Orgueil et préjugés de Jane Austen
(Pride and Prejudice)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 64 avis)
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Tout simplement magnifique
Voici un morceau de choix, une oeuvre que j'ai découverte récemment, bien qu'on m'en eût déjà parlé tant et plus. Jane Austen est née à la fin du XVIIIe siècle et, bien qu'elle soit morte jeune, elle nous a offert quelques romans magnifiques, dont Orgueil et Préjugés, qui était son préféré.
L'héroïne est Elizabeth Bennett, une jeune fille comme il faut, d'une famille honorable, ni noble ni riche, mais fréquentant la bonne société anglaise provinciale. Au début du XIXe siècle, les règles régissant la vie mondaine et la vie privée étaient très strictes, tout faux pas étant sanctionné par une exclusion définitive du cercle des gens "comme il faut".
Le récit de Jane Austen dépeint cette société anglaise, nous donnant d'innombrables détails sur les caractères des personnages, tant et si bien qu'on peut les voir prendre vie sous nos yeux. Mais loin de rendre le livre ennuyeux, ces descriptions nous réjouissent grâce à l'écriture fine et ironique de l'auteur et à son style qui, s'il est peut-être désuet aujourd'hui, nous donne un petit goût d'une époque brillante et révolue depuis bien longtemps.
Dans cet univers unique évoluent les sœurs d'Elizabeth, ses parents, et quelques personnages pittoresques, ainsi que des jeunes hommes qui font la cour comme nous pouvons seulement nous l'imaginer aujourd'hui, avec finesse et circonvolutions, avec moult détours et paroles enrobées. C'est peut-être dépassé, mais que c'est beau à lire. Et puis il y a le superbe monsieur Darcy, personnage énigmatique, laconique et ironique, rempli d'orgueil, cet orgueil toujours présent et qui peut se révéler un ennemi aussi grand que les préjugés qui gouvernent Elizabeth…
Les éditions
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Orgueil et préjugés [Texte imprimé] Jane Austen traduction, préface et annotation de Sophie Chiari
de Austen, Jane Chiari, Sophie (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche. Classique
ISBN : 9782253088905 ; 6,60 € ; 30/11/2011 ; 512 p. ; Poche -
Orgueil et Préjugés de Jane Austen
de Austen, Jane
10-18 / Domaine étranger
ISBN : 9782264058249 ; 6,60 € ; 05/01/2012 ; 384 p. ; Poche -
Orgueil et préjugés [Texte imprimé] Jane Austen trad. de l'anglais par V. Leconte et Ch. Pressoir pref. de Virginia Woolf... note biographique de Jacques Roubaud
de Austen, Jane Roubaud, Jacques (Postface) Woolf, Virginia (Préfacier) Leconte, Valentine (Traducteur) Pressoir, Charlotte (Traducteur)
C. Bourgois
ISBN : 9782267012361 ; 22,00 € ; 01/06/1994 ; 320 p. ; Broché -
Orgueil et préjugé [Texte imprimé] Jane Austen traduit de l'anglais par Béatrice Vierne
de Austen, Jane Vierne, Béatrice (Traducteur)
le Serpent à plumes / Motifs (Paris)
ISBN : 9782268068787 ; 11,20 € ; 02/10/2009 ; 624 p. ; Poche -
Orgueil et préjugés [Texte imprimé] Jane Austen texte présenté, traduit et annoté par Pierre Goubert,...
de Austen, Jane Goubert, Pierre (Editeur scientifique)
Gallimard / Collection Folio. Classique
ISBN : 9782070338665 ; 6,90 € ; 29/11/2007 ; 480 p. ; Broché -
Orgueil et préjugés [Texte imprimé] Jane Austen traduction, présentation, notes, chronologie et bibliographie par Laurent Bury
de Austen, Jane Bury, Laurent (Editeur scientifique)
Flammarion / G.F.
ISBN : 9782081229518 ; 6,50 € ; 15/08/2010 ; 430 p. ; Poche -
Orgueil et préjugé [Texte imprimé] Jane Austen trad. de l'anglais par Béatrice Vierne
de Austen, Jane Vierne, Béatrice (Traducteur)
Éd. du Rocher / Collection Anatolia
ISBN : 9782268040257 ; 9,92 € ; 01/07/2001 ; 382 p. ; Broché -
Orgueil et préjugés : Edition spéciale
de Austen, Jane Woolf, Virginia (Préfacier) Leconte, Valentine (Traducteur) Pressoir, Charlotte (Traducteur)
10-18
ISBN : 9782264048837 ; 15,00 € ; 20/11/2008 ; 379 p. ; Relié
Les livres liés
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Les critiques éclairs (63)
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Lisez Lizzy, vous tomberez sous le charme !
Critique de Millepages (Bruxelles, Inscrit le 26 mai 2010, 65 ans) - 13 juillet 2023
Au grand dam de Madame puisque la propriété de Mr n’est transmissible qu’à des héritiers mâles.
L’obsession de Mrs Bennett est donc de les marier le mieux possible : émargeant à la petite bourgeoisie, et n’ayant en tant que femmes aucun espoir d’exercer un métier, c’est là leur unique chance d’accéder à un certain confort de vie.
Une occasion inespérée se présente lorsqu’un cousin éloigné se propose de prendre pour épouse Lizzy Bennett, la 2ème fille.
C’est d’une pierre deux coups : 20% de la progéniture casée et en prime la propriété reviendrait à terme dans le giron familial !
Enchantée par cette affaire en or, Mrs Bennett n’attend même pas que Mr Collins ait fait sa demande officielle à la principale intéressée pour entamer les préparatifs de la noce.
Sauf que Lizzy remercie poliment pour l’intérêt qu’on lui porte et pour l’honneur qu’on lui fait de la demander en mariage, mais elle se permet de décliner l’offre, trouvant son soupirant trop maniéré, trop ridiculement obséquieux et pour tout dire peu en harmonie avec ses propres valeurs.
"Shocking !" Une jeune fille honnêtement éduquée qui agit en fonction de ses aspirations plutôt que dans l’intérêt familial !
Mrs Bennett en tombe malade. Mr Bennett est plus fataliste : quelque part, il est fier de la force de caractère et de l’indépendance d’esprit de sa fille, mais il n’a pas le droit de le montrer trop ostensiblement.
Quelque temps plus tard, c’est un jeune homme de la haute bourgeoise qui, séduit par la beauté, la vivacité d’esprit et l’intelligence de Lizzy lui fait sa demande en mariage.
« Yesss ! » pense Mrs Bennett. « Wait and see » se dit Mr Bennett.
Cette fois c’est l’orgueil de Mr Darcy, qui d’ailleurs n’imagine même pas un refus, ainsi que ses préjugés envers la famille de plus modeste extraction de Lizzy qui conduisent cette dernière à éconduire son soupirant.
Bref, cinq filles à marier s’avère être un "risky business"…,
Un intéressant portrait de la bourgeoisie anglaise de la fin du 18ème nous est tracé par ce roman qui s’intéresse à la condition des femmes, à l’importance du mariage, aux interactions entre familles bourgeoises qui se rencontrent surtout à l’occasion de bals ou d’invitations à dîner.
Ce sont à chaque fois de grands événements à la suite desquels on reste loger sur place vu l’inconfort des déplacements en voiture à chevaux à travers les campagnes sur des chemins peu aménagés.
Le tout en une écriture de haut vol littéraire truffée d’un flegme et d’un humour "so British", que n’altère pas le filtre de la traduction.
Outre celle qu’il raconte au fil de ses 480 pages, ce roman a également sa propre histoire.
Ecrit pour l’essentiel au tournant des XVIII et XIXéme siècles, il n’est publié qu’en 1813…. sans le nom de l’autrice puisque la bonne société anglaise est encore à ce point figée qu’elle ne reconnaît pas aux femmes le statut d’écrivain à part entière.
Il reçoit un succès d’estime dans certains salons un peu progressistes mais est accueilli avec froideur par ses collègues qu’ils soient masculins ou féminins.
