Malevil de Robert Merle
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Pour une civilisation post nucléaire
Dans sa veine « cosmogonique » Robert Merle a produit deux romans qui sont de pures merveilles. Celui-ci (considérablement desservi par le film du même nom) et « L'île » dont je dirai un mot par ailleurs.
En ce qui concerne « Malevil », il suffira d’indiquer le point de départ du récit – une catastrophe nucléaire majeure ne laissant que de rares survivants – pour en deviner le propos : si nous avions l’occasion de « refaire » une civilisation à partir de zéro (ou presque), qu'en ferions-nous ? Mais il ne faut pas imaginer que Merle passe son temps à répondre à la question. Pas du tout. On a droit à un récit endiablé, foisonnant, plein d'aventures, d’imagination, de roueries diverses et de bons sentiments. Rien n’y manque. Ni les bagarres, ni les amours, ni les problèmes techniques à résoudre : le groupe de survivants en est presque à devoir réinventer la roue (au moins le fil à couper le beurre…). Et si vous avez vu le film, oubliez-le. La scène finale, par exemple, y est d'une insondable bêtise qui détricote tout le propos, comme ça, en cinq minutes. Et dire que, je le suppose, Robert Merle a dû donner son accord. Maintenant, si vous avez déjà lu « Fortune de France », il est probable que vous aurez une vague impression de Siorac-au-temps-de-la-bombe. Le décors et les conditions matérielles sont les mêmes finalement. Quelqu’un s'en plaindra-t-il ?
Les éditions
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Malevil [Texte imprimé] Robert Merle
de Merle, Robert
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070374441 ; 11,50 € ; 03/03/1983 ; 635 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (26)
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aventure ou politique ?
Critique de Mon fauteil (, Inscrit le 30 septembre 2022, 65 ans) - 30 septembre 2022
Le héros parait exaspérant par sa perfection mais dans une uchronie il faut un marqueur; ici c'est Emmanuel. La description très fine des personnages qui gravitent autour de lui permet d'amplifier son rôle par rapport auquel est défini le bien et le mal dans cette société en reconstruction.
Pourtant.....Pourtant. Robert Merle ne peut pas s’empêcher de régler ses comptes avec les structures sociales actuelles. Les méchants seront forcément ceux qui représentent l'ordre et la loi. Ce choix politique (rappelons-nous que Robert Merle est communiste) lui est nécessaire pour apporter les arguments constitutifs de sa vision d'une société idéale. Même si le personnage est un peu manipulateur cet aspect n'est que Deus ex machinae permettant les choix de reconstruction sociale.
Ceci dit, Emmanuel est un héros qui présente les qualités de courage, de pugnacité, d'amour, et d'abandon de soi qui m'ont aidé à former ma cosmogonie et faire des choix d'adulte. Je ne pourrai qu'en conseiller la lecture même si je ne suis pas d'accord avec les choix politiques exprimés.
Pour information, j'ai du lire 6 ou 7 fois ce livre sans jamais être déçu. Par contre le film est digne d'être inscrit au palmarès des plus mauvais nanars jamais réalisés.
N'a pas pris une ride
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 23 août 2021
Tout ce que décrit l'écrivain m'a semblé hyper réaliste, tant sur le plan des réactions de ses personnages que des diverses situations vécues.
Après le choc et la stupeur renaissent l'espoir et l'envie de vivre, les conditions dépendant de qui se décide à prendre les rênes en fonction des ambitions et des valeurs souhaitées ou ordonnées.
Certains sujets d'importance restent malheureusement encore présents près de cinq décennies plus tard, ce qui non seulement fait réfléchir sur la manière dont nous devrions vivre, mais laissent également peu d'espoir tant la volonté de changement n'est qu'anecdotique...
Ravages
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 24 janvier 2021
C’est dans ce contexte très années 60-70 que Robert Merle imagine une attaque nucléaire sur la France, et la survie de quelques poignées d’individus abrités par le hasard et le relief. C’est le cas pour Emmanuel et quelques amis dans les caves du château de Malevil et aussi à quelques kilomètres de là pour les habitants d’un village niché au pied d’une falaise des causses. La (sur)vie s’organise, la reconstitution d’un semblant d’économie et de société face aux pillards et aux opportunistes autoritaires. Une lecture plaisante avec des personnages attachants, un début de réflexion sur les valeurs, la solidarité, le leadership, la légitimité du pouvoir. Dommage que la fin soit un peu bâclée. Mais le résultat reste largement au-dessus du lamentable Ravage de Barjavel sur le même thème
Avertissement : le traitement réservé aux femmes donnera des boutons à tous les féministes du XXIème siècle...
