Seul le silence de R. J. Ellory
( A quiet belief in the angels)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 52 avis)
Cote pondérée : (52ème position).
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un grand roman, au long souffle
Voici un roman au long souffle qui, s’il s’inscrit dans la veine du thriller, n’en demeure pas moins avant tout un grand roman, bien plus riche qu’un page-turner bien huilé.
Joseph Vaughan a 12 ans à peine quand son père meurt, il est donc élevé seul par sa mère à Augusta Falls, une petite ville de Géorgie, sous le regard également bienveillant de son institutrice, Alexandra, qui a décelé chez lui un réel potentiel d’écrivain. Cette vie paisible bascule dès lors qu’une petite fille est sauvagement assassinée. Les meurtres se multiplient. Avec ses copains d’enfance, Joseph crée le groupe des Anges gardiens, par le biais duquel ils se promettent de toujours veiller sur leurs petites voisines. Peine perdue bien sûr, ce ne sont que des gosses.
Oubliez le thriller, ce n’est finalement pas l’essentiel, vous ne connaîtrez le nom du meurtrier que dans les toutes dernières pages, et comme moi, vous risquez d’être un brin déçus par ce dénouement finalement peu explicatif.
Mais délectez-vous de tout le reste, ce tourbillon parfaitement construit qui vous mène sur plus de trente ans, et même plus, culminant aux trois quarts du roman dans un flot d’injustices et d’acharnement qui s’abattent sur le personnage principal. Et qui ne cesse de rebondir, jusqu’à l’ultime page. L’écriture est telle qu’involontairement vous partagez les émotions du héros. Il y a du Truman Capote dans ce livre (qui lui est d’ailleurs dédié), il y a la force, la richesse et la complexité d’un grand roman.
Les éditions
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Seul le silence [Texte imprimé] Roger Jon Ellory traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau
de Ellory, R. J. Pointeau, Fabrice (Traducteur)
Sonatine Editions
ISBN : 9782355840135 ; 34,31 € ; 21/08/2008 ; 504 p. ; Broché -
Seul le silence [Texte imprimé] Roger Jon Ellory traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau
de Ellory, R. J. Pointeau, Fabrice (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253125273 ; 8,90 € ; 26/08/2009 ; 608 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (51)
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Monumental
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 15 juillet 2024
C'est chose faite depuis hier. Commencé le matin, achevé le soir, 600 pages (format poche) qui m'ont laissé pantois et admiratif, une vraie merveille de roman noir (plus que de thriller) qui m'a fait penser à du Cormac MacCarthy, du William Styron, même à du Stephen King (la bande d'ados se définissant "anges gardiens" et cherchant à empêcher de nouveaux meurtres de gamines fait penser au "club des ratés" de "Ca").
Une magnifique et désabusée, mélancolique et tragique, description de la vie dans le Sud des USA dans les années 40/60, on ne peut que s'attacher au personnage principal, surtout que c'est lui qui raconte. Le final est un peu expéditif, c'est vrai, mais au bout d'un moment, savoir qui est le tueur est moins important que la simple poursuite de la lecture de ce roman magistral.
Excellent
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 16 février 2024
Seul le silence, ou la vie de Joseph Calvin Vaughan, pourrait paraître une suite du travail de l'auteur, à savoir un polar très rouge dans la veine des hémoglobines et peut être aussi mal annoté (et aussi mal traduit, ce qui est rare chez les éditions Sonatines) que le fut son premier roman PAPILLON DE NUIT
Ici une grande surprise, une texte admirablement écrit qui va loin, très loin dans le détail. Une curieuse impression qu'il s'agit de quelqu'un d'autre tant la plume est affinée.
Ellory démontre avec brio ses lettres de noblesse en temps qu'écrivain. Il prouve qu'il est capable d'un style parfait, intelligent ce qui est loin d'être évident dans ce genre de littérature.
Un livre dur malgré tout qui peut choquer, quoique la plume de l'auteur reste légère sur les détails sordides.
Oui, j'ai été séduit par cet extraordinaire roman noir
Longue plongée dans le noir
Critique de Missef (, Inscrite le 5 mars 2007, 59 ans) - 27 juillet 2021
Le lecteur le suit à travers les années 30-40, se battant contre l'obscurantisme et la peur, la discrimination, la haine, la violence gratuite, puis dans les années 50 et 60 exilé à Brooklyn où il entame une carrière d'écrivain, toujours hanté par le passé et son échec à empêcher les morts, et plonge dans un abîme de chagrin et d'injustice.
Le roman tout entier est écrit en nuances de noir. Au mieux, vous trouverez quelques passages en gris clair, brèves embellies ou lueurs d'espoir vite et cruellement brisé, avant de mieux re-sombrer dans le noir de jais. L'écriture est belle, poétique et poignante, non dénuée de quelques tics stylistiques néanmoins,
Avis aux amateurs de noir, donc, de l'air du Sud, mais déconseillé aux déprimés...
