Le régiment noir de Henry Bauchau

Le régiment noir de Henry Bauchau

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques

Critiqué par Bolcho, le 28 novembre 2001 (Bruxelles, Inscrit le 20 octobre 2001, 76 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (49 777ème position).
Visites : 7 011  (depuis Novembre 2007)

Intello psy ou ras des pâquerettes ?

Il y a eu, durant la guerre de Sécession, un régiment constitué d'hommes de couleur. Dans l'armée du Nord évidemment.
Bauchau s’invente un personnage qui s’invente un père et forcément, l’Histoire (avec le grand H) en prend un coup au passage, au bénéfice de la fiction et d'un propos qui glisse sournoisement vers le psychanalytique (la question du rapport au père), l’allusif, l'abscons. En fait, il m’a rarement été donné d'être à ce point perdu dans un récit dont la langue est pourtant très dépouillée. Sans doute ce mélange intime d'Histoire et de fiction, de faits bruts (très bruts : des canonnades et encore des canonnades) et de manipulations de personnages. Bref, en ce qui me concerne, c’est l’ennui qui a fini par me submerger. Mais je ne serais pas étonné que d’autres soient fascinés. Et c'est avec un rien d’impatience que j'attends leur avis. En attendant, je me replonge dans les Tuniques bleues de Cauvin…

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

un vrai beau roman

8 étoiles

Critique de Aligot (, Inscrite le 6 août 2010, 55 ans) - 16 janvier 2011

Il ne faut pas chercher dans le livre de Bauchau un roman historique, tel n'est pas son propos..
Il s'agit bien plus du récit d'une colère, celle de Pierre, récit initiatique pour les 2 protagonistes / Pierre , le blanc qui pense noir et Johnson, le noir, esclave fugitif, sans nom, sans parents, sans pays, sans racines.
Récit de la recherche des origines, de l'appartenance, multiples : de qui est-on le fils, le père ? quel est notre pays d'enfance ? quelle est notre vraie couleur de peau ? quelle est notre part humanité-animalité ?... le rite, le sacré, le mythe sont déjà très présents dans ce livre et préfigurent à bien des égards ce que seront les futurs chef-d'oeuvre de Bauchau à savoir Antigone, Oedipe sur la route ou l'enfant bleu.
Au fur et à mesure de la lecture le livre se déploie pour arriver à quelque chose de très épuré, quasi mystique ;
moi, j'adhère totalement.

D'accord pour les Tuniques bleues...

5 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 10 décembre 2001

J'ai tenu une cinquantaine de pages. J'avais lu il y a quelques années la vraie histoire du Régiment Noir (un bouquin d'un auteur américain dont j'ai oublié le nom), qui a été constitué par l'Union à l'époque où le Sud semblait sur le point de l'emporter. Bauchau est effectivement à côté de la plaque. C'est dommage avec un si grand auteur.

Forums: Le régiment noir

Il n'y a pas encore de discussion autour de "Le régiment noir".