Pour le bonheur de lire
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 29 septembre 2019
Robert Merle est un conteur hors pair qui sait comment tenir son public en haleine. Ce roman raconte la reconstruction d'une société. Tout est à sa place, la jalousie, la soif du pouvoir, la haine mais aussi son contraire.
Voici une lecture qui m'a scotché, un livre qui fêtera bientôt son demi-siècle et qui transmet une émotion intacte.
Après LA MORT EST MON METIER, j'avais tenté FORTUNE DE FRANCE (13 pavés qui devraient occuper un lecteur glouton un bon moment), hélas j'avais abandonné après le premier tome. Il faut dire que précédemment je m'étais consacré aux ROIS MAUDITS de Druon et que comme on dit chez nous "trop is te veel".
Mais il n'empêche que Robert Merle mérite vraiment la lecture de son œuvre !
Malevil est un roman qui se dévore et se lit tout simplement.
Une vie à réinventer
Critique de Vince92 (Zürich, Inscrit le 20 octobre 2008, 47 ans) - 28 février 2019
A Malevil, protégé par la falaise qui l’abrite, une petite communauté va peu à peu se développer: composée d’Emmanuel, de la Manou (une femme qui s’était mise spontanément au service de l’oncle d’Emmanuel) et de son fils Momo et d’une poignée d’anciens amis (Colin, Peyssou, Meyssonier, Thomas) qui se trouvaient là par hasard, elle va prospérer et tenter de remettre à flot une civilisation disparue.
On suit donc Emmanuel et sa petite troupe dans son cheminement, une vie à réinventer, le retour à des pratiques fondamentales, et au premier chef, celle de trouver sa nourriture, se rationner, développer le cheptel animal ou se protéger des agressions extérieurs. En effet, et c’est l’une des forces du roman de Robert Merle, celui-ci développe l’idée que les hommes sont fondamentalement individualistes, ou tout du moins agissent de façon agressive envers tous ceux qui ne font pas partie de leur communauté. Celle de Malevil sera confrontée à trois agressions (on évoque par la suite d’autres attaques en filigrane): des opportunistes qui tenteront de voler le cheval de Malevil, des pillards venus des villes retournés à l’état animal poussés par la faim et celle, plus sérieuse d’une bande armée et organisée ayant commis des pillages et s’étant emparée de La Roque, un hameau voisin
Ce roman est extrêmement riche, très bien construit, beaucoup d’idées sont développées au cours du récit sur le caractère fondamental de l’homme, l’état de nos sociétés modernes qui fondent leur stabilité sur la technologie uniquement, l’importance des rapports humains au sein des communautés humaines, la tendance toujours réaffirmée de l’émergence de leaders naturels, que ceux-ci fondent leur pouvoir sur leur charisme (Emmanuel), la légitimité supposée des institutions (Fulbert, le faux prêtre qui s’appuie sur le pouvoir évanoui de l’Eglise), ou la force (Vilmain).
Une lecture agréable et qui inspire beaucoup de réflexions sur ce que serait la reconstruction d’un monde dans le cas d’une destruction du nôtre par un phénomène apocalyptique.
Robinsonnade post-apo
Critique de Botchman (, Inscrit le 23 août 2009, 52 ans) - 17 septembre 2018
A la lecture, on est non seulement totalement déconnecté de notre quotidien mais également confronté à quelques problématiques quasi philosophiques liées à la création d'une nouvelle société. Marquant !
Robert Merle est un conteur exceptionnel et je vais m'attaquer rapidement à un autre de ses livres, l'Ile !
N'hésitez pas !
Un conteur hors pair
Critique de Graine (, Inscrite le 14 mars 2018, 41 ans) - 14 mars 2018
Magnifique
Critique de Lison (, Inscrite le 6 février 2014, 74 ans) - 29 juin 2014
Une belle découverte, un roman magnifique.
Merle et la religion ?
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 10 octobre 2013
Mais en bon communiste, Merle doit inclure dans son récit des notions idéologiques pénibles. Il nous parle de religion et de prêtres, lui, qui ne pratique pas plus l’une qu’il ne fréquente les autres. Il est clair qu’il parle de ce qu’il ne connaît pas. On assiste à des confessions absurdes (pour un athée comme pour un religieux), des simulacres de mariage. Les prêtres se vautrent dans le péché et encouragent leurs paroissiens à faire de même. Pourquoi Merle, dans Malevil, s’embarrasse-t-il d’une religion catholique « obsolète » qu’il aurait pu tout simplement éliminer ? J’imagine qu’il révèle le côté « religieux »… de la morale de gauche elle-même. Au bout d'un moment, l’auteur se prend les pieds dans son étole : le point de non-retour a été l’élection de l’abbé du domaine. Je me suis demandé comment il allait s’en dépatouiller. Finalement, il se réfugie dans un manichéisme grossier : le rival Fulbert, séducteur et sans scrupules, une sorte de Hitler en soutane.