Obsession
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 2 février 2015
Le destin de Joseph le héros est marqué lorsqu’on commence à trouver les corps de petites filles atrocement tuées, violées, mutilées, découpées … dans la petite ville de Géorgie où il vit et -dans un premier temps- aux alentours ! Le héros sera encore plus concerné lorsqu’il trouvera lui-même une de ces pauvrettes et d’autant plus quand il va se sentir coupable de ne pas avoir protégé comme promis la petite fille des voisins de la ferme familiale.
Le roman montre ce long cheminement d’une conscience et une obsession qui fait l’homme que devient petit à petit Joseph. Nous participons aux transes qu'il traverse et voyons monter cette obsession maladive car les crimes se succèdent et continuent encore et encore alors qu’il est adulte et même quand il s’en va (s’enfuit ?) vers la grande ville. Nous nous posons les mêmes questions que lui : qui est coupable de ces atrocités ? Est-ce Untel ou Un autre …ou peut-être lui-même ?
La vérité sera encore plus terrible que tout ce que le lecteur a pu imaginer ! Ce roman est le roman d’une vie, celle d’un homme marqué par la vie enlevé à d’autres, marqué par la mort ; un roman terriblement noir, obsédant ! Parfois un peu trop !
Un roman noir avec une belle écriture
Critique de Elise28 (, Inscrite le 27 mai 2014, 61 ans) - 3 septembre 2014
Autobiographie fictive
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 24 janvier 2014
Le narrateur nous conte donc sa vie, depuis la mort de son père jusqu'à la sienne. C'est un roman noir, très noir, à ne pas lire quand on est déprimé. J'aurais du mal à situer le roman: polar, certes, mais aussi roman psychologique, initiatique,... Le mélange des genres est bien fait : la plume de l'auteur est magnifique, le roman très prenant, on se laisse embarquer dans cette vie. Je ne m'attendais pas à ça mais la surprise fut bonne, même si le dénouement est un peu décevant, le chemin est très bon. Je lirais à nouveau du Ellory et ce livre, malgré quelques défauts, est à lire : belle écriture, tourments de l’auteur, interrogation sur les préjugés et la vie, ça reste du grand art.
"Rumeur, ouï-dire, folklore. Qu'elle se pose au sol ou qu'elle s'élève dans les airs, selon la rumeur, une plume blanche indiquait la visite d'un ange.
Le matin du mercredi 12 juillet 1939, j'en vis une ; elle était longue et effilée, différente de toutes celles que j'avais vues jusqu'alors. Elle contourna le bord de la porte tandis que je l'ouvrais, presque comme si elle avait patiemment attendu d'entrer, et le courant d'air du couloir la poussa dans ma chambre. Je la ramassai, la tins prudemment, puis la montrai à ma mère. Elle affirma qu'elle provenait d'un oreiller. J'y réfléchis un bon moment. C'était logique que les oreillers soient remplis de plumes d'anges. C'était de là que venaient les rêves - les souvenirs des anges qui s'immisçaient dans votre esprit pendant votre sommeil."
ATTENTION : la 4° de couv de l'édition Le livre de poche est une honte et résume quasi tout le bouquin, à éviter de lire donc avant de se plonger dans le roman.
Ces tragédies qui obsèdent
Critique de Angreval (Brossard, Inscrit le 11 août 2010, 78 ans) - 23 janvier 2014
L'écriture de Ellory est riche, imagée, détaillée. Elle transmet bien la lourdeur que porte le narrateur depuis son enfance. On vit ainsi intensément les angoisses et les obsessions du narrateur même à travers ses moments de bonheur. Cela procure une expérience de lecture tout aussi intense pour qui apprécie cette analyse du parcours d'un personnage.
Premier roman d’Ellory traduit en français
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 21 janvier 2014
J’avais remarqué que pour l’essentiel R. J. Ellory, sous couvert d’un polar à intrigue nous faisait l’historique d’un fait de société particulier ou d’une institution particulière : la Mafia dans le cas de « Vendetta », la Mafia plus spécifiquement new-yorkaise dans « Les anges de New York » et la CIA et ses dérives dans « Les anonymes ». Mais rien de tout cela dans « Seul le silence ». Juste une histoire immensément triste, en rapport avec un tueur d’enfants dont les méfaits hanteront toute la vie de Joseph Vaughan, qui aura eu la malchance d’être un petit garçon dans la région où se met à sévir ce tueur de petites filles.
Impressionné par ces disparitions autour de lui, le Joseph Vaughan va intérioriser une sorte de culpabilité (« je n’ai pas su les protéger ») et va en souffrir sa vie durant. De toute façon, sa vie n’est qu’une succession de malheurs toujours plus grands que R.J. Ellory va se faire un plaisir de dérouler tout au long des 498 pages … Ca reste R.J. Ellory, je veux dire par là que ça vous prend aux tripes et ne vous lâche plus jusqu’à la fin. Ca reste R.J. Ellory mais j’ai préféré « Vendetta » ou « Les anonymes ».
