Le hussard sur le toit de Jean Giono

Le hussard sur le toit de Jean Giono

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Jules, le 16 novembre 2001 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 17 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (189ème position).
Discussion(s) : 3 (Voir »)
Visites : 17 032  (depuis Novembre 2007)

Un merveilleux livre, un grand souffle romanesque

Angelo Pardi est un jeune colonel de hussards. Il est exilé en France pour ses activités de « carbonaro », ces Italiens qui luttaient pour l’unification et l'indépendance de leur pays.
Il veut retrouver un de ses amis, carbonaro comme lui, qui serait dans la région de Manosque.
Mais nous sommes en 1830 et le choléra ravage Marseille et tout le sud de la France. N'importe, malgré les cordons sanitaires, Angelo Pardi décide de se rendre quand même dans cette région. Au fur et à mesure de sa progression vers le sud, il devra de plus en plus faire attention aux soldats français qui tentent d’empêcher le passage. Bientôt il sera confronté aux premiers ravages causés par la terrible maladie.
Il traversera des villages vides et, poussant les portes, il trouvera des cadavres non-enterrés gisant dans leur lit ou à même l’endroit où ils sont tombés. Dans les villes, les fossoyeurs n’arrivent pas à suivre le rythme des morts et les fumées des cadavres que l'on brûle ne cessent de monter vers le ciel.
Angelo arrive enfin dans un petit bourg. Sur la place, une fontaine et une maison qui attire son attention. Il y pénètre mais constate qu’elle est vide. Il y trouvera cependant une jeune femme, seule, qui s'appelle Pauline et n’ose s’aventurer sur les chemins. Elle a de la famille près de la Suisse et de l’Italie, là où la maladie ne règne pas encore.
Angelo décide alors de partir avec elle et de tenter de l'amener vers sa famille. Après tout, cela n’est pas bien loin de l'Italie… Mais les villes et les bourgs, non encore contaminés, font barrage. Ils créent des « isoloirs » pour les étrangers qu'ils attrapent. Ceux-ci sont de vrais mouroirs !. Angelo va retrouver son ami Giuseppe en chemin, mais chacun finira par suivre sa propre route.
Le voyage est hallucinant et le danger est à chaque coin de rue, ou à chaque personne rencontrée. Un autre danger : les chiens laissés à l'abandon par les morts.
Et Giono écrit : « La tristesse était dans le pays comme une lumière. Sans elle, il n'y aurait eu que solitude et terreur. Elle rendait sensibles certaines possibilités (peut-être horribles) de l'âme. »
Angelo et Pauline vont-ils survivre au choléra et arriveront-ils là où ils veulent aller ?…
Il y a deux Giono : celui des romans de la terre, comme « Colline », « Regain », « Un de Beaumugnes » et d'autres, et le Giono de livres tout à fait différents, plus « construits », plus politiques aussi.
« Le hussard sur le toit » fait partie de cette seconde veine, avec « Le Moulin de Pologne », « Le bonheur fou » (où l’on retrouve Angelo Pardi), « L'Iris de Suse », « Le Déserteur » etc.
Dans les deux veines l’écriture de Giono est aussi belle, aussi déliée et subtile.
Même si vous avez vu le film tiré de ce livre, lisez celui-ci, vous ne serez vraiment pas déçu : il a une autre dimension encore ! Les pensées politiques sont également très intéressantes, comme dans « Le Rouge et le Noir » et elles ne figurent aucunement dans le film.

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Les éditions

  • Le hussard sur le toit [Texte imprimé] Jean Giono dossier réalisé par Michel Bigot et Bruno Vercier
    de Giono, Jean Vercier, Bruno (Editeur scientifique) Bigot, Michel (Editeur scientifique)
    Gallimard / Folio plus (Paris).
    ISBN : 9782070393343 ; 0,99 € ; 01/01/1995 ; 576 p. ; Poche
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Mon premier choc littéraire

10 étoiles

Critique de Phileas (, Inscrit le 27 novembre 2015, 66 ans) - 27 novembre 2015

Magnifique, un roman d'aventure plein d'allant, palpitant avec des frayeurs de l'amour du mouvement et une vraie sensation de cri ré l'aventure pendant toute la lecture.
L'écriture de Giono est toujours belle, fluide et juste. Les descriptions sont là pour vous peindre décors et sentiments sans frustrer notre imaginations et sans alourdir le récit.
Un roman que j'ai eu plaisir à partager avec toute la famille, comme nous le faisons de tous nos coups de coeur.
Et depuis je continue de découvrir cet auteur avec plaisir mais toujours dans l'attente d'un nouveau choc...

glauquissime!