Une réédition en 1817 trouvera mieux son public, mais malade depuis un an, Jane Austen meurt à 41 ans la même année et n’aura donc jamais connu la notoriété de son vivant.
Sa sœur aînée Cassandra et plus tard un neveu tenteront de sortir l’autrice de son anonymat, voire de faire apprécier son talent, mais à la fin du siècle ce n’est toujours pas gagné si l’on en croit le commentaire du pince-sans-rire Mark Twain himself : « Chaque fois que je lis Pride and Prejudice, je n'ai qu'une envie : la déterrer et lui frapper le crâne avec son propre tibia ».
Bon, ça prouve au moins que l’auteur américain avait trouvé un intérêt à lire plus d’une fois le roman en question…
Un siècle après sa parution, ça y est, le roman et sa romancière commencent à connaître le succès qu’ils méritent.
Virginia Woolf va jusqu’à la comparer à Shakespeare.
Beaucoup font de Jane l’écrivaine qui a ouvert la voie à la littérature féminine (les sœurs Brontë arriveront un peu plus tard).
Le livre apparaît désormais dans diverses listes regroupant les meilleurs chefs d’œuvre de tous les temps.
Il fait l’objet d’une multitude d’études et sa notoriété ne se dément pas.
Une reconnaissance tardive et ô combien légitime que la société du début du XIXème n’était pas prête à lui accorder sur un sujet aussi tabou que la condition féminine et le droit des femmes à l’auto-détermination.
Belle peinture d'époque
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 17 mars 2019
Sans avoir été véritablement emporté, j’avoue que l’histoire m’a plu même si elle est cousue de fil blanc jusqu’à un « happy end » plus qu’attendu.
Cela dit le point fort de l’œuvre n’est pas essentiellement consacré à cet aspect là, mais réside plutôt dans la description des mœurs de l’époque, avec toutes ces convenances désormais désuètes, empreintes d’hypocrisie, d’arrangements financiers et autres intérêts sociaux. Et puis Jane Austen prend plaisir à disséquer les caractères de chacun et à partager son amusement et son œil critique quant aux différents échanges entre les nombreux protagonistes.
Car il faut avouer qu’il faut s’y retrouver parmi cette multitude apparaissant dès le début du roman, et qui une fois correctement intégrée permet plus de fluidité dans la compréhension de leurs interactions.
Le style soigné et d’époque de Jane Austen reste assez aisé à suivre, même si certaines approximations et /ou erreurs, dues à la traduction, assombrissent quelque peu la compréhension de certains passages.
Lecture majeure.
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 1 mars 2018
Jane Austen termine un premier jet de l’oeuvre en 1797, en 1813 il est publié sous son apparence entière en langue anglaise. Le succès en librairie est immédiat et provoque les traductions bigarrées dont il fut question.
Le lecteur actuel, celui de l’ère du smartphone, va sans doute s’étonner de ces longs dialogues dont chaque phrase ressemble à un discours. Que font ces acteurs pendant ces longues journées ? ils s’écrivent des lettres interminables, lisent, dissertent, se promènent dans les parcs ou les bois qui entourent leur domaine. Parfois des visites « longue distance » (quelques dizaines de miles) viennent bouleverser l’ordre parfait de leur vie.
Nous sommes au début du XIXème et les jeunes filles bien nées doivent avoir une apparence monacale pour espérer rester « mariable ». Tout un programme. Les garçons se contentent d’être riche ou nobliaux pour pouvoir faire leur shopping sur le marché matrimonial.
Longbourn (le nid de l’histoire) et la famille Bennett sont le centre du tableau. Bennett père, un grand rêveur, désintéressé aux choses matérielles est un maître de maison tranquille. Il est là parce qu’il doit y être. Bennett mère a donné naissance à cinq filles. C’est beaucoup trop car il manque un petit couillu qui permettrait de transmettre l’héritage (pour rappel la gent féminine n’a que le droit que lui octroie son mari). Voilà le nœud de l’histoire. Cinq filles sans grande richesse avec un avenir voué à l’extinction sans au moins un mâle !
C’est donc dans cette croisade que Jane Austen va parvenir à réaliser une histoire cohérente avec une jolie chute (indispensable pour l’époque).
Malgré le temps, il y a encore moyen de trouver du plaisir dans cette lecture, mais je pense qu’un professeur de français qui se hasarderait à vouloir faire lire ce texte à des étudiants de l’enseignement secondaire se fasse lyncher !
Pour ceux qui veulent tâter de l’ambiance sans se lancer dans la complexité, un roman fort bien écrit « une saison à Longbourn » de Jo Baker, tient parfaitement la route et relate avec brio de l’histoire des Bennett.
Analyse psychologique et sens de la comédie
Critique de Rotko (Avrillé, Inscrit le 22 septembre 2002, 50 ans) - 29 novembre 2017
2264023821
Intrigues matrimoniales et rosseries diverses.
Analyse psychologique et sens de la comédie s'allient dans ce roman pour offrir une lecture de qualité.
Dans la famille Bennet, cinq filles sont à marier : l'une d'elles choisira un mauvais parti, mais les deux ainées, Jane et Elizabeth apprennent, au prix de mille péripéties, à bien conduire leur barque dans les turbulences sociales et sentimentales.
Il est curieux de voir chez Jane Austen un tel sens de la dérision et de la rosserie. Les jugements sont sans appel. La mère Madame Bennet :
Citation :
"d'intelligence médiocre, peu cultivée et de caractère inégal, chaque fois qu'elle était de mauvaise humeur, elle s'imaginait éprouver des malaises nerveux. Son grand souci dans l'existence était de marier ses filles et sa distraction la plus chère, les visites et les potins".
Un autre protagoniste, Collins, pasteur hypocrite et arriviste, fils
Citation :
"d'un homme avare et illettré", "était dépourvu d'intelligence, et ni l'éducation ni l'expérience ne l'avaient aidé à combler cette lacune de la nature".
De tels personnages accumulent les gaffes et profèrent des énormités en société. Une société frivole où on pratique "l'art de la conversation" défini comme "faire le récit d'une partie de plaisir, conter une anecdote avec humour et se moquer des [...] relations avec beaucoup d'agrément". Quand les intérêts primordiaux - financiers et matrimoniaux- s'en mêlent, les paroles de ces personnages odieux ou grotesques, rapportées in extenso, donnent au roman l'aspect comique et grinçant de la comédie sociale.
Les amoureux, essentiellement Jane et Elizabeth, Darcy et Bingey, manquent parfois d'ouverture sociale et de pénétration psychologique, mais Jane Austen démêle avec virtuosité les hésitations du coeur et les objections de la raison.
On trouvera certes des commentaires redondants, mais les personnages, agréables à fréquenter, savent tirer l'enseignement de leurs erreurs. Ainsi les caractères fouillés s'insèrent-ils habilement dans la trame du récit.
Le titre s'explique sur deux plans, social et sentimental. Il peut concerner Darcy et Elizabeth, mais finalement recouvre les conduites de nombreux personnages. On peut regretter que "prejudice" soit traduit par préjugés dans le titre et par "préventions" dans le texte.
Enchantée Mme Austen!
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 63 ans) - 30 novembre 2015
Mais ici rien de tout cela, les personnages sont si vivants, attachants et les situations décrites parfois pleines d'humour. J'ai particulièrement apprécié celui de Mr Bennet!
J'espère que les autres romans de Jane Austen sont aussi réussis!
Coup de Foudre.
Critique de Gena (, Inscrite le 23 octobre 2013, 26 ans) - 24 octobre 2013
L'autonomie des personnages
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 22 juillet 2013
Il faut voir Élisabeth manipuler les conversations avec Darcy ou Wickham, s'amuser du caractère trop confiant de sa sœur aînée Jane, se désespérer du manque de tact et de retenue de sa mère. Les dialogues sont ainsi les moments les plus palpitants du récit, et ce malgré leur apparente modestie, la politesse exacerbée qui semble cacher le réel but de la conversation. Ils sont presque à chaque fois des jeux où chacun des protagonistes tente de cacher son émotion et ses motivations tout en essayant d'en apprendre plus sur l'autre interlocuteur.
