Quatrième étage de Nicolas Ancion
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Ne passez pas à côté...
Après avoir lu « Ciel bleu trop bleu », je me doutais que Nicolas Ancion parviendrait à me surprendre. Je l'espérais, en tout cas. Et je n’ai pas été déçue. Une quatrième de couverture qui n’en dit pas long, et pourtant, ça suffit pour attirer notre attention.
Lien entre les différents personnages : leur appartement se situe au quatrième étage. Ce n'est pas tellement et pourtant, ça suffit : on se lance dans l'aventure…
D’abord, il y a Serge. Il revient du GB accompagné de son ami Toni et de la question qu’il vient de lui poser « Tu y crois, toi, à la chance ? ». Pas vraiment le temps d’approfondir le sujet : Toni se fait renverser par un bus. La journée de Serge n’en est qu’à ses débuts et se poursuivra dans l'appartement d'une inconnue où il est censé jouer le rôle du plombier. Au quatrième étage, évidemment.
De l’autre côté du chapitre, il y a Thomas et Marie. Elle est malade et alitée, il fait tout pour préserver un semblant de bien-être autour de celle qu'il aime, il la protège de la réalité nauséeuse, il lui parle. Il lui raconte une histoire. Et elle, l'écoute. Là, dans leur appartement du quatrième étage.
Quel peut être le lien entre eux tous ? Quel est cet élément qui les rapproche en dehors de ce singulier quatrième étage ?
Je n'en dirai pas plus sur ce récit si ce n’est qu'il narre une fabuleuse histoire d'amour au milieu d'une société parfois triste à pleurer. On retrouve un peu d’espoir au sein d'une réalité qui s'avale de travers…
Je ne savais pas à quoi m’attendre en débutant ce roman, ni où il allait m'amener et ça n’a réussi qu’à décupler le plaisir que j’ai éprouvé à sa lecture. Ca fait du bien ce genre de livres. On sait que le monde est souvent moche et il ne nous le cache pas. Mais parmi tout ça, il reste quelques notes positives que certains humains, pas meilleurs ou pires que les autres, sont capables de jouer.
Ah oui, et certains sont de sacrés bons musiciens !
Les éditions
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Quatrième etage de Nicolas Ancion
de Ancion, Nicolas
Editions Luc Pire
ISBN : 9782930240848 ; 01/01/2000 ; 144 p. ; Broché -
Quatrième étage [Texte imprimé] Nicolas Ancion
de Ancion, Nicolas
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266187329 ; 5,64 € ; 07/01/2010 ; 185 p. ; Poche -
Quatrième étage [Texte imprimé] Nicolas Ancion
de Ancion, Nicolas
le Grand miroir / Roman (Bruxelles)
ISBN : 9782874156403 ; 6,73 € ; 09/11/2006 ; 167 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (10)
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Une belle histoire et auteur à découvrir
Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 62 ans) - 10 août 2018
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la jolie plume de Nicolas Ancion ( Liégeois au passage )
Le résumé sera très court pour ne pas dévoiler cette jolie histoire.
Il y a Serge, qui se promène dans les rues de Bruxelles, il croise un de ses amis qui lui demande si il croit à la chance.
Serge a à peine le temps de lui réponde que son pote se retrouve fauché par un bus.
Chapitre suivant .. les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, un vieil immeuble insalubre et un tout aussi vieil homme Thomas qui tente de survivre dans cette jungle. Thomas, inséparable de de Marie qui se meurt.
Les chapitres s'enchainent et alternent entre Thomas et Serge jusqu'à dévoiler une très belle histoire .
Voilà.. je n'en dit pas plus, à vous de découvrir ce joli roman.
Voici un joli récit au ton légèrement décalé. On se demande où Nicolas Ancion veut nous emmener et petit à petit, comme un petit poucet semant ses cailloux, l'auteur pose quelques indices et l'histoire se met en place.
