Le cycle de Dune, tome 1 : Dune de Frank Herbert
(Dune)
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
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tome 1 t 2 : Un futur épique
Je ne suis pas un amateur de ce genre d’ouvrage. Mais je dois avouer que « Dune » a de quoi accrocher. Les questionnements philosophiques, religieux et les problématiques de civilisations, l’écologie, confectionnant la trame sur laquelle est tissée le roman, sont à eux seuls sources de plaisirs. L’histoire est riche, haletante, et c’est du cousu main . Elle évoque autant la féodalité que les croisades et jihads, ou que l’insurrection arabe contre l’Empire Ottoman suscitée par T.E Lawrence.
Ce roman épique d’un monde féodal futuriste nous épargne les traditionnelles guerres des étoiles pour redorer le blason des duels à l’arme blanche ; nous épargne les "bêbêtes" extraterrestres, gentilles ou méchantes, pour une civilisation bien humaine reflet et résultat de l’histoire de l’humanité ; nous épargne le manichéisme pour un monde politique qui aurait intéressé Machiavel ; nous épargne l’étalage du merveilleux et de l’exotisme utilisé à outrance pour un univers riche de la complexité du vivant et du monde. Bref, dans ce roman même un non-amateur du genre peut y trouver son compte avec bonheur.
Cela en fait, indéniablement, une réussite littéraire qui, depuis le début des années 1960 où il fut écrit, n’a pas pris une ride. Et qui est suffisamment riche pour qu’on puisse le relire 3 voire 4 fois, tout en le redécouvrant à chaque lecture pour se laisser emporter dans l’épique rêve d’une planète des sables.
Les éditions
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Dune - Tome 1
de Herbert, Frank Demuth, Michel (Traducteur)
Pocket
ISBN : 9782266155489 ; 9,66 € ; 03/05/2005 ; 348 p. ; Poche -
Le cycle de Dune, tome 1 : Dune de Frank Herbert
de Herbert, Frank
Pocket
ISBN : 9782266114035 ; 2,75 € ; 05/04/2001 ; 410 p. ; Poche -
Dune [Texte imprimé] Frank Herbert [trad. par Michel Demuth]
de Herbert, Frank Demuth, Michel (Traducteur)
Pocket / Presses pocket. Science fiction
ISBN : 9782266026659 ; 4,46 € ; 01/01/1989 ; 348 p. ; Poche -
Dune [Texte imprimé] Frank Herbert traduit de l'américain par Michel Demuth
de Herbert, Frank Demuth, Michel (Traducteur)
Pocket / Presses pocket. Science fiction
ISBN : 9782266233200 ; 11,50 € ; 22/11/2012 ; 832 p. ; Poche -
Les livres liés
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Les critiques éclairs (18)
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A l'assaut !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 28 septembre 2024
Le jeune Paul Atréides hérite - contraint et forcé après l'assassinat de son père- de la Mission.
Il doit pacifier et prendre le contrôle de la planète. Les légions Harkonnen ne s'en laissent pas compter et fomentent les plus vils complots pour le tuer. C'est avec les fremens -peuple des sables- que Paul va mener le combat pour prendre le contrôle et défier l'empereur.
Un roman éblouissant mêlant action, réflexion politique, religieuse et écologique.
On mesure dès le début de la saga, la puissance de l'œuvre.
Il me tarde de découvrir la suite.
Un monument d'une grande richesse
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 24 juin 2022
Une chose est sûre, c’est qu’on ne rentre pas aisément dans « Dune ». J’ai moi-même dû attendre au moins la moitié du livre (400 pages tout de même…) pour commencer à m’intéresser au récit. J’ai pourtant décidé de persévérer, ayant conservé en mémoire le cap obligé des cent premières pages pour « Le Seigneur des anneaux », autre monument de la littérature fantastique.
