Vacances dans le coma de Frédéric Beigbeder
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Nuit d'orgie, heure par heure
Marc Marronnier se rend au «bal inaugural» d’une nouvelle boîte de nuit parisienne, invité par son copain Joss, DJ en vogue.
Le tout-Paris ne manquerait cette soirée pour rien au monde.
Top-models, stylistes, personnalités en vue, se rejoignent dans ce nouveau lieu dont la particularité est de déclencher, à une heure imprévue, une inondation de la piste de danse, d’où l'appellation du lieu : «Les Chiottes».
Beigbeder décrit à merveille la lente décadence de cette soirée on ne peut plus glauque.
Le repas est rapidement expédié, dans tous les sens du terme.
Une fois les tables enlevées, place à la musique, revue et corrigée par le sampler de génie, Joss.
La foule se trémousse, boit cocktails sur amphétamines, et bien vite, la sexualité de ces messieurs dames se débride.
Marc Marronnier fait figure de pauvre bougre dans cet imbroglio échevelé.
Il voudrait bien, oui, il voudrait tellement se sentir moins seul.
Parce qu'il faut vous dire que Marc Marronnier s'est dirigé vers la boîte de nuit avec un objectif en tête : avoir des relations sexuelles le soir même.
Pourtant, il joue de malheur et se fait voler la vedette auprès d’une ou deux proies faciles.
C'est alors qu’une épaule l'accueille.
Qui est cette femme dont le visage lui rappelle vaguement quelque chose ?
Beigbeder à l’humour cinglant, aux jeux de mots affûtés, à la plume dérangeante, sait aussi se faire tendre, il nous a maintenant habitués à ce kaléidoscope.
C'est ce qui le rend difficile à cerner, mais terriblement émouvant.
Les éditions
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Vacances dans le coma [Texte imprimé] Frédéric Beigbeder
de Beigbeder, Frédéric
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253140702 ; 6,70 € ; 01/01/1997 ; 348 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (12)
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du RIEN
Critique de Zazazou (Paris, Inscrite le 14 juillet 2013, - ans) - 28 juillet 2013
Pour revenir au livre de Beigbeider, j'ai acheté celui-là car je n'avais jamais rien lu de lui et je ne voulais quand même pas mourir idiote. C'est fait; on ne m'y reprendra plus! Si un Monsieur Tartempion quelconque avait écrit ce livre, il n'aurait jamais trouvé d'éditeur... Et c'est tant mieux!
Zazazou
Impardonnablement ennuyeux...
Critique de IXA (, Inscrit le 26 juillet 2013, 77 ans) - 26 juillet 2013
Cette prose est de Beigbeder, faussement lucide, c'est ce qu'il a écrit de meilleur dans la préface de ce petit récit. Pas même d'humour, de mauvais calembours de bistrot; le dérisoire mortellement répétitif qui finit en guimauve parce qu'il ne sait pas construire et conclure une bluette vide. Il ne réussit qu'à être prodigieusement ennuyeux. Impardonnable. N'est pas Céline ou Joyce qui feint de ne pas l'être..
Une soirée aux Chiottes
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 29 mars 2011
Comme beaucoup des livres de Beigbeder j'ai trouvé que le roman part sur les chapeaux de roue pour s'essouffler peu à peu et perdre de sa consistance.
Cette peinture de la jet-set parisienne est distrayante et contient quelques situations et répliques croustillantes.
Mon gros bémol se situe dans le fait que l'auteur part dans des délires linguistiques et bizarroïdes qui se transforment en passages insipides et dénués d'intérêt à mon goût.
Quoi qu'il en soit ce livre est divertissant, 3 étoiles pour cette satire à l'humour bien placé et pour le personnage de Jean-Georges qui m'a bien fait marrer (Joss Dumoulin le DJ star est pas mal aussi, dans le genre pervers).
Détresse mondaine.
Critique de Bastien N. (, Inscrit le 28 septembre 2009, 34 ans) - 17 octobre 2009
Plus sérieusement, j'ai détesté "Vacances dans le coma", tant j'ai eu l'impression que ce livre ne menait nul part. Pourquoi Beigbeder s'évertue-t-il à critiquer la Jet Set, alors que son livre lui et en font partie?
Les personnages semblent dépourvus de profondeur: on ne s'identifie ni à Marronnier, ni aux autres protagonistes. L'écriture, est poussive et multiplie les lourdeurs stylistiques. La chute est assez niaise et fait songer à film télé de France 2.
Les rares choses plaisantes dans ce livre, ce sont quelques phrases, rédigées ça et là, où l'on se reconnait, ainsi que le jeu des trois pourquoi. Mais cela n'a pas réussi à dissiper la profonde sensation d'ennui qui m'a assailli durant la lecture du livre.
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Critique de ALF (Ondres (40), Inscrit le 13 mars 2004, 44 ans) - 13 août 2008
Hyper jaloux du titre.