Une jolie histoire d'amour racontée sur un ton décalé, une histoire qui frôle l'absurde et dans laquelle on retrouve l'esprit bien belge que j'aime tant.
Si vous ne connaissez pas cet auteur, précipitez vous .. tous ses romans sont originaux mais excellents.
Si celui-ci vous a échappé , remédiez vite à cet oubli.
Ce livre a reçu le prix des lycéens 2001 ( un des rares prix que je suis attentivement ).
Bonne lecture
Balade étrange dans Bruxelles
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 5 août 2017
Parallèlement, on suit le drame de Thomas, ses efforts pour sa femme Marie, malade et alitée. Sa course pour une survie dans un Bruxelles apocalyptique.
En commençant l'histoire de Serge, je n'étais pas passionnée par les rocambolesques mésaventures du héros malgré lui ; homme soumis, manquant de courage, des questionnements plein la tête, incapable de prendre une décision réfléchie. Et pourtant, des réflexions, il n'en manque pas. Il faut quelquefois s'accrocher pour se rappeler pourquoi on en est arrivé là !
"Tout le monde est plus compliqué que ce qu'on imagine au premier coup d’œil."
On ne voit pas très bien comment les deux histoires vont se rencontrer, mais subrepticement, l'une devient de plus en plus belle, tandis que l'autre plonge dans le tragique.
Quand on découvre comment l'auteur a manipulé son lecteur, on ressent une admiration pour ce talent; manipulations déjà rencontrées dans deux autres romans très différents, et qui me laissent à chaque fois pantoise.
Une visite dans Bruxelles surprenante, bien loin de celle qui m'a permis de lire ce livre, et que j'espère non prémonitoire.
Merci Bluewitch !
Marie et Marie
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 29 novembre 2011
Comme d’habitude, Nicolas Ancien affectionne les histoires un rien bizarres, avec des personnages aussi farfelus les uns que les autres, un style singulier. Ainsi il affectionne les arrêts sur images. Comprenez : par exemple, pendant qu’une jeune fille est en train de monter les escaliers, il en profite pour nous la décrire, ses jambes, son allure générale, son dos, …
Extraits :
- On y achète un appartement au prix d’un palais, on y mange du pain aux vingt-six céréales triées par des enfants pauvres dans le pays lointains. On y voit les plus grands de la planète, et les plus débrouillards, manger des assiettes presque vides pendant des heures interminables.
Une critique pour vous
Critique de Etoile (, Inscrite le 10 janvier 2011, 31 ans) - 25 novembre 2011
Le roman de Nicolas Ancion comporte une histoire très passionnante, qui m'a dès le début emportée "Le quatrième étage" est un récit captivant. Le livre m'a énormément touchée et m'a beaucoup émue. Ce n'est qu'au fur et à mesure de la lecture qu'on comprend réellement le fil de l'histoire.
Ce récit est constitué de peu de pages, il en contient précisément 204. La taille de l'écriture est peut-être petite mais agréable à lire. La lecture du livre ne donne pas du tout un mal de tête. On a envie de savoir la fin le plus rapidement possible tellement elle nous envahit.
Je conseille vivement aux personnes qui aiment la lecture de récits avec des meurtres et du suspense de tester "Le quatrième étage" de Nicolas Ancion. L'histoire qu'il raconte est claire. Elle comporte beaucoup de suspense. Néanmoins, j'ai été choquée par une action de l'histoire.
Nicolas et la rencontre.
Critique de Gul2iano-x3 (, Inscrit le 25 novembre 2011, 30 ans) - 25 novembre 2011
"Le quatrième étage" comporte aussi quelques points assez négatifs. Au début , ce récit n'est pas très compréhensible. elle a des difficultés à démarrer , une fois arrivée plus au moins à la moitié , nous pouvons enfin réaliser le contenu de l'histoire. Et donc effectuer son point de vue.
