Dalva de Jim Harrison
( Dalva)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 20 avis)
Cote pondérée : (488ème position).
Visites : 21 014 (depuis Novembre 2007)
Une superbe écriture
Une grande profondeur de la vie, des personnages des plus attachants et de grands espaces.
La littérature américaine possède à ce jour un grand nombre d'auteurs qui méritent de figurer parmi les plus grands (Philip Roth, Cormac McCarthy, Russel Banks, Paul Auster, Toni Morrison etc.). Jim Harrison me semble faire partie du peloton de tête.
Pour moi, les premières lignes d’un livre sont bien souvent cruciales. En lisant les deux premières de " Dalva " je savais déjà que j'étais embarqué dans un très bon livre : " Aujourd'hui, ou plutôt hier, il m'a dit qu’il était important de ne pas accepter la vie comme une approximation brutale. ".
Quand nous faisons sa connaissance, Dalva est une femme de quarante-cinq ans qui, au début du livre, vit en Californie à Santa Monica. Son père a épousé une femme métissée de sang indien portant le nom de Naomi. Il est mort comme pilote à la guerre de Corée. Outre sa soeur, Ruth, et son oncle Paul, elle a également un amant, Michael, qui travaille au département d'histoire de l'université de Stanford.
Mais l’homme de la famille, c'est son grand-père, John Wesley Northbridge. C’est lui le propriétaire de l'énorme ranch familial. Dalva vient s’y réfugier après une pénible expérience dans son boulot à Santa Monica. Ce long séjour va être pour elle l'occasion de faire un retour dans son passé... et il en vaut la peine !...
Ce roman est une véritable splendeur d’écriture, l’histoire coule naturellement et ses personnages sont des plus attachants. Ils ont tous des personnalités hors du commun, dans la douceur comme dans la force. Ils sont non seulement plongés dans la vie, mais aussi dans le passé et profondément ancrés dans la nature. Celle-ci prend une grande place dans l'œuvre de Jim Harrison, et les désastres commis par la main de l'homme y sont amplement soulignés. Comme les déboisements anarchiques qui laissent les vents venus du Canada emporter les riches terres du Michigan. Harrison est également imprégné de la culture indienne, de ses richesses humaines, de leur compréhension des cycles naturels, de la vie en harmonie avec la nature. Pour un Indien, on n’est jamais propriétaire des terres : on n’en est que le dépositaire pour les générations suivantes !. Leur élimination par les blancs est, pour lui, un crime contre l'humanité au même titre que d’autres et il écrit ceci : " Si les nazis avaient gagné la guerre, l’Holocauste aurait été mis en musique, tout comme notre cheminement victorieux et sanglant vers l'Ouest est accompagné au cinéma par mille violons et timbales ".
Outre les qualités littéraires indiscutables de ce livre, " Dalva " est aussi un livre intelligent. Il pose beaucoup de questions, force à réfléchir et est truffé de phrases qui méritent un arrêt sur image, d’être lues à deux ou trois reprises.
Un livre attachant, que l'on a des difficultés à refermer et que l’on regrette d’avoir fini ! Heureusement, avec " La Route du Retour " il y a une suite. "
Les éditions
-
Dalva [Texte imprimé] Jim Harrison trad. de l'anglais par Brice Matthieussent
de Harrison, Jim Matthieussent, Brice (Traducteur)
Christian Bourgois
ISBN : 9782267006513 ; 8,97 € ; 01/02/1989 ; 472 p. ; Broché -
Dalva [Texte imprimé] par Jim Harrison trad. de l'anglais par Brice Matthieussent
de Harrison, Jim Matthieussent, Brice (Traducteur)
Christian Bourgois / 10-18
ISBN : 9782264016126 ; 7,50 € ; 01/01/1991 ; 471 p. ; Poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (19)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
Coup de coeur
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 17 novembre 2024
Dalva et Michael
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 15 juillet 2018
Bien sûr, que j’ai aimé cet hymne à la Nature! Dans ce roman, les personnages comme Dalva ou Michael sont criants de vérité et le contexte dans lequel ils évoluent donne une idée de leurs différentes expériences dans la vie pourtant aisée d’un point de vue matériel qu'ils ont et qu'ils ont vécu. La quête de Dalva pour son fils est pathétique et celle de Michael concernant « la vie et la mort » des peuples autochtones de la Grande Amérique m’ont fait vibrer. Au contraire de certains lecteurs de CritiquesLibres, c’est d’ailleurs la partie centrale, celle où Michael s’exprime et où il nous lit les documents qu’il a obtenu de Dalva en rapport avec les guerres indiennes (perdues d’avance) qui m’a le mieux plu. Beau!