Comme à chaque fois de grands pans de l’Histoire moderne (d’abord il n’y en a pas d’autre !) américaine. Une belle écriture et un sens certain de l’art de mener une intrigue.
« La Mort vint ce jour-là. Appliquée, méthodique, indifférente aux us et aux coutumes ; ne respectant ni la Pâque, ni la Noël, ni aucune célébration ou tradition. La Mort vint, froide et insensible, pour prélever l’impôt de la vie, le prix à payer pour respirer. Et lorsqu’Elle vint je me tenais dans la cour sur la terre sèche parmi les mauvaises herbes, le mouron blanc et les gaulthéries. Elle arriva par la grand-route, je crois, longeant la démarcation entre la terre de mon père et celle des Kruger. Je crois qu’Elle arriva à pied, car plus tard, lorsque j’en cherchai ; je ne trouvai ni empreintes de cheval, ni traces de bicyclette, et à moins que la Mort ne pût se déplacer sans toucher le sol, je supposai qu’Elle était venue à pied.
La Mort vint pour prendre mon père. »
Une belle erreur
Critique de Edgar Labelette (, Inscrit le 30 juillet 2009, 43 ans) - 2 janvier 2014
Alors pourquoi ne pas mettre le maximum ? Il m'a manqué un brin d'originalité, une touche personnelle de l'auteur, ce "je ne sais quoi" qui rend un livre unique.
Un petit prince triste
Critique de Pytheas (Pontoise - Marseille, Inscrit le 5 avril 2012, 59 ans) - 26 novembre 2013
Joseph Vaughan enfant promis à une grande destinée d'écrivain lors du premier meurtre, n'aura de cesse de comprendre et de savoir, pourquoi sa vie lui a filé entre les doigts.
les personnages sont finement ciselés, la longueur des chapitres et des descriptions donnant une ambiance très lourde presque étouffante, de laquelle Joseph a du mal à se dépêtrer
Ce n'est pas à proprement parler un roman policier, mais un livre noir sur fond d'Amérique Profonde où se mêlent sentiments d'impuissance et de culpabilité, l'espérance laissant plus qu'à son tour la place à la détresse.
Découverte d'un auteur
Critique de Paofaia (Moorea, Inscrite le 14 mai 2010, - ans) - 17 novembre 2013
Excellent livre noir, le premier traduit en français d’un anglais né en 1965 au parcours assez atypique , passé directement de l’orphelinat à la prison , puis devenu guitariste dans un groupe de rock, photographe, et enfin écrivain. C’est son cinquième roman, mais le premier traduit en français.
Beau tableau de l'Amérique mais sentiment mitigé
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 1 avril 2013
Les anges gardiens
Critique de Avanni (, Inscrit le 9 août 2008, 60 ans) - 18 février 2013
ébranlé, voire assommé !
Critique de Philoodu35 (, Inscrit le 8 janvier 2013, 86 ans) - 8 janvier 2013
Grand roman policier
Critique de Pacmann (Tamise, Inscrit le 2 février 2012, 59 ans) - 2 novembre 2012
Le personnage principal est très attachant et on oublie souvent qu’on est dans un roman policier.
L’auteur s’intéresse en effet à tous les protagonistes en décrivant leurs sentiments et leurs réactions sans se focaliser constamment sur la trame policière. Si son personnage principal est à certains moments obsédé par ce drame, le romancier laisse respirer le lecteur et le mène progressivement et subtilement vers le dénouement.
On ne s’ennuie pas une seconde au cours des 600 pages, même si les inserts en italiques entre certains chapitres m’ont parfois agacé.
Par ailleurs, la chute est assez inattendue ou du moins ne peut être pronostiquée que très tard dans le récit.
A lire absolument !
Cauchemardesque
Critique de Batman38 (, Inscrit le 14 octobre 2012, 34 ans) - 15 octobre 2012
Un superbe livre que je recommande sans aucune hésitation où l'on ne peut pas s'arrêter sans savoir ce qui va se passer dans le prochain chapitre
Excellent travail !
envoûtant
Critique de Jimbo (, Inscrit le 15 juillet 2012, 63 ans) - 15 juillet 2012
Seul le silence indéniablement marque une date dans l’histoire du thriller. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue et sans concession aucune, R. J.Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote ou encore Norman Mailer tant par la puissance de son écriture que la complexité des émotions qu’il met en jeu.
Cet auteur s'affirme déjà comme une révélation incontournable dans un genre littéraire où pullule souvent le médiocre , plus rarement le bon, bien encore moins l'exceptionnel
A lire absolument !
Black is black
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 30 mai 2012
J'ai dévoré ce livre , j'ai aimé son atmosphère pesante et sombre . J'ai bien aimé aussi suivre le roman à la première personnage , Joseph est très touché par les meurtres , et sa vie au fur et à mesure va être totalement être liée à découvrir qui est le meurtrier (je n'ai deviné qui c'était que dans les dernières pages et j'ai été surprise) . Le livre une fois fini , ça m'a trotté dans la tête .