Et ces personnages sont chacun bien différents, évoluent au cours du déroulement de l'intrigue ; il suffit de voir que pas une des sœurs Bennet ne se ressemble alors même que l'on croit au début que Kitty et Lydia semblent jumelles. Après le départ précipité de cette dernière, on se rendra compte que Kitty est capable de passer outre sa frustration et sa colère et évoluer, se montrer finalement moins frivole et ridicule.
Certes le personnage de Mary apparaît un tant soit peu délaissé, celui de Collins moins fouillé et plus répétitif dans ses apparitions ; mais globalement la variété, la complexité voir les surprises sont au rendez-vous.
Merveilleusement écrit, Orgueil et Préjugés offre même des passages épistolaires absolument mythiques, comme la lettre de Darcy à Lizzy, rattrapage inespéré et pourtant diablement intelligent et construit après un aveu ridiculement débité. Jamais Jane Austen ne s'appesantit sur les descriptions, qu'elle juge inutiles quant au propos du récit, jamais elle ne s'enferme dans des considérations futiles et qui ne font pas avancer le récit ou ne serve à faire évoluer un personnage.
Il est rare de voir un auteur donner autant de pouvoir à ses personnages, à tel point que l'on ne sait plus distinguer quant l'écrivain place ses propres barrières et quand l'autonomie du personnage semble prendre le dessus sur le desiderata initial du maître d’œuvre.
Bien sûr le contrôle est toujours là mais les protagonistes semblent plus libres et vivants que jamais.
Ou le but ultime de la littérature...
Un classique aux sentiments indémodables
Critique de AmbreC. (, Inscrite le 7 juin 2013, 32 ans) - 8 juin 2013
Aux premiers abords (préjugés?), on pourrait penser être noyé dans les simples démêlés d’histoires d'amour où mièvreries et sentiments débordent. Et pourtant non, nous sommes bien loin de ce doux roman.
De par sa finesse dans l’écriture et son humour élégant, Jane Austen transporte le lecteur au-delà d’une simple histoire d’amour entres gens de bonne figure. On retrouve au sein de ce beau roman, une critique de l’aristocratie anglaise de l’époque ainsi que des jugements parfois trop hâtifs.
On ne peut que très vite s’imaginer au milieu des paysages verdoyants et des demeures aux vastes jardins, à guetter les gestes de Mr Darcy pouvant trahir la présence de tout sentiment à l’encontre de la jeune Elizabeth Benneth.
Jane Austen offre ainsi une lecture simple et captivante, dont la fraicheur ne laissera aucun lecteur insensible.
une romance qui rendrait romantique le plus rustre des hommes^^
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 19 février 2013
On espère pour Elizabeth, on croise les doigts pour elle, on pleure pour elle, on rit pour elle...on rougit pour elle!
Magique!
J'ai juste peur de le regarder à la télé, maintenant que j'ai lu ce livre!
A couple mythique, lecture atypique et série magique!
Critique de Pierrequiroule (Paris, Inscrite le 13 avril 2006, 43 ans) - 8 novembre 2012
Malheureusement, le premier tiers du livre m’a paru très statique, et même – autant l’avouer- quelque peu ennuyeux ! Malgré ma passion pour les classiques et pour l’époque de Jane Austen, j’ai failli décrocher à plusieurs reprises. C’est que cette femme écrivain ne me paraît être ni une brillante conteuse, ni une « visionnaire ». Quand elle n’insère pas de dialogues, Jane Austen narre dans un style très particulier : certes la tournure des phrases est élégante, certes il y a une ironie mordante dans son récit, mais sa façon d’écrire ne m’a pas du tout emportée ; elle est à mon avis un peu trop cérébrale. Etant particulièrement sensible à l’aspect « visuel » des textes, je n’arrivais pas à m’immerger dans cette atmosphère où l’on ne fait qu’entendre les voix des personnages et où les descriptions sont hélas trop rares. L’auteur m’a semblé peu intéressée par la nature par exemple, même si l’action se déroule principalement dans un cadre rural. Du coup, le lecteur va de bals en « tea parties » et de cancans en ragots sans réellement s’attacher à cette communauté essentiellement féminine. Attention, je ne porte pas là un jugement moral, puisque Jane Austen critique justement cette société frivole régie par les apparences. Mais j’ai trouvé que, du moins pendant les 100 premières pages, tout ce monde n’a pas d’épaisseur ; il y manque ce je-ne-sais-quoi qui donne du sel à la narration et qui nous permet d’y croire.
Toutefois, avec beaucoup de persévérance et après plusieurs heures d’ennui, j’ai fini par m’intéresser à l’histoire. Les personnages révèlent leur psychologie complexe au fil des pages et ne peuvent laisser indifférent. La création de caractères inoubliables est même, selon moi, le talent principal de Jane Austen. Mrs Bennet trouvera-t-elle des gendres fortunés et Mr Bennet la paix dans son ménage ? Quel sera le destin du fier mais pourtant timide Darcy ? Cherchera-t-il à se faire aimer d’Elizabeth Bennett, si socialement inférieure ? Bingley et la douce Jane finiront-ils par se retrouver ? Chacun de ces personnages incarne à sa façon l’orgueil et les préjugés : des barrières sociales, des apparences trompeuses, une fierté exacerbée, tels sont les obstacles qui se dressent entre Elizabeth et Mr Darcy. Trahisons, humiliations et enlèvements sont également au rendez-vous. L’auteure a donc imaginé une véritable « histoire » qui conjugue une intrigue principale et des intrigues secondaires.
Qu’il me soit permis de terminer en évoquant la série TV « Pride and Prejudice », créée en 6 épisodes par la BBC. C’est grâce à cette série magistrale que j’ai pu reprendre la lecture du roman au moment où je peinais le plus. Elle apporte la couleur des paysages, le brillant des costumes et des décors qui manquent cruellement dans le livre. De plus elle bénéficie d'un casting remarquable: Jennifer Ehle et Colin Firth campent le couple mythique, mais les rôles secondaires sont également servis par un jeu parfait. Bref c’est une réussite, un complément indispensable à tous les fans de l’univers austenien !
PS: Jane Austen N'A PAS ECRIT A ou SUR L'EPOQUE VICTORIENNE, comme on peut le lire trop souvent dans les critiques éclair!!! Ses romans se déroulent autour de 1800, soit à l'époque de George III. Sous le règne de Victoria (1837-1901), la pauvre Jane était décédée depuis belle lurette et ne pouvait donc plus écrire quoi que ce soit !!!!!!!!! Renseignez-vous :) !
Voilà donc un classique de lu et un bon moment de lecture malgré tout. J'attribuerai à ce livre 3,5 étoiles (et 5 étoiles pour la série!!!!!!!!). C’était ma 2ème incursion dans les romans de Jane Austen –après « Northanger Abbey » que j’ai beaucoup aimé. Bientôt « Raison et sentiments » ?
Intrigues, humour, style ; un "classique" qui n'a de classique que sa date d'édition
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 24 octobre 2012
Et pourtant ! Voici que ce roman fait dorénavant partie de mes préférés, au même titre que les Misérables de Victor Hugo, ou de plus contemporains comme Respire de Tim Winton ou L’équilibre du monde de Mistry.
Jane Austen me ferait presque revoir ce classement grâce à son écriture sobre, pointilleuse, appliquée. La délicatesse de ses personnages, particulièrement des deux sœurs aînées de la famille Bennett enchante plus que ne lasse, comme je l’avais imaginé. Leur culture, leur élégance, leur honnêteté intellectuelle, leur sens de la répartie – c’est particulièrement vrai pour le personnage d’Elizabeth- émoustillent tout autant leurs prétendants que le lecteur. D’autant plus que le contraste est détonnant avec les autres personnages ; la mère de famille médisante, le père distant et fermé, les petites sœurs avare de potins et de flirts… Jane Austen a un don exceptionnel pour camper ses personnages et le climat qui régnait dans la classe bourgeoise. Ses descriptions des sentiments et des caractères n’ont rien à envier à celles des experts en langue ; le côté poétique en plus.
