L'île des gauchers de Alexandre Jardin

L'île des gauchers de Alexandre Jardin

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Roulemabosse, le 29 octobre 2001 (Tournai, Inscrite le 15 mars 2001, 86 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 17 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 703ème position).
Visites : 17 204  (depuis Novembre 2007)

Une île où l 'on apprend à aimer

Tout d'abord, c'est un livre amusant et humoristique. Ensuite, la séduction y est abordée de façon différente. Il existe tellement de livres ayant abordé ce thème et enseignant comment séduire et attirer pour se faire aimer!
Et comme il est universellement accepté qu'avec le temps, l'amour flétrit et finalement disparaît, ces mêmes livres proposent alors de reséduire pour reconquérir.
Lord Cigogne se révolte contre cette apathie humaine. Il voudrait, lui, apprendre à être et demeurer un mari aimant. Il découvre qu'il existe une île où la population apprend à devenir gauchère par réaction à la routine, et se consacre à l'étude de l'art d'aimer. C'est dans cet archipel du Pacifique Sud que l'on trouve entre les hommes et les femmes, les rapports les plus tendres. Alexandre Jardin est parvenu à imaginer de véritables cours du nouvel art d'aimer, et il en imagine tant et tant qu'il en remplit un livre. En quoi consistent ces cours? Je vous en laisse la surprise.

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Les éditions

  • L'île des gauchers [Texte imprimé] Alexandre Jardin
    de Jardin, Alexandre
    Gallimard / Collection Folio.
    ISBN : 9782070401680 ; 9,20 € ; 14/01/1997 ; 339 p. ; Poche
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A découvrir!

9 étoiles

Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 21 août 2013

Belle surprise que cet auteur que je lis pour la première fois. Ce livre, de par son humour à prendre au seconnd degré, me fait doucement penser à l’Ecume des jours. Complètement loufoque, j’ai tout de suite accroché !
C’est l’histoire de Lord Cigogne, 38 ans, qui nous dévoile comment il a réussi à conquérir sa femme qui ignorait jusqu’à son existence, ce qui ne fut pas une mince affaire… Pour cela, il disparait pendant 14 ans afin de se débarrasser de ses manières anglaises sur une île ancestrale, pour ensuite se faire de son plein gré enfermer dans une bibliothèque et ingurgiter des tonnes de livres sur l’amour…
Après quelques années de mariage, il apprend l’existence de l’Ile des Gauchers, un petit archipel secret près de l’Australie où l’unique but des hommes est d’aimer leur femme pleinement ; ils ne sont pas comme les droitiers, ces « mal-aimés » qui emploient tout leur temps à travailler ! Aussitôt dit aussitôt fait, la famille Cigogne débarque sur cette île où les coutumes sont pour le moins particulières… Chaque homme doit construire une maison unique à l’image de sa femme, avec 2 portes naturellement pour que chacun ait son indépendance, le couple doit séjourner sur les îles du silence et de la vérité, tandis que le Carnaval des Gauchers et tant d’autres événements mettent leur amour à rude épreuve… Et on se prend à rêver à l’existence d’une telle île qui semble parfaite. On a envie de tout envoyer en l’air et partir à sa recherche.
Cette utopie est une ode à l’amour, en même temps qu’une histoire absurde et drôle à souhait… J’ai envie de la conseiller à tous !

