le ..offrez le....Lisez le..
Oh-my-God
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 21 mai 2013
Karine Giebel est une as des portraits de femmes ou d'hommes tout en nuances, capable du pire comme du meilleur, des gens qu'il est difficile de haïr à 100%
J'aurais pu bien aimer Daniel, le maton mais une scène (plus certaines de ses pratiques) me fait ne l'apprécier que modérément, désolée ;) Mais le commissaire Francky! wow, c'est un personnage dont je me souviendrai longtemps, très longtemps!
Que dire de Marianne? A un moment donné j'ai trouvé que c'était un peu too much tout ce qu'elle avait à vivre, j'ai un peu peiné mais bien m'en a pris de continuer! Car cette fin mes ami(e)s cette fin! Je n'ai pas pu lâcher le livre et j'avoue que j'ai lâché une larme (de joie ou de peine ?) à la fin des 4/5 dernières lignes
Livre éprouvant mais tellement beau, dans un certain sens. Madame Karine Giebel, merci !
Train pour l'enfer
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 27 mars 2013
Karine Giébel nous propose une héroïne très particulière. Véritable tueuse à mains nues, l'auteure sait aussi nous la rendre attachante en la montrant dans ses faiblesses, ses doutes, ses regrets.
Moi aussi, j'ai pensé à Nikita mais aussi à Lisbeth Salander, l'héroïne de la série Millénium. Une surdouée avec ses faiblesses.
J'ai cependant été à la limite du surdosage de violence pendant les 400 premières pages; de sévices en scènes de torture, la tension était réelle mais l'escalade commençait à me faire douter de l'intérêt des 400 suivantes.
Et pourtant, de l'intérêt, il y en a vraiment jusqu'à la fin. Véritablement happée par cette lecture, j'en ai plus d'une fois oublié l'heure. Et, comme d'autres personnages croisés dans ce roman, ou comme d'autres lecteurs, je ne suis pas prête d'oublier Marianne.
Un peu long
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 24 janvier 2013
Il se passe continuellement un évènement ou un autre, et aucun temps mort ne vient entraver le rythme endiablé de ce roman parsemé de bastons et de dialogues châtiés mais réalistes.
Ceci étant, la première partie (qui compte 537 pages...) consacrée à la période carcérale de l'héroïne est un peu longue et la raccourcir lui aurait sans doute été bénéfique.
Quant à l'héroïne, je l'ai trouvée peu crédible et peu attachante, sa résistance et ses ressources physiques étant carrément hors du commun. En voulant lui donner une certaine dimension, une certaine aura, Karine Giebel en a fait des masses... dommage.
Au final, c'est un peu long, peu crédible mais sympa à lire tout de même.
988 pages de souffrance...et de plaisir littéraire.
Critique de Lolo6666 (, Inscrit le 20 août 2009, 50 ans) - 22 juillet 2012
Les polars restent cependant trop proche de ma réalité pour qu'ils me permettent une évasion totale. Ca m'angoisse ! J'ai tout de même dévoré l'histoire en 5 jours, un exploit pour moi !
A la pauvre Clarisse...
Exceptionnel
Critique de PAF (, Inscrit le 21 février 2012, 52 ans) - 12 juillet 2012
Quelle écriture, quel rythme, quelle force.
Tous les personnages sont très bien ancrés dans l'histoire. C'est parfois lent mais tellement nécessaire à l'histoire. Une construction incroyable où les personnages arrivent et s'installent avec force.
C'est sombre mais tellement lumineux !!
Je n'ai jamais dévoré un pavé aussi rapidement et avec autant d’appétit. Une fois terminé, les personnages et Marianne en particulier nous hantent et il est difficile de commencer une nouvelle lecture immédiatement.
Une chose est sûre je vais me jeter sur les autres livres de Karine Giébel.
ma-gni-fi-que
Critique de Isabelle.d. (, Inscrite le 24 mai 2010, 57 ans) - 11 juillet 2012
La claque...
Critique de Daryla (, Inscrite le 4 mai 2012, 38 ans) - 15 mai 2012
Bof, pas trop envie de découvrir cette auteure. Une française, qui plus est...moi qui ADORE les romans qui vont très loin dans la psychologie, les auteurs tels que Stephen King...je vais pas m'embêter à lire une française...Elle aura jamais le talent...en plus le résumé, bof bof...pas emballée...
Bon le bouquin est super épais...un bon point, moi qui aime les livres longs, très longs...Ah tiens, on pourrait comparer ce livre à "Nikita" de Luc Besson???...intéressant! Bon allez j'ai rien à lire, on va tenter...
2 jours après, je viens de trouver LE livre de ma vie.