8 étoiles

Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 31 mars 2014

Je m'y suis reprise à deux fois pour lire ce livre dans sa totalité, et ce pour deux raisons.
La première est que le style n'est pas super évident, enfin je dirai que c'est facile à lire, mais qu'il y a certains passages, notamment très descriptifs, qui m'ont parfois "cassé" mon plaisir de la lecture.

Mais la principale est surtout que l'histoire est glauque à mort! Le choléra s'imprègne dans nos vêtements, nos pensées, et même mes rêves pour ma part! Il est dur mais tellement poignant, qu'on ne peut pas ne pas y revenir.

Je peux dire que j'ai passé un "bon" moment, dans le sens où cette lecture m'a beaucoup apporté émotionnellement, mais il faut avoir le coeur bien accroché!

1951 - 2013

5 étoiles

Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 11 juillet 2013

1951, l'année où moururent André Gide et le maréchal Pétain.
Jean Giono est à Manosque, c'est un enfant du pays et il écrit ce qui fera sans doute un de ses romans les plus célèbre ! Le hussard sur le toit.
Comment se lit ce livre plus de 60 ans après sa parution ?
Ma réponse est "difficilement".
Les répétitions sont légion et souvent d'une lourdeur de plomb. J'ai eu beau chercher dans tous les sens l'engagement politique" de Angelo pardi et je n'ai trouvé que de courts passages assez discrets sur le sujet ;
" Angelo a le coeur épris de liberté"
Ou encore :
" La bonne société vous eut également appris des choses fort curieuses, en particulier au sujet du noeud gordien qui étrangle les hommes à sentiments libéraux. On a souvent avantage à le confier à des doigts frais, ils délivrent plus vite que le sable.
L'auteur aurait pu être moins avare sur le sujet mais il avait sans doute ses raisons d'agir de la sorte.

J'ai donc préféré orienter ma lecture sur la voie d'un "Bonnie et Clyde" remastérisé en "Angelo Pardi et Pauline Colet épouse de Thélus". C'est plus long mais romantique à souhait.
En conclusion je dirai : livre pas facile à lire mais Angelo et Pauline ont réussi à garder une nuit d'avance sur la mort.

Merci Jules pour ta critique (et pour bien d'autres) qui m'a beaucoup aidé pour la compréhension de certaines situations délicates.

Long et difficile

5 étoiles

Critique de Fabrice (, Inscrit le 22 novembre 2009, 39 ans) - 1 mai 2013

En préambule, je souhaite rappeler que cet avis n'engage que moi et que je conçois parfaitement qu'une majorité de lecteurs ait mieux apprécié ce livre que moi-même.
J'avoue que j'ai été dérouté par la longueur et la noirceur du livre. Les descriptions interminables d'agonisants, de cadavres, des symptômes du choléra m'a oppressé (c'était sans doute l'effet recherché par l'auteur, et à ce point de vue c'est réussi ; on en a la nausée !).
J'ai par ailleurs trouvé le personnage d'Angelo un peu guindé, parfois un peu caricatural dans la manière dont il défend ses valeurs. Le personnage devient attachant quand il s'émancipe de ses principes : quand au détour d'une phrase on comprend qu'il est quasi-amoureux de Pauline, ou quand il finit par tomber lui-même malade.
D'autres personnages sont plus attachants : je pense à la Nonne, ou au "Petit français".
Au-delà de l'histoire, le livre est une formidable évocation de la peur et des réactions contradictoires qu'elle génère. Et les clins d'oeil à la seconde guerre mondiale, dont on sait à quel point elle a marqué Giono, sont nombreux : ces gens sur la route rappellent l'exode de 1940, les quarantaines évoquent les camps d'internement et de concentration...
La description de la Provence et des basses Alpes sont par ailleurs réussies.
En conclusion, le livre mérite d'être lu, mais pour ma part j'ai été dérouté par sa longueur et l'ambiance sinistre du récit. Hâte de passer à un livre un peu plus léger !

La traversée infernale de la Provence

9 étoiles

Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 44 ans) - 8 juin 2012

Le choléra fait rage en Provence. Cette épidémie est fulgurante, les hommes agonisent, les cadavres jonchent le sol et sont grignotés par les rats et les corbeaux. Angelo, colonel de hussards, se retrouve précipité dans cette Provence mourante et trouve refuge à Manosque. Très vite, l’étranger est vu du mauvais oeil. En effet, les habitants l'aperçoivent en train de se désaltérer à l'une des fontaines du village, on le prend pour un empoisonneur d'eau ! Il échappe de peu à la foule qui souhaite l'écharper. Sur les toits des maisons, il trouve refuge en compagnie d'un chat. Il ne tardera pas à rencontrer Pauline en s'introduisant chez elle par le toit. Vous pensez que Pauline est effrayée ? Pas du tout ! Elle l'accueille, lui parle franchement et se montre très courageuse.