« La nature nous y porte et bien peu parmi nous échappent à cette complaisance que l’on nourrit pour soi-même à cause de telles ou telles qualités souvent imaginaires. La vanité et l’orgueil sont choses différentes, bien qu’on emploie souvent ces deux mots l’un pour l’autre ; on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L’orgueil se rapporte plus à l’opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous ».
Quand à l’histoire, riche en rebondissements, elle saura sans doute vous séduire. Bien que les aventures des sœurs Bennett n’aient rien de contemporain, le ton mollement ironique apporte une fraîcheur nécessaire à la condition des femmes (et des hommes) de cette époque.
Elisabeth mon héroïne préféré
Critique de Lilule (baalon, Inscrite le 24 février 2006, 51 ans) - 17 juillet 2012
Il faut que je vous avoue que j’ai vu le téléfilm à la télévision. La série m'a tellement plu. Que j’ai immédiatement acheté le livre. Pour avoir plus de détails. (Et dans les 99% des cas le livre est meilleur que le film) Et vraiment, je ne suis pas déçue, les bons mots, les réponses bien sanglantes d’Élisabeth ou de Mr Darcy. Sans oublier ce cher Mr collins, qui à lui seul vaut le détour. Mon seul regret est de ne l’avoir pas lu plus tôt. Je peux dire que ce livre sera un de mes préférés
subtilité et humour
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 8 février 2012
Au début de la lecture, je n’aimais pas l’attitude superficielle des personnages dont la richesse, l’apparence et la beauté sont de premières importances. Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman, mais il est narré d’une telle écriture fluide que, malgré la démesure des sentiments et l’hypocrisie de l’amour-propre, l’histoire et l’ambiance nous absorbent. Surtout l’introspection de l’héroïne Élizabeth, sur la turbulence de sa relation avec Darcy, stimule à connaître la fin, parce qu’au fil de l’histoire, elle ira jusqu’à refuser sa demande en mariage lui reprochant son orgueil et sa vanité.
La vivacité du style et l'ironie dans le ton du récit sont remarquables. L’auteure a un point de vue assez féministe de l’amour. Elle dénonce un mariage où l’intérêt et le rang social dominent. Elle mentionne également l’erreur de juger les gens sur une première impression. Dans ce roman rempli de subtilités et d’humour, Jane Austen nous fait connaître une héroïne libre et avant-gardiste pour l’époque, sans oublier les autres personnages fascinants qui nous permettent de découvrir les plaisirs et les soucis qu'avaient les gens à la fin du XV111e siècle.
Formidable!
Critique de Bouboule15 (, Inscrite le 12 juillet 2011, 35 ans) - 12 juillet 2011
En plus de donner au lecteur l'envie de se plonger totalement dans cette époque (et d'y vivre), les pensées et les personnalités des personnages sont facilement identifiables. On voit apparaitre devant soi Lady Catherine de Bourgh, un brin méprisante et hautaine, Mr Darcy, réservé et introverti, Elizabeth, fougueuse et dont on suit avec plaisir les réflexions et le changement d'opinion.
Le titre dit tout : ce livre est basé sur l'orgueil et les préjugés. Le premier empêche les gens d'agir, influe sur leur comportement tandis que les préjugés sont fort nombreux. Ce livre est un brillant rappel du fait qu'il ne faut pas croire ce que l'on entend autour de nous, que même sans le vouloir cela influence notre façon de juger les gens et qu'il faut parfois savoir se remettre en question et revoir son jugement qui doit être le nôtre et pas celui de notre entourage. En tout cas je recommande la lecture de ce bouquin formidable d'une auteur qui l'est tout autant!
Incontournable
Critique de Blue Shadow (, Inscrite le 15 novembre 2010, 30 ans) - 26 mai 2011
L'histoire est tout simplement une excellente satire de la société britannique à l'époque, qui allie sentiments et personnages touchants à une intrigue saisissante.
A lire absolument.
génial
Critique de Madoka (, Inscrite le 22 mai 2011, 43 ans) - 22 mai 2011
Un INCONTOURNABLE!!
Critique de NL (, Inscrite le 22 novembre 2010, 58 ans) - 23 avril 2011
Il y a des livres qu'on emprunte pour lire et d'autres qui se doivent d'être dans notre bibliothèque personnelle. Celui-ci est dans ma biblio personnelle...
un régal
Critique de Tousane128 (, Inscrite le 16 mars 2011, 56 ans) - 22 avril 2011
Les bases de la tradition conservatrice
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 24 décembre 2010
C'est dans ce cercle sclérosé que vivent les soeurs Bennett, que leurs chers doux parents bien-comme-il-faut pensent à marier sous les meilleurs auspices.
Et tous les savants calculs font l'objet de rebondissements invraisemblables, ironiquement déployés et minutieusement décrits dans un style délicieux, formellement sirupeux et dépeignant les tourments et revirements intérieurs des protagonistes, notamment d'Elisabeth Bennett.
Sous l'épaisse couche de naphtaline et de dentelles, l'action ne manque pas, ni l'analyse psychologique, dans un tournoiement d'analyses comportementales et d'états d'esprit, tant que cela en donne presque le tournis, tellement ces gens se compliquent la vie, par des convenances dont ils ont au moins partiellement conscience de souffrir.
Il ne fait pas de doutes que c'est un grand livre.
Oserai-je ?
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 8 novembre 2010
Je ne résumerai pas l’histoire, d’autres que moi l’ayant déjà fait et j’avouerai que j’avais un a priori en ouvrant ce roman de femmes écrit par une femme. Mais la vivacité d’esprit, le sens critique, les descriptions et le rythme de Jane Austen nous emmènent bien loin de la mièvrerie d’un roman à l’eau de rose.
C’est un récit plein d'humour et d'ironie sur la bonne société anglaise du XVIII° siècle, ses usages, courtois et policés, que J Austen égratigne avec force bienséances et scandales. Ne m’attendant pas à une critique aussi moderne et directe, je me demandais parfois au début si le comique de Mrs Bennet et de ses filles était volontaire ou non ! Cette mère qui conjugue un manque totale de délicatesse et une bêtise insondable était manifestement voulue, mais les passages que je trouvais savoureux avaient-ils bien été conçus pour cela ? Assurément oui.
Dans cette galerie de personnages aux descriptions fouillées, dans leur physique bien sur mais aussi leur caractère et leurs travers, je me suis régalé malgré une fin convenue et prévisible et bien que le changement d’attitude de Mr Darcy me paraisse un peu trop brusque pour être crédible.
Au niveau stylistique, j’ai aussi apprécié une syntaxe recherchée, des descriptions subtiles, des tournures parfois désuètes mais qui contribuent à l’ambiance, même si des phrases plus longues que l’anglais moderne m’ont obligé à relire plusieurs fois certains passages (j’ai lu le roman en anglais).
Surmontez vos a priori et n’hésitez pas à lire Orgueil et Préjugés.
Charmant
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 60 ans) - 5 novembre 2010
Quelle charmante lecture, que de bons moments passés!
Donne envie de prolonger en regardant le film...
Quel plaisir !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 26 septembre 2010
Un seul regret ; ne pas avoir lu plus tôt ce livre .... Alors laissez vous tenter !
Si bon... qu'il m'en manquait.
Critique de JEyre (Paris, Inscrite le 17 juillet 2010, 43 ans) - 4 septembre 2010
Bon moment de lecture
Critique de Leloo (, Inscrite le 8 juillet 2010, 48 ans) - 27 août 2010
Mémorable
Critique de Ademo (Rennes, Inscrite le 27 juillet 2010, 44 ans) - 27 juillet 2010
sublime
Critique de Nuciole (, Inscrite le 7 juillet 2010, 34 ans) - 9 juillet 2010
J'ai beaucoup aimé la fin qui relate ce que chaque personnage est devenu, un peu il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Belle histoire d'amour
Très bon
Critique de Yeaker (Blace (69), Inscrit le 10 mars 2010, 51 ans) - 7 juillet 2010
Mea Culpa
Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 65 ans) - 27 janvier 2010
C'est donc avec un masque et des gants Mappa que j'ai pris ce bouquin et j'étais bien entendu prêt à déverser mon venin (tiens des préjugés !).