C’est dommage, car ce roman aurait pu être autre chose qu’un « roman de gauche », il avait tant de potentialités : écriture brillante, talents de conteur indéniable, un suspense soutenu avec la rivalité avec Fulbert le faux prêtre, des personnages bien construits (surtout Emmanuel, le manipulateur, et Thomas).
Je pensais aussi que ce livre serait un bon terrain de bataille idéologique, mais tous les thèmes à controverse – polygamie, adultère, fanatisme religieux – ne sont que trop superficiellement abordés. Mais en faisant abstraction de tout ce que j'ai dit précédemment, on peut dire qu’il s’agit malgré tout d’un bon divertissement.
Et après...
Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 7 décembre 2012
Autour de Malevil, la ferme de l'Etang creusée dans la falaise, La Roque et Courcejac deux petits villages, comportant des survivants, et Malejac, un bourg proche, totalement réduit en cendres…
Survivants, cendres…
Emmanuel Comte, viticulteur est en dégustation à la cave de son château de Malevil en compagnie d'amateurs. C'est alors que « l'événement » se produit : une gigantesque déflagration… puis plus rien, plus de radio, plus d'électricité ; seulement une température extérieure suffocante… aux alentours, des ruines…
« Malevil », c'est un roman post apocalyptique, dans le genre de « Ravage » de René Barjavel ; ici, point de gigantesque panne d'électricité et d'incendie, mais une explosion – que beaucoup de lecteurs considèrent nucléaire – qui transforme le paysage en champ de ruines. Les « cavistes » se croient dans un premier temps les seuls survivants ; ils ne tarderont pas à découvrir que les villages de La Roque et Courcejac ainsi que la ferme de l'Etang en comptent également, quand ils se manifesteront pour voler les ressources alimentaires de Malevil, instinct de survie oblige.
« Malevil », un roman qui donne l'occasion à Robert Merle d'étudier les différentes possibilités d'organisation humaine, de la dictature de Fulber à La Roque, à la démocratie autour d'un chef reconnu par tous, Emmanuel, bien entouré par Peyssou, Meysonnier et Colin comme à Malevil, sans oublier le côté anarchique de l'équipe de pillards emmenée par Villemain…
L'occasion également d'aborder des thèmes comme la religion, la politique, la place des femmes dans la société, le monde rural, le rôle du chef, la monogamie… Bref, les piliers de toute organisation humaine.
Un roman qui fut adapté au cinéma avec une pléiade d'acteurs en renom dont Michel Serrault, Jean-Louis Trintignant, Jacques Villeret… mais qui fut renié par Robert Merle pour son côté réducteur et policé…
Il reste que « Malevil » est un de mes romans préférés dans le genre « robinsonnade post-apocalyptique ».
très bon!
Critique de Manu2793 (Voiron, Inscrit le 15 novembre 2010, 37 ans) - 3 décembre 2012
Un monde post-apocalyptique
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 31 janvier 2011
Le livre est assez long mais le style est facile d'accès et fluide de sorte que ça se lit vite.
Les personnages sont assez fouillés et on s'attache assez vite à eux. Ainsi, on partage leurs difficultés, leurs déboires et leurs succès. On s'aperçoit que ce qui est insignifiant dans notre civilisation actuelle prend des proportions dramatiques dans une civilisation post-apocalyptique : le soleil, la pluie, le blé, le lait, les outils etc!
Maintenant au rayon des quelques bémols : un livre un peu trop manichéen à mon goût, à croire que les seuls bons sont ceux de Malevil, des relations que je trouve un peu trop conflictuelles : pourquoi les autres rescapés veulent-ils toujours attaquer Malevil plutôt que d'essayer de s'entendre? , certains passages m'ont semblé peu crédibles, le héros principal est un peu trop doué me semble-t-il pour être réaliste (et le contrepoids apporté de temps en temps par Thomas est bienvenu mais trop rare) et la fin du roman me paraît vraiment trop expéditive voire bâclée, et je n'ai pas trop aimé le sort fait au pauvre Colin, qui ne colle pas avec le reste du livre.
Malgré tout un très bon roman que j'ai pris plaisir à lire et qui permet, s'il en était besoin, combien la civilisation que nous connaissons est fragile à cause des armes de destruction massive pour peu qu'elles tombent dans les mains de personnes mal intentionnées.
