Révolution française, tome 1 : Le peuple et le roi de Max Gallo
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Excellent
Avec son talent habituel, Max Gallo nous fait ici revivre les grandes heures de la Révolution Française. Ce premier tome se concentre sur la période allant de 1774 à 1793 (exécution de Louis XVI), et on assiste, lentement mais sûrement, à la propagation de la révolte au sein du peuple français, au mécontentement du à la politique mise en place par Louis XVI, à la colère du peuple face au faste de la vie royale, aux dépenses incessantes de Marie-Antoinette...
Suspense, comme dans un roman. Excellemment bien écrit, à lire d'une traite, sans répit, ce premier tome est vraiment remarquable !
Les éditions
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Le peuple et le roi [Texte imprimé], 1774-1793 Max Gallo,...
de Gallo, Max
XO éd.
ISBN : 9782845633490 ; 21,90 € ; 15/01/2009 ; 377 p. ; Broché
Les livres liés
- Révolution française, tome 1 : Le peuple et le roi
- Révolution française, tome 2 : Aux armes, citoyens !
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Les critiques éclairs (4)
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Enfin ! Un récit simple, passionnant mais aussi terrifiant de "notre" Révolution Française !
Critique de Anonyme11 (, Inscrit(e) le 18 août 2020, - ans) - 20 août 2020
Max Gallo décrit l’irrépressible déficit de la dette de la France due à la mauvaise gestion de Louis XVI ainsi qu’aux révocations successives et alternatives de conseillers plus ou moins efficaces, tels que : Turgot, Necker, Calonne, Brienne…
S’ajoutent à cette gestion calamiteuse, les fastueuses dépenses de la reine Marie-Antoinette en : bijoux, toilettes, fêtes et réceptions grandioses, acquisitions de nombreuses demeures, etc. ; dépenses logiquement insupportables pour le peuple.
Quant à une grande partie de la population, après dix siècles de monarchie, rêve d’une République et gronde de voir augmenter : la disette, les privilèges et les injustices entre les citoyens et les notables.
Bref, on dirait aujourd’hui que Louis XVI n’était pas ou plus compétent pour le « job » de Roi ; ou en parodiant le titre du film de ma référence cinématographique : Il n’y avait plus de pilote dans l’avion !
Les Etats Généraux se réunissent à partir du 5 mai 1789, composés des députés du Tiers-Etat, du Clergé et de la noblesse, conduisant au fameux Serment dans la salle du Jeu de Paume.
Mais il est trop tard, la colère du peuple est à son comble. Et le 14 juillet 1789, le peuple prend la prison de la Bastille.
C’est le début de la Révolution et dans le même temps, d’une débauche de violence populaire, spontanée, incontrôlable, sauvage, qui n’est pas prête de s’arrêter : on pend, on décapite des têtes que l’on plante sur des piques, on perce des corps à la baïonnette, on fusille, on écartèle, on déchiquette et dépèce des êtres humains !
Voici un exemple de description, parmi d’innombrables autres, de cette barbarie lors des Massacres de Septembre 1792, dans les prisons françaises, pages 384 et 385 :
« En effet, dans le vestibule des prisons, Maillard, un ancien soldat qui fut de toutes les journées révolutionnaires, depuis le 14 juillet 1789 jusqu’au 10 août 1792, s’est installé derrière une table, et procède, en quelques minutes, à l’interrogatoire des prisonniers. Le verdict tombe, « Vive la nation ! », et le prisonnier sortant un chapeau sur la tête est épargné par les massacreurs qui ont du sang sur les avant-bras et jusqu’aux épaules.
Si Maillard lance le nom d’une prison, alors le prisonnier est poussé dehors tête nue, voué à la mort.
On tue à coups de pique et à coups de sabre, et peu à peu, les « bourreaux » prennent le temps de faire souffrir, jouissant de voir ces hommes et ces femmes qui se traînent, ensanglantés, frappés d’abord du plat du sabre avant d’être percés.
Et parfois on enfonce son poing dans la poitrine du cadavre et on en retire le coeur qu’on porte à ses lèvres, dans un simulacre de dévoration cannibale.
Et les prostituées sont violées avant d’être tuées ».
Dès les premiers jours, la Révolution Française engendre ses premières CENTAINES de victimes.
Mais le 26 août 1789, l’Assemblée adopte malgré tout la célèbre : Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Sentant sa vie et celle de sa famille de plus en plus menacées, le 21 juin 1791, Louis XVI et la famille Royale s’enfuient des Tuileries. Mais ils sont arrêtés en chemin, dans la nuit du 22 juin.
Après la prise de la Bastille de 1789, le 10 août 1792 c’est la prise des Tuileries : Louis XVI est suspendu, c’est la fin de la royauté et de la monarchie. Mais ce n’est pas encore le début de la République démocratique, loin de là…
En janvier 1793, Louis Capet (Louis XVI) est condamné à mort et est guillotiné le 21 janvier 1793.
Maintenant que la place est libre, Robespierre va pouvoir appliquer sa monstrueuse politique de Terreur Jacobine par l’extermination à grande échelle…
(Pour la suite des « évènements », confer Max Gallo Révolution française, Tome 2 : Aux armes, citoyens !
Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème, de :
– Alain Gérard : Vendée : les archives de l’extermination ;
– Reynald Secher : Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité ;
– Max Gallo : L’âme de la France : Tome 1, Une histoire de la Nation des origines à 1799 ;
– Max Gallo : L’âme de la France : Tome 2, de 1799 a nos jours ;
– Sous la direction de Renaud Escande : Le livre noir de la Révolution Française ;
– Reynald Secher : La Vendée-Vengé : Le génocide franco-français ;
– Patrice Gueniffey : La Politique de la Terreur: Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794.
La révolution vue du trône
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 6 mai 2020
Sur fond de famine et de misère, tout commence par des parlements indisciplinés soutenus par les rivaux privilégiés.
Puis la réunion des états généraux dont les représentants du Tiers État obtiennent contre toute attente toutes les concessions.
Et c’est au tour des députés des différentes assemblées, des clubs et enfin des fameux sans-culottes dont le souffle oriente les débats.
En face Louis XVI perd pied et navigue entre le bien de son peuple et la préservation de son héritage d’absolutisme divin. Entre froide lucidité et entêtement asinien.
Comme tous les ouvrages de Max Gallo, celui ci ne brille pas par sa plume : le style est clair et direct, le ton tranchant.
Il s’attache surtout à la psychologie des personnages et ici l’humain est mieux développé que les idées. Non sans répétitions et longueurs. Mais il est toujours intéressant de se replonger dans cette période fondatrice de la nation et Max Gallo sait raconter les histoires.
Ah ça ira, ça ira, ça ira
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 67 ans) - 17 septembre 2015
Et ce pauvre Louis XVI, j'ai eu de la peine pour lui. Je file lire le tome 2.
ON Y EST
Critique de Philippe972 (, Inscrit le 16 août 2011, 57 ans) - 17 août 2011
Un grand moment d'histoire, de grands personnages, une histoire.. vraie !!
Forums: Révolution française, tome 1 : Le peuple et le roi
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