Comme ce dernier, et c’est un point commun indéniable, « Dune » recèle un univers extrêmement riche et complexe, dont l’auteur ne livre pas d’emblée tous les secrets, loin s’en faut ! En annexe, on trouvera néanmoins deux chapitres consacrés à l’écologie et aux religions de Dune, ainsi qu’un lexique sur le jargon propre à l’œuvre. Cela ne suffira pas toujours à fluidifier la lecture, car le style est parfois assez ampoulé, avec des intrications psychologiques et pseudo-ésotériques un brin absconses, souvent liées aux capacités mentales surhumaines des protagonistes. Je pense notamment aux échanges télépathiques entre certains personnages, notamment Dame Jessica et son fils Paul Atréides. Herbert décrit tout cela comme si cela allait de soi, au risque de laisser une partie de ses lecteurs au bord du chemin. Parallèlement, l’action est longue à se mettre en place. Certes l’auteur a voulu prendre son temps pour poser le décor, et ce n’est certainement pas sans raison, mais d’un autre côté, on se dit qu’il aurait aussi pu synthétiser une bonne partie des scènes, dont la foultitude de détails ne représente pas au premier abord un intérêt flagrant pour la compréhension, en tout cas pour le lecteur lambda que je suis. Fort heureusement, le dernier tiers du livre finit par nous embarquer dans l’histoire.
Malgré ces inconvénients non négligeables, peut-on tout de même apprécier cette œuvre et reconnaître que sa réputation n’est pas usurpée ? Selon moi, le fond est ce qui sauve véritablement l’ouvrage.
En effet, le propos qui ressort est étonnement visionnaire pour un livre écrit dans les années 60, et cela sur deux plans. Tout d’abord, à travers le thème de l’écologie, un terme qui était encore loin de faire partie du langage courant à une époque où les Trente Glorieuses connaissaient leur apogée, et ensuite celui de la religion, où Herbert montre très bien comment les mythes se construisent grâce à la crédulité des masses, au corps défendant de ceux qui se voient érigés en messie, en l’occurrence ici Paul Atréïdes. Pour ce faire, l’auteur va nous immerger, dans la seconde partie du livre, au sein des Fremen, peuple majoritaire sur Arrakis, lequel a parfaitement réussi à s’adapter aux conditions climatiques extrêmes qui caractérisent cette planète, dont la surface est entièrement constituée de déserts traversés régulièrement par de violentes tempêtes. Leur mode de vie évoque celui des bédouins du Sahara, et d’ailleurs leur langue est à l’évidence inspirée de l’arabe, ce qui pour une œuvre de science-fiction se situant dans une époque lointaine peut paraître étonnant. Les Fremen ont donc un mode de vie qui doit tenir compte de la rareté de l’eau (ils récupèrent leur transpiration grâce au « distille », un appareillage intégré à leurs vêtements), qui prend ainsi une valeur sacrée. Ils jouissent d’un certain confort grâce à des galeries souterraines ingénieusement aménagées, déjouant ainsi leurs ennemis les Harkonnen, qui sont persuadés à tort que les Fremen sont peu nombreux et ne constituent pas une menace à leur domination d’Arrakis. L’aspect géopolitique et économique n’est pas en reste. En effet, la planète contient une ressource précieuse, l’épice, qui, produite par les fameux vers des sables, est l’objet de toutes les convoitises, comme peut l’être le pétrole dans les pays arabes. Hélas, les Fremen n’en profitent guère puisque c’est une organisation de marchands extérieure, la Guilde spatiale, qui s’est arrogé le droit de l’exploiter avec la bénédiction de l’Empire, ce qui, il va sans dire, leur a permis d’amasser une fortune immense. Le parallèle avec notre monde terrestre sera vite établi…
Partant de là, le thème de la religion va émerger. L’auteur montre par quel mécanisme une sorte de secte aux desseins mystérieux, les Bene Gesserit, à laquelle appartient Dame Jessica, a préparé l’avènement d’un prophète dans la communauté Fremen. Une préparation de longue haleine, depuis plusieurs générations, qui verra Paul s’imposer comme « commandeur des croyants », lui qui n’avait pas souhaité cela. Cette « intronisation » marquera le début du soulèvement du peuple Fremen contre la dictature des Harkonnen et ses alliés. Herbert emploie le terme « djihad », ce qui une fois encore déconcertera le lecteur de 2021 qui aura assisté depuis les années 80 à une suite d’actes terroristes dont les commanditaires se réclament de l’Islam, les plus marquants étant ceux du World Trade Center à New York et du Bataclan à Paris. La seule différence, c’est que l’auteur parle du Djihad comme d’une guerre au sens propre du terme mais ne fait jamais allusion au terrorisme. Il faut dire que dans les années 60 l’islamisme radical n’existait pas. Mais le propos demeure le même, et révèle comment la religion, utilisée à des fins politiques, est un moyen puissant de contrôle des esprits et des foules, hors de toute rationalité.
