Confession d'un tueur à gages de Ma Xiaoquan
( Fen nu qing nian)
Catégorie(s) : Littérature => Asiatique
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
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Réalisme et dureté
L'idée en elle même était attirante. Un tueur à gages raconte la vie qu'il a mené depuis son enfance, élevé par sa grand-mère jusqu'à sa mise à mort. Mais si le style de l'auteur n'est pas agréable, les mots employés sont d'une rare violence et certains passages d'une telle dureté qu'ils en deviennent pénibles à lire.
Des scènes de viols, de tortures ou de meurtres décrites avec trop de précisions m'ont donné un sentiment de mal être. Bien sûr je suppose que l'écrivain voulait faire comprendre au lecteur dans quel état d'esprit se trouve un tueur à gages lorsqu'il n'a pas d'autres moyens pour survivre (quoi que cette affirmation soit discutable) mais une scène violente décrite dans les moindres détails aurait largement suffi à assimiler l'état d'esprit de l'assassin.
Je suis allée au bout du roman parce que celui ci n'est pas très long et parce que malgré tout je voulais savoir ce qu'il allait advenir de ce personnage pour lequel je n'ai eu aucune admiration ni aucune compassion. Un "héros" auquel on ne s'attache pas, ça devenait rare dans mes lectures et finalement ça fait du bien de refermer un bouquin en se disant que ce personnage là ne me manquera pas !
Les éditions
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Confession d'un tueur à gages [Texte imprimé] Ma Xiaoquan traduit du chinois par Marie-Claude Cantournet-Jacquet
de Xiaoquan, Ma Cantournet-Jacquet, Marie-Claude (Traducteur)
Editions de l'Olivier
ISBN : 9782879294780 ; 18,30 € ; 04/05/2006 ; 185 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (2)
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Tranchant et exotique
Critique de Ciceron (Toulouse, Inscrit le 21 août 2007, 76 ans) - 24 mars 2009
Sans aucune arme à feu, mais avec des téléphones portables, j’ai même trouvé une certaine originalité et esthétique du crime. Comparé aux milliers de cartouches tirées dans les thrillers de Hong-Kong, on est plus proche de la culture du sabre et du combat singulier.
Astucieux pour ce premier roman, le tutoiement du lecteur qui donne au personnage aisance, charisme et décontraction et crée l’illusion du réel, sèchement dissipée à la dernière page. Déçu par rapport aux authentiques expériences de truand et de mac d’Iceberg Slim et de Donald Goines.
Dans cette chinoiserie, le récit est plaisamment assaisonné de vitalité sexuelle, de corruptions de fonctionnaires, de méthodes électorales “persuasives“ et de Révolution culturelle.
Violence à tout va
Critique de Caroleparis (, Inscrite le 13 mai 2008, 51 ans) - 13 mai 2008
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