Un brillant avenir de Catherine Cusset
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Brillant avenir ? sans nul doute
Le balancier temporel qu'actionne Catherine Cusset, dépeignant alternativement au fil des chapitres le présent d'Helen et le passé d'Eléna, propulse son lecteur des deux côtés du miroir, de l'Est à l'Ouest, de l'enfance à l'âge mûr, du rêve à la réalité. L'auteure recompose ainsi par touches successives le destin de cette petite fille roumaine, Eléna, devenue Helen, américaine. Pièce après pièce, le puzzle d 'une vie riche et mouvementée se reconstruit permettant au lecteur d'entrer peu à peu dans l'intimité de l'âme d'Helen, une femme intelligente, volontaire mais aussi ombrageuse et susceptible. Ce texte raconte dans la Roumanie de Ceausescu, le désir d'une femme pour un homme que ses parents lui refusent, l'envie violente de réaliser ses rêves, la rupture d'avec ses racines, l'amour d'une mère pour son fils, le destin mouvementée d'une femme ingénieur qui doit tout reconstruire au côté d'un homme qu'elle aime mais dont elle va aussi découvrir la faiblesse.
C'est un beau texte que nous offre Catherine Cusset, un texte pudique qui se livre par touches, comme une peinture impressionniste, avec, comme dans la vie, de l'égoïsme, de la violence, de la jalousie, mais aussi de la tendresse et de l'amour.
Les éditions
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Un brillant avenir [Texte imprimé], roman Catherine Cusset
de Cusset, Catherine
Gallimard
ISBN : 9782070121984 ; 22,90 € ; 25/08/2008 ; 369 p. ; Broché -
Un brillant avenir [Texte imprimé] Catherine Cusset
de Cusset, Catherine
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070402588 ; 8,60 € ; 18/02/2010 ; 366 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (20)
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Balancier astucieux
Critique de Ben75011 (Paris 11e, Inscrit le 19 février 2014, 36 ans) - 19 mai 2015
Ce livre se lit bien, malgré le fait qu'au début le découpage semble déroutant : j'ai eu l'impression de lire des nouvelles séparées au début !
J'ai lu le livre d'une traite, en quelques jours.
Poignant, mais... incomplet
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 4 juin 2012
Elena, une jeune Roumaine née en Bessarabie et ballottée par l'Histoire, rencontre à un bal en 1958 un homme dont elle tombe passionnément amoureuse. Il est juif, et ses parents s'opposent au mariage. Elena finit par épouser Jacob et par réaliser son rêve : quitter la Roumanie communiste et antisémite de Ceauescu. Émigrer aux États-Unis. Elle devient américaine, et se fait appeler Helen. Elle a rompu avec le passé, mais l'avenir n'est plus un rêve. Helen est maintenant confrontée à une réalité qui lui échappe : la maladie et la dépression de son mari ; l'indépendance de ce fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse une Française malgré l'opposition de ses parents. Cette jeune femme égoïste, arrogante, imbue d'un sentiment de supériorité presque national, Helen ne l'aime pas. Cette belle-mère dont le silence recèle une hostilité croissante, Marie en a peur. Pourtant, entre ces deux femmes que tout oppose – leur origine, leurs valeurs et leur attachement au même homme –, quelque chose grandit qui ressemble à de l'amour.
Mon avis :
Roman qui retrace en gros l'histoire d'Helen, ou encore Elena, voire même Lenoush. Cette histoire nous montre comment une femme qui a le courage d'affronter ses parents par amour, qui a réussi des études formidables, régresse peu à peu dans une certaine forme de paranoïa. Cette femme se met à avoir peur des changements, et refuse que son fils fasse les mêmes choix qu'elle et ne s'éloigne d'elle comme elle l'a fait de ses parents. C'est aussi un roman qui explique le dur chemin des combattants pour un juif dans la Roumanie sous le règne de Ceauescu. Un roman poignant, avec malgré tout des longueurs et parfois des passages "états d'âme" dont je me serais bien passée. Je trouve qu'on ne montre pas assez ce que ressent Jacob, voire même Alexandru. Un bon roman, donc mais presque incomplet.