Le dernier des Northridge
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 21 juin 2016
"Notre histoire se résume-t-elle toujours aux efforts que nous faisons pour durer comme si nous avions autrefois vécu au jardin d’Éden ?
L’éden est l'enfance qui s'attarde au jardin, ou du moins ce fragment d'enfance que nous essayons d'y maintenir. Peut-être l'enfance nous sert-elle de mythe de survie."
Mais il y aussi cet enfant. Ce bébé qu'elle voudrait tant retrouver ; alors elle fait une sorte de pacte avec Michaël, ami et amant, chercheur pour qui elle accepte de livrer les archives de 4 générations de Northridge. Du missionnaire solitaire traversant les états et les tribus indiennes, à son grand-père qu'elle aimait tant, à son père mort très jeune, Dalva est l'héritière d'une histoire familiale liée à la grande histoire des massacres indiens, du vol de leurs terres.
Malgré quelques longueurs dans les passages descriptifs de la faune et la flore, j'ai aimé la sympathique héroïne autant que les autres personnages , le grand-père, la mère, la sœur, Duane, les employés, et même Michaël, qui découvre que Dalva est plus que l'héritière d'un nom, d'une terre.
"...il incombe au chercheur de se plonger dans les analyses du problème plutôt que dans le problème lui-même. Sans relâche il faut se garder du sentiment, de la simple opinion, de la spéculation que les faits ne viennent pas étayer. Au début des années 70, quand certains de mes camarades de dernière année d'étude se sont impliqués dans l’occupation d’Alcatraz par l'American Indian Movement, je leur ai reproché leur manque de professionnalisme : comment peut-on étudier le XIX° siècle en s'impliquant si émotionnellement avec ses descendants les plus malheureux ? C'était aujourd'hui à mon tour de répondre à cette question que je contemplais au fond de ma tasse de café ; non que Dalva soir une femme "malheureuse" mais je commençais à comprendre qu'elle était d'une certaine façon 'héritière spirituelle de toutes ces âmes blessées."
Une belle et passionnante saga à travers l'histoire des Etats-Unis.
Fade
Critique de Youridu34 (Mexico D.F., Inscrit le 9 septembre 2013, 33 ans) - 9 septembre 2013
Quelle déception! Où est passé l'humour? L'humour d'homme, la boisson, les femmes, la pêche? Non à la place de ça l’héroïne est une femme- horreur! De fait, l'histoire est sans intérêt. On aura beau me dire "hymne à la nature", "enivrant", que dalle!
Les vrais savent très bien. Un vrai roman de Jim Harrison ce n'est pas ça. Alors oui, j'ai compris pourquoi les critiques encensent ce roman; c'est le plus accessible, le plus facile à comprendre, le plus universel.
Mais pour moi Jim Harrison ce n'est pas ça.
L'Amérique et ses secrets enfouis
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 29 août 2012
J’ai tout de suite été pris dans cette fresque familiale sur fond d’extermination d’indiens, même si le rythme est assez lent et les péripéties un peu lymphatiques. J’ai lu ce roman comme un récit d’Histoire (avec un grand H), et j’ai ressenti autant d’empathie pour les personnages que s’ils avaient réellement existé. Contrairement à « Cent ans de solitude » de Garcia Marquez qui m’avait assommé, « Dalva » de Jim Harrison a réussi à me passionner pour l’épopée d’une famille sur plusieurs générations.