Et même si le Djihad de Dune permet aux Fremen de se libérer en évinçant leur maîtres (dans une conclusion tout de même plutôt réjouissante), Paul Atréides, le « Muad-Dib », reste quant à lui en proie au doute (comme il l’a été tout au long du récit), notamment par les images d’un futur lointain que lui renvoie son don de double vision, des images de meurtre et de sang au nom d’un prophète, qui n’est autre que lui-même. Pour avoir le fin mot de l’histoire, il faudra sans doute lire la suite de cette œuvre fleuve.
Fascinant!
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 13 décembre 2021
Que dire si ce n'est que je me suis régalé. Autant dire que les quelques 900 pages que compte ce roman n’ont pas fait long feu tant cette œuvre est passionnante. J’ai adoré son univers et surtout son ambiance. Il est vrai que le rythme est peu soutenu mais là n’est pas l’essentiel à mon avis. Ce faux rythme permet à l’auteur de mettre en place un univers riche et original. Chaque élément se met petit à petit en place et très vite l’envie de savoir ce qui va se passer prend le dessus (et ce malgré le fait d'avoir vu le film qui couvre une bonne moitié de ce premier tome).
Un premier volet qui donne très très très envie de passer aux suivants! Excellent!
Ah bon
Critique de Waitforspring (, Inscrit le 28 janvier 2015, 30 ans) - 13 décembre 2020
Premièrement; (et c'est un point important), comme cela a été dit, on est dans de la fantasy plutôt que de la SF... Quelle est l'utilité de l'espace, de vaisseaux, etc, à l'histoire racontée ? Elle est remplie de ducs, de comtes, d'épées. Certes le scénario semble vouloir que les ordinateurs aient été bannis par l'humanité. On m'expliquera alors comment on fait pour faire voler des vaisseaux spatiaux à travers l'univers, comment on utilise des armes atomiques ou comment on communique à travers l'espace.
D'autant qu'il est déjà difficile de croire qu'un empereur règne sur l'univers avec la technologie.
Deuxièmement, il faut fortement adhérer à la dimension mystique et religieuse de l'oeuvre. C'est le trait DOMINANT dans le récit. C'est très personnel mais je ne m'y attendais pas et cela ne m'intéresse pas vraiment. D'autant qu'on a beaucoup de longueurs dans l'histoire, avec des emballements psychométaphysiques des personnages qui ont tendance à lasser.
Troisièmement, on a l'impression que le narrateur a lu un préquel à Dune que nous, nous n'avons pas lu. Et qu'il nous manque franchement des infos. De temps en temps, Paul s'envole dans des inquiétudes sur son futur et craint que l'univers ne soit ravagé par le jihad en son nom (mais pourquoi ! qu'est-ce qui nous a échappé à nous, qui suivons tranquillement son histoire d'héritier/messie perdu dans le sable ?) et parfois des morceaux d'idées de ce genre pointent le bout de leur nez sans qu'on comprenne ce qui les justifie. Les personnages ont aussi quelques comportements farfelus qu'on s'explique mal par moments.
En conclusion pas de mauvais bouquins mais rien d'un incontournable de la SF (surtout pas de ce genre, d'ailleurs) pour moi. Des creux et des longueurs, on s'y perd et s'en désintéresse.
Un point positif anodin; l'auteur est assez bon pour trouver des noms (Bene Gesserit, Muad'Dib, Harkonnen ...) les sonorités sont bien trouvées. Asimov n'a pas tout à fait eu ce talent là ... mais lui a écrit le vrai graal de la SF.
Du divertissement de qualité
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 30 août 2020
Mais un chef d’œuvre ? Je n’irai pas jusque là. Avec le recul propre à mon âge, j’estime malgré tout que c’est surtout une littérature de (bon) divertissement, que cela manque d’intensité émotionnelle, tous ces personnages sont un peu froids, durs, même s’ils sont fouillés et diversifiés. Et l’intrigue, quoi qu’intelligente, reste tout de même classique, rien de complètement novateur ou de surprenant. Au point que je me suis demandé si j’allais lire les tomes suivants ou si j’allais m’arrêter à ce premier. Bref, je pense que si on le lit jeune, on pourra plus facilement s’engouer pour cette histoire d’une planète nommée Arrakis (surnommée la planète Dune), la seule de tout un empire galactique à pouvoir produire une drogue très recherchée, l’épice. De ce fait, elle va devenir l’épicentre (c’est le cas de le dire !) d’une guerre entre différents protagonistes, dont l’Empereur, les Atreides et les Harkonnen et les habitants de cette planète, les Fremen menés par leur jeune prophète, le messie Muad’hib, qui luttent pour leur liberté et surtout pour pouvoir terraformer un peu leur planète pour la rendre un peu plus habitables, avec des plantes et de l’eau. Un roman écologiste avant l’heure, en phase avec notre époque, même si le roman a été écrit il y a plus de 50 ans !
