La meilleure façon de comprendre ce roman est de le comparer à une poupée russe. C'est six histoires inter-reliées l'une aux autres et qui s'arrêtent au milieu pour faire place à l'histoire suivante jusqu'à la dernière. Ensuite c'est le retour à chacune d'elle pour les finir. C'est un genre d'effet de boomerang.

Toutes les parties sont écrites en un style différent qui aide à distinguer les six personnages et leur époque. C'est quand même bien comme livre mais je crois que ça aurait pu être encore mieux.

Ce roman se présente en six parties, qui mettent en scène à tour de rôle six personnages et six périodes sur différents siècles.
Il débute au XIXe par le journal intime d'un explorateur du Pacifique jusqu'au témoignage d'un jeune illettré dans un monde post-apocalyptique, avec un fil conducteur qui lie le long du récit les protagonistes entr'eux.

Avec beaucoup d'originalité et, je dirais, aussi avec un tantinet de virtuosité de premier de classe, le romancier nous mène au fil du temps avec un effet surprenant, puisque le récit, à son apogée, revient en arrière chronologiquement, chapitre par chapitre, pour se retrouver à nouveau au XIXe siècle avec la suite du journal de l'explorateur.

Dans ce livre brillant et polyphonique, où chaque personnage a un langage qui correspond à son époque, il pastiche élégamment les styles littéraires.

Lecture passionnante, mais exigeante par endroits, certains chapitres (ceux du clone génétique et du jeune illettré) étant assez ardus à suivre.