« Dalva » est une œuvre que l’on n’oublie pas, qui nous transporte dans les grands espaces et qui nous marque au fer rouge. C’est typiquement le genre de récit, avec une très belle écriture, qui m’aurait ennuyé à l’âge de 20 ans et qui m’a fasciné aujourd’hui. Je ne devrais pas tarder à entamer la suite.
des sioux...
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 12 août 2012
Harrison réécrit l'Histoire des Etat-Unis !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 22 août 2011
Tous les ingrédients sont réunis pour le plus grand plaisir du lecteur ; des personnages sensibles et attachants , une histoire émouvante et l'Histoire ( avec un grand H ) réécrite par l'auteur.
Jim Harrison au sommet de son art nous laisse savourer les Grands Espaces , la Nature , le Vin , le rapport hommes/femmes et la défense des minorités.
" Je m'appelle Dalva ( " Estella Dalva " ; l'Etoile du Matin ) , j'ai 45 ans et mon fils en a 29 .Il est né le 27 avril dans un hôpital de Tucson " .
Ce fils qu'elle a eu avec Duane "Cheval de Pierre" , demi Sioux, qui se révélera être son demi-frère.
Duane qui quittera la terre pour être englouti dans la prairie sans fin de l'océan.
Michael , amant de Dalva et professeur venu de la côte du Pacifique pour écrire une histoire de la famille Northridge ( arrière-grand-père de Dalva )
J.W Northridge qui a consacré 25 ans de sa vie à aider la population autochtone vaincue .
Nous suivons 2 histoires parallèles ; celle de Dalva et celle de son arrière-grand-père qui a vécu une page de l'Histoire des Etats-Unis (le massacre des indiens ).
Sur ce dernier point , Jim Harisson est intraitable :
" Nous n'avons jamais respecté un seul traité avec les indiens - que le reste du monde en prenne de la graine ! "
" Si les nazis avaient gagné la guerre , l'Holocauste aurait été mis en musique , tout comme notre cheminement victorieux et sanglant vers l'Ouest est accompagné au cinéma par mille violons et timbales " .
" Fort Robinson est le ghetto de Varsovie des Sioux "
Je vous invite à parcourir les suberbes critiques de Heyrike et Jlc.
Un roman incontournable !
un livre qui se mérite
Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 51 ans) - 22 juin 2006
Au bout de la centième je ne pouvais plus refermer le livre.
C'est un livre qui se mérite dans le sens où il demande un effort.
Comme toutes les choses merveilleuses, elles sont d'abord cachées, il faut un peu de temps et d'effort.
J'ai eu cette volonté grâce à la critique de Jules dont je sais le goût sûr et à mon esprit qui se refuse à la défaite.
Tout a été dit sur ce livre, c'est un livre vraiment magnifique. Chacun s'attachera à un aspect différent du roman. Pour certains, ce sera la vie de cette femme libre : Dalva, pour d'autres , comme ce le fut pour moi, c'est l'histoire , les moeurs et l'extermination des indiens d'Amérique .
Un beau roman sur l'Amérique
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 18 juin 2006
Le personnage de Dalva est également très attachant et son histoire des plus attendrissante. Son histoire d'amour avec Duane, la perte de son père et la recherche de son fils m'ont touchée. Quel beau portrait de femme libre et intelligente et humaine.
Les extraits du journal de Northridge sont du plus haut intérêt pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des États-Unis et la disparition des Indiens des grandes plaines. Il y aurait tant à dire sur ce livre dense et bien documenté. La fin est tout particulièrement réussie. L'exploration de la cave et du cellier par Dalva et les découvertes qu'elle y fait sont passionnantes.
Un livre qui nous laisse avec des visions de grands espaces et de plaines ondoyantes à perte de vue où l'âme des Indiens flotte sur les grandes herbes à la recherche de bisons disparus depuis longtemps. Un livre qui nous renseigne sur un épisode de l'histoire des États-Unis qui n'est pas des plus reluisants. Très beau et profond.
