Les saisons de la nuit de Colum McCann
(This Side of Brightness)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Une descente aux enfers
C'est un livre d’un jeune auteur irlandais, né à Dublin et qui vit à New York.
Ce livre date de 1998 et McCann a aujourd'hui trente-cinq ans.
Jim Harrison a été particulièrement élogieux pour cet ouvrage lors de sa parution, ainsi que l’ensemble de la critique. McCann a déjà publié " Le Chant du Coyote " (très bon aussi) et un recueil de nouvelles " La Rivière de l'Exil " que je n'ai que moyennement aimé.
Le récit commence par un accident de travail important lors du creusement d'un tunnel sous l’East River à New York. Le grand-père de notre héros y travaillait et a failli y laisser la vie. Quelques années plus tard, son petit-fils, le personnage central du livre, après avoir travaillé pendant des années sur des poutrelles d'acier au sommet des gratte-ciel vit comme un rat dans les trous du métro souterrain. Son " logement " consiste en un trou de béton de quelques mètres carrés à côté des rails sur lesquels passent les rames à pleine vitesse. Ces sous-sols sont habités par toute une faune et chacun y a son territoire bien délimité qu'il s’agit de défendre. Il y fait glacial, il n’y a ni eau, ni électricité. Chacun survit en sortant quelques heures par jour à la surface. Il s'agit de glaner un peu de nourriture, quelques objets qui pourraient aider à survivre ou à rendre la vie un peu moins horrible.
Comment Treefog en est arrivé là ?… Je vous laisse le découvrir par vous-même.
Colum McCann a rencontré plusieurs de ces rats humains, laissés pour compte d'une société aux richesses les plus importantes de notre planète. Il lui fallait se documenter, les comprendre et comprendre le problème perpétuel que représente cette vie. Là, il n’existe aucune protection, aucune loi, aucune garantie… Il devait aussi, pour que son livre soit crédible, connaître leur vocabulaire, leurs repaires, les moyens de leur survie, leurs rapports entre eux.
On ne peut pas ne pas être secoué par ce livre quand on voit à quel point la chute peut être rapide. Elle dépend parfois de tellement peu de chose !. Un rouage qui coince, un accident, une défaillance.
Il me semble très important de signaler que les autorités de New York estiment, aujourd'hui, qu'environ sept à huit cent mille personnes vivent ainsi dans le métro ! Et l’Amérique est bien loin d'être le seul pays à connaître ce phénomène.
Sous son aspect dur et peut-être rébarbatif, ce roman est captivant, prenant. Il est aussi très humain. Le grand-père Walker est un personnage très attachant.
Un très bon livre !
Les éditions
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Les saisons de la nuit [Texte imprimé] par Colum McCann trad. de l'anglais, Irlande, par Marie-Claude Peugeot
de McCann, Colum Peugeot, Marie-Claude (Traducteur)
10-18 / Domaine étranger
ISBN : 9782264029508 ; 7,50 € ; 20/12/1999 ; 321 p. ; Poche -
Les saisons de la nuit [Texte imprimé] Colum McCann trad. de l'anglais, Irlande, par Marie-Claude Peugeot
de McCann, Colum Peugeot, Marie-Claude (Traducteur)
Belfond
ISBN : 9782714435583 ; 2,10 € ; 27/08/1998 ; 321 p. ; Relié
Les livres liés
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Les critiques éclairs (16)
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Horizontal/Vertical
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 11 septembre 2016
Entre ciel et terre
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 1 décembre 2014
1991, Treefrog se réchauffe en lançant une balle contre les parois du tunnel avant de regagner son repaire situé dans le dédale des structures métalliques supérieures du tunnel. Là, il y exécute tout un rituel fait de gestes répétitifs, manière pour lui d'écarter les mauvaises ondes. Toute sa vie s'articule autour d'une multitudes de combines qui lui permettent de garder l'équilibre chaque jour malgré tout, malgré le souvenir de son existence d'autrefois. Il se souvient de cette époque pas si lointaine où il s’élançait allègrement, presque insouciant, au sommet des gratte-ciel en construction, sautant d'une poutrelle à l'autre sans jamais avoir peur de tomber, assemblant les pièces de cet immense puzzle d'acier. De là haut il pouvait contempler le monde, jeter une pincée de ses rêves et les voir s'envoler bien au-delà de la ligne d'horizon. Le soir il retrouvait sa femme et sa petite fille, c'était le bonheur fait de petits riens qui rendaient les choses grandes. Et puis un jour il y eu la chute, il quitta le ciel pour se réfugier dans les entrailles de New-York.