Après seulement 10 pages, j'abdique et je ne dirais qu'une chose : merveilleux.
Merveilleux en écriture, en humour, en déroulement de l'histoire et dans le dénouement.
Tout a été dit dans les autres commentaires et bien mieux que je ne saurais le faire.
OUI ce livre mérite d'être dans le top 100 des livres indispensables, OUI ce livre doit absolument être lu
Et c'est sans hésitation que je met le maximum d'étoiles
Magnifique découverte.
Critique de Ellcrys (Marseille, Inscrite le 24 décembre 2009, 40 ans) - 24 décembre 2009
Or dès les premières pages, l'écriture fluide de Jane Austen m'a ravie. Il est vrai qu'elle n'a pas un style très développé et travaillé, mais elle a un talent fou pour saisir les sentiments qui assaillent les divers personnages et, de plus, j'ai pris énormément de plaisir à la lecture des dialogues, tous succulents. D'ailleurs, en parlant de dialogues, ceux-ci sont si bien menés, travaillés, qu'ils arrivent à nous faire connaître en profondeur les différents individus intervenant dans ce récit : leur psychologie, leur caractère, leur personnalité et même, leur physique.
L'écriture de Jane Austen m'a éblouie, entre poésie et simplicité, celle-ci m'a entraînée dans les abîmes du roman, au point de devenir omniprésente parmi les personnages. J'ai raffolé du personnage de Jane, de celui d'Elizabeth et de Mr. Darcy. Une partie de ces trois personnalités me correspond et, je pense que c'est là tout le génie de Miss Austen : faire en sorte que chaque lecteur se retrouve au moins dans quelques personnages. Lydia, Mrs. Bennett m'ont exaspérée et de ce fait, je me suis sentie extrêmement proche de Darcy. Comme Mr. Bennett est adorable, c'est un père affectueux, aimant ses filles avec passion, charmant. Un père idéal !
Que de bonheur ai-je ressenti avec cette lecture. Et que d'angoisse, car je souhaitais tellement que l'amour qui dévorait, tour à tour Mr Darcy, Elizabeth, Charles Bingley et Jane, soit révélé et consommé.
J'aime beaucoup aussi la façon qu'a eu Jane Austen de conduire le récit : ces situations qu'elle dépeint avec force et passion, ces moments où les amoureux se suivent et se fuient... Ah Miss Austen, quel talent ! Avoir rallié à votre style une lectrice telle que moi n'était pas mince affaire, mais c'est sans nul doute que vous m'avez conquise et que je désire, dès lors, lire vos autres ouvrages.
Elégance et finesse
Critique de ANGELINA (, Inscrite le 24 mars 2009, 55 ans) - 8 mai 2009
un délice!!
Critique de Mariebel (Paris, Inscrite le 1 novembre 2008, 37 ans) - 8 mai 2009
La précision des dialogues, sa maitrise de la langue et de l'humour font de Orgueil et préjugés une référence et de ses personnages, Elizabeth Bennet et Mr Darcy un couple mythique de la littérature britannique.
Un régal pour toutes les âmes romantiques... et les autres aussi!
Que dire de plus?
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 30 mars 2009
Un livre à lire absolument!
J'ai adoré
Critique de Eudoxe2000 (, Inscrit le 17 juillet 2008, 57 ans) - 7 août 2008
J'ai adoré les échanges de courrier entre les protagonistes, tout en nuances et politesses et parfois plein d'hypocrisie.
A lire d'urgence si vous ne l'avez pas encore fait.
Jane for ever
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 6 mars 2008
un vrai plaisir
Critique de Sorenja (, Inscrite le 27 mars 2007, 52 ans) - 1 février 2008
Fine psycholoque et critique féroce des petits travers de ses comtemporains, elle construit cependant une véritable intrigue (même sans cadavre) qui nous attache à chaque minute de la vie d'Elisabeth Benneth.
Je veux un M. Darcy!
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 5 janvier 2008
En tout cas, j’ai été agréablement surprise, il est vrai que mes espoirs n’étaient pas hauts. La psychologie des personnages n’est pas si différente que la mienne, je me suis beaucoup attachée aux personnages, tous, en particulier le père d’Elizabeth Bennett, mais aussi les « vilains ». L’écriture est très fluide. On a l’impression de voyager dans le temps et de se retrouver à une autre époque. C’est le point fort. Évidemment, je me doutais de la fin et de quelques éléments de l’histoire. J’ai lu le livre avant de voir la dernière adaptation avec Keira Knightley. Mais comme plusieurs l’ont mentionné, c’est de savourer ce qui se passe avant la finale (presque toujours un mariage), c’est le comment qui est intéressant. Même avec des éléments connus, l’intrigue est quand même bien réussie. J’aime.
Tout le charme du début XXème !
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 11 décembre 2007
Tout m'a plu dans ce livre:
- L'écriture, si agréable avec ses belles tournures, ses anciens mots et ce beau français si bien utilisé (et pas une faute d'othographe ou de frappe !). Le tout est très fluide et les personnages sont parfaitement dépeints.
- L'histoire : prenante du début à la fin (même si le sujet principal en est l'amour, on ne tombe à aucun moment dans le roman à l'eau de rose), le récit d'us si désués mais si charmants à découvrir, des personnages tous différents
Vraiment, un beau livre ! je ne manquerai pas de lire d'autres oeuvres de Jane Austen
mes +/-
Critique de Les cents ciels (, Inscrite le 10 juin 2007, 39 ans) - 10 juin 2007
mes + : l'ironie et l'esprit vif des personnages (Elizabeth et son père) et du narrateur,
l'évolution des personnages, comment ils font abstraction de leur préjugés en apprenant de leurs erreurs de jugements
les personnages caricaturaux à commencer par Mrs Bennet qui est litéralement décrite comme "d'intelligence médiocre, peu cultivée et de caractère inégal", puis Lady de Bourgh et Mr Collins, vaniteux et méprisants à souhait
de manière plus générale les thèmes abordés dans le bouquin, l'orgueil et les préjugés bien sûr mais le mariage et l'argent qui sont introduits dès la première phrase du livre "C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier"
mes - : des personnages parfois trop "malléables" : Jane et Mr Bingley , trop optimistes à mon goût et qui se laissent facilement manipuler
(je réfléchis encore à d'autres moins )
Elizabeth Bennet
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 2 décembre 2006
Rappelons les faits : Jane Austen est une romancière anglaise du tout début du XIX ème siècle. Ses histoires sont toutes les mêmes ; de jeunes filles de bonne, mais pauvre, famille sont à la recherche du seul but qui leur paraisse dévolu à cette époque, un mari plutôt riche et si possible beau et aimable. Circonstance aggravante ; à cette époque la bonne tenue des moeurs est de rigueur, les intrigues se bornent à savoir avec qui l’on ouvrira le bal le soir, … Foin de meurtres, de fantômes, d’actions fracassantes, d’aventures épiques. Vous en conviendrez, ce n’est pas le casting idéal pour passionner les foules. Pour tout dire, on est plus près des « Quatre filles du Docteur March » (au secours !) que de « Voyage au bout de la nuit » !
Et pourtant … jackpot il y a. L’atmosphère évanescente et typiquement de sensibilité féminine d’Austen vous enveloppe. La précision de la psychologie des personnages est digne de celle d’un microscope et les bleus à l’âme qu’encaisse Elizabeth, notre héroïne, dans sa quête de l’amour dans un contexte guindé somme un col empesé, sont très touchants (je conçois cela dit que cela puisse ne pas être le cas). Les malentendus se télescopent, se superposent et le dénouement n’en est que plus soulageant.
