La Nuit de la Lune Bleue de Simon R. Green

La Nuit de la Lune Bleue de Simon R. Green
( Blue moon rising)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique , Littérature => Anglophone

Critiqué par Miss teigne, le 1 avril 2008 (Inscrite le 6 mars 2008, 42 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 060ème position).
Visites : 4 554 

Fantasy humoristique

Le roi John envoie son fils cadet, le prince Rupert, sauver une princesse des griffes d’un dragon. Cet acte de bravoure prouverait ainsi qu’il n’est pas le pleutre qu’il paraît être. Cependant, le dessein inavoué du Roi John est que son fils ne revienne pas vivant de cette quête et ce afin que son aîné puisse prendre place sur le trône à sa suite sans craindre une possible usurpation.

Durant son périple, le prince Rupert et sa licorne, râleuse et poltronne, devront traverser le Noir bois, empli de démons et lutter contre des gobelins froussards. Pourtant, au grand étonnement de chacun, Rupert ramènera à son père une princesse belle et bagarreuse mais aussi le dragon à qui la jeune noble prétendument vierge avait été offerte en sacrifice.

Mais le Noir bois et ses démons prennent de l’ampleur et s’apprêtent à engloutir le royaume du Roi John. Le prince Rupert doit trouver une solution avant que la lune bleue ne soit pleine…

Un prince héros malgré lui, une princesse qui sort les poings plus vite que son ombre, un dragon fatigué au sourire carnassier, une licorne sans corne craintive et ronchon… font de ce roman Fantasy une caricature cocasse de la Fantasy traditionnelle. Rien que pour ça, il mérite qu’on lui porte de l’intérêt. On est loin du mauvais goût des Barry Trotter… Très imagé, on se représente sans peine les différents personnages. Ainsi, par exemple, imaginer le sourire du dragon m’a vraiment amusée. Amateur de Fantasy sérieuse, pure et dure s’abstenir…L’humour est de rigueur…

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Les éditions

  • La nuit de la lune bleue [Texte imprimé] Simon R. Green traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Cédric Perdereau
    de Green, Simon R. Perdereau, Cédric (Traducteur)
    Bragelonne / Collection dirigée par Stéphane Marsan
    ISBN : 9782352940135 ; 13,38 € ; 24/11/2006 ; 418 p. ; Broché
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Les livres liés

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Je sais pas combien de démons sont tués, j'ai arrêté de compter

7 étoiles

Critique de Incertitudes (, Inscrit le 4 décembre 2008, 39 ans) - 13 avril 2020

C'est comme ça que j'aime l'heroic-fantasy. Quand c'est drôle, rafraîchissant et bourré d'action. La Nuit de la lune bleue regroupe tous les clichés propres au genre : princesse, prince, dragon, démons, épées magiques, sorcier, etc, etc. Avec à chaque fois une bonne dose d'humour pour ne pas les prendre au sérieux.

Ainsi, on suit la destinée du prince cadet Rupert, de sa licorne, d'un dragon paresseux, de sa promise castagneuse face à une horde infinie de démons. Si on rigole beaucoup du caractère entier de Julia, Simon R. Green sait aussi rester sérieux face aux nombreux complots dont le roi John, le père de Rupert et Harald, est parfois l'instigateur.

Quelle famille ! Avec une famille pareille, pas besoin d'ennemis. Et ça aussi, c'est drôle. Ils veulent tous se tuer, se trahir et et ils se le disent clairement, tranquillement comme si de rien n'était.

Bon, par contre, le dénouement est assez rapide. Je m'attendais à un affrontement épique entre le seigneur démon et Rupert. C'est réglé en quelques lignes. Je ne sais pas si ça a été fait exprès pour rester dans la légèreté de l'aventure ou si c'est l'auteur qui en avait marre après six cents pages. Maintenant, j'aimerais bien savoir ce qu'il va advenir d'eux.

Excellent divertissement dans un monde fantastique

9 étoiles

Critique de Kyle (, Inscrit le 13 juillet 2011, 51 ans) - 10 avril 2013

Il y a deux types de personnes qui écrivent des livres. Le premier type va écrire pour une raison purement mercantiliste. Le but est de faire le plus d’argent en vendant le plus grand nombre de livres possible. Généralement ce genre de littérature s’adresse à un large public et respecte la saveur du mois afin de faire mousser les ventes au maximum. Pur produit de la consommation de masse, qu’on jette après usage.
Le second type, lui, veut faire passer obligatoirement un message. Ça peut être un billet pamphlétaire dénonçant avec véhémence l’establishment corporatiste ou une longue plainte métaphorique envers le système politique en place, la plupart du temps écrit par un pseudo-intellectuel frustré. On n’y comprend habituellement rien, et quand un paragraphe évoque vaguement le vent caressant des longues tiges de blé dans un champ, on crie au génie (bien que ça n’ait aucun rapport avec l’histoire).
Simon R Green lui, appartient fièrement au troisième groupe, celui des auteurs qui écrivent pour se faire plaisir. Et ça paraît. On embarque facilement dans cette histoire loufoque et palpitante, et on passe un agréable moment à lire les déboires du prince et de ses amis, tous aussi attachants les uns que les autres (comme la licorne avec ses commentaires toujours pessimistes ou la charmante princesse qui ne respecte tellement pas les clichés qu’un rôle féminin doit avoir dans un roman de fantastique classique). L’univers, quoi que plutôt traditionnel, est concis et on ne s’arrache pas la tête pour comprendre, ce qui rend la lecture du bouquin divertissante. En conclusion, un admirable livre plein de rebondissements agrémenté d’une histoire passionnante. Chaudement recommandé.

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