Critique de Ciceron (Toulouse, Inscrit le 21 août 2007, 76 ans) - 5 juin 2008
La première phrase confirme :“Marc Marronnier a vingt-sept ans, un bel appartement, un boulot marrant et pourtant il ne se suicide pas. C’est à n’y rien comprendre“. On dirait une saillie ou insolence de Barbey d’Aurevilly.
Sur la jaquette vintage de l’édition de 1994, l’érotisme de la fille à moitié nue est du plus bel effet. Et le nom de l’auteur est minuscule.
Une bonne dose de j’menfoutisme, un sens de la formule, quelques aphorismes, de l’alcool et des substances illicites, sur une livraison de 200 pages, vous avez un cocktail assez divertissant.
Pendez moi...c'était génial!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 23 février 2007
D'entrée de jeu avec son autocritique en guise d'introduction Beigbeder met de l'avant le fait qu'il n'invente rien. Il réinvente, réutilise, recycle (même verbalement à l'intérieur des mêmes phrases, c'est spectaculaire). C'est là un fort thème de ce huis-clos au bout de la nuit (vous me voyez venir hein?)
D'une manière beaucoup moins prétentieuse qu'Eco l'a fait dans le nom de la rose, Beigbeder se téléporte au milieu de son coin d'histoire (littéraire et autre). C'est une brillante situation d'auteur face à l'acte de création et une sulfureuse critique des modes de communication occidentaux dominants.
Si un jour je suis digne d'enseigner la littérature, ce bouquin de Beigbeder sera sûrement au programme d'un cours sur le postmodernisme.
Les Chiottes, soirée Libanaise par excellence
Critique de Yara (, Inscrite le 4 septembre 2005, 39 ans) - 4 septembre 2005
Tout de même, l'autocritique du héros est indispensable à chacun de nous. Il est vrai que Marc présente un comportement arrogant , parfois impoli voire vulgaire, mais ceci n'est que le résultat de son désespoir, son manque de confiance en lui même est le fait qu'il se sent exclu de ce cirque superficiel. Mais en fait, n'est-il pas vrai que tous les invités partagent ce sentiment? Ne serait-il donc plus facile si tous se débarrassaient de leurs masques, pour que l'atmosphère soit plus relax?
Beigbeder attaque l'aspect plastique et artificiel de nos vies quotidiennes, en ajoutant de l'humour à vous faire mal à l'abdomen, mais aussi les détails de tout ce qui nous emmerde bien que nous nous en rendions jamais compte.
Divertissant et sans prétentions
Critique de Hadrien (, Inscrit le 14 février 2005, 47 ans) - 14 avril 2005
« Vacances dans le coma » illustre bien le monde des apparences de la nuit de Beigbeder, ici représenté encore une fois par son alter ego, Marc Maronnier.
L’histoire est des plus simples : on suit les péripéties du personnage principal à travers la nuit de l’ouverture des « Chiottes », la nouvelle boite parisienne a la mode ; évènement immanquable pour tout snob jet-setteur qui se respecte…
Les déboires du noctambule mi-sélect mi-loser Marc Maronnier y sont dépeints avec humour et autodérision (le nom de la boîte n’est déjà pas très flatteur…) , allant de ses ambitions amoureuses démontées au cours de la nuit à la drogue et à ses délires pathétiques…
Le style de l’auteur est fait, encore une fois, de formules qui peuvent s’avérer lassantes et le « Milieu » dépeint par Beigbeder ne fait pas envie (ce qui est voulu...), ce qui donne un côté relativement navrant à l’ensemble de l’ouvrage.
Bref, un livre divertissant et sans prétentions...
j'ai aimé...
Critique de Lalaith4 (, Inscrite le 4 août 2004, 38 ans) - 27 août 2004
C'est un des meilleurs de cet auteur qu'il ne faut pas louper!
Chef d'oeuvre
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 23 août 2004
Marc ou Frédéric?
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 11 juin 2004
Les premières lignes relues, l'histoire me semble n'avoir pris aucune ride dans ma tête. Marc Marronnier. Le nom du héros m'avait fait sourire. Pourtant il n'est pas gai, sa vie est morne et triste. Le désespoir le guette au comptoir d'un bar, le vague à l'âme, l'envie d'en finir. Peut-on se suicider parce qu'on ne sait pas quoi faire de sa vie, parce qu'on la gâche comme il le fait ? L'alcool et la drogue l'aident à oublier, mais un jour, ça ne suffit plus, l'esprit si vide réalise son inconsistance et ça fait mal. Une fois de plus, Marc préfère se cacher. Il tue sa solitude avec d'autres êtres souffrant du même mal que le sien. A plusieurs, on s'aide à oublier. Ou, mieux, à ne plus penser à rien. Euphoria, boîte de nuit ("Les Chiottes", quel nom !), filles et jus de pomme de terre, rien de tel pour se ramasser les pires idées noires qui soient.
Quand on lit ce bouquin, on se dit pourtant que Marc a une belle vie, l'illustration parfaite du cliché parigot mondain (betch!) que Beigbeder affectionne tant. D'ailleurs, tout ceci semble un brin autobiographique... Beigbeder n'est jamais aussi bon que lorsqu'il critique ses propres travers en les glissant dans la main d'un autre.
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