Un plongeon à L'île des Gauchers

7 étoiles

Critique de Loire315 (, Inscrit le 6 avril 2013, 33 ans) - 6 avril 2013

Après plein des défis personnels que j'ai eus le dernier mois, j'ai finalement lu les 328 pages du magnifique livre, Ed. Folio, d'Alexandre Jardin: L'île des Gauchers.
Le livre je l'ai acheté il y a un couple des ans à Paris, dans une petite libraire près du Bvd. St. Michel. Ca, à cause de la popularité que Jardin avait réussie après son chef d'œuvre "La Zèbre".
De telle façon, que moi, au bout du deuxième mois de me déménager avec mon copain, j'ai commencé à lire cette histoire bien bizarre aussi que profonde et révolutionnaire.
Elle te pose dans les débuts du siècle, le XX siècle, quand un noble d'Angleterre vit une sorte de vie à l'usance de Tarzan (en fait cité directement), comme un homme extravagant qui savait tout à coup comment profiter de son argent, de sa fortune. Lord Cigogne (motté en Anglais encore), avait construit tout un Zoo avec des animaux et chimères que, à la lueur du XXème siècle, et avec une société Victorienne en convulsions encore, donnait des premières épices à cette histoire, que va être toujours à partir de ce moment construire comme à continuation se décrit:
- Une partie d'émotion: Il y a toujours un événement majeur, un souci ou un personnage qui va mettre une grande émotion dans l'histoire, même qui peut occasionner des décisions et actes subséquents.
-Une partie d'extravagance: Des gens nus, des animaux habillés comme humains ou des sites incroyables, sont seulement quelques des ressources usés par Jardin.
-Une partie d'analyse profonde: Thèmes de l'humanité, de la société ou questions morales sont introduites au milieu de ce cape des ressources, mélangés parfois, et parfois pures.
-Une partie d'interrogation ouverte: N'attends jamais une fin connue, attendue ou claire. L'auteur, maître des mélanges, fait le vrai, imprévisible.
Pourvues ces descriptions, on entre dans les pages qui contenant la vie de Jérémy Cigogne, un noble britannique qui devint orphelin depuis très jeune, et qui est accueilli par l'excentrique Lord Cigogne. Il va être heureux comme un enfant qui voit parmi ses autours des girafes et des autruches, mais qui va bientôt connaître le chagrin: il devient orphelin de Lord Cigogne aussi.
En survivant seulement Ernest, son singe habillé mais qui va bientôt périr aussi à cause de la tristesse, Jérémy devient lors qu'on dirait un droitier: conservateur, classique, cultivé, élégant comme son titre le-demande et aussi "en litharge" par dedans. Ca s'entend magnifiquement à travers d'une société victorienne de l'époque.
Il connait la fille d'un ministre, Emily Pendleton, qui va le rend fou. Il commence à se questionner, avec la tête et le cœur, les sentiments qui commencent à naître pour elle. Elle est mariée, selon la tradition, avec un homme prospère (danseur de ballet). Elle a des fils, deux, et malgré tout ça, Jérémy l'aime.
Il pacte, à la saison de Dante avec le diable, et propose à Mr. Pendleton que dans 10 ans, s'il réussit à conquérir sa femme, alors elle pourra se marcher avec lui. L'attente et la débâcle commencent et finalement Emily tombe folle de lui. Cette tombe va tenir comme résultat que Jérémy devient fou aussi, un petit peu, au point de se mettre dans théories sinistres d'un cartographe au milieu du Pacifique.

