Miserere de Jean-Christophe Grangé
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 33 avis)
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La musique n'adoucit pas toujours les moeurs
Fin décembre 2006, toute la France se prépare à fêter Noël. Toute ?!? Non, un homme résiste aux festivités, Kasdan, policier retraité, veuf et en froid avec son fils, est amené à reprendre du service car le chef de la chorale de la paroisse arménienne a été assassiné, Kasdan étant d'origine arménienne, et il en fait une affaire personnelle. Le chef de cœur, d'origine chilienne, a eu les tympans percés, seul indices une empreinte de chaussure taille 36 et des morceaux de bois. Volokine, jeune inspecteur de la Brigade de protection des mineurs, drogué et officiellement en cure de désintoxication, s'intéresse aussi à l'enquête. Kasdan et Volokine vont rapidement s'associer pour une enquête qui va les mener chacun à affronter leur passé.
Dernier roman de Jean-Christophe Grangé, "Miserere" contient tous les éléments qui ont fait le succès de cet auteur, impossibilité de lâcher le livre (faut quand même le faire pour manger ou dormir, mais c'est dur) avant de connaître la fin, personnages plus complexes qu'ils n'apparaissent au départ et intrigues aux multiples rebondissements, certes c'est cousu de fil blanc (chez Grangé ça serait plutôt cousu de fil sang) mais l'auteur est un bon couturier.
Ce roman se rapproche des "Rivières pourpres", un vieil enquêteur et un jeune, chacun ayant une faille, mais chacun étant aussi déterminé à trouver le meurtrier, l'enquête se passe, comme dans pratiquement tout les romans de Grangé, dans le milieu religieux. Grangé se calme aussi dans les descriptions gores et les passages glauques, voir la "Ligne noire" où il se lâchait un peu plus, préférant l'enquête et l'action à la leçon d’anatomie. Un très bon roman une fois de plus. A lire absolument pour passer un bon moment et frissonner.
Les éditions
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Miserere [Texte imprimé], roman Jean-Christophe Grangé
de Grangé, Jean-Christophe
Albin Michel
ISBN : 9782286047047 ; 23,20 € ; 03/09/2008 ; 528 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (32)
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Quel style !
Critique de Colt (, Inscrit le 26 août 2010, 52 ans) - 18 juillet 2014
Malgré un scénario improbable (pour ne pas dire farfelu), il sait attraper son lecteur et l'enfermer dans une spirale de tension.
Si l'histoire relève plus du fantastique que du réel, chapeau à JCG pour sa virtuosité à créer une atmosphère prenante, et plaisante, pour son lecteur.
Chorale
Critique de Marlène (Tours, Inscrite le 15 mars 2011, 47 ans) - 24 juillet 2013
On rentre vite dans l'histoire, Cédric et Lionel sont attachants, chacun traînant un lourd passif derrière lui. Ils forment une équipe de choc qui va remonter la filière d'une secte qui commença lors de la Seconde Guerre Mondiale. Une secte, chose originale, qui s'intéresse aux voix.
Bonne fin même si la dernière phrase est abrupte, mais c'est habituel chez JC Grangé.
J'ai beaucoup aimé ce livre, et je n'irai pas voir l'adaption tv, Depardieu comme Joey Star ne font pas de bons Volokine et Kasdan et puis j'image le truc un peu difficile à mettre à l'écran.
Encore un très bon JC Grangé
Quel plaisir !
Critique de Fandethriller (, Inscrit le 21 août 2012, 26 ans) - 21 août 2012
Efficace
Critique de Flory (, Inscrite le 17 mars 2012, 33 ans) - 17 mars 2012
La voix qui tue …
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 6 décembre 2011
Ces 2 héros sont complémentaires et torturés, mais un peu trop "cliché" à mon goût. Par contre, il y a quelque chose qui me dérange parfois chez Grangé, car il y a chez lui comme une jouissance ou une complaisance à décrire des tortures horribles et tellement crues qu'on est très souvent proche de la nausée !
Ceci dit l'intrigue est vraiment prenante et les pages défilent pour enfin arriver au dénouement.
Haut les coeurs !
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 19 octobre 2011
Mitigée
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 30 septembre 2011
Et en même temps, on a envie de savoir, donc de poursuivre sa lecture, parce que rien à faire, Grangé sait comment insuffler du dynamisme à son histoire, le brin de mystère qui va vous tenir en haleine et voilà, on se laisse avoir, on poursuit, le souffle parfois très court, jusqu'à la fin où le soufflé retombe tout de même pas mal.