Classique, efficace, un livre de "faiseur"
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 10 mars 2009
Malevil c'est un roman d'anticipation qui traite plutôt bien un sujet assez classique, la réorganisation des survivants dans un monde post-apocalyptique.
Je dis plutôt bien car Merle est un excellent conteur et son récit est très accrocheur : les rebondissements sont nombreux, l'action omniprésente, c'est bien écrit (sobre, classique mais efficace), les personnages sont bien campés même si ils sont un peu archétypaux. Les rebondissement sont toutefois plutôt classiques (enfin pour ce genre de thème) ainsi que les solutions que trouvent nos héros.
Les questionnements surgissent à chaque page : comment faire face au quotidien dans un monde détruit ? faut il renoncer à l'ancienne morale pour adopter des comportements permettant la survie ? quelle place pour l'amour? la violence ?
Merle mêle avec adresse récit d'aventure et interrogation sur l'homme et sur la civilisation et ce roman avait donc vraiment tout pour me plaire et décrocher au moins quatre étoile. Mais j'ai eu un gros problème pendant tout le roman : le narrateur. Qui est aussi le personnage principal et le chef de la communauté, malheureusement pour le lecteur.
En fait il m'a été insupportable dès le début : infaillible, prétentieux, sur de lui, don Juan, chef de guerre génial, fin politique, adulé par ces camarades qui encensent chacune de ses décisions etc etc. Non seulement il a trop de qualités pour ne pas être absolument inintéressant mais en plus il est totalement prétentieux. Et comme il est également le narrateur cela m'a rapidement agacé pour rester poli.
Alors je me doute bien que cette prétention qui transpire est plus ou moins voulue par l'auteur mais je me suis demandé pendant toute la lecture, pourquoi ? Sans jamais trouver la réponse, je dois bien l'avouer.
Et puis toutes ces qualités dans une seul personne c'est vraiment très lassant. Alors que les autres personnages sont très humains avec leur force et leur faiblesse (la psychologie des personnages est toutefois limitée dans tout le livre), le narrateur est un surhomme que tout le monde adore avoir comme chef et lui trouve ça tout a fait normal.
Ce ne sont pas les rares et courts contrepoints venant d'un autre narrateur qui viendront changer ce sentiment très désagréable qui gâche quand même pas mal le livre je trouve.
Finalement j'étais très content d'avoir fini pour être enfin débarrassé d'Emmanuel Comte.
Au final j'ai le sentiment d'un récit plutôt classique dans sa thématique et dans son traitement, conté avec talent mais qui reste loin du chef d'œuvre à cause d'une psychologie des personnages plutôt sommaire et d'un narrateur simplement insupportable.
Un livre de "faiseur" comme certains les appellent : ces auteurs qui savent construire conduire une histoire, savent écrire bref qui savent faire des bons romans mais à qui il manque la petite flamme qui fait les vrais chefs d'œuvre
Naissance et histoire d'un chef.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 6 janvier 2009
Un magnifique roman d'anticipation psychologique
Critique de BastiennePhroche (, Inscrite le 15 septembre 2008, 47 ans) - 23 octobre 2008
Voilà un roman qui fait réfléchir sans qu'on ait non plus l'impression d'avoir une chape de plomb dans le cerveau. Merle décrit les aventures de ses personnages mais laisse au lecteur le soin de tirer lui-même les conclusions de leurs attitudes. Son héros est intelligent, charismatique, ingénieux et rusé; il incarne le chef dans toute sa puissance bénéfique. Il montre le besoin de toute communauté humaine pour se construire de se rassembler autour d'une figure à la fois autoritaire et juste. Exactement ce qui manque dans nos civilisations modernes décomposées.
A chaque réaction du groupe face à un problème, on est à la fois surpris (ils choisissent toujours une solution qui ne semblait pas une évidence, et Merle est assez habile pour éviter les situations cliché), et en même temps, on ne peut s'empêcher de penser: "bien sûr, j'aurais fait ainsi à leur place, c'est logique, cela correspond à la nature humaine!". Ce qui fait que c'est à la fois réaliste et inattendu.
Ce récit est étincelant verbalement, avec une intrigue bien charpentée et des personnages tellement fins qu'on les sent vivre dans son esprit.
C'est tout simplement magnifique et même si la densité du livre peut faire peur, il ne faut pas hésiter à plonger dans cette lecture, ça se lit d'une traite tant le style est limpide et généreux.