C'était sympa de suivre Joseph pendant 30 ans , et force de reconnaître que le gars a eu une vie mouvementée .
Je ne vais pas lire Vendetta mais Les Anonymes d'abord de RJ Ellory , j'suis pas une grande amoureuse des Anglais mais je reconnais qu'il est bon , le bougre ...
Un thriller noir hanté d'anges et de morts
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 6 avril 2012
Le suspense est bien mené, et tient en haleine, mais quelle noirceur ! que de glauque, de morbide ! Que j'ai été secoué, mais entraîné tout de même dans cette cavale criminelle et judiciaire, dans cette machine de justice qui se grippe, pour une fin qui fait souffler d'aise, et heureusement.
Il y a de la sensibilité et de la force également, mais il faut rudement être endurant, d'où mon impression mêlée à la sortie de ce polar.
Noir c'est noir... Il reste l'espoir !
Critique de Amnezik (Noumea, Inscrit le 26 décembre 2006, 57 ans) - 28 février 2012
L’auteur se place (et nous place) dans la peau de Joseph Vaughan qui nous livre son témoignage, voire son testament, en effet le gars est aux portes de la mort tandis qu’il nous raconte son histoire. Une histoire marquée par de nombreux drames et autres coups durs ; à chaque fois que le bonheur semble lui tendre les bras le sort vient s’acharner à tout détruire. Et surtout l’ombre du tueur est omniprésente. Tout comme la Mort qui est ici quasiment un personnage à part entière. Et ce témoignage vous prend aux tripes et au coeur pour ne plus vous lâcher avant d’avoir lu la dernière ligne de ce bouquin…
Dommage que le titre français retenu n’ait pas été une simple traduction du titre original : Une douce foi dans les anges (a quiet belief in angels), qui est aussi le titre du livre écrit par Joseph Vaughan dans le roman. Car malgré toutes les épreuves qu’il a dû subir le héros de ce récit n’a jamais (ou presque) perdu la foi en son ange gardien et rien n’a pu entamer sa volonté de découvrir la vérité à propos du tueur en série qui lui a pourri la vie, quitte à se retrouver seul contre tous.
Certes on pourrait reprocher une fin un peu abrupte, on n’en sait pas plus sur les motivations du tueur mais finalement est ce que c’est si important que ça ? Joseph Vaughan a enfin eu ce qu’il souhaitait…
Prix littéraire
Critique de Nobody (, Inscrite le 10 février 2012, 29 ans) - 10 février 2012
Je l'ai trouvé très complexe, fin, très riche et prenant.
J'avais parfois du mal à saisir certains passages que je relisais plusieurs fois, mais cela ajoute au charme du roman et au caractère très mystérieux de l'intrigue.
J'ai trouvé l'histoire sombre, cruelle et magnifique, racontée avec profondeur et la naïveté d'un enfant de 12 ans quant à l'approche de ce personnage si justement nommée "La Mort" qui longe les fossés de la route.
A lire attentivement, pour ne rien en manquer.
Certainement le moins réussi
Critique de Thierry13 (, Inscrit le 3 août 2010, 53 ans) - 7 janvier 2012
Et je crois que mon impatience à lire ce livre a été telle que ce livre m'a un peu déçu. Et je n'aime pas être déçu par des auteurs que j'apprécie.
L'histoire est très intéressante et mettre le curseur sur un témoin indirect des victimes du tueur en série est bien vu.
Ma déception vient de la fin de l'histoire où après avoir lu presque 500 pages, on reste sur sa faim. Une fin qui me paraît un tantinet bâclée. Effectivement, on ne sait pas quelles ont été les motivations du tueur et pourquoi utiliser ce mode opératoire à savoir découper les fillettes????
Il manque donc tout sur la psychologie du tueur qui aurait mérité d'être développée.
Puissant
Critique de Roselune (, Inscrite le 17 décembre 2011, 64 ans) - 17 décembre 2011
Excellent!
Critique de Jonath.Qc (, Inscrit le 6 juillet 2011, 46 ans) - 14 octobre 2011
Prix du roman
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 23 août 2011
Beaucoup plus qu'un roman policier.
La vie de Joseph Vaughan, de l'âge de 11 ans à Augusta Falls en Géorgie, jusqu’à un âge avancé a New York, en passant par la case prison Auburn.
Un petit garçon à la poursuite de ses démons ... la mort de son père, la folie de sa mère, les meurtres horribles de petites filles, la mort "accidentelle" de son grand amour, le meurtre de sa femme.........
L'histoire d'un petit garçon qui rêve de devenir écrivain, poursuivi toute sa vie par le malheur.
Magnifique livre, qui évoque dit-on en quatrième de couverture William Styron et Truman Capote, auteurs dont je ne connais pas l'oeuvre, mais que j'ai envie de découvrir......
Les anges gardiens !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 15 juin 2011
Curieux la coïncidence qui font les grands noms du roman noir d'aujourd'hui.