Elizabeth Bennet est l’aînée des cinq filles d’une famille aisée, sans plus, famille heureuse. La mère ne fait pas vraiment honneur à la sensibilité et l’intuition féminine, uniquement préoccupée à chercher à « caser » ses filles. Le père, décontracté, peut être trop, vit un peu dans son monde. Restent les soeurs, les quatre soeurs d’Elizabeth, et particulièrement Jane, moins réservée, plus « réactive » qu’Elizabeth. La grande affaire est l’arrivée dans le village de Mr Bingley :
« - Savez-vous, mon cher ami, dit un jour Mrs Bennet à son mari, que Netherfield Park est enfin loué ?
Mr Bennet répondit qu’il l’ignorait.
- Eh bien, c’est chose faite. Je le tiens de Mrs Long qui sort d’ici.
Mr Bennet garda le silence.
- Vous n’avez donc pas envie de savoir qui s’y installe ! s’écria sa femme impatientée.
- Vous brûlez de me le dire et je ne vois pas d’inconvénient à l’apprendre.
Mrs Bennet n’en demandait pas davantage.
- Eh bien, mon ami, à ce que dit Mrs Long, le nouveau locataire de Netherfield serait un jeune homme très riche du nord de l’Angleterre. Il est venu lundi dernier en chaise de poste pour visiter la propriété et l’a trouvée tellement à son goût qu’il s’est immédiatement entendu avec Mrs Morris. Il doit s’y installer avant la Saint-Michel et plusieurs domestiques arrivent dès la fin de la semaine prochaine afin de mettre la maison en état.
- Comment s’appelle-t-il ?
- Bingley.
- Marié ou célibataire ?
- Oh ! mon ami, célibataire ! Célibataire et très riche ! Quatre ou cinq mille livres de rente ! Quelle chance pour nos filles !
…
On ne saurait être plus explicite ! C’est la trame du roman, il faut le savoir. Et pourtant, malgré le dépaysement temporel, des moeurs, Jane Austen parvient à capter notre attention et à nous entortiller l’âme d’un fil de soie relié aux sentiments bien timides d’Elizabeth. Il est étonnant à quel point le sexe semble être d’une autre planète pour Jane Austen. Jamais ce moteur de l’humanité n’est ne serait-ce qu’évoqué et tout s’enchaîne pourtant comme dans une mécanique de précision bien huilée.
Allez, un autre indice, d’importance pour la trame du roman :
« Mr Bingley plaisait dès l’abord par un extérieur agréable … mais la haute taille, la belle physionomie, le grand air de son ami, Mr Darcy, aidés de la rumeur qui, cinq minutes après son arrivée, circulait dans tous les groupes, qu’il possèdait dix mille livres de rente, attirèrent bientôt sur celui-ci l’attention de toute la salle. »
La chasse au beau parti, vous dis-je ! Mais retenez bien ce nom ; Mr Darcy.
Des préjugés vis à vis de ce beau Mr Darcy Elizabeth va les cultiver. De l’orgueil, celui-ci en aurait à revendre …
Il ne vous reste plus qu’à vous embarquer pour « Orgueil et préjugés ». Quarante huit heures pour le dévorer, c’est ce qu’il m’aura fallu.
Une ironie jubilatoire au service d'une belle histoire d'amour.
Critique de Neko (Paris, Inscrite le 19 août 2006, 36 ans) - 20 septembre 2006
Au départ, sans l’avoir lu, j’avais de « Pride and Prejudice » l’image un peu fanée d’un roman sentimental anglais hors d’âge, sans grand intérêt, d’autant plus que d’habitude je ne m’intéresse pas vraiment aux histoires à l’eau de rose. Et puis, tout comme « Bridget Jones », le film qui a remis le livre au goût du jour, il est retombé dans les abîmes de mon indifférence. (Est-il utile de préciser que je ne partage pas l’enthousiasme de certaines à propos de BJ, qui ne mérite la comparaison avec P&P que parce qu’il y fait constamment référence.)
Et puis, il y a quelques mois, j’en ai entendu de très bonnes critiques de la part de deux copines qui ont pourtant la dent aussi dure que moi en ce qui concerne les bouquins. Mais ici, il était moins question d’une histoire sentimentale que d’une critique plus générale de la société anglaise du début du XIX°, sous l’œil vif et impertinent de miss Elizabeth Bennet, une héroïne en avance sur son temps.
Quelques mois encore se sont écoulés avant que je trouve l’occasion d’aller me faire ma propre impression… Quelle bonne surprise ! Dernière le style un petit peu vieillot de l’époque, tout n’est que vive ironie, traits d’esprit mordants, satire sans cruauté mais avec une grande justesse de la société qui est celle de l’auteur et des personnages, et qui souvent s’applique encore à la notre. (Dans une société qui privilégie le paraître, nous sommes tous tour à tour victimes et instigateurs des préjugés les plus tenaces.)
Certes, d’autres aspects critique d’Austen dans le roman peuvent nous paraître totalement surannés. Après avoir digéré psychanalyse et libération sexuelle, il est évident que la chasteté, les mariages d’intérêt, et les profonds gouffres sociaux entre les classes bourgeoises et nobles nous paraissent des images d’un autre temps, qui ne sont plus bons qu’à faire rêver les romantiques les plus incurables et dont on ne plaisante même plus tellement il sont dépassés. Mais à l’époque, ces faits étaient une réalité tout à fait concrète, issus d’une tradition remontant à des siècles, bien peu de gens songeaient à les remettre en cause.
Ainsi, Jane Austen, si elle ne fait pas scandale, elle est sans doute trop bien élevée pour cela, fait tout de même preuve d’une certaine impertinence, voire d’une impertinence certaine (quoique avec légèreté et fraîcheur) quand elle se permet de se moquer du monde dans lequel elle vit, et mérite, pour en avoir entrevu un autre, le qualificatif « d’en avance sur son temps ».
(Temps, qui, je le précise, n’est pas l’époque victorienne. Jane Austen est décédée en 1817, soit deux ans avant même la naissance de la future reine Victoria.)
Cependant, dire que le seul intérêt que j’ai trouvé dans la lecture de P&P est la satire sociale serait hypocrite. C’est ici que je rejoint la critique de Jules et de Bluewitch, quand ils soulignent que le meilleur public de ce charmant roman est féminin. En effet, un de ces meilleurs atouts reste le personnage de Mr. Darcy, dont toute lectrice normalement constituée ne peut que tomber amoureuse. (Du moins, c’est mon cas !) Si l’on ajoute le fort coefficient d’identification à miss Lizzy Bennet, l’histoire d’amour qui sert d’argument au roman est l’une des plus jouissives qu’il m’ait été donné de lire. (J’ai éprouvé des symptômes semblables à ceux de Bérénice…)
Bien sûr, l’issue heureuse de l’histoire de fait aucun doute (on sait dés les premières pages que les héros vont se marier, d’autant plus que l’effet de surprise a été légèrement éventé en deux cent ans), l’intérêt est plutôt de savoir quand et comment ils vont y arriver, c’est-à-dire dépasser leurs défauts respectifs (l’orgueil de monsieur, les préjugés de mademoiselle) et le fossé social qui les sépare. C’est ce suspense et leurs caractères respectifs et hauts en couleurs qui font de Mr. Darcy et Miss Bennet un des couples légendaires de la littérature, dont l’image a par la suite été tant de fois reprise.
Un livre que je conseille donc à toutes, et même à tous, tant sa lecture jubilatoire à tout point de vue possède la capacité de vous remonter le moral, de part une histoire d’amour mythique et une délicieuse satire des mœurs et des caractères, qui, tout en étant profondément ancrée dans son époque, ne peux qu’éclairer la nôtre.
Magnifique
Critique de Maya (Eghezée, Inscrite le 18 octobre 2001, 49 ans) - 30 avril 2006
On peut lire un livre historique ou de voir un film, on n'a finalement qu'une vision contemporaine du passé. Là, on a le témoignage, par fiction interposée, d'une femme de l'époque. Il est fou de penser que leur but ultime était de trouver un mari. Un vrai job à temps plein.