Je ne connais pas assez cet auteur pour comparer au reste de sa production, dont j'ai peu lu et ne peux donc pas situer cet opus par rapport aux autres qu'il a commis, mais si je le prends en tant que bouquin isolée, j'avoue rester tout de même sur ma faim, même si par moments, l'apéro était délicieux.
Histoire policière efficace
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 21 août 2011
Beaucoup de thèmes sont brassés : pédophilie, réfugiés politiques chiliens, sectes, ...
Cela ressemble à un livre américain, très visuel et écrit comme un scénario, ... avec une absence quasi-totale de figure féminine !
Lionel Kasdan, ancien commandant de la brigade criminelle est un veuf à la retraite et vit à Paris. Alors qu’il rend visite au père de sa paroisse pour aider à préparer les fêtes de noël arménienne, il trouve l’organiste mort. Il décide alors d’enquêter car il a visiblement été assassiné. Il réactive alors ses anciens réseaux.
Cédric Volokine est un jeune inspecteur à la brigade de protection des mineurs après avoir été aux stupéfiants. Il actuellement en disponibilité à sa demande pour désintoxication. Il a vent de l’affaire et se met à enquêter car l’organiste avait été impliqué par une disparition de jeune choriste.
Il finissent par se rencontrer et coopérer voire s'apprécier avec une relation de type père-fils.
Le passé des deux hommes explique leur intérêt pour l’affaire et ils soldent de vieux comptes avec quelques personnages et avec eux-mêmes.
IF-0411-3716
Signé Grangé
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 12 juillet 2011
C'est pour le prix CL que j'ai repris la lecture de Jean-Christophe Grangé.
Rien n'a changé dans les scènes de tortures. Il évite à peine les précisions sur celles concernant les enfants.
Il reste cependant une histoire originale, avec de nombreux rebondissements, des invraisemblances ou des facilités que je ne suis pas la seule à avoir remarquées (une réplique cinématographique arrivant à point nommé pour faire avancer l'enquête, un juif rencontré presque par hasard, grand spécialiste d' "El Ogro", des pistolets qui s'enrayent au bon moment..)
Est-ce le fait d'en avoir déjà lu 6 auparavant, est-ce le fait d'appréhender les passages sanglants, j'ai pris beaucoup moins de plaisir à lire ce "Miserere" que les tout premiers.
Misère
Critique de Leandra (, Inscrite le 13 février 2011, 62 ans) - 26 mars 2011
Je suis fan de JC Grangé, j'ai lu tous ses romans et je me régale à chaque fois. Les histoires sont de plus en plus terribles et la concurrence avec Maxime Chattam - mon autre auteur préféré- devient serrée. Lequel des 2 sera le plus "déjanté" ? mais tellement passionnant
Beauté et cruauté du chant …
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 1 février 2011
« Le Cri était prisonnier des orgues.
Il sifflait dans les tuyaux. Résonnait dans toute l'église. Atténué. Feutré. Détaché. Lionel Kasdan fit trois pas et demeura près des cierges allumés. Il observa le choeur désert, les piliers de marbre, les chaises revêtues de skaï, couleur de framboise sombre.
Sarkis avait dit : "En haut, près de l'orgue." Il pivota et se coula dans la spirale de pierre qui monte jusqu'à la tribune. À Saint-Jean-Baptiste, l'orgue a une particularité : ses tuyaux trônent au centre, comme une batterie de lance-missiles, mais son clavier se tient à droite, dissocié, formant un angle perpendiculaire avec le buffet. Kasdan avança sur la tapis rouge, longeant la rambarde de Pierre Bleue.
Le corps était coincé entre les tuyaux et le pupitre du clavier.
Allongé sur le ventre, jambe droite repliée, mains crispées, comme s'il était en train de ramper. Une petite mare noire auréolait sa tête. Partitions et livres de prières se répandaient autour de lui. Par réflexe, Kasdan regarda sa montre : 16h22.