Toute une théorie, L'Île d'Hélène est une mini utopie pour les gens qui ne peuvent pas se "mettre en ordre" dans la société mondiale de ce moment. La gauche du monde, jusque comme avec les idéologies, emporte tous les cas nouveaux, révolutionnaires.
Les gauchers sont révolutionnaires surtout dans sa façon d'aimer: ils aiment comme des fous, sans regrets. Toute folie amoureuse n'est pas imputable. De telle façon que Jérémy trouve cette île idéale pour lui, qui veut devenir plus qu'un voleur de femmes, plus qu'un mari: un véritable amant.
Il a toujours aimé sa femme, même les enfants d'elle, mais il ne sent jamais qu'il peut l'aimer comme un amant. Il n'arrive jamais à le perdre du respect.
Avec son butler, qui va représenter la figure plus britannique de l'histoire que va le servir pour faire Jérémy souvenir de son "anglicisme", même quand il hésite à soi même, même au milieu de la IIème Guerre Mondiale.
Les deux, Emily et Jérémy se consacrent comme des universitaires à l'île des gauchers. Le butler aide à grandir ses fils, et tous les rites extravagants propres de l'île comme la construction d'une maison pour montrer l'amour à sa chérie, ou un homme nudiste, "Lord Tout-Nu", sont appris, au moment qu'il est interrompu par la IIème.
Il est nommé par les iliens, qui veulent préserver son petit paradis pour eux-mêmes comme leur ambassadeur, et avec l'aide du Gral. De Gaulle, ou Charles D'Arc, ils eussent. Mais pendant son séjour, Londres et l'Europe de ces temps le rappellent de soi même, de la gaie morte qu'il avait avant de partir à l'île.
À ce moment précis, dans l'autre bout du monde, Emily prend une maladie et meurt aussi. Il est arrivé à peine pour la voir vivante et se convaincre de la mort de son corps.
Sa lutte, sa grève, se traduit dans une morale extrême. Ses fils adoptés, hérités, le supportent et l'aiment comme à son propre père. Ainsi, Lord Cigogne passe ses derniers ans de vie comme un fou, un fou qui aime encore et plus vivent qu'au moment précis, à sa chérie.
La jalousie, la peur, le désir de sentir son corps, la chaleur de son peu ne sont plus au milieu. Il peut finalement vivre, malgré si ce n'est pas de la façon qu'il l'avait conçu, l'amour aussi vif et propre d'amant comme il voulait au moment de découvrir l'île que changeait sa vie, et son histoire.
Loin de finir de telle belle façon, avec un fin prévisible, elle est finie avec son histoire, que transcende jusqu'aux années 90's. Son fils, et lui-même, ont fondé un parti politique dans l'île pour changer la tête des héleniens. Pour les convaincre d'ouvrir son petit paradis d'archipel avec les continentaux, avec ceux qui ont la chagrin de vivre dans un monde gris. À sa mort, le premier hélenien de son parti politique était élu régent de l'île. Il avait commencé l'ouverture de cette île, aujourd'hui connue et visitable dans le Pacifique Asiatique. L'Île des Gauchers.

L'art d'aimer

6 étoiles

Critique de Valadon (Paris, Inscrite le 6 août 2010, 43 ans) - 4 juin 2012

Un joli roman plein de fantaisie et de fougue, ou l'art d'aimer selon Alexandre Jardin.
L’écriture est agréable, pleine d'humour et de vivacité. On peut reprocher à ce roman de tourner peut-être un peu en rond, comme si l'auteur se retrouvait prisonnier de son sujet sans trop savoir comment faire de ses idées astucieuses un véritable récit.
Mais cela reste une lecture plaisante, et je suis admirative de l'imagination dont faire preuve Alexandre Jardin, et de l’énergie qu'il déploie afin de remettre l'amour au centre de nos préoccupations.

Les joies de l'Amour

8 étoiles

Critique de JEyre (Paris, Inscrite le 17 juillet 2010, 43 ans) - 19 février 2012

Joli petit roman qui nous parle de l'art d'aimer. Alexandre Jardin est plein d'imagination et en passionné d'amour, il nous offre une sorte de guide romancé qui fonctionne bien.
On n'a qu'une envie à la fin, rejoindre cette communauté de gauchers !

Moyen...

4 étoiles

Critique de Aurynko (, Inscrite le 15 août 2010, 30 ans) - 25 août 2010

J'avais beaucoup aimé Fanfan, du même auteur, alors je me suis achetée l'Île des gauchers, dont l'idée me plaisait bien.
J'ai vraiment été déçue. J'ai trouvé ce livre très ennuyeux, la narration était lente, pesante. Les stéréotypes de l'Angleterre m'ont agacée, surtout la façon dont l'auteur répétait "un thé avec un nuage de lait".
L'histoire en elle-même est sympathique. Mais ce qui s'en dégage ne m'a pas vraiment convaincue. Certes, passer une vie à se concentrer sur l'amour, c'est une idée plaisante, mais peu réaliste. Non pour des raisons matérielles, mais surtout parce qu'au bout d'un moment, c'en deviendrait un peu lourd. Surtout, j'ai trouvé la vision de l'auteur un peu sexiste. C'est le mari qui doit reconquérir sa femme, construire sa maison, trouver son zubial. La femme, elle, apparaît au second plan. Elle a un rôle très passif. On en vient à penser que l'amour est une affaire d'homme... Super, le message.
Quant à la fin... Elle m'a encore moins convaincue.
Mais je le concède, l'idée était pas mal, alors je donne 2 étoiles à ce roman.