Générosité
Critique de Jlc (, Inscrit le 6 décembre 2004, 81 ans) - 30 avril 2006
De toutes façons, un livre avec pour première phrase : « Aujourd’hui, ou plutôt hier, il m’a dit qu’il importait de ne pas accepter la vie comme une approximation brutale », est l’œuvre d’un grand écrivain. Et Jim Harrison en est évidemment un.
Généreux est le premier adjectif qui me soit venu en tête en refermant ce magnifique roman qui est le superbe portrait tout à la fois d’une femme exceptionnelle et d’un pays magique, l’Ouest américain. On y sent en effet une générosité immense, celle de l’auteur pour son pays et ses habitants, ceux que je pourrais appeler, bien imprudemment, la vraie Amérique et les vrais américains.
Dalva est une femme libre, généreuse, sensuelle, fragile aussi qui hésite entre les certitudes d’un matin ensoleillé, du bonheur d’une promenade à cheval, d’un corps donné et les doutes sur ses origines, sur elle même, sur sa maternité.
Oui, un grand roman avec des descriptions à la fois précises et poétiques des grands espaces, une infinie tendresse pour ses personnages parfois loufoques (« l’éducation n’a jamais réussi à éliminer la loufoquerie fondamentale de l’esprit américain »), un humour corrosif (la scène de « séduction » de Karen par Michael est un petit bijou), une histoire compliquée comme la vie de tous les jours et simple comme une destinée, le tout parsemé des remarques d’un moraliste (deux au hasard de la plume : « J’aimais infiniment la vie mais rien en moi ne regrettait de vieillir » ou encore « apartheid est peut-être un mot hollandais, c’est aussi une idée universelle ».)
Un livre dont la générosité vous donne un immense plaisir de lecture et quelques leçons de vie.
Fascination(s)
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 31 octobre 2004
Je l'ai lu pour la première fois il y a dix ans et ce fut l'occasion de découvertes plus magnifiques les unes que les autres. En premier il y a évidemment le personnage de Dalva, auquel on s'attache dés les premières pages, au point qu'il est très difficile de croire qu'elle n'est qu'un personnage fictif. Dalva est un cœur fragile qui possède la sérénité de ceux qui ne portent pas la vie comme un fardeau malgré le poids d'un passé douloureux, mais qui au contraire cristallise les âmes fortes et génère une empathie au service des êtres fragilisés par l'existence. La mémoire de tous ceux qu'elle a tant aimé et perdus consacre son irrésistible passion pour la vie. Et du souvenir, parfois envahissant, de son arrière-grand-père, Northbridge, elle en a extrait ce qu'elle possède peut être de plus précieux dans son existence, une sensibilité spirituel exacerbé et bien ancré dans la réalité de son époque.
Ensuite vient la nature omniprésente aux mystères flamboyants enchâssée dans les rares régions épargnées jusque là par l'avidité et la cupidité des conquérants qui, bien plus qu'un simple décor, occupe une place prépondérante dans la vie des personnages, auxquels elle fournit les racines de leurs consciences intemporelles. Une nature aux secrets troublants d'où surgit à chaque détour de chemin des instantanés de vie et d'émotion qui semblent inaltérable.
Cette histoire a été pour moi l'occasion de découvrir le sort des Amérindiens, un sujet qui est depuis devenu non seulement une réelle passion (pour les Amérindiens et les peuples autochtones en général), mais aussi une matière à réflexion sur le sens de l'histoire et notamment sur les moyens utilisés par les révisionnistes qui en expurgent toutes les infamies qui ne correspondent pas au folklore de "la sacro-sainte mission civilisatrice" des conquérants et des colonisateurs.
Un roman très bien écrit, intelligent et humain, où l'histoire racontée met en perspective le canevas des liens inextricables qui lient les hommes à la faune et à la flore, enseignant que rien n'est définitivement durable en dehors des lois inhérentes à la nature.