Il se dégage de ce roman, à la trame narrative parfaitement maîtrisée, une puissance extraordinaire. L'auteur nous plonge dans l'abîme de la condition humaine à travers plusieurs générations sans jamais nous égarer en chemin. L'horizontalité des tunnels et la verticalité des gratte-ciel sont les symboles de cette tragédie humaine. La perpendicularité de ces deux axes renvoie au croisement des chemins de l'existence où les choix sont multiples, mais dépourvus de toute table d’orientation les individus errent dans un labyrinthe glacial et obscur. Un récit où la souffrance et le désespoir suintent à chaque page, et les rares moments d'amour et de bonheur ne suffissent pas à enrayer l'inéluctable naufrage des personnages au sein d'une société mortifère pour les laissés pour compte. Parmi tous les personnages, auxquels on s'attache très vite, c'est Nathan Walker qui m'a le plus ému. Un homme qui croit en lui et qui aspire ardemment à bâtir une famille malgré toutes les difficultés qui se dressent devant lui.
" T'es sacrément beau, Clarence Nathan Walker ! "
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 27 mai 2013
Une traversée du XX ième siècle à New-York, accompagnée de Nathan Walker, un "gadouilleux", ouvrier terrassier en charge de creuser les tunnels ferroviaires sous l'East River en direction de Manhattan.
Walker, O'Leary,Vannucci et Power, sortis des entrailles de la terre tels des dieux.
Des Bâtisseurs aux visages creusés par les risques du métier.
Walker est un ouvrier du tunnel mais n'en reste pas moins un "nègre" qui doit subir le racisme au quotidien. Tout comme son épouse blanche et son fils métis.
En parallèle -en cette fin de siècle- Treefrog vit dans les sous-sols de New York, dans les ténèbres, avec les rats et les immondices.
Un microcosme souterrain que se partagent Dean,Elijah, Papa Love et Faraday.
Treefrog vit en solitaire -dans son nid- parmi les restes de désastres humains, des taupes, des cinglés.
2 histoires qui vont progressivement converger pour trouver une trame commune.
Un roman exceptionnel, immense, puissant qui ne se résume pas mais qui se vit .
Une oeuvre qu'on repose en se disant qu'on vient d'extraire une pépite.
Le temps est suspendu à la lecture de ce miracle de la littérature.
La puissance de Toni Morrison au service du talent romanesque de Richard Powers ?
Tout simplement inoubliable !!!
Black is black !
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 21 janvier 2011
Perplexité
Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 79 ans) - 9 décembre 2009
Alors je veux bien, écouter les commentaires qui disent que McCann décrit à la perfection un monde où il a vécu, mais moi j’ai du mal à souscrire. Tant pis, j’ai bien aimé la mise en page, malgré des flash back parfois très courts au centre d’un paragraphe ( faut suivre ! ). Je ne connais pas bien entendu le style de McCann en VO, mais je dis bravo à la traductrice, personnage qu’on oublie trop souvent.
Pourtant je me pose encore la question du rapport ( ?) avec le titre original qu’avec mon anglais rudimentaire je comprends comme « Du côté de la lumière » ..
désolé pour les aficionados...
Un roman noir puissant et remarquable
Critique de Julie1213 (, Inscrite le 4 avril 2009, 43 ans) - 4 avril 2009
Nos origines conditionnent-elles nos vies ? Là encore, la question est posée.
Un grand roman noir. Un récit émouvant, qui vous aspire tel un appel d'air..
L'autre New York
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 12 novembre 2008
Un souffle venu d'ailleurs !
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 28 février 2008
Déréliction : thème chéri
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 28 février 2008
Je ne décrirai pas plus l’histoire, d’autres l’ont fait avant moi, mais il me faut encore préciser deux-trois choses : la description de la construction de New York, la description de la vie qui s’y écoulait, avec ses petits détails qui ne prennent qu’une ligne mais qui sont si révélateurs (« on a encore déménagé, on s’est rapproché du Bronx »), les anecdotes comme les courses de pigeons ou les verres de bière en fin de service, les détails de la vie actuelle de Treefrog, au sein de sa « caverne » dans le métro, … tout cet ensemble de choses font de ce roman une véritable merveille d’érudition, de prise de conscience, de choc temporel et culturel.
Si on ajoute à cela que l’écriture de McCann est tout simplement idéale, à la fois dense et riche et à la fois fluide et directe. Si on ajoute que le thème de la déréliction y est constamment présent. Si on ajoute qu’il est de ces mises en abymes qui charment en donnant le tournis. Si on y ajoute la mise en miroir continue de l’histoire, la « naissance », sortie du fleuve, la « résurrection », sortie de la caverne. Si on y ajoute la linéarité sans faille de la verticalité, des tunnels aux gratte-ciels, à l’horizontalité perpendiculaire avec les métros et les rues New-Yorkaises. Si on y ajoute que j’y ai trouvé une touche d’Auster (forcément)… On comprend dès lors qu’il y a là un « style », une « patte » extraordinaire et, ma foi, on ne s’étonnera pas du cinq étoiles !