"Le dahlia noir" pour l'un, "seul le silence" pour l'autre, et puis après ...
La barre est très haute, à coup sûr qu'ils faut les amener avec soi sur une île déserte.
L'histoire en deux lignes :
Joseph 12 ans, découvre le corps d'une fillette assassinée à Augusta Falls, Géorgie, le premier d'une longue série.
Mais une fois l'affaire résolue, bien plus tard, l'horreur recommence de plus belle.
Ce que j'en pense en deux lignes :
Roman très bien maîtrisée, intrigue cousue donnant une envie de savoir façon Turn Pager, contexte historique très bien documenté, tueur énigmatique, personnages secondaires profonds et humains, quant à notre conteur, il apporte une écriture d'une grande narration à la recherche de la vérité.
Roman d'une vie, celle de Joseph qui sera hanté par la mort qui rôde autour de lui en laissant sur son sillage de nombreux corps d'enfants mutilés sans vie.
Roman psychologique, poétique, puissant et complexe en émotions fortes.
Les anges gardiens basculent dans le silence, d'une noirceur absolue qui va nous hanter longtemps, très longtemps.
Seul ... avec le silence et Joseph, je vous engage à dévorer ce livre d'une rare intensité et de perfection.
"Inspirez retenez votre souffle, expirez ... Tout doit être silencieux, car lorsqu'ils viendront, ... lorsqu'ils viendront enfin me chercher, nous devons être en mesure de les entendre."
Plongez dans l'injustice et l'horreur du quotidien de Joseph, vous allez voir comme c'est fascinant d'être un lecteur au nuits blanches ... sinon gare aux cauchemars !
NEW YORK TIMES LITERALY :
L'auteur reclus enchante PAKSTONES.
Mr Ellory, vous venez de pondre un chef d'oeuvre de la littéraire du 21ème siècle.
Excusez du peu !
Note maximum of course !
critique éclair
Critique de Sola (, Inscrite le 1 novembre 2005, 72 ans) - 6 juin 2011
faux semblant...
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 28 avril 2011
Or, cette vérité me paraît bien abrupte... et si l'oeuvre est magnifiquement écrite, malgré quelques longueurs, voire des images répétées (n'ai je pas eu l'impression de lire quelques pages plus loin ce que j'avais lu auparavant), il reste un goût de trop....
Trop de noir, trop de cauchemars, trop de désastres... et ce trop nuit à mon avis... à la limite de l'écœurement...
Mais un réel plaisir de lecture... je me demande ce qu'il en est dans la langue originelle... par la maîtrise stylistique, la beauté de la forme, le prégnance de cet univers
Nickel Chrome!
Critique de Christophe30 (Bruxelles, Inscrit le 25 janvier 2009, 49 ans) - 2 avril 2011
RJ ELLORY pour une première histoire a bien fait de laisser mariner la soupe avant de nous l'offrir. Epatant...
Destin tourmenté
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 23 février 2011
Les meurtres du tueur en série servent de fil conducteur à cette destinée pour le moins atypique, emplie de tristesse et d'injustice.
Au final, ce roman m'a vraiment plu même s'il connaît quelques petites longueurs.
Une intrigue exceptionnelle
Critique de Dyonis (, Inscrit le 14 mars 2007, 57 ans) - 15 janvier 2011
A quiet belief in angels
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 12 janvier 2011
Le livre s’ouvre par la confession du héros, qui est enfin arrivé au terme de cette histoire et la livre toute entière au lecteur. Car Joseph Vaughan est écrivain. Un écrivain dont l’œuvre se confond avec cette quête d’un assassin que les policiers de plusieurs comtés des Etats-Unis sont incapables d’identifier. Et cette longue narration, véritablement fascinante, sème le trouble chez celui qui la découvre. Au point parfois de semer le doute quant à un dénouement pourtant annoncé dès le début.
Ce thriller est absolument parfait, tant dans sa construction que dans son style. Très écrit, peu dialogué (ce que j’ai particulièrement apprécié), ce livre envoûtant est d’une noirceur absolue et captive de bout en bout. Tous les personnages sont intéressants, en particulier celui de la mère de Joseph, pilier familial dont la force décroît au même rythme que grandit l’obsession de son fils.
Difficile, après ce livre, de passer à autre chose. Tant cette histoire vous hante, et ce vraisemblablement pour très longtemps.
Je ne mettrai qu’un bémol dans cet éloge, qui n’est même pas à mettre au débit de l’auteur mais à celui de l’éditeur. Il s’agit de la traduction française du titre, que je trouve regrettable. L’original est en effet « A quiet belief in angels », et cette référence aux anges est tellement importante et récurrente dans l’histoire, que l’on peut se demander pourquoi ce titre n’a pas été conservé.
Mais au fond cela n’a aucune importance, au regard du plaisir immense de lecture procuré par ce roman que je n’hésite pas à qualifier de chef d’œuvre.
Cauchemardesque !
Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 6 janvier 2011
Dire que j'avais ce livre dans ma Pal depuis un an et que je viens seulement de le lire . Je l'ai dévoré en 2 jours. un roman à lire !
Bonne lecture ! à tous
Excellent !
Critique de Gnome (Paris, Inscrit le 4 décembre 2010, 53 ans) - 4 décembre 2010
Seul le silence est, à mon goût, un grand livre. Il m'a donné envie de lire autre chose de RJ Ellory, c'est ainsi que j'ai également pu découvrir Vendetta qui, dans un autre genre, est une très bonne histoire que je recommande grandement.
Pas un vrai thriller.
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 1 décembre 2010
Il vaut le détour.
Trop lent
Critique de Meusli (, Inscrit le 24 novembre 2010, 61 ans) - 24 novembre 2010
Très très bon
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 2 novembre 2010
très belle ambiance, mais fin floue...
Critique de Syllab (, Inscrite le 15 septembre 2010, 70 ans) - 15 septembre 2010
Mais il me semble que c'est beaucoup plus un roman psychologique qu'un thriller, car il n'y a rien de certain sur le coupable à la fin :
- si le shérif est le coupable, pourquoi alors la mère du héros aurait perdu la tête ? (à part la mort de la petite voisine dans l'incendie)
- Et pourquoi ne serait-ce pas le héros, puisque de toutes façons, ces deux hommes paraissent hors de soupçon : le coupable (que ce soit le héros ou le shérif) a donc deux visages totalement incompatibles.
Le héros semble vivre si intimement chaque détail des crimes...
A la fin, chacun des deux peut croire que c'est l'autre et vouloir le tuer.
J'aimerais beaucoup avoir d'autres avis sur ce sentiment de doute...
Message de la modération : Attention spoiler
Un tunnel qui n'en finit pas
Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 29 août 2010
L'écriture est dense,nerveuse,fluide et directe,l'auteur a énormément de talent.Il déroule son fil avec une grande maîtrise,raconter toute une vie,qui s'y aventure encore aujourd'hui?
C'est sombre,oppressant,et encore une fois si bien écrit que les images naissent d'elle même.
Mais je n'ai pas accroché à l'histoire.
Pourquoi tant d'acharnement à faire de la vie de cette homme une succession d'évènements misérables et angoissants?Pourquoi teinter systématiquement de noir la moindre lueur d'espoir ?Et ces fillettes découpées en morceaux,c'était un peu trop gore pour moi.
De plus je m'attendais à lire un polar : grosse erreur,ce livre n'a rien d'un polar,l'identité du meurtrier est assez évidente,et l'auteur ne s'attache pas tant à sa traque qu'à narrer la vie d'un homme littéralement détruite par ce tueur en série.
Voilà,c'est un auteur à suivre,assurément.Mais âmes sensibles s'abstenir!
Autobiographie en noir
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 5 juillet 2010
(Prix Nouvel Observateur étranger)
Le souffle des marais de Georgie
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 2 juin 2010
Pour débuter avec cet auteur britannique de polars, on a opté pour la version poche de sa précédente traduction : Seul le silence.
Oubliez vite l'étiquette polar et ne retenez que celle de best-of !
Seul le silence est un GRAND roman.
C'est écrit par un anglais mais on jurerait du Truman Capote (à qui ce livre est dédié d'ailleurs), du Faulkner ou du Steinbeck, si, si.
On y retrouve ce souffle des grands écrivains américains, de ceux qui savent raconter une histoire. Rien de moins que l'histoire de la vie, la dure et la vraie vie.
À cette lecture on ne peut qu'évoquer ces auteurs US perdus dans les vastes étendues sauvages de l'Ouest.
Sauf que R. J. Ellory a grandi à Birmingham même si son histoire se passe dans les États du Sud, en Géorgie.
Alors tout commence dans un bled perdu, au bord du marais d'Okefenokee et de la Suwanee River.
En 1939, au moment où le Monde bascule peu à peu dans l'horreur.
Mais c'est une horreur différente que connaîtra le petit comté de Charlton, Georgie : une fillette est retrouvée assassinée. Plusieurs suivront.
On accuse bien sûr les noirs sortis de leurs champs de coton, c'est encore l'époque.
Et puis un colon allemand, ce sera l'époque aussi(4).
Mais c'est aussi un livre sur la littérature, ou plus exactement sur l'écriture, quand lire est une raison d'être et quand écrire est un besoin vital : l'histoire d'un jeune garçon qui noircit des cahiers sous l'oeil bienveillant de son institutrice.
Un jeune garçon dont l'adolescence et finalement la vie vont être façonnées par ces ignobles crimes.
[...] La cinquième victime fut la petite fille qui était assise à côté de moi dans la classe de mademoiselle Alexandra Weber. Elle était si proche que je connaissais son nom, que je savais qu'elle dessinait le chiffre 5 à l'envers. Bon sang, elle était si proche que je connaissais son odeur.
On retrouva son corps le lundi 3 août 1942.
L'essentiel de son corps, pour être précis.