Jane Austen décrit cela avec naturel puisque pour elle, c'était naturel. Mais l'humour pointe quand même très souvent le bout de son nez. L'exercice agréable consiste également à détecter les élans de passion sous les mots pudiques de l'époque.
Et enfin, je ne pourrais terminer sans dire qu'on peut faire entrer Elisabeth Bennet et Mr Darcy dans la catégorie des amoureux légendaires.
un peu ennuyeux quand même!
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 19 avril 2006
Des pages et des pages sans grand intérêt.
Il ne se passe pas tellement de choses dans ce livre; la question qui préoccupe l'auteur (et qui devrait préoccuper le lecteur) est de savoir si Darcy va épouser Elisabeth.
Ce que font ces demoiselles de leurs journées, on l'ignore ou alors on peut se dire qu'elles attendent le prince charmant.
Ce livre est en effet désuet mais je vais tenter de l'achever...
Inoubliable
Critique de Margarita29 (, Inscrite le 6 avril 2006, 55 ans) - 14 avril 2006
J'adore le style de Jane Austen, ses dialogues sarcastiques, le romantisme de ses héroïnes. Du pur bonheur !
Et j'ai adoré Colin Firth en M.Darcy dans la série diffusée sur la BBC et en France sur une chaîne cablée. D'ailleurs pourquoi se limiter à Colin Firth ? Tous les acteurs de cette série sont admirables, à commencer par l'acteur interprétant le fameux M. Collins.
Je recommande vivement ce roman !
Un chef d'oeuvre
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 21 février 2006
Le charme désuet du style littéraire opère avec grâce sur le lecteur. Les personnages de Darcy et d’Elisabeth représentent respectivement l’orgueil et les préjugés.
L’auteure manie avec dextérité l’ironie, les moqueries, et l’humour. La profondeur des sentiments m’a également subjuguée.
Merveilleux...
Critique de Willow13 (, Inscrite le 13 janvier 2006, 33 ans) - 1 février 2006
On a adoré. Je l'ai dévoré en deux jours. J'ai appris beaucoup de vocabulaire. Ce roman nous fait voyager dans la psychologie des personnages. C'est passionnant est très intéressant;
J'espère pouvoir lire d'autres livres de la même auteure. Je suis ravie de l'avoir lu, même si je ne lui donne pas la note maximum.
Si ceux qui adorent le livre et qui n'ont pas encore vu le film, je vous conseille vivement d'y aller. C'est très fidèle au livre et seulement quelques toutes petites scènes sont changées.
Aaaaah, qu'aurais-je été si je ne l'avais pas lu ?
Franchement, vive les livres.
laisse rêveur...
Critique de Chrilo (, Inscrite le 9 novembre 2005, 46 ans) - 18 janvier 2006
un beau livre qui quand on le referme nous laisse rêveur et heureux encore quelques heures...
La qualité de la langue de cette époque, des personnages au portrait très travaillé, et une écriture avec une prise de recul incroyable sur la société dans laquelle l'auteur à évolué.
Une formidable exercice de style d'une intelligence et d'une finesse incroyables
Tyty par contre 'you ve got a mail' je crois que ca n a rien a voir... plutot une piece je crois "la boutique au coin de la rue"
Intemporalité
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 1 novembre 2005
A lire , bien que je sois d'accord avec Jules je pense que ce roman est plus "féminin " .
Une histoire moderne
Critique de Antinea (anefera@laposte.net, Inscrite le 27 août 2005, 45 ans) - 28 août 2005
Ce livre est excellent parce que, sans action, sans mystère, et en décrivant une société qui nous est peu familère, il réussit a captiver. A coup de lettres, de conversations polies et de retenue, on suit l'histoire d'amour entre Eliza et Mr Darcy avec excitation. On ne veut pas en perdre une miette ! Maintenant que je viens de terminer la lecture de ce livre, j'attends avec impatience de le voir adapté au cinéma. Cela va être chose faite. Je regrette seulement, comme beaucoup d'autres, que Colin Firth n'y soit pas Mr Darcy. Enfin, en pianotant sur le net, j'ai trouvé l'affiche d'un film (américain ou anglais) qui est une adaptation moderne de Pride and Prejudice. Elizabeth y est à la fac et Mr Darcy, un homme d'affaire. Si j'ai l'occasion ...
Passionnant
Critique de Lileene (, Inscrite le 5 mai 2004, 40 ans) - 26 août 2005
j'adore
Critique de Isa1977 (LYON, Inscrite le 16 mai 2005, 47 ans) - 16 mai 2005
une belle langue au service de beaux sentiments
Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 18 avril 2005
Bien sûr, la langue du 19ème siècle donne un caractère romantique et courtois à l’ensemble, ce qui compense une évolution prévisible de tous les rapports de toutes les intrigues qui se nouent dans le livre.
C’est donc davantage dans la description sans concession et souvent ironique des rapports sociaux et humains que l’on trouve grand plaisir à lire Jane Austen. Pleinement dans son temps et l’épousant assez largement, elle n’hésite cependant pas à en faire une critique sévère mais toujours empreinte de savoir-vivre.
On ne saurait être insensible à l’histoire finalement heureuse que vivent Mr Darcy et Lizzy, cette dernière étant, à n’en pas douter, un personnage quasi « révolutionnaire » pour son temps.
Un roman qui se lit avec beaucoup de plaisir et d’allégresse mais qui ne suscite pas chez moi de dithyrambe.
Ce n’est pas un roman à l’eau de rose
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 9 mars 2005
Il se rapproche un peu de « Jane Eyre », avec les grandes scènes passionnées en moins. J’ai aimé le regard d’Elizabeth sur la société et sa famille. Mais je n’ai rien trouvé de si exceptionnel que ça à ce roman. Il est bien mais sans plus.
Mr Darcy est entré dans la mythologie, dans le rôle du beau jeune homme riche et orgueilleux. Son nom a d’ailleurs été repris pour la version française du manga « Laura ou la passion du théâtre » (en japonais, il s’agit de Masumi Hayami). Le personnage du manga est très proche, pour ne pas dire copie conforme, du Darcy du roman de Jane Austen.
C'est bon de rêver...
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 22 janvier 2005
C'est vrai que cela touche plus les femmes mais ne boudons pas notre plaisir parce que Jane Austen allie bonne littérature et romance. Et puis, ça fait du bien de rêver un peu...
Jane Austen a le doigt sûr pour mettre en évidence les petits travers de la sociète bourgeoise provinciale qui l'entoure.
Par contre, je suis un peu choquée de la voir comparée à "Bridget Jones" d'Helen Fielding. On ne compare pas les torchons et les serviettes...
sublime
Critique de Tita (paris, Inscrite le 28 mai 2004, 41 ans) - 30 août 2004
certes, comme le dit Jules ,les femmes sont je pense, le public concerné.
Lisez ensuite Emma, Raison et sentiment, Northanger Abbay.... dommage que Jane Austen n'ait pu écrire plus de ces petites merveilles.
rien à redire
Critique de Kim (Limay, Inscrite le 16 juin 2004, 40 ans) - 11 juillet 2004
JU-BI-LA-TOIRE
Critique de Bérénice (Paris, Inscrite le 18 mai 2004, 38 ans) - 15 juin 2004
Je l'ai commencé et je n'ai plus rien fait d'autre tant que je n'avais pas fini. A deux heures du matin j'y étais encore. Et j'ai adoré. De nouveau. Jamais un livre ne m'a fait tant vivre. Je veux dire, normalement, lorsque je lis, mon visage reste muet même s'il se passe de grands évènements dans la vie du héros. Mais là ! J'étais devenue folle. Je sautais partout, je riais, je m'insurgeait, je rougissais, je rageais, je criais de bonheur ! Mon coeur battait de façon totalement irrégulière, palpitait, se serrait, et quand vint la happy end dont je me moquais tant quelques heures avant, je jubilais. Pour moi il n'y a rien de plus beau, de plus purement romantique, de plus jubilatoire, c'est le mot, qu'Orgueuil et Préjugés. Je ne m'en lasse pas. Je connais chaque moment, chaque parole. Ce n'est pourtant pas très profond. Mais ça vous prend et ça vous emporte. On vole. On rêve. Et M. Darcy est si beau ! Et c'est tellement PARFAIT !