Un instant, il envia cette mort, ce repos. Il avait toujours cru qu'avec l'âge, il ressentirait une angoisse, une appréhension intolérable à l'égard du néant. Mais c'était le contraire qui s'était produit. Au fil des années, une impatience, une sorte d'attirance magnétique pour la mort était montée en lui. »
Lionel Kasdan est un policier retraité, d’origine arménienne, impliqué au sein de sa communauté et qui est sur place, dans l’église de son culte, au moment où le chef de chœurs, un musicien d’origine chilienne est assassiné d’une manière intrigante et sauvage à la fois. Bien qu’à la retraite – et parce qu’on est chez Grangé – il va s’autosaisir de l’enquête qui va rapidement montrer des ramifications aussi stupéfiantes que dangereuses. Notre Lionel Kasdan va recevoir le renfort, quasiment tout aussi autosaisi, de Volokine, jeune policier français d’origine russe, aussi jeune et beau que Kasdan est vieux et retraité. Ah oui, Volokine est héroïnomane aussi ! On n’est pas à ça près chez Grangé et c’est d’ailleurs certainement une partie de son charme.
Le reste est échevelé, limite improbable, toujours scotchant. Il y a de très beaux passages – Grangé sait bien installer une atmosphère à partir des lieux, des intervenants – des passages moins forts –il faut bien lier la sauce – et puis une fin qui donne l’impression d’être bâclée. Je me suis littéralement retrouvé tout bête à la fin ; « quoi, ça se finit comme ça ? » Faible, la fin.
Mais avant la fin il y aura ce volumineux roman qui ne vous lâche pas tant que vous ne savez pas, et qui vous emmènera principalement à Paris, vers les Causses, avec des incursions historiques du côté du Cameroun et du Chili. Pas peur du dépaysement, le Grangé !
Flippant et prenant !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 29 janvier 2011
Je ne dirais pas que ce livre est de la grande littérature mais il a eu le mérite de drôlement me divertir. Le sujet n'est pas évident : la torture, les camps de concentrations, les allemands au Chili. Tout cela dans une ambiance de chorale pour enfants. Et certains passages sont un peu ...difficiles ou alors j'ai un niveau de tolérance assez bas... Et pourtant, je suis arrivée au bout peut-être parce que la lecture est plus tourneée vers le policier que cette foutue guerre même si elle n'en reste pas moins le sujet principal.
Grangé nous amène là où il veut : pas de doute !
Misère de Miserere
Critique de Volpi (Menton, Inscrit le 2 juillet 2007, 82 ans) - 26 septembre 2010
C'est poussif, tout est improbable (le vieux flic retraité, Kasdan, qui n'est pas le vrai Kasdan,traité par la Police encore comme l'un des leurs, mon oeil ! et le jeune flic russe et toxico, Volo, bien noté par ses supérieurs...) jusqu'aux anciens du Chili...
Je me suis accroché pour finir le livre, accroché est le mot...
Non, dommage, vraiment. Je ne suis plus en âge de lire les Pieds Nickelés (je le regrette d'ailleurs...).
A côté des deux ouvrages cités plus haut, ce "Miserere" a l'air d'être une sorte de commande de l'éditeur, plutôt bâclée. N'est pas Georges Simenon qui veut...
J'ai quand même aimé l'écriture très "cinématographique" de J.CH. GRANGE. Un scénariste ? Il en a les talents. Mais il faut aussi du contenu...
J'ai vraiment aimé ce livre & je le recommande
Critique de Gl (, Inscrit le 16 septembre 2010, 56 ans) - 16 septembre 2010
On ne s'ennuie pas,
On se laisse prendre au jeu,
C'est bien construit,
Ca ne laisse pas indifférent,
Il y a du suspense,
C'est bien écrit,
C'est inquiétant,
C'est solide,
De la réflexion (sur les régimes totalitaires entre autres...)
De l'action,
Il ne faut pas lire la dernière page avant de commencer le livre !! J'hésite entre 4,5 & 5 étoiles.
Le cri
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 21 juillet 2010
Pureté et torture
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 5 juillet 2010
Malheureusement, le secret principal est dévoilé avant la fin. Les 150 dernières pages deviennent alors une longue conclusion inutile de style bande dessinée où l’héroïsme simpliste rappelle la série B. Une pénible agonie pour un suspense aussi fort.
Très bon polar
Critique de Mleveteau (, Inscrit le 20 juin 2010, 35 ans) - 20 juin 2010
Les ficelles sont un peu grosses cependant mais ce n'est pas gênant comme dans tous les romans de Grangé.
Miserere n'est pas aussi bon que le Vol des Cigognes pour autant c'est un très bon polar.