J'ai rarement été aussi scotchée par une héroïne. Cette histoire est magnifique...prenante, émouvante...j'ai même pleuré à la fin...j'ai même pas de mots pour décrire ce que je ressens...J'ai plus qu'adoré, dire que j'aurais pu passer à côté...Je suis juste triste d'avoir déjà fini le livre. Je me sentais si proche de Marianne...un monstre, mais un monstre qu'on aime.
Bon juste pour pinailler, certaines scènes auraient mérité d'être un peu plus détaillées, mais c'est vraiment pour pinailler hein!! En tout cas, on remarque l'effort de l'écrivain pour ne pas tomber dans le voyeurisme, ou le vulgaire.
Un merci à Karine Giebel pour ce chef-d'oeuvre. Un livre qui va me marquer longtemps, très longtemps.
EXCEPTIONNEL : Une énorme claque pour un des meilleurs livres que j’ai pu lire depuis longtemps
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 14 mai 2012
L’énorme challenge de Karine Giebel c’est qu’elle réussit à nous faire aimer une criminelle de la pire espèce, une criminelle qui purge une peine à perpétuité car elle a tué à plusieurs reprises. Mais c’est là tout le talent de cet écrivain que je découvre et qui m’a mis KO par la puissance de son talent.
Absolument tous les personnages ont une part d’ombre mais surtout Karine Giebel réussit à créer un personnage tout en nuances avec Marianne, un personnage si dense, si fort, si torturé que je ne suis pas prête de l’oublier.
Un seul petit bémol mais qui n’a même pas réussi à gâcher mon plaisir : la deuxième partie du livre connaît quelques temps morts (et puis avec tous les coups que se prend Marianne on se demande comment elle peut survivre …) mais heureusement la puissance de l’intrigue reprend très vite le dessus. C’est fort, c’est noir, c’est violent et on pense parfois à La Ligne Verte de Stephen King et à Nikita de Luc Besson, on pense à la chanson Diego « libre dans sa tête, derrière sa fenêtre, déjà mort peut être … » Le soir je n’avais qu’une hâte c’était d’aller coucher les enfants pour pouvoir enfin me plonger dans ce livre obsédant, qui nous incite à réfléchir intensément à la notion de liberté.
Avec Meurtres pour rédemption j’ai pris perpète !!!
Engrenage
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 50 ans) - 11 mars 2011
La deuxième partie s'appuie davantage sur l'intrigue et flirte avec le thriller. A ce propos, j'égratigne le choix du titre qui fait très thriller alors que le livre n'en est pas un, et qui aurait pu m'arrêter dans ce choix de lecture.
Au total, on a un roman dense, épais, sans concession. Des redites et des longueurs aussi, pour souligner le temps qui passe, comme pour insister sur la punition qu'est l'attente. Un personnage central fort, franc, violent, à qui la vie n'a pas fait de cadeau, Marianne, et pour qui la liberté a un prix. La rédemption est-elle possible? Peut-on choisir de se racheter? Les puissants le restent-ils au point de rendre cet engrenage insoluble, au point de nous ranger dans une case dont les parois trop épaisses empêchent toute sortie possible. A ce titre, la république en prend un coup, tant dans ce qu'elle fait de ses prisons qu'à ses pensionnaires fautifs. Et le choix du prénom Marianne pour illustrer ce récit n'est certainement pas un hasard...
Une révélation!
Critique de Vertigineux (, Inscrit le 11 février 2011, 63 ans) - 11 février 2011
"Ce roman est un vrai chef-d'oeuvre, l'un des livres les plus prenants que j'aie jamais lus, si pas le plus prenant. Je crois que le personnage de Marianne de Gréville sera à jamais gravé dans ma mémoire."
Cette phrase de Marc Florian décrit à la perfection le sentiment que j'ai eu à dévorer cette tragique histoire.
Quel bonheur de tomber sur des oeuvres d'une telle qualité.
Karine Giebel est une grande, une très grande.
Lisez "Meurtres pour rédemption"!
Magistral.
Critique de Yogi (, Inscrite le 12 août 2008, 59 ans) - 21 janvier 2011
Puissant, sensationnel
Critique de Kikounette (Nîmes, Inscrite le 15 mai 2003, 52 ans) - 16 novembre 2010
Tout comme Marc Florian, je ne peux que tirer mon chapeau à Karine GIEBEL. On ne peut que s'attacher à Marianne de Gréville malgré son extrême violence et ce personnage ne peut que nous marquer.
A noter que depuis la critique de Marc Florian ce roman a été réédité au Fleuve Noir.
Quand j'aurai fini ce superbe roman, puissant, j'aurai lu tous les romans de cette auteure.
A lire :
Chiens de sang
Jusqu'à ce que la mort nous unisse
Terminus Elicius
Les morsures de l'ombre
Vous ne le regretterez pas.
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