Intéressant

6 étoiles

Critique de Leloo (, Inscrite le 8 juillet 2010, 47 ans) - 9 juillet 2010

C'est un conte philosophique intéressant, mais plus pour les hommes je dirai, car son Emily me semble bien peu décideuse. Elle se prête de bonne grâce aux décisions de son mari…
L'idée centrale est séduisante: une île où le plus important est d'aimer!
La narration et le style font un peu penser à du Jules Vernes.
On y retrouve la thématique du Zèbre, être le mari en restant l'amant, qui semble être une problématique très présente chez M. Jardin. Est-ce que le bonheur d'une femme est vraiment là? Est-ce vraiment laisser sa femme libre que de vouloir prendre la place du mari ET de l'amant?

Déception

2 étoiles

Critique de Ludmilla (Chaville, Inscrite le 21 octobre 2007, 68 ans) - 1 octobre 2009

A la lecture des critiques précédentes, j’espérais un bon livre. Et finalement, je n’ai pas aimé, vraiment pas!
Je n’ai jamais accroché, je me suis même ennuyée. A partir de la moitié, je l’ai lu en diagonale en me disant que peut-être, vers la fin ? Mais non, rien…
Le style (inexistant à mon avis) ne rattrape pas la faiblesse de l’histoire, pas plus que le sympathique zubial et le très anglais majordome.

Si seulement...

10 étoiles

Critique de Kyp (, Inscrit le 4 septembre 2009, 30 ans) - 5 septembre 2009

Il nous dit une chose qui est rudement vraie. Pour aimer, il faut faire des sacrifices.
Un livre qui parfois est un peu prévisible mais qui est tout de même un bon livre.
Si seulement... ce qu'il disait était vrai.

mitigé

5 étoiles

Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 44 ans) - 11 décembre 2008

Je suis mitigé. L’idée est pas mal. J’aime les récits de libertinage et ils sont bien écrits, sans entrer dans la vulgarité. Mais cette famille anglaise est décrite avec une plume trop anglaise (même si Jardin est français), trop lente, trop répétitive… Je me suis ennuyé par moment. Dommage

livre de chevet

10 étoiles

Critique de Tilman (Nantes, Inscrit le 7 février 2008, 44 ans) - 9 février 2008

Avec ma femme nous avons lu ensemble ce livre qui est un souffle magnifique au sein d'un couple!A lire , à offrir, à partager.

La quête de l'amour intense éternel

8 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 2 décembre 2007

Alexandre Jardin reprend du Zèbre cette interrogation sur l'alimentation de la flamme de la passion première dans le couple, qu'il prête à des gauchers sécessionnistes. Il cite d'ailleurs ce roman de 1992.
Le style est humoristique, et l'auteur va assez loin dans le genre. Le sexe y est assez présent. Et, malgré ces éléments, ce roman est à la fois drôle et tendre, tout en permettant de s'interroger sur sa vie privée, le couple et l'amour, dans tous ses sens.
Il est original, permet de réfléchir et de passer un bon moment.

Jardin d'Éden

9 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 68 ans) - 25 septembre 2005

Alexandre Jardin est un auteur qui me plaît bien. Sa naïveté et sa candeur sont étonnantes. Ses livres sont débordants de vie, d'aventures rocambolesques, d'imagination débridée et de fantaisie. Ce livre ne fait pas exception à la règle. C'est une histoire complètement folle que celle de la famille Cigogne qui laisse tous ses biens pour partir à l'aventure au bout du monde, sur une île où les gens place l'art d'aimer au premier rang de leurs préoccupations quotidiennes. L'île des Gauchers, comme son nom l'indique, est habitée par des personnes gauchères et la vie y fonctionne à l'envers de la vie des Mal-Aimés, les habitants de l'Angleterre. Les gens sont libres, heureux, beaux... Le calendrier gaucher comporte de nombreux événements pour le moins inusités: le Carême où les relations sexuelles sont interdites pendant une période de plusieurs jours, Octobre libertin où comme son nom l'indique, toutes les folies sont permises, le Carnaval des Gauchers où chacun joue le rôle de son compagnon ou compagne en s'habillant de ses vêtements et en parodiant ses manies et travers. Le mariage gaucher est également très bizarre: les deux amants doivent choisir l'emplacement de leur futur tombeau et creuser la fosse pour ensuite s'étendre dedans pour l'essayer. Ils doivent ensuite reboucher le trou à l'aide d'une dalle de granit rose et danser dessus jusqu'à l'aube !

