Le Chemin des Brumes de Jacques Côté
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Très classique, quelques débordements
Un grand-père et ses deux petits enfants partent en vacances. Leur disparition sera signalée par la mère des enfants, au retour de vacances. Le lieutenant Duval et son comparse Harel, de Québec, mèneront l'enquête pendant que nous suivons la quête pour la survie de l'un des fils, traqué dans le Parc des Laurentides.
Ce que j'ai trouvé intéressant de ce roman, est qu'il se situe en 1981. On y retrouve plein de références du Québec d'alors, que ce soit au niveau politique, musical, social etc , et à ce chapitre, c'est réussi et très intéressant. On retrouve notre histoire à travers l'intrigue.
La trame dramatique ne nous réserve cependant pas beaucoup de surprise: c'est linéaire et classique, dans le genre. Ce qui m'a agacé, c'est le petit Vincent, 13 ans, qui sait calculer des itinéraires comme un GPS, sait grimper une grotte à mains nues, faire du feu sans allumettes, bref, ce petit Indiana Jones ne m'était pas très crédible au début, compte tenu du malheur exceptionnel qui s'abattait sur lui.
La finale est aussi un peut trop explosive, digne d'un film d'action américain.
Les personnages sont bien bâtis et attachants.
Bref du bon et du moins bon.
Les éditions
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Le Chemin des Brumes de Jacques Côté
de Côté, Jacques
Alire
ISBN : 9782896150274 ; 8,90 € ; 18/09/2008 ; 372 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Un pédophile en pleine nature
Critique de Libris québécis (Montréal, Inscrit(e) le 22 novembre 2002, 82 ans) - 9 octobre 2012
Avec minutie, l’auteur présente en parallèle le travail policier et la fuite de Vincent, l’aîné des enfants, qui tente d’échapper au désaxé qui a tué son grand-père et son frère. Ces volets qui alternent atténuent fortement le plaisir de lire ce polar. La donne étant connue, il ne reste plus qu’à savoir comment on coincera le meurtrier. Heureusement, l’intérêt peut se maintenir grâce à l’atmosphère cauchemardesque que l’auteur a créée en conjuguant un milieu rustique à une pluie torrentielle, qui nuit à Sneak, un chien renifleur impliqué dans le dépistage d'un psychopathe rongé par la pédophilie.
Cette œuvre n’est pas aussi magique que Le Rouge idéal. Sa principale qualité réside dans l’intégration naturelle de nombreux éléments qui retracent l’année 1980, telle que vécue à Québec. Le roman s’enrichit également de plusieurs considérations sociales, mais qui, hélas, ne sont que des apartés dans une aventure trouble vécue par un adolescent plus débrouillard que Tarzan. L’invraisemblance du personnage s’ajoute à celle des auto-patrouilles lancées à toute vitesse sur des chemins pentus et brumeux érigés sommairement par les industries papetières qui abattent les arbres de la réserve. Et qu’un pédophile chasse ses proies en pleine forêt est plus qu'étonnant.
Au plan de l’écriture, Jacques Côté livre plutôt un rapport policier, qui étalerait, deux fois plutôt qu’une, les faits et gestes de tous et chacun. Nous sentons tout de même la préoccupation de l’auteur pour tout ce qui touche la déviance.
Le chemin des brumes
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 9 octobre 2012
Le positif de ce roman repose beaucoup dans le côté thriller de ce roman où le jeune est pourchassé comme un animal par le tueur. Un autre point positif, c'est l'humour typique de Jacques Côté. J'ai aussi aimé voir le Québec de 1981. J'ai apprécié la fin qui est très spectaculaire.
Pour le moins bon, il y a, comme je le disais plus tôt, le début ennuyant du roman. J'ai aussi moins aimé que le jeune garçon ait trop de facilité dans les bois seulement parce qu'il a été scout. Moi aussi j'ai été scout mais je n'aurais pas survécu une semaine en forêt tout en étant traqué.
Malgré tout, Le Chemin des Brumes a été un excellent divertissement pour moi.
Chasse en forêt
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 1 mars 2011
Les invraisemblances ont bousillé mon plaisir. Par exemple, cette impossibilité de retrouver le garçon disparu dans un périmètre aussi restreint. Néanmoins, comme toujours avec Côté, le ton bon enfant et le souci du détail pertinent fait oublier les maladresses.
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