La maladie de Sachs de Martin Winckler
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Médecin de campagne
Récemment passé en film à la télé et écrit sous pseudonyme par quelqu'un qui visiblement est médecin, "la maladie de Sachs" tente de nous décrire la vie d'un médecin de campagne actuel, la vie et les petits problèmes des patients.
Parait que les critiques ont été élogieux quant au style de ce livre. Ouais ouais, écriture spéciale, proche "d'une certaine voix de l'inconscient", c'est vrai. Mais un style d'écriture fait-il le génie d'un roman? j'en sais rien, je vous pose la question... A noter quand même la petite diatribe sur le rôle du médecin qui est quand même vachement bien foutue, pas mal, pas mal du tout comme dirait l'autre. c'est pas Hugo mais ça va quoi, pas mal, pas besoin de doc, toubib... mais je prendrai bien une bonne pinte.
Les éditions
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La maladie de Sachs [Texte imprimé] Martin Winckler
de Winckler, Martin
J'ai lu / Roman
ISBN : 9782290153529 ; 8,40 € ; 24/11/1999 ; 632 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (12)
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Une expérience très intéressante
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 29 août 2013
Notre plus grande peur : la vie.
Critique de Anthe (, Inscrit(e) le 7 novembre 2011, - ans) - 14 décembre 2011
J'espère que ce docteur a son cardiologue, son dentiste, son coiffeur ( .. ah mais oui, c'est sa compagne maintenant qui lui coupe les cheveux..), son entérologue, en rapport à ses antécédents qui datent de son enfance, et qui lui ont sans aucun doute donné la nécessité d'écrire, et qu'il a son garagiste aussi, parce qu'il en fait, des kilomètres à travers son canton.
Ce " roman " est tout à fait atypique. Les tranches de vie - plus que des anecdotes- sont toutes plus intéressantes les unes que les autres. Leur angle d'approche, qu'on peut qualifier de " style " de l'auteur reflète sans doute assez bien ce qui peut se passer dans la tête d'un médecin : il doit être parfaitement conscient d'être observé dans tous ses gestes, actes, réactions, comportements ... et se dire qu'on ne lui passera rien s'il commet un impair. C'est vraiment un acteur central de la vie quotidienne, et qu'est-ce que sa cervelle doit bouillonner! Je ne m'en étais jamais rendue compte à ce point-là. Une émission sur une grande radio il y a quelques années avait proposé comme sujet : Le médecin et ses patients, quelle communication? ( quelque chose dans ce goût-là..) et je me souviens du témoignage d'un parent venu consulter un homéopathe avec son bambin : le toubib avait la clope au bec, sa cendre tombait sur ses dossiers, il en rallumait une sitôt l'autre écrasée, il s'éclipsait dans son cagibi à plusieurs reprises, sentait l'alcool ... et quand cette personne lui a fait une remarque quant à la fiabilité de son diagnostic et sur la fumée dans le cabinet, il s'est contenté de dire : "cela ne vous regarde pas, mon état de santé ne concerne que moi, je ne vous permet pas de me faire des réflexions" ( sic ). Vous me direz, c'est bien précis comme souvenir! ...oui, mais il se trouve que le parent, c'était moi!
Mais, le docteur Sachs est loin d'être un individu semblable! Il parle de " piège " lorsqu'il se rend compte tomber amoureux d'une patiente occasionnelle, envoyée par un confrère. Ca sera l'histoire d'amour qui lui rendra les cheveux propres et bien coupés, une nouvelle décoration dans son cabinet, etc. Pourtant, son avis sur le couple ou par extension, la vie à deux, fait qu'on pouvait douter qu'il se lancerait jamais dans cette aventure; je vous reporte au chapitre 67 "Dans un vieux cahier" pour vous faire une idée, et puis, ses observations sont tellement vraies...
Jetez un coup d'oeil aussi sur les Colloques Singuliers 6, avec cette mise en abîme d'Antonin Artaud : "Là où ça sent la merde, ça sent l'être. " Tordant et viscéral! ( c'est le cas de le dire..). Ces deux passages dont je parle ici, c'est, contrairement au reste du livre, l'avis personnel de Bruno Sachs. Les caractère d'écriture sont d'ailleurs différents, vous verrez.