Exceptionnel
Critique de Gotié (, Inscrit le 17 janvier 2016, 45 ans) - 22 janvier 2016
LE DORMEUR DOIT SE REVEILLER !!!
Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 40 ans) - 7 juin 2015
Bien sûr à l'époque, j'avais huit ans, bien que bon lecteur, j'étais passé à côté de toutes les références philosophiques, religieuses, écologiques, culturelles. Seule cette histoire de vengeance me séduisait alors que Dune c'est bien plus que ça et le charme encore aujourd'hui opère encore. L'affiche du film le disait bien : un monde au-delà de vos rêves.
Dans ce premier tome, nous faisons connaissance avec la famille Atréides et Paul, qui sera le héros des épisodes suivants, n'est qu'un second rôle. Cette famille, qui vit sur Caladan, sorte de sœur jumelle de la Terre, reçoit en fief Dune connue pour n'être qu'un gigantesque désert. Sauf qu'elle abrite, en son sein, la substance la plus précieuse de tout l'univers : l'épice qui permet de prolonger la vie et de voir l'avenir.
Sur ce nouveau monde particulièrement inhospitalier peuplé de tempêtes et de vers de sable géants détruisant tout sur leur passage, le Duc Léto Atréides est très vite capturé et tué par les Harkonnens. Ennemis jurés des Atréides avec à leur tête le cruel baron Vladimir Harkonnen qui aura bénéficié de l'aide de l'empereur Shaddam IV pour cette traîtrise. Sa femme Jessica et son fils Paul s'enfuiront dans le désert et seront recueillis par des indigènes nommés Fremens. Et il est une légende chez les Fremens qui prophétise l'arrivée d'un messie les conduisant vers la liberté.
Pas évident de résumer ainsi le premier tome de Dune tant il regorge d'intrigues secondaires, de complots politiques. Les nombreuses pensées des personnages font quasiment office de second dialogue rendant le livre inadaptable au cinéma (c'est un des aspects où Lynch, qui n'est pas n'importe qui, s'est cassé les dents). Et encore, je n'ai pas parlé de la Guilde spatiale qui détient le monopole de transport de voyageurs dans l'espace, du personnage de Kynes qui souhaite carrément changer l'écosystème de Dune pour le rendre plus supportable, du Bene Gesserit. Chaque personnage : Thufir Hawat, le docteur Yueh, Leto Atréides, Gurney Halleck, est étonnamment complexe. Chacun a sa propre histoire faite de fêlures que leur destin sur Dune ne va évidemment pas arranger.
J'ai le cœur serré pour Leto massacré sans réellement pouvoir se défendre, révolté de la traîtrise de Yueh mais dont la motivation (sauver sa femme torturée par les Harkonnens) reste humaine et la perversité du Baron Vladimir Harkonnen ou de son mentat Piter de Vries me dégoûte. Chaque personnage, chaque famille, chaque organisation pourrait même faire l'objet d'un livre à part entière tellement ils sont fouillés.
Dune possède une ambiance et une atmosphère inimitables. Sanglante, sauvage, cette planète ne dévoile totalement ses secrets qu'après plusieurs lectures pour bien en saisir toutes les références mystiques.
Le portrait d'un monde qui fascine
Critique de Multipass (, Inscrit le 2 juillet 2011, 32 ans) - 12 août 2013
Le top de la Space Opera
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 7 juillet 2012
Et dans l'ensemble, je ne me trompais pas du tout... et j'ai découvert que même dans ce genre-là, on peut trouver de vraies perles : Dune, c'est une histoire captivante, une écriture impeccable, des personnages extrêmement approfondis, des aventures palpitantes, des monstres originaux (le ver des sables) et une fin très réussie.