Mais vous l'avez compris l'histoire policière passe au second plan : ce qui intéresse Ellory c'est le parcours de son jeune héros, écrivain en herbe, meurtri par la vie et bouleversé par les morts de ces petites filles. Et c'est ce qui fait la force et l'intérêt de son roman.
Bien sûr, à la toute fin on saura derrière qui se cachait l'affreux, mais ces ultimes péripéties seront somme toute un peu convenues sinon décevantes : ce bouquin vaut essentiellement par sa longue première partie (fort heureusement, y'en a quand même pour deux bons tiers du pavé).
On l'a dit, R. J. Ellory fait partie des grands qui savent raconter une histoire. Une grande comme des petites.
[...] Un jour j'avais entendu une histoire. L'histoire d'un garçon que son père menaçait éternellement de battre. Le garçon n'était pas plus épais qu'un piquet de clôture, et il avait peur. Il ne se voyait pas faire face à une raclée si généreuse, car son père était bâti comme un arbre, le genre d'arbre qui est toujours debout après un ouragan. Alors le garçon s'était mis à courir. Chaque jour. Il allait à l'école en courant, il rentrait chez lui en courant, il faisait trois ou quatre fois en courant le tour du champ près de sa maison avant le dîner. Sa mère croyait qu'il avait perdu la tête, ses frères et soeurs le charriaient. Mais le garçon avait continué à courir, exactement comme Red Grange lors de ses courses folles. Plus tard, le docteur avait dit qu'il avait un "coeur d'athlète", développé par ses efforts continus. Plus tard, ils avaient dit beaucoup de choses. Apparemment le coeur du garçon avait lâché. Pour ainsi dire explosé. Il s'était tué à fuir la chose qui l'effrayait. Ironique, mais vrai.
Alors si vous ne lisez qu'un seul nouvel auteur cette année, que ce soit R. J. Ellory !
une vie hantée.
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 5 avril 2010
pourquoi pas ? Personnellement je commence à en avoir assez des tueurs en série. Ce livre est tout de même sombre, triste, l'ambiance est là, noire et pesante.
Je lirai son second livre intitulé : vendetta.
Les coups, oui ça fait mal ...
Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 65 ans) - 26 mars 2010
Et bien ce livre m'a fait le même effet, par moment j'étais obligé de reposer le livre pour reprendre mon souffle et mes esprits.
Déjà autant vous dire que je suis assez allergique au roman policier, mais après vos remarques et une critique élogieuse à la radio, direction La FNAC.
Au début je me suis dit, l'intrigue policière est secondaire, place à la qualité exceptionnelle de l'écriture. J'ai eu l'impression de lire du Faulkner. Une précision sans faille dans le déroulement du roman.
Puis habilement l'intrigue policière se précise, revient au premier plan.
Quelle force, quelle puissance.
Je suis sorti de cette lecture abasourdi par ce jeune auteur.
Allez-y foncez mais attention préparez-vous bien !
Sans l'ombre de la moitié du quart d'une seconde d'hésitation 5 étoiles
D'une éclatante noirceur
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 26 février 2010
Passionnant....
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 2 février 2010
Ce livre nous plonge dans la vie cauchemardesque d'un enfant, qui devient adulte, et dont la vie entière est gâchée par un homme tapi dans l'ombre et qui marche à ses côtés.
Le livre est, pour ma part, terrifiant psychologiquement.
Joseph Vaughan est doué pour l'écriture, dès son plus jeune âge son entourage sait qu'il va réussir dans cette voie. Pourquoi un enfant à la carrière si prometteuse va-t-il avoir la malchance de naître et de grandir dans la même ville qu'un tueur en série ? Pourquoi ce tueur en série fait-il de lui sa "marionnette"? Pourquoi toutes les personnes auquel il tient finissent assassinées?
Sur fond de 2nde guerre mondiale au début du livre, puis de guerre du Vietnam à la fin de celui-ci, l'auteur nous plonge dans un drame psychologique hors-norme. L'enquête policière ne séduira peut-être pas les inconditionnels du thriller à rebondissements, pétri dans les énigmes et les coups de feu dans tous les sens mais plutôt les inconditionnels du roman noir, dont le fil rouge s'étire sur des années.
Le héros va ainsi passer sa vie à rechercher l'assassin de petites filles, qui laisse derrière lui sang et corps mutilés.
Ce qui est incroyable dans ce roman est la manière dont l'auteur arrive à nous plonger dans l'esprit du héros, à nous faire partager le moindre de ses sentiments, la moindre de ses craintes et nous emmène dans une vie faite de désillusions et de rebondissements. Il existe une noirceur implacable dans ce roman : les paysages de son enfance sont ternes, certains personnages se perdent dans l'alcool, d'autres deviennent fous, d'autres encore meurent d'une attaque cardiaque ou accidentés de la route ou pendu.
Si le nom du meurtrier n'est connu que dans les dernières pages, il est vrai que l'on peut l'envisager plus tôt dans le livre mais ce n'est absolument pas gênant pour l'intrigue.
