Mes chères études - Étudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée de Laura D.
Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances
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La prostitution estudiantine
Certains disent que "Mes chères études" est un faux livre, un faux témoignage qui a pour sujet la prostitution estudiantine, un sujet tabou qui dérange notre société conservatrice.
D'autres, comme moi, ont lu ce livre d'une traite et ont été touchés par l'histoire de la jeune auteure "anonyme" qui nous raconte avec des mots simples mais justes sa double vie: étudiante officiellement, prostituée officieusement ... pour survivre.
J'ai acheté ce livre après avoir vu un reportage sur Laura D. cette jeune étudiante en première année obligée de se prostituer malgré elle pour survivre tant sa situation est précaire.
Son histoire m'a émue: il y a quelques années de cela, moi aussi j'étais étudiante et naïvement, je n'aurais jamais pensé qu'une chose pareille puisse exister.
J'ai tout de suite était prise par le récit: c'est bien écrit et bien décrit, fluide et réaliste. Laura sait nous faire partager ses émotions et nous faire vivre son quotidien et ses expériences sordides.
"Mes chères études" est un BON livre qui se lit en quelques heures tant il est passionant et prenant.
Les éditions
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Mes chères études [Texte imprimé], étudiante, 19 ans, job alimentaire, prostituée Laura D. [avec la collaboration de Marion Kirat]
de D., Laura Kirat, Marion (Collaborateur)
Max Milo
ISBN : 9782353410323 ; 18,25 € ; 17/01/2008 ; 274 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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A propos de l'argent facile...
Critique de Superhuman (, Inscrit le 8 janvier 2014, 31 ans) - 19 janvier 2014
Ou alors "hôtesse". Car ce n'est pas un métier uniquement féminin, n'en déplaise aux féministes hargneuses il y a des gens des 2 sexes qui organisent cette profession - en général on appelle cela une entraîneuse je crois bien.. Non, je dois reconnaître qu'ayant ouvert ce livre par curiosité je m'attendais à d'élégantes confessions, mais le tout entretient sa misère puis est en fait surtout bourré d'euphémismes, et sent au final la fille de la campagne légèrement nympho - on admettra que la regrettée Nelly Arcan possédait bien plus de talent. Oublions également le reste qui souffre véritablement en faisant ce métier et leurs dépendances en forme d'abbatoirs à viande, ainsi que le terme "plaisir"... pourtant il y avait de quoi faire.
Donc pas intéressé, pas convaincu non plus. *Et je mets 1 pour la relative, très relative franchise.
Un peu trop misérabiliste
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 7 novembre 2008
Pendant tout le temps qu’a duré cette lecture, je me suis trouvée partagée entre un sentiment de compassion pour Laura, qui a le même âge que moi et qui vit un peu les mêmes difficultés que moi et qu’une grande part des étudiants d’aujourd’hui, et un sentiment critique, justement dû au fait que je sais très bien de quoi elle parle et qu’elle m’a souvent donné l’impression de tout mettre sur la faute des autres et pas grand-chose sur son pouvoir à elle. Ça donne un portrait très noir et très misérabiliste de la situation des étudiants pauvres en France, parfois un peu difficile à avaler. J’ai de la difficulté à croire qu’il y ait aussi peu de ressources et autant de barrières pour obtenir un diplôme en France : aide financière pratiquement inaccessible, logements ou chambres complètement hors de prix, emplois d’étudiants minables…Laura D. les a tous connus, et c’est supposément ce qui l’a menée là où l’on sait. Je suis la première à admettre qu’il est difficile de tout concilier quand on est étudiant, mais quand même, ce n’est pas parce qu’on devient prostitué pendant nos études qu’on peut dire qu’on le fait pour nos études et à cause de la société. C’est ce qui m’a un peu dérangée dans ce roman. Dans la première page, on peut lire :
« Je m’appelle Laura, j’ai 19 ans. Je suis étudiante en langues vivantes et je suis obligée de me prostituer pour payer mes études. »
Obligée? Non. C’est la partie qui manque dans le témoignage de Laura; l’introspection, non pas des conséquences de son choix, mais de ses origines… J’espère que Laura s’en est réellement sortie aujourd’hui, et qui sait, peut-être que ce livre l’aidera à boucler ses fins de mois d’une autre manière…
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