Je n'ai qu'une peur, qu'un soupçon, je veux dire quelque chose que je redoute mais qui n'est pas suffisant pour que je mette moins de cinq étoiles... les 5 tomes à suivre vont-ils être à la hauteur ? Car en fait, ce cycle n'est pas du tout comme Harry Potter. Quand on commence Harry Potter, l'intrigue est dévoilée de tome en tome, lentement, et quand on lit bien ce cycle, on devine que l'on va apprécier TOUS les tomes, et que le dernier donnera la clé. Mais ici, aucun élément de l'intrigue n'est caché, à la fin de ce premier opus, l'histoire est vraiment terminée, et je me demande : "Va-t-il nous garder autant en haleine dans les tomes suivants ?"
Ce que j'essaie de dire, c'est que dans Harry Potter, les 7 tomes forment une seule et même histoire. Ici, j'ai bien l'impression qu'on va avoir 6 histoires distinctes en 6 tomes... et dieu sait je me méfie énormément des suites...
A voir dans le Messie de Dune...
Une première entrée dans la science-fiction
Critique de Mallaig (Montigny les Cormeilles, Inscrite le 17 janvier 2006, 48 ans) - 19 mars 2012
L'écriture est assez complexe et la narration est longue. Toutefois, on découvre un univers fantastique complexe et riche. J'ai beaucoup apprécié les débuts de cette saga qui mêle science-fiction, écologie, réflexion sur le monde, l'univers.
Une porte entrouverte sur un univers entier
Critique de Bleizmor (Bretagne, Inscrit le 3 janvier 2009, 54 ans) - 16 novembre 2011
Paul Atréide, sa famille et son peuple, vont devoir s'installer sur Arrakys, la "planète des sables", qui leur a été léguée, non sans arrière-pensée, par une famille rivale. Là-bas, ils pourront prendre contact avec les autochtones, les Fremen, et procéder à l'extraction de l'épice tant convoitée.
Sur cette base relativement simple, Frank Herbert va broder des intrigues tentaculaires, avec son lot de trahison, d'espionnage, de révolte, ...en les saupoudrant de mysticisme religieux, de terraformation ou encore de drogues permettant la prescience. En effet, les intérêts de tous les partis se focalisent sur cette épice, cette drogue, source de vie pour certains, nécessité commerciale pour d'autres, ou encore instruments de pouvoir.
Une fois les bases posées dans la première partie, trahisons et rebondissements vont se succéder et changent la donne en permanence. Une meilleure connaissance des autres Grandes Familles, de la Guilde, de la CHOM, ... laisse entrevoir des intrigues beaucoup plus complexes qu'on ne le pensait. Frank Herbert n'a pas réussi à décrire un monde, mais plutôt la complexité d'un monde (telle qu'on peut d'ailleurs le voir au quotidien dans le nôtre ...).
La pression monte crescendo au cours de la lecture, si bien qu'une guerre inévitable ne va pas s'étaler sur des centaines et des centaines de pages. Quelques paragraphes suffisent à exprimer l'ampleur des enjeux, les stratagèmes militaires et les conséquences politiques. Du grand art de la part de l'auteur.
Tant et si bien qu'on souhaite ardemment en savoir plus sur les protagonistes, les intrigues politiques, les grandes castes, les mouvements religieux, les liens entre l'épice, les vers et les drogues qui en sont issues ... Bref sur l'univers amorcé par Frank Herbert dans Dune. C'est donc avec le plus grand plaisir qu'on aborde les suites de (Frank) Herbert (mais pas celles de son fils !).
Dune fait vraiment partie des œuvres littéraires incontournables (outre le clivage réducteur de science-fiction), qui laissera à chacun une trace indélébile dans son expérience littéraire.
PAS SI TERRIBLE QUE CA MÊME...
Critique de Erudia (, Inscrit le 13 novembre 2011, 39 ans) - 13 novembre 2011
Ce cycle est souvent présenté avec entrain par certains comme LE livre de SF, un chef d'oeuvre etc...
L'ennui va primer dans ce livre, l'action est un cran en dessous, l'évasion n'est pas au rendez-vous sauf pour les amateurs de sable, aucun effort quant à la présentation de races extra-terrestres, d'animaux particuliers (si des vers géants existent).
Bref je n'ai trouvé rien dedans dans un premier temps m'encourageant à lire la suite, rien qui me ferait présenter ce livre comme une référence, rien...