Inégal
Critique de Soldatdeplomb4 (Nancy, Inscrit le 28 février 2008, 35 ans) - 25 avril 2011
La construction est vraiment ingénieuse et fonctionne plutôt bien, mais l'écriture ne m'a pas transporté dans cette saga familiale.
Après, je râle, je râle, mais j'ai quand même avalé les 360 pages en 4 jours ! . . .
Une belle et dure histoire
Critique de Guy (, Inscrit le 4 août 2010, 74 ans) - 25 octobre 2010
Oui lisez le, c'est un bon moment.
Un peu vide, non ?
Critique de Lu7 (Amiens, Inscrite le 29 janvier 2010, 38 ans) - 23 août 2010
Je n'y trouve pas un romans de femmes, peut être un roman de mégères et de garces (attention je n'ai pas dit POUR les mégères et les garces, nuance !). Et puis qu'est-ce que c'est plat !
Pas vraiment " brillant! "
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 27 juillet 2010
Au passage on ouvre les yeux sur des morceaux de fresques historiques, c'est ce qu'il y a de plus intéressant : la fuite de pauvres gens chassés de Bessarabie, la vie précaire en Roumanie, la dictature de Ceausescu, l’antisémitisme, Paris en 68, Israël qui tente d’exister, L’Amérique et le rêve américain et… désastreusement des clichés éculés sur la France et les Français. On aurait pu s’en passer ! Du coup, le personnage de Marie, la belle-fille française paraît moins crédible. Mais surtout le thème annoncé se dilue dans le flot de flashbacks et bonds en avant des quatre périodes de la vie d’Héléna. Cela donne le tournis, même si les indications temporelles sont bien précisées.
Le style de l’auteur est sans style…. Car la langue est sans saveur. Pourtant le livre est écrit en toute liberté ! « c’est la liberté qui donne sa saveur à la vie ! » précise l'auteur, mais la liberté ne suffit pas pour bien écrire! Dommage donc pour le parler-cinéma et les cigarettes fumées à chaque page ! Lassant!
Oui, Héléna retombe dans les travers de ses propres parents en refusant à son fils la fille qu’il a choisie, mais ce thème n’est qu’effleuré. Hélas, elle est la fille de la dureté mais vu son parcours, c’est justement cette dureté qui les a fait tous survivre… Hélas, elle est peut-être même antisémite… malgré son amour pour Jacob. ...Trouble!
Ce qui la sauve, c’est sa petite-fille, Camille, six ans, qui deux ans après la mort de son adorable grand-père, le dessine soudain en complet marron flottant dans le ciel familial. Un passage très touchant. Marie est aussi dure, mais sans autre raison que son égoïsme forcené, il lui faut le suicide de Jacob, pour enfin lui montrer quelque balise vers la compassion…
En conclusion... on n'a pas beaucoup avancé: se parler n’est pas s’aimer, c’est juste se supporter ! Dommage!
Un avenir et un passé
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 24 mars 2010
Les retours dans le passé d'Helen permettent de comprendre les malentendus entre les deux femmes.
"L'enfer est pavé de bonnes intentions" découvre Marie en apprenant à connaître sa belle-mère.
Même si le thème de la relation belle-mère/belle-fille est souvent exploité, partager les sentiments de l'une puis de l'autre de ces femmes a été un agréable moment de lecture.
Une belle histoire, sans passion aucune...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 7 mars 2010
Sans oublier des transitions par Israël et l'Italie, quelques incursions dans Paris et un séjour professionnel du fils à Ankara, en Turquie.
L'auteure a le mérite de conserver une écriture simple et cohérente parmi tous ces endroits et lieux communs qu'elle disperse et décrit généreusement au fil du récit, mais "mais" il y a, en ce qui me concerne...
Un récit qui a la sécheresse d'écriture d'un diagnostic clinique: toutes ces choses dites à froid, couchées toutes nues sur le papier..., comme un impersonnel fait divers.
J'ai rarement lu une auteure aussi détachée de ses personnages, alors comment ne le serions-nous pas?