Mon livre de chevet!
Critique de Hannibal_ab (, Inscrite le 15 janvier 2004, 54 ans) - 15 janvier 2004
En Angleterre, rares sont les personnes, surtout de sexe féminin, qui ne connaissent pas Orgueil et préjugés ou comme ils le disent si bien : "Pride and Prejudice". Et rares sont les personnes de sexe masculin qui ne sont pas jalouses de M. Darcy.
C'est donc l'un des romans les plus célèbres de Jane Austen, même si les connaisseurs affirment que c'est Persuasion qui est son meilleur roman. Et personnellement je trouve qu'il est beaucoup plus achevé que Raison et sentiment, et bien plus facile à lire et plus passionnant que Emma.
L'histoire est toute simple mais les circonstances qui l'entourent, les descriptions de personnages, les situations auxquelles les deux héros principaux sont confrontés, sont en tout point magnifiques, parfois dramatiques, et souvent drôles.
L'époque est la fin du XVIII siècle.
Le roman se déroule dans le Hertfordshire, comté au Nord de Londres.
L'action principale se déroule chez les Bennett dans le village de Longbourn, village dont ils sont à peu près les seuls habitants et propriétaires.
La ville la plus proche s'appelle Meryton.
Une partie du roman se déroule dans le Derbyshire, autre comté anglais, se trouvant au Nord.
La famille Bennett est au centre de l'histoire :
Mr et Mrs Bennett sont les parents de cinq filles, avec chacune une personnalité à part, que vous allez apprendre à connaître au fil du roman, sans pour autant être à l'abri de certaines surprises.
Elizabeth, ou Lizz comme l'appelle son père dont elle est la préférée, est l'héroïne féminine. Elizabeth est un personnage si sympathique que vous n'allez pas manquer de vous identifier à elle (je parle ici aux femmes bien sûr). Elle est la seconde des filles Bennett. Sans grande beauté, elle est jolie, mais c'est la plus intelligente, très vive, à la répartie toujours prête et souvent ironique. Elle aime beaucoup lire, et étudier les gens. Elle sait très bien les "analyser".
Jane, l'aînée et la complice de Lizz en toute chose. A la fois confidentes et amies, les deux soeurs n'ignorent rien l'une de l'autre. Jane est la plus belle des soeurs. Elle représente le romantisme à l'état pur.
Mary est la soeur dévote, tout le temps plongée dans ses livres ou dans sa musique, elle essaye de donner son point de vue qui est toujours une philosophie à deux sous.
Cathy et Lydia sont les plus jeunes et en même temps les plus frivoles et les plus insignifiantes. Lydia n'a pas encore quinze ans. Elles sont toutes les deux tout le temps à courir à droite et à gauche, à s'amuser dans les bals, et à courir les soldats du régiment qui campe dans la ville voisine.
Mr et Mrs Bennett n'ont pas beaucoup d'affinités, autant Mr Bennett est sage, cultivé et bien éduqué, autant sa femme est inculte, frivole et sans intelligence. Autrefois séduit par sa jeunesse et sa beauté, il se retrouve enchainé dans un mariage qui ne lui convient finalement pas beaucoup.
Mr. Darcy est le héros masculin principal. Riche propriétaire vivant dans son chateau de Pemberley dans le Derbyshire, il n'a qu'une jeune soeur : Georgiana.
L'histoire se résume comme suit : des voisins se présentent pour louer et habiter le chateau avoisinant la modeste propriété des Bennett.
Le nouveau venu est Mr Bingley, séduisant jeune homme qui se présente avec son ami Mr Darcy, et avec ses deux soeurs qui jouent le rôle des méchantes dans le livre.
Mr Bingley tombe rapidement très amoureux de Jane, l'aînée des Bennett. Des liens se tissent entre les deux familles, malgré l'antipathie éprouvée par Elizabeth à l'encontre des soeurs Bingley. Jane n'est pas indifférente. Et Lizz est contente pour elle, en effet, les Bennett n'étant pas très riches, ils perdront tout droit à leur propriété une fois que leur père viendra à mourir (entail).
Mrs Bennett ne manque pas d'agir en société comme si sa fille était déjà fiancée à Mr Bingley, et cela au grand déplaisir de Mr Darcy, qui ne déteste rien tant que les gens mal éduqués, de condition moindre que la sienne, et qui de plus ne connaissent pas les bonnes manières.
Mais malgré cela et malgré sa réticence du début, il ne manque pas bientôt de s'intérresser à Elizabeth.
Mais celle ci le dédaigne car elle ne reste pas sans ignorer son avis à l'encontre de sa famille.
....
Je m'arrête ici de résumer ce bouquin que je connais par coeur. Sinon vous allez perdre le goût de la découverte.
Ce qu'il faut que je vous dise, c'est que tout ce que j'ai raconté vous le comprendrez déjà au niveau du huitième ou neuvième chapitre du roman. Il y'a en tout 61 chapitres.
Je ne vous raconte pas le reste, le plus beau et le meilleur.
Tout au long du roman vous serez tenus en haleine pour savoir si oui ou non Elizabeth va aimer Darcy, et si oui ou non Darcy l'aime ou si c'est seulement de l'intérêt qu'il éprouve pour elle et s'il va réprimer son intérêt. Et si oui ou non ils finiront ensemble.
Tout cela est agrémenté de dialogues, réflexions et explications d'un charme inouï.
J'ai lu le roman trois fois, plus une fois en VO. Je connais par coeur la série produite par la BBC.
Elizabeth Bennett représente les "préjugés" du titre, elle n'arrête pas d'avoir des préjugés sur Mr Darcy.
Mr Darcy représente lui l'"orgueil", la première impression qu'on a de lui c'est qu'il est fier, arrogant, imbu de sa personne, mais peut être est il seulement réservé???
Dans la série, très fidèle au roman, Darcy est joué par Colin Firth. Elizabeth est campée par Jennyfer Ehle. Un rôle qu'elle joue à la perfection d'ailleurs.
Orgueil et préjugés commence par la phrase la plus célèbre de la littérature anglaise : "C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier..."
Dans Le journal de Bridget Jones (par Fielding) d'incessables clins d'oeil sont faits à l'oeuvre de Jane Austen et surtout à Orgueil et préjugés. D'ailleurs le "Darcy" de Bridget est joué par Colin Firth (Le Darcy de "Orgueil et préjugés"). Mais il n'y a pas que ça et je ne veux pas vous en dire plus.
Dans le sympathique film "Vous avez un message" avec Tom Hanks et Meg Ryan, cette dernière est passionnée par ce livre et n'arrête pas d'en parler. Et ce livre joue un rôle principal dans sa vie.
Je le conseille vivement pour qui veut découvrir le style anglais du XVIII ème, ainsi que le style incomparable de Jane Austen.
Après la lecture...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 18 août 2002
Un petit clin d'oeil à Mr Bennet, le père d'Elizabeth qui était le doigt humoristique de ce récit. Un personnage secondaire que j'ai trouvé attachant malgré ses défauts et qui, plus d'une fois, m'a faite sourire.
Bridget = Elizabeth
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 18 juin 2002
Le film
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 15 juin 2002
Meg austen
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 12 juin 2002
Une écriture toute en finesse et intelligence
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 12 novembre 2001
Je suis tout à fait d'accord avec les qualités que donne Sorcius à Jane Austen et sa critique me pousse à découvrir davantage de ses romans.
Mais aussi pour Jules: c'est sans doute vrai que Jane Austen se destinait à un public féminin puisqu'elle plaçait souvent ses héroïnes en situations que chaque femme de la bourgeoisie victorienne devait probablement être amenée à rencontrer...
Très féminin...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 12 novembre 2001
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