Dewey de Vicki Myron, Bret Witter (Co-auteur)
( Dewey)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Miss teigne, le 13 février 2009 (Inscrite le 6 mars 2008, 43 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (50 731ème position).
Visites : 4 520 

Un bibliothécaire d'exception

Ville de Spencer. Iowa. Le 18 janvier 1986, lors de la nuit la plus froide de l’année, la bibliothécaire Vicky Myron trouve dans la boîte à livres de la bibliothèque municipale un chaton crapoteux et transi de froid, aux coussinets gelés. Vicky et ses collègues décident de garder l’animal mal en point qu’elles nommeront Dewey, du nom de la Classification décimale qui sert au catalogage des livres… et ce pendant 19 ans. Pour la ville de Spencer en pleine crise économique, l’arrivée de Dewey est salutaire. L’adorable chaton va devenir un charmant matou enjôleur, véritable attraction et souverain de la bibliothèque. Un phénomène stupéfiant se produit. Dewey est connu dans le monde entier et on vient des quatre coins du monde pour rencontrer ce chat qui apparaît à beaucoup comme providentiel.

Nul doute qu’un animal peut réconcilier avec la vie en la faisant paraître moins lourde à porter. La sociabilité de Dewey, sa prévenance - aussi étrange que cela puisse paraître - est parvenue à réchauffer de nombreux cœurs, de sa mère adoptive jusqu’à la ville entière. Car Dewey est devenu non seulement la mascotte de la bibliothèque mais aussi, étonnamment, celle de la ville de Spencer. A travers ce livre écrit pour rendre hommage à un ami et à un collègue exceptionnel – car Dewey avait ses propres tâches à effectuer - on perçoit tout l'attachement de Vicky Myron pour ce chat sans pareil. Avec ses pitreries, ses manies et la prévenance qui lui ont fait gagner bien des cœurs mais aussi avec sa superbe et son caractère bien trempé, Dewey m’a drôlement fait songer à cette citation d’Ira Lewis qui illustre la différence entre la situation du chat et du chien quant aux humains: "Le chien pense : ils me nourrissent, ils me protègent, ils m'aiment, ils doivent être des dieux. Le chat pense : ils me nourrissent, ils me protègent, ils m'aiment, je dois être Dieu."

Il y a beaucoup de tendresse dans ce livre, que quelques-uns trouveraient sans doute un tantinet outrancière d’autant que Dewey est décrit – avec l’exagération qu’induit l’amour – comme un animal particulièrement intuitif et intelligent. Mais outre la crise économique qui touchait l’Iowa à l’époque, Vicky Myron rencontrait de graves problèmes de santé et des soucis avec sa fille adolescente. Son affection profonde et la reconnaissance pour tous les bienfaits que Dewey lui a apporté trouvent donc peut-être un peu ses racines dans sa sensibilité exacerbée. L’auteur s’attarde beaucoup sur sa vie et sur le pays de Cocagne qu’est pour elle l’Iowa. En même temps, cela lui permet de recadrer parfaitement Dewey dans son environnement et d’ expliquer l’impact positif qu’il a eu sur le moral des habitants de Spencer.

Une preuve supplémentaire qu’un animal peut égayer les vies mornes ou difficiles.

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Rien de plus que la quatrième de couverture

6 étoiles

Critique de Mimi62 (Plaisance-du-Touch (31), Inscrit le 20 décembre 2013, 71 ans) - 21 juin 2020

Lorsque l'on a lu la quatrième de couverture, il ne sert quasiment à rien de lire le livre. Comme le précise l'auteur, cela a commencé par une cinquantaine de pages que l'éditeur a demandé d'étoffer… et on se rend compte que les cinquante pages auraient été suffisantes. Pour le reste, c'est l'énumération des problèmes économiques de la région et la description de la pauvreté culturelle.
On en sait même plus dans la quatrième car dans le livre, si tous les genres de rencontres au sein de la bibliothèque sont évoquées, aucune ligne n'évoque ses visites à l'extérieur de ce lieu. Mieux même, on comprend très bien qu'après une fugue, Dewey n'a plus jamais voulu quitter cette bibliothèque.

Dewey est un chat intéressant, curieux mais le livre ne l'est pas tellement. Je me suis ennuyé entre les rares passages le concernant. Si l'auteur a voulu parler de l'ennui dans cette contrée, c'est une réussite, si l'éditeur a voulu sortir un roman où l'on suivrait ce chat dans tout ce qu'il a pu apporter aux humains, c'est raté.
Une lecture pas nécessaire.

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