On ne peut recevoir d'un auteur que ce qu'il nous offre...
Dommage, car ces personnages sont beaux: Elena/Helen, magnifique et formidable personnage-pivot, Jacob, son bel amoureux juif et compagnon fidèle, Alexandru, le fils bien-aimé et l'égocentrique Marie, la petite bru française mal aimée... et tous les personnages secondaires qui graviteront autour de cette famille au fil de plus de soixante ans!
J'ai aimé leur histoire, j'aurais voulu qu'ils me passionnent!
Une pure merveille!
Critique de Cruz (Punaauia, Inscrite le 16 novembre 2008, 33 ans) - 3 novembre 2009
Une relation ambiguë
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 31 octobre 2009
Analyse talentueuse mais écriture faible
Critique de Ori (Kraainem, Inscrit le 27 décembre 2004, 88 ans) - 19 octobre 2009
Dans le sillage des précédents ouvrages de Catherine Cusset, l’analyse psychologique des conflits intra-familiaux y est riche et nuancée et le lecteur, aux prises avec les positions antagonistes des personnages, se surprend à toutes les comprendre et les faire siennes !
Le roman est présenté en mosaïques, puisque de nombreux retours en arrière brisent la linéarité du récit, la parole étant en outre donnée pêle-mêle à chacun des quatre protagonistes de l'histoire.
L’écriture, pourtant, ne soulève pas l’enthousiasme, laissant à désirer par sa trop grande simplicité. Une fois de plus, un prix littéraire apporte une reconnaissance à une oeuvre très moyenne !
Un récit sans plus
Critique de Peche07 (, Inscrite le 22 février 2006, 67 ans) - 27 juillet 2009
Sans intérêt aucun...
Critique de Edmond dantès (, Inscrit le 25 juillet 2009, 34 ans) - 25 juillet 2009
Le roman mêle trois époques de la vie de cette femme d’origine roumaine, expatriée aux Etats-Unis, qui alternent rapidement durant tout le livre –procédé courant dans les romans pseudomodernes utilisé uniquement pour éviter l’ennui que provoquerait une lecture en ordre chronologique (sans à-coup).
On retrouve en plus des lieux communs débiles, de la morale à deux balles du genre « il faut savoir qu’encore de nos jours les hommes et les femmes ne sont pas traités avec équité » (a quelque mot près c’est ça), comme ça au milieu du récit… Sans parler de cette femme, Helen censée être très intelligente, d’un très haut niveau d’étude mais qui est à deux doigts du suicide parce que son fils ne veut pas faire de doctorat après son master… normal…
Et enfin sans oublier les bâtons qu’elle met dans les roues de son fils pour qu’il n’épouse pas une femme française (reproduisant ainsi le même schéma qui a gâché sa vie puisque sa famille ne voulait pas qu’elle épouse un juif), parce que c’est bien connu, les français sont racistes, idiots, incapables de vivre hors de France (?!), etc, etc… (lieux communs, clichés…)
Je l’ai lu uniquement parce qu’il a eu le Goncourt des lycéens (l’année dernière le rapport de Brodeck était une très bonne surprise), là c’est une catastrophe, en fermant ce livre on se dit juste : « et alors ? » « Tout ça pour rien ». Ce livre fait partie de tous ces livres totalement inutiles, terriblement politiquement corrects, dont plus personne ne parlera dans deux ou trois ans...
Je prend le temps d'écrire une critique parce que je ne pouvais laisser ce livre sans au moins un avis contraire...
Je mets deux étoiles uniquement parce que j’aime beaucoup les livres mêlant des vies aux tumultes des dictatures du bloc de l’est (Kundera, etc…) mais celui-ci est une catastrophe…
Une écriture intelligente
Critique de Le pingouin (, Inscrit le 27 février 2009, 35 ans) - 7 juillet 2009
Basé sur deux histoires en parallèle, ce roman expose et compare des textes, des époques et des relations. Un chapitre se déroule dans l'enfance du personnage principal, et le suivant dans son âge adulte, et ce, tout au long du livre, créant ainsi un rythme agréable.
