Sin City, tome 7 : L'Enfer en retour de Frank Miller
( Hell & back)
Catégorie(s) : Bande dessinée => Adultes , Bande dessinée => Aventures, policiers et thrillers , Bande dessinée => Comics
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : (56 050ème position).
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Conclusion imposante (de par le nombre de pages) et décevante
Avec ses 320 pages et son chapitre délirant colorisé par Lynn Varley (responsable de la mise en couleurs de "300" de Miller), "L'Enfer en retour" ("Hell and back"), ultime volet de la saga "Sin City", en est probablement le plus énorme, le plus imposant.
Cependant, il est loin d'être le meilleur, ou un des meilleurs. Je l'aime plutôt par intermittence, d'ailleurs, cet "Enfer en retour". Trop lourd ? Trop épais ? Ou bien est-ce parce qu'il est le dernier, et qu'en le lisant on sait qu'une fois reposé sur son étagère, il n'y en à pas d'autres à lire ? Pour moi, c'est un peu tout ça à la fois.
L'intrigue est très simple, c'est l'histoire d'un paumé typiquement dans l'ambiance "Sin City", un nommé Wallace, peintre sans le sou, qui un soir, sauve de la noyade une jeune femme suicidaire, Esther, et tombe follement amoureux d'elle (et c'est réciproque). Seulement, voilà, cette Esther est aux mains d'un réseau de criminels particulièrement féroces, et en voulant la soustraire à ce milieu sauvage mêlant meurtres et prostitution, Wallace va jouer très, très gros, et risquer sa vie...
En majeure partie, "L'Enfer en retour" est une histoire d'amour (c'est d'ailleurs le sous-titre : 'Une histoire d'amour de Sin City'). Dans Sin City, ville du péché, ville de la violence, de l'immoralité, pas de place pour les vrais sentiments, Wallace et Esther s'en rendront bien compte. Tout ça n'empêche pas ce septième tome d'être plutôt optimiste (la fin), contrairement aux pavés de noirceur nihiliste que sont "J'ai tué pour elle", "Sin City" (tome 1) et "Cet enfant de salaud".
C'est sans doute ce côté un peu 'on est dans la merde, mais tout va bien, chérie' qui rend cet ultime tome moins bon que les autres (le sixième exclu, j'ai déjà dit pourquoi le sixième tome était définitivement le moins bon) : l'optimisme n'a pas vraiment sa place dans "Sin City". De même que la couleur : le chapitre (situé vers la fin), entièrement colorisé, est à la fois délirant - on est d'ailleurs en plein délire de Wallace - et inutile. Après tout, "Sin City" est un monde définitivement en noir et blanc, sans espoir de revoir un jour la couleur.
Je le note 3,5/5 parce que je suis dans un bon jour, mais si ça n'avait pas été le cas, il aurait mérité seulement 3/5. A lire si vous êtes fan, mais pas en priorité si vous ne connaissez rien de la saga de Miller.
Les éditions
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L'enfer en retour [Texte imprimé], une histoire d'amour de Sin City Frank Miller... [trad. par Lorraine Darrow]
de Miller, Frank (Scénariste) Darrow, Lorraine (Traducteur)
Rackham / Love & rockets.
ISBN : 9782878270501 ; 27,00 € ; 09/09/2001 ; 320 p. ; Broché
Les livres liés
- Sin City, tome 3 : Le grand carnage
- Cet enfant de salaud
- Sin City, tome 5 : Valeurs familiales
- Sin City, tome 6 : Des filles et des flingues
- Sin City, tome 7 : L'Enfer en retour
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Trop acide
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 27 novembre 2012
Enfin si le trait original de Miller passait pour Dark Knight, Sin City ressemble en dernier lieu à une série B pleine de méchants gunfights et de grosses conduites intérieures noires dans la ville. Donc méchant, vraiment très méchant peut-être, mais manque d'intrigues et pas du tout "hard-boiled"... Sin City ? Un pur conte de plus.
Pour la finale
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 19 décembre 2009
Wallace, un peintre pauvre avec des principes, sauve une belle femme qui veut se suicider. Des types lui courent après et auront tôt fait de lui mettre la main dessus. Wallace va chercher à la retrouver.
« - [...] et je ne te reverrai plus jamais.
- Tu me reverras. Je vais tous vous tuer. »
Ce n’est pas si mal, bonne finale, mais ça commence moyen. J’ai commencé à aimer ça qu’aux deux tiers ! J’ai trouvé les personnages moins accrochants, sauf peut-être les personnages féminins comme Yeux Bleus et Mariah en costume rouge orangé. Le passage surréaliste sous la drogue hallucinogène est génial, c’est impressionnant et inattendu. En tout cas, j’ai quand même trouvé que ça concluait bien la série.
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