Le seul petit bémol que je pourrais faire est sur le fait que l'auteur ne nous donne pas de mobile pour les meurtres et du coup je suis un peu resté sur ma faim.
Je suis pressé de dévorer le second livre d'Ellory : Vendetta.
Un excellent roman mais une intrigue policière un peu faible
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 1 décembre 2009
Celui-ci nous raconte donc sa tragique histoire. Comment il fut mêlé dès sa jeunesse à d'atroces meurtres de fillettes, comment il est tombé amoureux; comment il devint écrivain obsédé par ces meurtres, bien décidé à y mettre un terme. L'histoire est assez noire mais les personnages et notamment le héros sont très attachant et crédibles.
C'est très bien écrit avec plusieurs scènes marquantes et le roman aborde une grande diversité de thèmes.
Un très bon roman et une lecture fortement recommandable.
Un livre attachant
Critique de Oguz77 (, Inscrit le 24 novembre 2009, 47 ans) - 24 novembre 2009
Le rythme est plutôt lent, ce qui semblera à certains un défaut, mais pour qui sait s'accorder au tempo, la rencontre avec Joseph Vaughan sera une lecture riche en émotions, voire en réflexions.
Joli cadeau!
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 12 novembre 2009
Depuis quelques longs mois, tu tentais de me convertir aux polars. Un peu découragée du genre, j'ai laissé "Seul le silence" à mon chevet trop longtemps sans savoir que j'avais un chef d'oeuvre à mes côtés!
J'ai adoré! C'est plus qu'un polars. C'est un roman psychologique "à la manière des grands auteurs de la fin 19ème, un destin à la steinbeck, une écriture limpide.
A mettre devant tous les yeux!
5 étoiles EVIDEMMENT.
L'émotion au service du thriller
Critique de Pipierre (, Inscrit le 28 juillet 2006, 65 ans) - 9 août 2009
Le meurtrier en série ne servira finalement que de toile de fond à l'histoire d'une vie. Loin des thrillers à rebondissements américain où l'action prime à tout prix, on se délecte des tranches de vie noires de Joseph.
Et quoi qu'on puisse deviner l'identité du méchant bien avant la fin, le tout est amené superbement et vaut la lecture jusqu'au bout.
Indispensable
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 18 mai 2009
Désormais, il y aura Joseph, gamin d'Augusta Falls, hanté par un serial killer dont les méfaits rythmeront et conditionneront l'ensemble de sa vie.
Ellory ne s'est pas contenté d'écrire un polar, il a écrit un roman noir de littérature. L'écriture y est magnifique, les dialogues somptueux, ponctués d'une intelligence savoureuse permanente. Ma Paquerette, toi fan de littérature et qui voulait découvrir le polar, ce roman est fait pour toi.
Que dire aussi de l'histoire prenante, des seconds "rôles" tous réussis, du tueur énigmatique, des longueurs du récit, indispensables pour marquer cette ambiance lourde et prolonger ce suspens grandissant, qui vous enrobe et vous envoûte plus qu'il ne vous en met plein la vue.
Très belle réussite que ce roman. Que je vous envie de ne pas l'avoir déjà lu...
Un roman que hante la mort
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 8 janvier 2009
Un roman inoubliable et d’une grande richesse . Derrière l’intrigue policière qu’on ne quitte jamais, apparaît un personnage principal attachant, avec sa détermination, ses obsessions , ses moments de découragement, hanté par les notions de responsabilité et la culpabilité . Lui font cortège des figures secondaires bien campées parmi lesquelles je retiendrai particulièrement l’intelligente, aimante et forte Alexandra, le voisin fraternel Reilly Hawkins et le Sherif Haynes Dearing, qui semblait si humain et si compréhensif …... Pas de manichéisme, chacun est montré dans ses erreurs et ses faiblesses .
L’intrigue s’inscrit dans un contexte historique : d’abord celui de la 2e guerre mondiale dont les répercussions se font sentir dans la petite ville de Géorgie , puis celui de la lutte contre la ségrégation raciale . C'est ainsi que l'on rejoint le thème de l’altérité . Alors qu’en Europe les Juifs sont persécutés par les Nazis, en Géorgie, c’est toujours l’autre, l’étranger qu’on accuse .
Mais ce qui confère une autre dimension à l’œuvre, c’est que le roman se présente comme une réflexion sur l ’écriture . Grâce au parcours de Joseph, on assiste à toutes les étapes de la formation et de la naissance d’un écrivain . Son talent se développe, encouragé d’abord par Alexandra puis nourri de son expérience, enrichi par son imagination et lui permet d’exorciser sa peur et les fantômes de son passé .
Enfin, la puissance du roman est aussi due à une écriture, souple , souvent poétique dans les descriptions, ( j’ai noté une grande sensibilité aux odeurs) , qui présente de nombreuses images personnelles dans les portraits mais qui se révèle également incisive dans les dialogues
Un roman que hante la mort, qui colle au cœur, et dont on sort marqué .
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