Dans un style d'écriture très sobre, C. Cusset explore avec brio les détails d'une relation difficile entre une mère et sa belle-fille. Un thème qui a l'air banal se transforme sous sa plume en véritable dilemme. Ce roman propose des réflexions intéressantes sur de nombreux sujets de la vie quotidienne. L'auteur parvient à imaginer et à décrire avec pertinence des situations de manière très différente selon le point de vue de chaque personnage.
Le thème clé du roman demeure néanmoins celui du souci que peut avoir une mère pour l'avenir de son enfant, et des sacrifices qu'elle peut faire. L'auteur parvient à transmettre cette inquiétude maternelle de manière poignante au lecteur.
Dans cette optique, on reconnaît très bien que ce livre a été écrit par une femme.
Le point peut-être le plus négatif reste dans le fait qu'il s'agit d'une histoire de famille, sans réel début, ni fin.
En outre, je n'apprécie guère la philosophie de quitter un pays afin de pouvoir mieux éduquer son enfant, car ceci n'est possible que pour les gens riches.
Bref, un roman qui laisse songeur...
une vie
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 21 juin 2009
Cet avenir qui n’est plus qu’un exil
Critique de Jlc (, Inscrit le 6 décembre 2004, 81 ans) - 31 mai 2009
Ce livre est surtout un très beau portrait de femme, Elena puis Helen, rehaussé par ceux, également très réussis, de sa grand-mère, sa mère adoptive, sa belle-fille et sa petite-fille. Les hommes sont moins gâtés car même s’ils sont parfois attachants, ils manquent souvent de force et de détermination. N’en tirons cependant aucune conclusion hâtive !
Catherine Cusset sait très bien raconter, elle maîtrise parfaitement son récit et nous tient en haleine de bout en bout. La construction faite de retours en arrière est très subtilement linéaire et on ne se perd jamais. Le romanesque est parsemé de bien des détails qui donnent à son roman crédibilité et réalité. Je n’ai pas vérifié mais je suis sûr, à la lire, que le ciel de Paris était aussi bleu que le voit Helena quand elle y vient pour la première fois, le 11 octobre 1968.
Certains ont trouvé ce livre plein de clichés. Il y en a certes quelques uns mais n’en trouve-t-on pas chez Dickens, Hemingway ou Dumas ? Les mêmes critiquent un style qui serait plat. Certes il n’a aucun brio mais il me semble que Catherine Cusset n’écrit pour « écrire », faire de belles phrases mais pour raconter et son style fluide est accordé à son histoire. Ainsi elle écrit au présent l’épisode américain et au passé ceux de Roumanie ou Israël, montrant ainsi l’évolution de cette femme qui a eu la volonté de tout quitter pour l’avenir de son fils.
J’ai aussi beaucoup aimé ce roman pour les nombreux sujets qu’il aborde car ils sont le reflet de notre époque, de la Roumanie de Ceausescu au New York de l’hiver dernier. Dans l’espace et le temps, et avec beaucoup de psychologie, elle parle surtout de l’incommunicabilité familiale qui conduit, une génération plus tard, à la même incompréhension que celle dont on a été victime. Elle décrit les ravages du mensonge, des secrets trahis, des doutes, de l’indifférence qui conduisirent Elena à un exil extérieur tant espéré pour découvrir que la vieillesse n’apporte à Helen que l’exil intérieur de la mélancolie et de la solitude.
Cinq générations de femmes
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 30 mai 2009
Eléna impose en quelque sorte à son fils ce dont elle-même à souffert . Une femme intelligente, forte, ambitieuse, déterminée, qui nous est montrée dans un portrait sans concession qui ne cache pas ses entêtements ou ses faiblesses . Cette femme entre en lutte avec une autre femme, Marie, d’une autre génération, d’une autre société, d’une autre culture , pour assurer le bonheur d’un même homme : Alexandru .
