L'après-midi bleu de William Boyd
( The blue afternoon)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Avec moult larmes
Le livre s'ouvre sur Los Angeles, en 1936. Kay Fischer est une belle jeune femme de 32 ans et une architecte brillante. Un jour, un homme se présente à elle et lui apprend tout de go qu'il est son père. Mais elle ne le croit pas. Sa mère lui a toujours dit que son père était mort deux mois après sa naissance. Et Kay refuse d'abord d'écouter ce que ce Salvador Carriscant veut lui dire. Et puis elle cède, plus par curiosité que parce qu'elle pense qu'il est réellement son père. Et il va lui raconter une histoire incroyable et mystérieuse, simple comme l'amour, compliquée comme l'amour. Car son histoire, c'est l'histoire d'un amour immense et maudit, qui vous fait perdre le souffle. C'est beau, émouvant, révoltant. J'en ai pleuré toutes les larmes de mon corps.
Les éditions
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L'après-midi bleu [Texte imprimé], roman William Boyd trad. de l'anglais par Chritiane Besse
de Boyd, William Besse, Christiane (Traducteur)
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020283069 ; 7,90 € ; 01/01/1997 ; 405 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (7)
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Quelle ballade !
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 24 novembre 2013
On sent que quelque chose va se produire, on se dit bien que toute cette laine va finir par se tricoter. Et boum l'explosion au moment où je m'y attendais le moins.
Boyd est un manipulateur, constructeur de jeu de pistes. Il embrouille, endort, embobine et hop soudain tout s'assemble.
Exemple : La scène cocasse où Carriscant se rend dans la célèbre rue chaude de Manille, la rue des Gardénias. Boyd nous parle des filles des bordels qu'on nomme les "colombes au vol bas". Il attendra deux cents pages pour resservir l'expression au moment le mieux choisi.
La lunaire dispute entre le chirurgien et l'anesthésiste où tous deux s'attribuent leur souveraineté sur l'art d'opérer. Pantaléon aura cette phrase incroyable : " Le noyau de la médecine c'est l'anesthésiste, celui qui provoque le rêve enchanté. Sans lui le chirurgien ne serait qu'un vulgaire boucher".
J'invite le futur lecteur à ne pas lire la suite de cette critique et d'attendre l'issue de sa lecture pour s'y intéresser.
Ma question (très amicale) s'adresse à Campanule dont je rejoins l'analyse hormis la dernière phrase.
La richesse de la lecture est aussi le libre choix d'interpréter les mots. N'avez-vous pas l'impression Campanule, que Delphine Sieverance est une manipulatrice et qu'elle a construit habilement cette arnaque où son amant malheureux est le dindon de la farce ?
Tout est trop beau avec elle. Elle est belle, elle se donne avec passion et en plus elle a des idées merveilleuses. Elle dit : "Rien n'appartient à personne, les possessions sont simplement empruntées aux fonds communs du monde pour une courte période".
Est-ce moi qui veut tout salir avec mon esprit tordu ?
Ou c'est votre façon de lire qui est la bonne ?
C'est en tout cas ce que le docteur Carriscant DOIT croire.
Un roman magnifique.
Une histoire un peu hors du temps
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 10 avril 2010
1936, Los Angeles, … une ambiance très … bleue ! Kay Fisher est une jeune femme plutôt accomplie, de 32 ans, qui exerce le beau métier d’architecte. Beau métier mais mal entouré puisqu’elle a des démêlés avec son ancien associé qui fait tout pour la marginaliser. Accomplie ? En tant que femme pas tout à fait non plus puisqu’elle a fait une expérience malheureuse, et du mariage et de la maternité. Pour autant Kay reste une jeune femme positive, tournée vers l’avenir, dans une belle « américaine attitude ».
Arrive sur le devant de la scène un homme d’apparence simple, modeste, qui va prendre une place folle dans sa vie puisqu’il va lui apprendre qu’elle est en fait sa fille. Et pour ce faire, pour la convaincre, va lui raconter sa vie. « L’après-midi bleu », ce sera donc largement ceci : la vie de Salvador Carriscant, philippin, qui connût un amour fou, qui le payât cher mais qui n’a pas renoncé à le poursuivre … pour savoir, pour comprendre et pouvoir tirer un trait.
Se greffe donc sur l’histoire initiale de la vie d’architecte de Kay à Los Angeles, la vie du chirurgien Salvador Carriscant, à Manille, trente ans auparavant, et tout se conjuguera en un bouquet final ; la quête de Salvador et Kay jusqu’au Portugal, à la poursuite de son amour immense et pour lequel il a tout sacrifié.
Trois histoires pour le prix d’une ! Le tout en une langue merveilleuse et un art du « conte » très « Boydien » (je suis inconditionnel !). C’est très souple, délié, inarrétable comme un fleuve, et William Boyd nous fait allègrement voyager du Los Angeles de l’avant-guerre au Portugal de la même époque jusqu’aux Philippines du début du XXème.
Quand un héros chasse l’autre …
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 89 ans) - 4 juin 2009
Emouvant
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 12 octobre 2007
Me voilà enfin réconciliée avec W Boyd.Quel plaisir.
Ce livre se lit sans problème,aucune longueur,la trame est bien tissée et le suspense à son comble.
Magnifique histoire d'amour écrite avec une telle passion...
En v'là d'l amour, en v'là...
Critique de Guigomas (Valenciennes, Inscrit le 1 juillet 2005, 55 ans) - 9 janvier 2006
C'est vraiment de la belle histoire d'amour, romantique, exotique, impossible bien sûr car sinon on ne pleurerait pas (et ceux qui ont la larmichette facile ont intérêt à préparer des kleenex).
En plus, il y a de l'humour, de la fantaisie, de l'aventure. Bref, tout ce qui fait un bon moment de lecture.
Raconter une histoire est tout un art
Critique de Jlc (, Inscrit le 6 décembre 2004, 81 ans) - 18 septembre 2005
Et pourtant il y a bien quelques longueurs et surtout ce roman ne va pas au delà de son histoire. Le conte reste un conte mais sans morale, sans rêve pour vous enchanter ou conduire votre vie. C'est peut-être ce qui différencie un bon roman d'un grand roman. Et c'est ce qui me "frustre" car je suis sûr que Boyd a tout pour écrire de grands livres.
Mais vous passerez quand même un bel après midi si vous ouvrez cet après midi là.
Enfin, c'est simplement mon avis.
Bien mais ...
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 7 janvier 2002
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