Par pitié ne pas orienter quelqu'un voulant essayer de la SF sur ce cycle sauf si vous voulez l'en dégoûter !
Dune
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 25 septembre 2011
Dune, c'est l'histoire de la guerre entre la maison des Atréides (les gentils) et la maison des (Harkkonens). Ce récit débute lorsque les Atréides doivent se rendre sur Dune parce que l'Empereur les a obligés. C'est alors qu'ils se feront anéantir par les Harkkonens. Seul Paul et sa mère survivront. Ils vivront alors chez les Frémens (habitants de Dune). Paul fera tout pour avoir sa vengeance.
J'ai vraiment aimé ce livre. Je l'ai trouvé très philosophique. Plusieurs passages sont très songés. Le style d'écriture est très soigné contrairement à plusieurs autres écrivains. De plus, l'histoire est excellente. Encore une fois, c'est le combat entre le bien et le mal. La question durant tout le livre est de savoir si Paul est vraiment le messie des Frémens. Il a toutes les caractéristiques de la prophéties mais le doute persiste.
Pour ce qui est des points négatifs, je dois d'abord avouer que le livre est long à débuter. Il y a aussi plein de personnages à connaitre assez vite si on veut bien saisir l'histoire. Cependant, ça reste des défauts mineurs.
En somme, c'est un excellent livre de science fiction.
inintéressant
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 13 septembre 2011
Remplacez les (rares et inutiles) vaisseaux spatiaux par des dragons ou des poneys volants et toute la société apparaît comme une noblesse moyenâgeuse.
Les différents clans sont tous atteints de paranoïa frisant l'absurde et le secret mystique sans fondement définit les rapports humains.
Ce qui m'a embêté le plus c'est que le héros est calqué sur un Jésus Christ du pauvre que l'auteur s'efforce sans y réussir à ne pas plagier trait pour trait (mère prêtresse mystique, révélations dans le désert pour un personnage qu'on nomme le messie, pouvoirs et visions surhumains, thème de l'immortalité récurrent...).
Beaucoup de longueurs, une trame sans surprise et même si l'auteur parvient à rendre plausible l'épice (sorte de nectar et hydromel déjection d'un vers de terre géant) l'idée n'arrive pas à quelque chose d'intéressant puisque seul le héros et sa famille sont les protagonistes qui comptent dans son utilisation alors que toute la galaxie est censée y prendre part.
Pas kitsch (comme l'est le film de Lynch) juste ennuyeux et la complexité inutile fait perdre toute dimension épique.
Je met 2 et non 2,5 car c'est pas un livre que je pourrais relire.
Fantastique !!!
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 27 mai 2011
Une saga extraordinaire !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 30 avril 2010
Frank Herbert construit de toutes pièces une civilisation et des générations de personnages très attachants.
A LIRE IMPéRATIVEMENT !
Pour tout amateur de SF !
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 28 avril 2010
Le duc Leto de la Maison Atréides, qui règne sur la planète d’eau Caladan, se voit confier par l’empereur Corrino la planète sableuse Arrakis, ancien fief des belliqueux Harkonnen. Arrakis est aussi la seul planète qui produit l’Épice, un puissant stimulant cérébral et élément essentiel pour les dons de prescience des créatures mutantes qui contrôlent le monopole des voyages intersidéraux. Le duc y amènera sa concubine Jessica, une Bene Gesserit (une faction puissante aux visées mystérieuses avec qui ne doit avoir que des descendants féminins), et leur fils (!) Paul. Après divers événements et conspirations, Jessica et Paul devront trouver refuge chez les fremens, nomades du désert et natifs d’Arrakis.
L’auteur vraiment crée un univers. Des mondes, aux épigraphes d’oeuvres fictives jusqu’aux petits détails aident à créer une atmosphère, une mythologie propre au cycle Dune. Les personnages sont vraiment bien campés et l’histoire de la série restera gravée dans la mémoire de tout fan de science-fiction.
Pour les adaptations, Dune de David Lynch est un de mes films de science-fiction préférés, même si je trouve que le réalisateur prend des libertés, la série américaine de John Harrison est beaucoup plus fidèle.
Pas mal du tout
Critique de Phaya (Saintes, Inscrite le 2 août 2009, 36 ans) - 2 août 2009
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Dune: les films VS les séries télé VS les livres | 3 | Nance | 28 avril 2010 @ 19:30 |
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