Il y aussi différentes îles où les couples vont séjourner. L'île du Silence où pas un mot n'a été prononcé depuis une vingtaine d'années, Muraki, l'île de Toutes les Vérités où le verbiage est à l'honneur...

Et que dire du personnage d'Algernon, le butler anglais de la famille Cigogne, véritable caricature des moeurs britanniques. Absolument hilarant !

Bref, Alexandre Jardin est un auteur à lire et à relire quand la déprime nous envahit et le vague à l'âme nous menace. C'est un vrai dépaysement, une bouffée d'air frais, une croisière exotique et un voyage au pays des rêves que l'auteur nous offre dans ces quelques pages. Un pur bonheur de lecture !

à lire, lire et relire

10 étoiles

Critique de Lalaith (, Inscrite le 18 juillet 2004, 38 ans) - 18 juillet 2004

le plus beau livre d'Alexandre Jardin! après sa lecture, on en sort différent! avec une autre vision de l'amour. il est nickel! à lire absolument!

Oui...

6 étoiles

Critique de Aethus (Evreux, Inscrit le 13 janvier 2004, 38 ans) - 13 janvier 2004

Je n'aime pas trop le style d'Alexandre Jardin (enfin j'ai lu "L'île des Gauchers", "Le Zubial" et "Le petit sauvage" de cet auteur), mais je dois reconnaître que des trois livres que j'ai lu de lui, c'est bien "L'île des Gauchers" qui m'a le plus séduit (et le terme est tout trouvé !). Ce roman parle d'amour avec un certain talent, même si je le trouve un peu trop "fleur bleue" à certains moments...
A lire quand on est amoureux :)

Un de mes livres précieux

10 étoiles

Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 6 novembre 2001

Ce livre, j'ai du mal à le prêter tant j’ai peur qu'on ne me le rende pas... Je lui ai même fait une couverture (en plastic, bon) pour ne pas qu’il s'abîme. Je l'ai trouvé infiniment beau (quand je l'ai lu, en 95), redoutablement touchant . Je pense cependant qu’il faut être dans un certain état d’âme (peut-être, au fond, comme pour beaucoup d'autres) pour s’en délecter à ce point.
Ce type (Lord Cigogne) qui imagine toutes les façons possibles, et des plus saugrenues, pour entretenir la passion avec sa dulcinée a une imagination somptueuse : que ça marche, c’est une autre histoire, et qu’on " rentre " dans sa folie ou dans son enchaînement de métaphores en est une autre, mais quand on est bien disposé, c'est vraiment une oeuvre d'art, un moment de grâce... Ceci dit, à l’époque, je l'ai beaucoup prêté, offert, et je n’ai pas senti le même écho chez les autres qu'il avait eu en moi... Je me rends bien compte que cette critique n’est pas très constructive, mais j’avais juste très envie de dire que j'ai trouvé ce livre magnifique, magique, unique. Et que le zubial est une sacrée charmante petite bête, mais rare, très rare...

Un de mes Jardins préféré...

8 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 44 ans) - 30 octobre 2001

Héhéhé, je l'ai lu a l'époque où Céline Dion faisait un tabac avec "Pour que tu m'aimes encore", c'était pendant de trop courtes vacances en Italie et bien que je sois allergique à Dion j'ai gardé de ce bouquin un excellent souvenir. Alexandre Jardin a vraiment fait très fort en inventant ce petit monde à l'envers. A lire avec le zubial et le petit sauvage du même auteur!

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