Bien tourné
Critique de Florius Magnus (, Inscrit le 12 avril 2010, 31 ans) - 13 avril 2010
Un Grangé dans la moyenne
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 6 avril 2010
Mais un flic à la retraite et un toxico peuvent-ils réellement faire mieux que l'enquête officielle ? Car, au fur et à mesure qu'ils avancent, les deux flics voient l'enquête et ses implications les dépasser. Grangé a réussit à éviter l'écueil des chevaliers justiciers que rien n'arrête. Même si on ne suit pas l'enquête officielle, Volokine et Kasdan la recroisent souvent et doivent composer avec.
C'est du Grangé pur jus, ce n'est ni son meilleur, no son plus mauvais. Il nous a déjà plus surpris, mais l'ambiance qu'il distille et le fait de suivre vraiment l'enquête pas à pas font de ce nouveau roman une réussite que les fans de Grangé peuvent lire presque les yeux fermés. Par contre, ceux qui n'apprécient guère l'un des maitres du thriller français ne trouveront pas leur compte dans ce nouveau roman.
Invraisemblable oui, mais prenant aussi.
Critique de Courgette (, Inscrite le 28 janvier 2010, 32 ans) - 21 mars 2010
J'aime particulièrement les descriptions de Grangé, parfois un peu poétiques et souvent tranchantes, bien précises: elles ouvrent le terrain à un univers toujours à la limite de l'horreur, qui intrigue le lecteur.
Miserere - précision technique sur chapitre Lariboisière
Critique de LeoLivre (, Inscrit le 17 novembre 2009, 67 ans) - 17 novembre 2009
Un détail pour une partie que je connais et qui casse l'ambiance : l'arrivée de Volo et Kasdan à Lariboisière avec prélèvement de sang (A+) à Kasdan pour transfusion à Volo, avant même que le groupe de celui ci ne soit connu.
1) sauf exceptions prévues et très limitées, le don de sang ciblé est interdit (obligation d'anonymat des donneurs);
2) il y a bien longtemps (plus de 35 ans) que l'on ne donne plus de sang directement du donneur au receveur, le passage par l'EFS (établissement français du sang, ex. centres de transfusion sanguine) est nécessaire;
3) le A+ n'est pas du tout un "donneur universel", si tant est que cette notion ait encore un sens.
Dommage, pour une action qui se situe "de nos jours", de ne pas intégrer ces notions fort anciennes. Pour des domaines que je connais moins "histoire de la junte chilienne, réseaux..." cela laisse supposer en certain laisser aller dans la documentation.
Pas le meilleur.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 24 octobre 2009
Comme à son habitude J.C Grangé nous propose un scénario original et travaillé, mais beaucoup trop rocambolesque pour être pleinement apprécié. Découpé en trois parties, la deuxième est faiblarde rompant le rythme d'une première prometteuse, la troisième devant être normalement plus attractive du fait du dénouement. Malheureusement trop rapide voire presque bâclé, ce dernier ne relève pas le niveau d'un roman qui se révèle dans le fond assez décevant, surtout quand on connaît les précédentes œuvres de cet écrivain.
Deux flics marginaux unissent leur force pour dénouer les fils d'une intrigue peu commune, où tout commence par le meurtre d'un chef de chorale chilien implanté en France depuis de nombreuses années. Les indices laissent présager une enquête aussi difficile qu'inimaginable, mais prêts à toutes les dérives les deux compères ne vont rien lâcher, allant même jusqu'à affronter leurs vieux démons.
Super !
Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 10 septembre 2009
Une enquête comme je les aime . Il m'a donné de belles heures de lecture . Il vaut la peine d'être lu
Bonne lecture à vous tous
Misère
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 8 avril 2009
ça me fait de la peine, mais j'ai l'impression d'y avoir vu tous les clichés d'un thriller sans les avantages.
Tout d'abord, l'énigme elle même s'intéresse à une série de meurtres dont des enfants de chorale seraient la clef. A partir de là, on fait la connaissance des deux flics qui vont officieusement s'y intéresser: Kasdan, flic arménien à la retraite et Volokine, shooté en rédemption. S'ensuit une série d'interrogatoires comme on en lit partout, et qui prend les 3/4 du bouquin. Celui-ci s'achève sur la scène d'action finale tant attendue, ouf enfin terminé.
Kasdan et Volokine sont inintéressants, peu d'épaisseur. On sent bien l'effort de l'auteur à grands coups de passés torturés pour nous les faire aimer, mais ça n'a pas pris du tout chez moi. Secundo, les enquêtes c'est bien, mais alors que d'interrogatoires ! ça n'arrête pas. Rien pour titiller mon intérêt entre, ça déroule, on lit, soit...