Un livre qui rend plus humain
Critique de Allegra (Huy, Inscrite le 4 décembre 2006, 52 ans) - 14 mars 2007
La quatrième de couverture ne m’emballait pas ! Si mon libraire ne me l’avait pas mis entre les mains en me disant que je n’allais pas le regretter, je ne l’aurais pas lu.... Et j’aurais perdu quelque chose d’important !
New-York, 1916, Nathan Walker, un noir, travaille, dans l’air sous pression, au creusement des passage sous l’East River pour la construction du métro entre Brooklin et Manhattan. Son histoire, c’est celle des « taupes », ces tunneliers qui affrontaient la mort le matin et se gorgeaient de bière le soir, buvant à leur vie de dingue et au bonheur d’avoir survécu. Des Noirs, des Irlandais, des Italiens… Pendant les heures de labeur dans les entrailles de la terre, une totale solidarité règne entre eux, sans distinction de race ou d’origine ethnique. Mais à la surface, chacun garde ses distances, jusqu’au jour où un accident spectaculaire établit entre Walker et l’un de ses compagnons blancs un lien qui va faire à la fois le bonheur et la malheur de leurs descendants pendant 3 générations….
Imaginer donc un mariage, à cette époque, entre un noir et une Irlandaise aux cheveux roux… Le sort de leurs enfants....
Il y a une grande opposition entre l'amour de la famille et la haine de la société raciste qui pousse à l'automutilation (physique) et à la destruction (morale et sociale), comment supporter les injustices de la société sans réagir? …..
Dans les années 1990, sous le bourdonnement dérisoire de Manhattan, un certain Treefrog, qu’un secret honteux a réduit à vivre en clochard dans ces mêmes tunnels endure les rigueurs d’un hiver terrible….
70 années séparent Nathan Walker de Treefrog, les deux récits, d’abords parallèles, vont finir par se rejoindre et s’entrecroiser pour former une seule et même histoire d’amour et de rédemption.
Et là, vraiment, j’insiste, la structure narrative, « l’architecture » du récit est remarquable et exécutée de manière magistrale.
Equilibre instable
Critique de Zaphod (Namur, Inscrit le 29 novembre 2005, 60 ans) - 17 mars 2006
Peut-on être à ce point obsédé par les tunnels ? Faut croire que oui.
Le tunnel est un archétype, comme l’est le fleuve. Cette scène où trois personnages se font éjecter des profondeurs du fleuve alors que le quatrième reste prisonnier du limon ferait le bonheur d’un analyste.
Il y a aussi une obsession de la symétrie qu’on retrouve tout au long du livre. Pas seulement chez Treefrog qui souffre de TOC (par exemple, il s’est blessé à une main, et doit se mutiler l’autre main pour rétablir l’équilibre).
De même cette insistance sur la blancheur de la neige opposée à l’obscurité des tunnels, peut être à rapprocher avec le racisme omniprésent peau blanche / peau noire ? Voir un lien entre la noire poussière de tunnel recrachée honteusement dans un mouchoir et la poudre blanche qu’on sniffe en cachette ?
J’en sais rien, j’aime pas trop analyser, mais tout ça recouvre certainement pas mal de choses.
Sous le New York rutilant, il se passe des choses obscures que les braves gens ne veulent pas voir.
Tiens, le froid est omniprésent dans cette histoire. En fait de saisons de la nuit, il semble qu’il n’y en ait qu’une seule : l’hiver.
Puis, à la moitié du livre (par besoin de symétrie ?), on passe des tunnels au sommet des gratte-ciel (où l’équilibre prend tout son sens).
Ces personnages ont un inconscient (qui est peut-être aussi celui de l’auteur), ce qui leur donne une sorte de profondeur et les arrache du papier. Maintenant, je crois que c’est sans doute un des ingrédients pour créer des personnages vivants : on doit sentir qu’ils sont plus complexes qu’il n’y paraît.
Encore une fois, le récit est construit sous la forme de deux histoires qui alternent. On cherche le lien entre elles, et c’est une manière pour l’auteur de nous tenir en haleine. Mais je suis un peu lassé de ce procédé usé jusqu’à la corde.