Une sorte de saga familiale autour de la figure centrale d’Eléna , dans les quatre étapes de sa vie (fille, amante, épouse et mère, veuve ) et dont le parcours s’échelonne sur une soixantaine d’années. Une saga dont les femmes sont les héroïnes, dans un mouvement pendulaire entre Europe et USA, entre présent et passé, entre maturité et jeunesse , qui nous mène de la Bessarabie à la Roumanie de Céaucescu, en Israël, à Rome, aux Etats-Unis et en France . Cinq générations de femmes se succèdent : celle la grand-mère, de la mère adoptive, d’Eléna, de sa belle-fille Marie et de sa petite fille Camille, dans une action qui jamais ne s’interrompt et dont l’amour est toujours le moteur .
Un roman aux personnages attachants, que j’ai lu avec intérêt et qui présente l’évolution de la condition féminine au cours du 20e siècle .
Un sentiment de déjà lu et de vite écrit
Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 13 mai 2009
- la relation mère/belle-fille, par nature ambiguë, toute de tendresse et rivalité mêlées, aurait mérité d'être clarifiée et approfondie. Les points de vue de Marie ou Helen sont exposés, mais l'auteur joue à cache-cache, laquelle parle et pense, est-ce l'une, est-ce l'autre…? Et ce, indépendamment de la construction. Agaçant.
- A propos de construction, difficile de ne pas penser à Lignes de faille, ce livre sublime de Nancy Huston, avec les mondes entrecroisés de l'enfance et de l'âge adulte, ces destinées éclatées sur plusieurs générations, la vie aux Etats-Unis, celle en Israël, les pays de l'Est après la guerre. Mais voilà, n'est pas Nancy Huston qui veut.
- Et j'en arrive à ce qui m'a vraiment gênée : l'écriture. Le style est pauvre, les phrases sans relief, le vocabulaire ultra platounet, tout ça est très en deçà de l'histoire, qui vibre, justement, qui dégage un vrai souffle romanesque. C'est un hiatus que ne suffit pas à justifier le "franglais" de l'auteur, corrigé par l'éditeur. Peut-être faudrait-il penser à écrire en anglais et se faire traduire. Il arrive que l'on y gagne.
Elena de 1941 à 2006 ... de Bessarabie aux Etats-Unis
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 31 janvier 2009
Au travers de ce roman on découvre tout d'abord de nombreux pays tels que la Bessarabie, la Roumanie, Israël, l'Italie et également les Etats-Unis. Les personnages principaux vivront dans chacun des pays de quelques mois à quelques années et permettront au lecteur d'en découvrir le climat ambiant et la vie des habitants au fil des années, des guerres traversées et des politiques gouvernementales propres à chaque pays, qui sont, en l'état des pays traversés, très opposées.
Au niveau humain, on rencontre de nombreux personnages, de pays et d'époques différents mais ce qui marque voire choque le plus c'est l'évolution du personnage central de l'histoire : Elena/Helen dite Lenoush ou Nounoush. En effet, les personnages de son enfance, hormis sa grand-mère assez affectueuse ou simplement neutre, sont très tendus et durs avec elle et Elena en souffre beaucoup mais au fil des années et de son immigration, son entourage se composera finalement de personnages beaucoup plus aimants, tendres et détendus, de sa famille proche aux simples voisins, et au final ce sera elle qui sera devenue dure, aux réactions incompréhensibles et insensées ; elle aura même parfois, à l'âge adulte, les mêmes réactions que ses parents, réactions dont elle a tant souffert et qui lui ont fait crier à l'injustice.
Ce diamétral changement de position d'Helena choque d'autant plus le lecteur que dès le début le récit de son enfance et de sa vie adulte se juxtaposent … on passe de 1940 à 2003 puis de 1952 à 1996 et ainsi de suite.
Le récit permettra de comprendre ce revirement mais n'en laissera pas moins le lecteur très pensif et philosophique à ce sujet.
Ultra féminin
Critique de Ptitnine (, Inscrite le 4 juin 2008, 46 ans) - 13 novembre 2008
j'ai beaucoup aimé la construction du livre un chapitre pour la mère un pour la belle fille ainsi que la construction non linéaire du roman.
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