Le roman montre le comportement des hommes face à la maladie, la souffrance et la mort. Il souligne aussi l’impuissance des hommes face à ce fléau malgré quelques petits exploits. Giono peint des scènes marquantes, très visuelles, écoeurantes parfois. La plume de Giono est poétique et remarquable. La nature qu'il décrit est transfigurée, on est bien loin de la Provence de Pagnol ou de celle véhiculée dans les livres touristiques. C'est une "Provence noire" qu'il peint où se joue un spectacle des plus effrayants.

Du papier au souvenir

9 étoiles

Critique de JEyre (Paris, Inscrite le 17 juillet 2010, 43 ans) - 19 décembre 2010

Lecture d'il y a quelques années, à l'université. Ce livre est très difficile à lire tant la mort, la souffrance physique y est décrite avec justesse et de façon très visuelle. Les « images » de ce livre me sont restées en tête jusqu'à aujourd'hui. Mais le plus affreux, le plus terrifiant des souvenirs que j'en ai, réside dans la réaction des gens, dont nous pourrions tous faire partie, devant le danger. Comment un village tout entier peut devenir d'une monstruosité implacable, se révélant bien plus ignoble que cette terrible maladie qui elle, n’a aucune volonté propre. Il y a certainement bien des références littéraires, des symboles cachés, et qu’une analyse en profondeur pourrait facilement révéler. Ce roman restera ancré dans votre mémoire, et peut-être même comme un moment réellement vécu.

Magnifique

10 étoiles

Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 17 avril 2010

Giono fait partie de ces auteurs qui arrivent à faire vraiment ressentir à ses lecteurs toutes les sensations du héros. Vraiment, on se croirait aux côtés d'Angelo et de Pauline dans les collines, à ressentir leur crainte de devoir aller en quarantaine, leur attention de tous les moments pour essayer de percevoir le "frisson", premier symptôme de la maladie. L'on est avec eux, tous les sens en éveil.
J'ai vraiment adoré ce roman et le conseille vivement.

Le toit n'est qu'un prétexte.

9 étoiles

Critique de Realsight (, Inscrit le 9 janvier 2010, 31 ans) - 2 février 2010

Le Hussard, Angelo Pardi en est. Sur le Toit, il n'y reste que très peu de temps... Mais c'est dans ce laps de temps qu'il va faire la rencontre qui va changer sa vie pour toujours. Il a connu la guerre, il connaît la maladie, il va connaître l'amour et le renoncement. Un grand roman de Jean Giono.

Un roman d'aventures plein de poésie

9 étoiles

Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans) - 4 septembre 2008

C'est le souvenir que j'ai du film qui m'a poussé à lire le livre et je ne suis pas déçu, outre les aventures du personnage, Angelo, Giono livre une description poétique, que ce soit dans la beauté des paysage ou dans leur côté effrayant, du Sud de la France, l'auteur utilise aussi le choléra comme révélateur de la nature humaine, les quarantaines sont une référence explicite aux camps de concentration, un très bon roman à lire.

Un amour de bouquin

10 étoiles

Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 4 juin 2008

Ah que j'ai aimé ce livre ! Aimé au point de ne pouvoir en décrocher ! Si seulement on pouvait nous donner des livres aussi bien à lire pour le collège... Je cesse de m'apitoyer et continue mon éloge sur ce livre dont on sent presque le vent mi-français mi-italien dans nos cheveux. C'est un souffle d'air à la fois pur et contaminé, inspirant peine et pitié pour les pauvres condamnés du choléra... On suit le héros jusqu'au bout de son aventure et même lorsque le roman est fini, il reste encore un soupçon d'Italie autour de nous, un petit air d'amour et de sincérité qui m'a laissé un baume au coeur jusqu'à la fin de la journée...

Se souvenir des belles choses

9 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 12 mars 2006

Soit, le choléra vient "polluer" l'intrigue, mais que de beaux ingrédients dans ce roman ! Il y a le combat politique pour une noble cause, l'indépendance et l'unification d'un pays. Par ailleurs, il y a le soutien d'une femme envers un homme, sans qu'il y ait, au départ, ambiguïté sur leur relation. Et puis il y a l'amour, qui change de nature, et qui est au bord de changer de main. Et il y a les paysages, sublimes, et pourtant témoins de tant de tourments, la contamination des êtres qui l'habitent, les combats politiques, ainsi que les rancunes et vengeances, pas franchement plus belles.