S'il est arrivé à ce livre d'être adapté en (télé)film, je doute que toute sa richesse transparaisse. Je n'ai jamais rien lu de semblable à ce beau " roman" mais il me fait penser à Milan Kundera pour ses vérités crues, et pour l'image du corps vu comme une mécanique ou plutôt une tuyauterie, mais avec des cellules douloureuses.
Je pense que je ne verrai plus jamais mon généraliste de la même façon qu'auparavant.
Un style particulier
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 7 octobre 2011
Il s’agit là d’une belle peinture de ce qu’est le métier de médecin de campagne dont le carnet de rendez-vous ne désemplit jamais et qui sacrifie une grande partie de son temps à ses patients. Celui qui nous est présenté dans ce roman est Bruno Sachs ; il est d’une grande gentillesse mais a du mal à garder la distance nécessaire pour se préserver. Mais c’est aussi cela qui fait de lui ce qu’il est : un médecin faisant preuve d’empathie, concerné par la souffrance de ses patients qu’il aidera quelles que soient les circonstances.
Sans être extraordinaire ce roman se révèle intéressant et plutôt agréable à lire, malgré quelques passages totalement inutiles.
Humain
Critique de Lu7 (Amiens, Inscrite le 29 janvier 2010, 38 ans) - 17 août 2010
La vraie découverte: à quoi pense un médecin quand il rentre le soir chez lui ? J'ai été fascinée par ce livre, je pense que le style y était pour beaucoup.
Très bonne analyse
Critique de Critique (Trets, Inscrite le 9 novembre 2004, 64 ans) - 13 février 2008
Un coup de poing contenu dans un monde qu'on sent très corporatiste mais si un médecin de la Sarthe se sent bien seul à l'inverse. Mi documentaire, mi roman, mais à découvrir. Des descriptions tellement vraies qu'on s'imagine dans le cabinet, c'est tout juste si on ne reconnaîtrait pas le grincement de la porte qui sépare le bureau de la salle d'attente...
la maladie de Sachs est contagieuse
Critique de Nomd'unchat! (Pont-à-Mousson, Inscrite le 21 juin 2005, 56 ans) - 30 juin 2005
le plein d'humanité
Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 51 ans) - 12 septembre 2004
Je suis en général un adepte des romans qui disent que la société elle est pas bien, que l'avenir il est pas rose et qu'il n'y a pas de lendemains qui chantent (forcément vu que ça n'est même pas le cas aujourd'hui).
ALORS :
tous les romans qui sont censés réchauffer le coeur, être un concentré d'ondes positives, je dois dire que je trouve que la plupart du temps c'est un concentré de bonnes intentions, limite mièvres.
SAUF QUE :
Je viens de lire la Maladie de Sachs, et c'est une vraie claque. Avec la MdS, j'ai enfin trouvé le roman qui distillait sa dose d'humanité sans mièvrerie, sans pathos, avec des gros morceaux de discours sur la vie et la mort qu'on a déjà entendu, qu'on connaît, qu'on imagine, avec des personnages simplement humains et où il est inutile d'en rajouter trois couches pour le faire comprendre. La MdS est simplement un grand roman.
Bien entendu, il y a aussi la forme (les narrateurs sont les patients qui s'adressent au docteur en "tu"). Elle est assez artificielle, je dois dire, d'autant que la façon de parler des patients n'est pas assez variée pour être vraiment crédible, mais ça reste un détail parce que du début à la fin, on y croit, sans doute parce que toutes ces histoires existent quelque part et que ces personnages aussi (toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n'est pas purement fortuite).
Un médecin.. bien sympathique
Critique de Tamia (Bruxelles, Inscrite le 23 août 2001, 48 ans) - 23 novembre 2001
Après avoir lu les 10 premières pages, je pensais le refermer et l'oublier à jamais... Puis je n'ai pas trouvé autre chose à lire alors j'ai lu 10 autres pages, puis les suivantes, etc.. jusqu'au moment où j'ai commencé à découvrir ce "docteur sachs" et à l'apprécier.
Je fus même triste de devoir le quitter en fin de livre...
pardon?
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 28 octobre 2001
Quant au style...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 27 octobre 2001
c'est vrai que le style
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 27 octobre 2001
Pourquoi "tente" de décrire ?...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 26 octobre 2001
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