Le bibliothécaire de Larry Beinhart
( The librarian)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 2 avis)
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Polar politique
David Goldberg, bibliothécaire dans une université de Washington, devient par hasard le bibliothécaire privé du plus grand bailleur de fonds du parti républicain, Howard Stowe. Or, nous sommes en 2004 et à quelques jours de l'élection présidentielle et certains responsables du parti républicain voient d'un très mauvais oeil le fait qu'un inconnu puisse avoir accès à tous les documents d'un homme aussi influent que Stowe.
David Goldberg se voit ainsi pris en otage par des enjeux qui le dépassent largement. Traqué de toutes parts, il se voit contraint d'enquêter avec les moyens du bord pour essayer de comprendre et surtout sauver sa peau.
Après s'être attaqué à Bush père avec "Reality Show", Larry Beinhart s'en prend cette fois à Bush fils.
L'intérêt principal de ce roman ne réside pas dans l'intringue en elle-même qui laisse parfois à désirer et présente quelques invraisemblances. Il est plutôt dans la critique acerbe de l'administration américaine prête à tout pour manipuler l'opinion publique et des liaisons dangereuses entre le monde économique et la sphère politique, plus particulièrement en l'occurrence le parti républicain.
Avec un parti pris résolument anti-républicain, le propos développé n'en est pas pour autant manichéen.
Les éditions
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Le bibliothécaire [Texte imprimé] Larry Beinhart traduit de l'américain par Patrice Carrer
de Beinhart, Larry Carrer, Patrice (Traducteur)
Gallimard / Folio. Policier
ISBN : 9782070342389 ; 4,99 € ; 16/05/2007 ; 545 p. ; Poche
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Des personnages manichéens
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 20 septembre 2013
Voici un roman policier qui, s’il se laisse agréablement lire, ne fait pas dans la dentelle. Les personnages y sont manichéens à souhait, les républicains étant de grands méchants comploteurs prêts à tout pour assurer la réélection du président sortant, face à une candidate démocrate à qui il ne manque qu’une auréole. Alan Stowe et ses proches sont racistes, sexistes, et il ne faut pas prendre cette lecture au premier degré pour aller jusqu’au bout. J’ai parfois eu l’impression d’une parodie de récit d’espionnage, tant les caïds supposés régler son compte à David Goldberg sont constamment mis en échec par cet homme qui pourrait avoir les traits de Mister Bean s’il était transposé à l’écran.
Je m’attendais à autre chose de ce livre, dépeint comme une attaque en règle de l’administration Bush, et qui n’est finalement qu’une grosse caricature qui prête à sourire. Le seul point réellement positif à mes yeux, est un happy end que l’on voit venir à gros traits…et qui n’a finalement pas lieu.
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