La Provence et l'Italie me paraissent merveilleuses, et que de belles pages ont-elles inspiré !
Le film n'est pas mal non plus.

Les virus ne se transmettent pas par le papier : c'est un livre à exhaler les cheveux aux vents. C'est une épopée chevaleresque qui vaut bien la peine.

indispensable !

10 étoiles

Critique de Richard (, Inscrit le 30 janvier 2004, 78 ans) - 21 janvier 2006

une des plus belle écriture de la littérature française du XXème siècle. J Giono est un vrai "provençal" sans le folklore de Pagnol. Sa "haute" Provence, celle du pays de Manosque est une Provence rude, les gens y sont sombres, austères. Le voyage initiatique du "Hussard" le long des plaines, vallées, collines des "basses Alpes", au travers des champs, des vallons étouffant de chaleur est un peu notre voyage tant il est difficile de ne pas "rentrer" dans le coeur de ce roman.

Tel un épi d'or sur un cheval noir

10 étoiles

Critique de Saufiane (, Inscrit le 27 octobre 2004, 47 ans) - 28 octobre 2004

Chef d'oeuvre incontesté de la littérature du vingtième siècle, Le Hussard sur le toit n'a d'égal que son personnage central. Après l'avoir lu près de dix fois je continue à découvrir au fil des pages de nombreux clin d'oeil et indices tous plus subtils les uns que les autres, à l'image de son auteur, malicieux et percutant.
pour une meilleur approche du roman lire également Angelo et Le Bonheur fou

Un sursaut d'orgueil

9 étoiles

Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 6 avril 2004

La beauté et la grandeur face à la dégradation. Un homme généreux, animé de bataille et d'orgueil sain, qui parcourt monts et vallons, sous une chaleur torride, vibrante, suffocante. Qui, de hameaux en villages, découvre la mort dans une abjecte décrépitude des corps. Corps surpris par le choléra, par sa virulence lors des simples activités quotidiennes, poussés par la honte et la souffrance dans des recoins les plus insolites.
Angelo est un personnage au charisme dénotant parmi tous ces gens, malades ou pas encore. Ses péripéties, sur les toits de Manosque, ou, plus tard lorsqu'il sera accompagné de Pauline et qu'à deux ils tenteront de regagner Gap, sont un enchaînement de rencontres (comme celle de l'homme à la redingote qui les accueille et ne résiste pas à la tentation de décrire ce choléra faussement contagieux, qui n'est pas une épidémie mais un choix, un sursaut d'orgueil où l'homme découvre La Vérité, auquel seul le fait de lui être préféré peut être un remède), d'apprentissage, de découverte, de questionnements. Cette relation qui évolue avec sa compagne de route, qui force son respect, son admiration et, on le sait, un amour non déclaré mais perceptible dans chaque action, chaque attention, jusqu'à ce rapprochement ultime lorsque Pauline sera à son tour frappée par le choléra, instants d'une intensité plus que palpable. Cet amour lui permettra-t-il d'être "préféré" et de sauver Pauline?
Difficile de ne pas respecter ce genre de romans, qui forcent l'admiration et procurent un tel plaisir! Le Hussard est vraiment un grand livre, qui s'hameçonne bien à l'intérieur pour diffuser à chaque page un peu plus de sa richesse. Je pense en garder la trace bien longtemps.

Une épidémie....

8 étoiles

Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 14 décembre 2002

Et oui, ce livre vous possède pire qu'une maladie, quand on le commence, on ne peut plus le quitter tellement on est séduit par cette romance entre Angelo et Pauline mais on sent bien que le choléra pèse sur eux et avance de plus en plus, décimant les populations... et les soldats, à travers la Camargue. Ainsi tel le choléra qui plane sur le livre, cette maladie vous prend et ne vous lâche plus ;-)

***

10 étoiles

Critique de Eric B. (Bruxelles, Inscrit(e) le 15 février 2001, 57 ans) - 23 novembre 2001

Ah oui ! Oui ! Oui ! Je crois que c'est mon livre préféré ! D'accord aussi avec Jules : comme toujours, le film réduit.

Forums: Le hussard sur le toit

  Sujets Messages Utilisateur Dernier message
  Quel dommage ! 38 Jules 7 novembre 2013 @ 19:18
  Le hussard sur le toit : question 0 Erazolanc 30 octobre 2013 @ 18:21
  Question sur le Hussard et Mort d'un personnage 2 Bluewitch 6 avril 2004 @ 17:07

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