Ensuite, la révélation du modus operandi des meurtres finit de nous achever tellement c'est peu crédible. Limite risible. D'ailleurs je crois que j'ai du esquisser un sourire à ce moment, pas bon signe quand on est censé s'inquiéter pour nos deux héros.
Certes JC Grangé s'est documenté. Les sectes, la révolte Chilienne, les armes, le foie gras... tout y est, on saura tout. Mais on sent tellement le désir de l'auteur à nous en apprendre qu'on décroche, lassé de précisions parfois malvenues, surtout systématiques. J'aime quand ces détails sont distillés de façon subtile. Ce n'est pas le cas ici.
Le style Grangé n'a pas opéré chez moi, je n'ai ressenti aucun impact et ai trouvé l'ensemble très neutre et convenu au final. Les dialogues s'essoufflent et les scènes d'action manquent d'intensité.
Dernier point, j'ai l'impression d'avoir lu un scénario de téléfilm et pas un roman, et ça, ça m'embête. Y'a plus qu'à tourner, tout est là.
Je suis sans doute un peu sévère, mais ce roman n'a pas assez de qualités pour me tenir en haleine et me donner envie de passer une soirée en tête à tête avec lui.
Très bon livre.
Critique de Elisou92 (, Inscrite le 27 décembre 2008, 32 ans) - 28 décembre 2008
Intéressant et mystérieux
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 7 décembre 2008
J’ai mal accepté quelques détails de l'explication finale, mais ça ne pouvait pas être simple non plus, on s’en doute assez rapidement. Pourtant cela n’enlève rien au plaisir d’une lecture solide où les décors, l’ambiance et la tension sont bien rendus.
génial
Critique de Soup34 (, Inscrit le 30 septembre 2007, 44 ans) - 4 novembre 2008
Dans le style déjà, c'est une écriture légère qui se lit très facilement et qui même nous tient en haleine. Et puis on sent qu'il s'est documenté avant d'écrire son histoire et qu'il y a un vrai travail derrière, ce qui peut manquer chez des gens comme Chattam où il y a de l'imagination mais pas de documentation. Bien sûr une histoire pareille ne peut arriver que dans les romans mais c'en est un et même un bon.
Je n'ai plus qu'une envie c'est de lire un autre Grangé car j'ai vraiment pris une claque en le lisant et j'adore m'éclater comme ça avec un bouquin.
D'aucuns diront que ce n'est pas de la littérature mais on passe vraiment un très agréable moment de lecture avec ce livre.
Trop farfelu
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 2 novembre 2008
Pour son dernier roman, Miserere, l’auteur nous embarque une fois n’est pas coutume sur les traces d’une série de meurtres qui se produisent dans Paris et sa banlieue. Tout commence par la découverte du cadavre de William Goetz, chef de choeur, devant l’orgue de l’église arménienne où il répétait. Ancien flic et membre de la communauté, Kasdan se sent repartir à l’action et décide déjà de mener sa propre enquête, avec l’appui de tous ses anciens contacts. Il fera vite association avec Volokine, un flic toxico que l’affaire intéresse pour un point particulier : il est persuadé que les enfants en sont la clé.
De meurtre en meurtre, d’indice en indice, l’affaire étoffe sa complexité, et s’habille d’une chape de mystère qui instinctivement, ravive chez le lecteur la flemme de la lecture dévorante. Si tout est maitrisé et qu’au final, tout trouve une explication, on regrettera que la seconde partie du roman devienne très franchement rocambolesque, voire même un peu ridicule -l’auteur était pressé d’en finir ?-, mais surtout que la clé de l’énigme soit aussi… improbable. Vous n’en apprendrez pas plus, plaisir de la lecture oblige, mais sachez juste que dans le fond, et sur la fin, l’histoire dérive un peu vers le n’importe quoi. Comme si, après s’être amusé à élaborer un scénario dense et mystérieusement ouvert à toute sorte d’hypothèse, l’auteur avait voulu bacler la résolution avec une explication un peu bancale.
Excellent
Critique de Jolan (, Inscrit le 24 octobre 2008, 32 ans) - 28 octobre 2008
Grangé mérite sa réputation.
Un excellent polar...
Critique de Nomain (, Inscrit le 9 octobre 2008, 49 ans) - 9 octobre 2008
La fin de l'histoire m'a paru un peu légère, cependant...
miserere
Critique de Hercule (, Inscrite le 13 mai 2006, 86 ans) - 1 octobre 2008
Remarquable
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 30 septembre 2008
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