Et puis quelle misère ! Il y a décidément beaucoup de souffrance d’un côté de la balance. Et de l’autre, un peu d’amour. Est-ce suffisant pour rétablir l’équilibre (la symétrie) d’une vie ? Ce n’est pas la note d’espoir lancée in extremis par McCann dans le dernier chapitre qui va y changer quelque chose.
L'horreur transfigurée
Critique de Fee carabine (, Inscrite le 5 juin 2004, 50 ans) - 29 mai 2005
Un livre qui m'a littéralement éblouie malgré son extrême noirceur.
Entre l'horreur des conditions de vie des émigrés de fraîche date, et la vie plus dure encore des noirs, le racisme et la haine, et l'horreur de la vie des sans abri. Colum McCann entrelace deux intrigues en une architecture complexe qui donne à son livre l'exacte distance à laquelle l'horreur devient "regardable". Sans pathos ni sentamentalisme. Sans complaisance. Un livre servi par une écriture de bout en bout très juste et très belle. Parce que parfois le seul recours qui nous reste est de chercher la beauté jusque dans l'horreur.
Un livre très dur, c'est vrai. Et un livre que, comme l'écrivait justement SGDP, on ne referme jamais tout à fait.
New York vu d'en bas...
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 26 mai 2005
les profondeurs et les cîmes. la surface ? si peu...
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 8 mars 2004
Au delà de ce qu'on a pu dire sur la description des sans-abri, il me semble que ce récit est d'abord un incroyable travail de mémoire. Du lecteur sur les bâtisseurs qui creusèrent la terre ou construirent le ciel et ne foulèrent le sol que par accident, des héros sur leur famille, sur leur "lignée". Ce livre, c'est une très sobre description d'un destin tragique qui courerait sur des générations.
Ce roman, c'est le personnage omniprésent de New-York et de sa grandeur surhumaine, son étendue démesurée qui rend tous les destins petits, insignifiants, qui rend tous les aleas de la vie inéluctables et leur horreur normale.
Finalement, ce livre, c'est aussi une très belle écriture qui refuse les pathos et renforce l'impression de terrible banalité de ces destins, c'est une écriture précise qui emprisonne le lecteur dans deux entonnoirs parallèles qui alternent puis se chevauchent pour ne plus former à la fin qu'un récit unique où on se sent piégé et où la vie coule vers un point central qu'on a du mal à croire lumineux.
Above the tunnels, brightness
Critique de Addison De Witt 75 (Paris, Inscrit le 5 février 2004, 49 ans) - 5 février 2004
Ce livre vous prend aux tripes et au coeur et ne vous lâche plus. Un grand souvenir de lecteur.
Abysses multiples
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 16 février 2003
Refermé, ce livre ne le sera jamais.
Chaque fois que je croiserai un sans-abri, je repenserai à Treefrog.
Treefrog qui a trouvé refuge dans un tunnel de métro, à New York.
Une faune bigarrée s'y côtoie, rudement.
Treefrog s'est installé dans les hauteurs du tunnel : pour aller « chez lui », il faut emprunter une poutrelle, plusieurs mètres au-dessus du sol.
Ca élimine beaucoup d’importuns…
Recroquevillé dans sa caverne, son corps colonisé par le froid qui se fraie un chemin à travers tout, il s'organise, croque les tunnels en les effleurant car le dessin, comme le toucher, il aime ça, il nourrit son chat, il se rejoue le film de sa vie.
Des années plus tôt, Nathan Walker a creusé, creusé des tunnels et des tunnels.
Dont celui qui passe en-dessous de l'East River.
Lors de ce chantier, un accident s'est produit et les terrassiers de première ligne ont été tout à coup aspirés vers le haut, rejaillissant au beau milieu de la rivière, cerises sur un geyser…
Excepté l’un d'entre eux.
Fabuleuse histoire que cette excavation, ce deuil et que la cérémonie d'ouverture « perturbée » par l'intervention d’un cortège de commémoration à l’adresse de O'Leary, le moins chanceux.
Nathan prendra soin de la veuve et de sa fille, Eleanor.
L’amitié entre l'homme noir, mûr et la toute jeune fille blanche déclenchera plus d’une fois la haine autour d'eux.
Treefrog et Walker sont liés, bien sûr, mais je préfère ne pas en dévoiler davantage.
Si vous êtes curieux et trop impatient, Jules en dit plus dans sa critique.
Pour ma part, j'ai découvert le lien à la lecture et l’effet de surprise n’a fait qu’ajouter à mon plaisir…
Ecriture tout à la fois simple et d’une densité palpable, le style McCann colle à l’intrigue.
Poésie, gratuité, légèreté flirtent ici avec le pitoyable, la noirceur et la violence.
Un roman complet, donc…
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