Deuxième Merle
Critique de L'Ankou (Levallois, Inscrit le 9 novembre 2005, 79 ans) - 6 mars 2007
Dans ce qui est dit ci-dessus personne ne parle de ce qui est le plus intéressant (pour moi..) c'est à dire la gestion d'une communauté fermée où il y a un déséquilibre entre le nombre de femmes et le nombre d'hommes, on retrouve une réflexion sur ce thème dans deux autres excellents livres de Robert Merle : Les hommes protégés et L'Ile.
agréable mais un rien trop "scolaire"
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 2 janvier 2007
C'est un gros bouquin mais qui se lit assez rapidement du fait des nombreux rebondissements qui émaillent le récit mais je n'y ai pas trouvé beaucoup d'inventivité.
Ce n'est pas très "spectaculaire" (ce qui n'est pas forcément un tort) mais la galerie des personnages est assez attachante et très vivante dans le monde moribond qui est décrit.
Pour répondre à Ena, le mot parpalège n'est en effet pas non plus dans mon dico mais on peut il me semble déduire du contexte que parpalèger signifie cligner plusieurs fois des yeux rapidement. C'est un des trucs qui font un peu scolaire dans ce livre, certains mot sont utilisé avec leur définition dans la même phrase (c'est bien pour les mots qui ne sont pas dans le dico n'empêche).
En conclusion je dirais qu'il s'agit d'un bon divertissement avec quelques réflexions intéressantes mais dont il ne faut à mon sens pas attendre de grande illumination. :o)
pas une page d'ennui
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 3 septembre 2006
Donc ce groupe fait partie des miraculés qui ont survécu, mais que faire après la bombe ? Comment se nourrir ? Quel intérêt à la vie ? Malevil est le nom du château qui abrite désormais ce groupe de survivants et de par sa position et les quelques réserves qu'il possède, devient un lieu de forte convoitise pour d'autres groupes de survivants.
Le roman relate la vie des survivants et se révèle un formidable roman d'aventures agrémenté de multiples rebondissements. Ce roman se lit avec une grande fluidité et est de bout en bout captivant sur un thème qui est pour moi passionnant : comment réagir en recommençant tout à zéro , en participant à l'élaboration d'une société nouvelle sans règles , sans certitudes
Amitié-ville
Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 62 ans) - 9 juillet 2005
Premier Merle
Critique de Joebob (Chilly-Mazarin, Inscrit le 9 février 2005, 47 ans) - 9 février 2005
J'ai bien aimé l'histoire et les persos mais sans plus, en fait à l'époque il me rappelait Ravage de Barjavel sans le style de ce dernier. depuis j'ai lu d'autres Merle (La mort est mon métier, Les Fortune de France en entier, les hommes protégés).
Je ne l'ai pas relu depuis mais je compte le faire le temps d'acheter le livre, mais même sans l'avoir relu je sais que ma première impression n'était pas assez nuancée.
C'est un très bon livre, qui possède le pouvoir de se perdre dans un univers, comme tous les Merle.
Premier choc littéraire
Critique de Chereau.frederic (, Inscrit le 14 mars 2004, 49 ans) - 14 mars 2004
Trop... critique ??
Critique de Zélie (Lipsheim, Inscrite le 14 août 2002, 46 ans) - 26 février 2003
Comme certains films adulés par la critique, que vous allez voir avec tellement d'attentes que vous ne pouvez ressortir que déçue, j'ai été déçue par Malevil.
Pourtant, et avant d'aller plus loin, le livre, un véritable livre "d'aventures", se lit avec beaucoup de plaisir : il y a de l'action, des rebondissements, du suspense... Mais, au vue des critiques du site web ici présent, et bien j'ai été déçue...
En fait, et toujours pour faire allusion au cinéma, Malevil, c'est un très bon "Die Hard" : on s'amuse, mais on reste quand même sur sa faim du point de vue des sentiments, de l'approche psychologique des personnages, du "fond" quoi (en cela, j'ai beaucoup aimé les parties "écrites" par Thomas) !
Enfin, loin de moi l'idée de déconseiller ce livre, bien au contraire. Mais seulement... de faire vivre la critique !
Relis-le
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 15 août 2002
mon livre préféré
Critique de Anonyme (, Inscrit(e) le ??? (date inconnue), - ans) - 14 août 2002
Super Merle
Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 9 novembre 2001
Un accent de vérité
Critique de Maya (Eghezée, Inscrite le 18 octobre 2001, 49 ans) - 8 novembre 2001
Pour rassurer Bolcho, je crois savoir que Robert Merle a exigé que l'on retire son nom du générique du film. Il estimait, à juste titre, que l'on avait trop dénaturé son oeuvre.
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Malevil: aidez moi s'il vous plait :) | 3 | Bibul | 31 juillet 2009 @ 23:00 |