Le Cantique de l'apocalypse joyeuse de Arto Paasilinna, Anne Colin du Terrail (Traduction)
(Maailman paras kylä)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : (27 310ème position).
Visites : 9 148
Comment attendre l'apocalypse en s'amusant beaucoup!
On dit d’Arto Paasilina qu’il est bougon, misogyne, un type pas marrant du tout, un ours quoi, mais qu’est-ce qu’il peut nous faire rire ! Des ours,d’ailleurs, il en a plein ses romans Arto. C'est un obsédé du nounours. Lire « Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen » dont j’ai déjà fait l’éloge ici: jubilatoire !
Pour ce Cantique de l’apocalypse joyeuse, le récit commence par un testament insolite: au moment de mourir, un vieux communiste athée (personne n’est parfait) charge son petit-fils de construire sur ses terres, un temple en bois édifié sur le modèle des anciens édifices religieux finlandais. L'idée lui en est venue par pure malice peut-être, mais aussi pour le rachat de son âme, semble-t-il, on ne sait pas trop…
Eemeli, le petit-fils, va se retrouver à la tête d'une fondation religieuse peuplée d’une communauté de joyeux et délirants Finlandais. Le roman entraîne le lecteur jusqu'en 2025, faisant traverser à ces personnages excentriques, une explosion nucléaire, une 3ème guerre mondiale, (Un avion de combat Arabe s'écrase dans la forêt toute proche, les pilotes sont faits prisonniers, ils devaient bombarder Madagascar, mais se retrouvent au-dessus de la Scandinavie… !)
Bref, ça délire toujours autant avec Paasilina, et je vous incite à le découvrir, vous ne serez pas déçus !
Les éditions
-
Le cantique de l'apocalypse joyeuse [Texte imprimé], roman Arto Paasilinna traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
de Paasilinna, Arto Colin du Terrail, Anne (Traducteur)
Denoël / Et d'ailleurs
ISBN : 9782207258187 ; 20,30 € ; 05/06/2008 ; 323 p. ; Broché -
Le cantique de l'apocalypse joyeuse [Texte imprimé] Arto Paasilinna traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
de Paasilinna, Arto Colin du Terrail, Anne (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070398591 ; 9,20 € ; 29/10/2009 ; 390 p. ; Poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (7)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Moyen
Critique de Gotié (, Inscrit le 17 janvier 2016, 45 ans) - 31 octobre 2016
Science fiction humoristique
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 6 octobre 2012
On part d’une exécution testamentaire pour aboutir vers le chaos mondial.
Un village de science-fiction devient le centre du monde.
Le retour à la nature, thème assez fréquemment abordé par l’écrivain finlandais, est ici encore pleinement exploité.
Quoiqu’il en soit, pour les inconditionnels de Paasilinna, sans doute un bon cru, et pour les lecteurs n’ayant jamais lu une autre œuvre de l’auteur, un plongeon dans l’absurdité intégrale et un style d’humour pince-sans-rire qui ne peut laisser indifférent.
A lire pour se détendre mais ne pas en faire une priorité.
Distrayant et loufoque
Critique de Charleslecteur (, Inscrit le 27 avril 2011, 59 ans) - 27 avril 2011
Bon départ
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 10 novembre 2010
un conte humaniste à déguster
Critique de CHALOT (Vaux le Pénil, Inscrit le 5 novembre 2009, 76 ans) - 1 janvier 2010
Un vieillard, communiste, grand brûleur d'églises fait venir auprès de lui son petit fils afin de dicter ses dernières volontés. Il s'agit de bâtir et d'entretenir une grande église en bois. Les proches, les amis et les ennemis du presque défunt n'en reviennent pas: pourquoi une telle demande? Pourquoi l'ancien pourfendeur de corbeaux veut-il que son héritier mette sur pied une fondation pour un tel dessein?
L'histoire commence ainsi et très vite, les sommes confortables et l'action opiniâtre du petit fils, président de la nouvelle fondation vont permettre à cette église et à tout un village de sortir de terre.
Le lecteur est ainsi entraîné dans une histoire où l'humour est roi.. L'église deviendra le lieu de regroupement de villageois cherchant à vivre autrement dans ce début du troisième millénaire où s'annonce une troisième guerre mondiale...La hiérarchie religieuse voudra s'approprier une église. La fondation résistera et installera un pasteur féminin et une éthique très libertaire : les couples légaux et illégaux se font et se défont sans que l'on voue les déviants aux portes de l'enfer.
L'histoire est délirante mais tellement drôle. Le monde est en guerre, les bombes les plus sophistiquées tuent des centaines de milliers voire de millions d'hommes de par le monde pendant qu'un petit village finlandais résiste. Les habitants abandonnent le modernisme pour en revenir à la cueillette, aux labours traditionnels, à la pêche.
New York disparaît sous des mètres d'ordures et des incendies violents pendant que dans la forêt de Finlande on vit très près de la nature, en refusant la société de consommation.
C'est un véritable conte de Noël où les péripéties s'enchaînent très vite sans laisser d'ailleurs le temps au lecteur de reprendre son souffle...Qui s'en plaindrait?
On en oublie même l'oeuvre de mort qui sévit un peu partout et l'auteur n 'hésite pas à jouer de son humour « délirant » : « il ressortait de cette cacophonie que l'on avait enfin réussi à fusionner les différents conflits locaux qui enflammaient la planète ».
Nous voilà plongés dans un roman qui ressemble à s'y méprendre à une bande dessinée. Le lecteur retrouvant là un nouveau « vaisseau de pierre ».
Jean-François CHALOT
ENNUYEUX !
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 9 décembre 2009
Si le début de l’histoire de ce livre est assurément très bon, tout à fait dans la lignée des autres livres de l’auteur Finlandais avec ses moments loufoques, de fou rire intense, ses dialogues à déguster, ses incroyables descriptions et son habituelle et légendaire verve, la deuxième partie est franchement médiocre, pour ne pas dire mauvaise… avec une description d’un futur proche auquel on n’arrive absolument pas à croire malgré de gros efforts de ma part…
La suite du récit ne sont que longues et quelques fois très ennuyeuses descriptions, oublié le rire… les dialogues deviennent même quasi inexistants…
La fin du roman devient carrément un récit de science-fiction et les prédictions futuristes complètement aberrantes de l’auteur deviennent foison… et je dois dire que franchement on n'y croit plus une seule seconde…
Allons donc… une nouvelle ville construite à côté de l’actuelle New York car celle-ci a été ensevelie sous des tonnes d’immondices…
Une Troisième Guerre Mondiale qui ravage le monde entier, mais ne touche à aucun moment, ni de près, ni de loin, la petite communauté Finlandaise qui continue de vivre comme si de rien n’était…
Mais où donc a-t-il été pêcher des idées pareilles?
Je dois reconnaître que pour moi qui ai lu tous les livres d’Arto PAASILINNA traduits en Français, c’est bien la première fois que je suis déçu par la lecture d’un de ses livres… assurément le plus mauvais livre du Finlandais…
Une abbaye de Thélème finlandaise
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 3 mai 2009
Mais la suite m’a déçue, l’humour s’y fait plus rare, noyé dans de longues descriptions de bâtiments, d’outils, de techniques de pêche. Le roman bascule enfin dans la science-fiction, dans un monde à l’envers qui ne fait plus sourire .
C’est bien la première fois qu’un roman de Paasilinna m’a –partiellement -déçue
Forums: Le Cantique de l'apocalypse joyeuse
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Le Cantique de l'apocalypse joyeuse".