La police d'écriture de ce fascicule est assez petite , de taille moyenne. La séparation des chapitres est bien présentée et facile à les distinguer. il propose 204 pages , avec un langage assez familier et d'une simplicité. Il se vend et loue dans les bibliothèques , pas cher, mais quand même dur à dénicher.
Personnellement , il me semble ne pas être à la hauteur de mes attentes chaun développe son avis et ses arguments.
Triste!
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 13 août 2011
Les personnages se retrouvent dans des situations très dures et on a envie qu'ils s'en sortent, que quelque-chose ou quelqu'un les sorte de là.
C'est un récit poignant mais je n'ai pas bien accroché à l'histoire. Certes, elle est belle comme je l'ai dit précédemment mais je ne sais pas, j'ai une sensation bizarre comme un goût de trop peu. Cependant, je ne sais pas bien à quoi cela est dû car c'est bien écrit.
Je retenterai l'expérience avec ce livre ou un autre de l'auteur.
La cour des miracles
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 7 janvier 2006
Là où Nicolas Ancion excelle, c'est qu'au milieu de ces immeubles déliquescents, il va faire naître deux histoires d'amour, simples et belles. L'auteur dispose aussi d'un joli sens de la métaphore et quelques descriptions valent vraiment le détour.
Un beau roman, deux belles histoires.
Au-dessus de l'escalier, à gauche
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 18 avril 2005
Deux histoires qui se croisent, deux récits différents que le lecteur ne lie pas tout de suite ou alors dans l'erreur. C'est que dans les deux cas il est question d'un quatrième étage. Alors pourquoi ne pas, au début, penser à des appartements voisins, des gens qui vont finir par se rencontrer, une situation qui va se dénouer... bref, le lecteur conserve l'espoir d'un sauvetage savamment organisé.
Plantage pour le lecteur! Mais en beauté et en douceur car la suite est encore meilleure. Oui, les deux récits parlent d'un même étage, oui les deux récits sont bien plus liés qu'il n'y paraît, oui tout cela s'entrechoque et s'emmêle, oui oui oui mais Nicolas Ancion nous balade bien pendant une longue partie du récit avant que nous ne fassions face à cette réalité qui est, il faut le dire, assez sordide. Ce que nous pensions beau est illusion et l'amour qui dépasse tout, misère et maladie compris, se figera dans l'éternité du grand départ.
Thomas et Marie s'aiment et s'aimeront jusqu'au bout, victime d'un salopard, un marchand de sommeil sans scrupules aucun à qui je n'ai pu souhaiter que la mort dans d'atroces souffrances tant il m'a répugné.
Serge et Marie se découvrent et apprennent à s'aimer, la vie est belle et brille de petites paillettes de bonheur qui font du bien à leurs âmes meurtries.
Entre les deux couples, une passerelle qui apparaît peu à peu et laisse pantois devant cette manipulation excellente, il faut le dire, menée par Nicolas Ancion.
Un récit qui tient en haleine et à coeur, qui prend au ventre tant on s'accroche aux destins malmenés de tous ces êtres et tant on aimerait que cette société monstrueuse que l'auteur dépeint n'existe pas. Difficile, surtout lorsque cette société, cette ville qui l'abrite, on y a travaillé pendant des mois et que l'on a côtoyé cette misère humaine qu'il décrit sans tomber dans le pathos gratuit ou le misérabilisme médiatique. Tout y est, des ingrédients bien dosés pour composer une recette à déguster sans modération.
Envie de rencontrer Nicolas?
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 12 avril 2003
Interviewé par Daniel Charneux et Alexandre Millon, Nicolas évoquera le parcours de son roman "Quatrième étage", prix des Lycéens voici déjà deux ans. Il aura aussi l'occasion de débattre du petit monde de l'édition avec un autre invité qui le connaît bien : Paul Desalmand.
"Un grumeau de farine dans la pâte à crêpes de l'univers"
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 27 mai 2002
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Quatriéme étage, de Nicolas Ancion | 1 | Janesolal | 1 octobre 2011 @ 11:21 |