Et enfin ce roman m'a ouvert à la littérature Américaine contemporaine, que j'explore depuis avec un bonheur sans cesse renouvelé.
intéressant... on apprend des choses.
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 14 octobre 2004
Malgré tout, j'ai trouvé que c'était un peu long, non pas qu'il y ait des longueurs car tout est important dans ce livre, on ne peut pas passer des pages, sinon on ne comprend plus l'histoire ! mais voilà j'ai été contente de le finir... Cependant je n'ai pas détesté, loin de là ! Je vais certainement suivre les conseils d'un des lecteurs et lire "Légende d'automne", histoire de ne pas l'abandonner tout de suite !
Que dire de plus ?
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 28 juin 2002
Et puis, il y a le bon moment pour lire un livre et il y a aussi celui où, pour Dieu sait quelle raison, on ne rentre pas dedans alors qu'à le reprendre un jour on constate que cela va tout seul.
Je voudrais seulement ajouter ceci à l'attention de ceux qui n'ont pas aimé "Dalva" mais semblent ne pas vouloir abandonner définitivement Harrison: s'ils se décidaient à en prendre un autre, je me permettrais de conseiller soit "Légendes d'automne" soit "Faux soleil" (pas "La route du retour" puisqu'elle est une suite à "Dalva")
Et encore merci à ceux qui m'ont fait part d'avoir adoré "Dalva"...
Pas transportée...
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 27 juin 2002
Mon avis se rapproche assez de celui de Saule.
A certains moments, l’auteur s'y entend pour nous donner le goût des grands espaces américains.
Certes, Dalva est attachante.
Mais. quoi au juste ?
C'est difficile de mettre le doigt dessus.
Le style m’a semblé agréable, mais sans surprise ; les personnages m’ont intéressée, mais de loin ; le propos démarre plutôt bien, mais m'a laissée sur ma faim.
Bref, pour moi, cela manque de souffle.
Comme Saule, j'ai pourtant envie de lire un autre Harrison afin de nuancer peut-être ce que je viens d'écrire…
Eh bien non
Critique de Platonov (Vernon, Inscrit le 7 septembre 2001, 41 ans) - 8 février 2002
Sans doute ,me diriez-vous, ai-je manqué de patience, peut-être, sûrement même. Désolé Jules, pour une fois, je n'aurai pas apprécié un de tes livres :) Mais peut-être un jour je vais m'y replonger, en espérant cette fois-ci le terminer et tomber, comme vous, sous le charme de cette "superbe écriture" (Jules).
Les grands espaces
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 30 janvier 2002
La grande Amérique
Critique de Stéphanie (Chevreuse, Inscrite le 12 juillet 2001, 53 ans) - 14 novembre 2001
l'Amérique, autrement
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 24 septembre 2001
Qu’importe, c'était un bon achat : j’ai d'abord appris mille choses, sur l’Amérique profonde, je veux dire pas celle des mégalopoles dont on entend le plus parler : je n'imaginais même pas des américains comme ça : amoureux de la terre, des animaux, de la bonne chère, profondément attachés à la nature. Et puis tout ce contexte historique : les indiens et leur richesse, les indiens et leur calvaire.
Et le fait que des américains aient souffert et espéré avec eux : bon, il n'y en avait sans doute pas beaucoup. Et cette héroïne, Dalva : je l’ai trouvée tellement ... ? ? équilibrée ? généreuse, passionnée, actrice de sa vie, présente, forte, touchante, émouvante. Bref, un très bon moment passé dans ces pages.
Splendide
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 6 mai 2001
Par cette ronde de personnages fascinants, d'endroits qui semblent encore épargnés par la cupidité destructrice de l'homme (pour mieux mettre en évidence tout ce qu'il a déjà détruit!), et d'événements captivants, nous sommes propulsés dans cette Amérique pure, dans ses richesses naturelles et son histoire, tragique et magique à la fois.
Un roman qui vaut VRAIMENT le détour.
Merci à Jules de me l'avoir conseillé! ;o)
Forums: Dalva
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Dalva".