Lettre d'une inconnue de Stefan Zweig
(Brief einer Unbekannten)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 36 avis)
Cote pondérée : (7ème position).
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Hymne à l'amour??
Zweig, dans son propre personnage, reçoit une lettre anonyme le jour de son anniversaire. La missive provient d'une femme qui affirme lui avoir voué sa vie... mais dont il ne connaît pas l'identité. Elle dit porter un enfant de lui qui est maintenant décédé. C'est alors que, petit à petit, on découvre l'histoire d'une jeune fille amoureuse qui, nuit et jour, épia les faits et gestes de l'auteur...
Encore une excellente nouvelle de Zweig, qui ravit le lecteur par son suspense et son originalité. Le récit présente différentes facettes tout en étant merveilleusement bien construit. D'un côté, on a l'amour obsessionnel d'une jeune femme, omniprésent et fort, et de l'autre, un auteur vivant de relations courtes et futiles. Mais l'auteur ne s'imagine pas que la jeune inconnue a pris part dans sa vie et en imprègne le quotidien. La fin est magnifique, tout comme les passages où les deux personnages sont confrontés l'un à l'autre. A lire absolument!!
Les éditions
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Lettre d'une inconnue [Texte imprimé] Stefan Zweig traduit de l'allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac et révisé par Françoise Toraille préface d'Elsa Zylberstein
de Zweig, Stefan Zylberstein, Elsa (Préfacier) Hella, Alzir (Traducteur) Bournac, Olivier (Traducteur)
Stock / La Cosmopolite (Paris)
ISBN : 9782234063112 ; 10,15 € ; 06/05/2009 ; 120 p. ; Broché -
Lettre d'une inconnue [Enregistrement sonore], texte intégral Stefan Zweig, aut. trad. de l'allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac Elsa Zylberstein, préf. lu par Léa Drucker Elsa Zylberstein, voix
de Zweig, Stefan Zylberstein, Elsa (Préfacier) Hella, Alzir (Traducteur) Bournac, Olivier (Traducteur)
Audiolib
ISBN : 9782356412065 ; 13,20 € ; 02/12/2009 ; 2 p. ; CD MP3 -
Lettre d'une inconnue
de Zweig, Stefan Minder, Véronique (Traducteur)
le Livre de poche
ISBN : 9782012031739 ; 4,95 € ; 25/03/2015 ; 89 p. ; Poche -
Lettre d'une inconnue
de Zweig, Stefan Bermann, Claude (Traducteur)
Livraphone
ISBN : B000LV29CK ; EUR 17,50 ; 18/02/2006 ; 2 p. ; CD -
Lettre d'une inconnue [Texte imprimé] Stefan Zweig nouvelle traduction française de Sylvie Howlett présentation, notes, questions et après-texte établis par Sylvie Howlett,...
de Zweig, Stefan Howlett, Sylvie (Traducteur)
Magnard / Classiques & Contemporains
ISBN : 9782210740532 ; 5,20 € ; 21/06/2014 ; 96 p. ; Poche -
Lettre d'une inconnue [Texte imprimé] Zweig traduction, présentation, notes, chronologie et bibliographie, par Diane Meur
de Zweig, Stefan Meur, Diane (Traducteur)
Flammarion / GF
ISBN : 9782081226579 ; 4,30 € ; 02/01/2013 ; 88 p. ; Poche -
Lettre d'une inconnue
de Zweig, Stefan Minder, Véronique (Traducteur)
le Livre de poche
ISBN : 9782013235853 ; 14/08/2013 ; 89 p. ; Format Kindle -
Lettre d'une inconnue [Texte imprimé] Stefan Zweig traduction de Mathilde Lefebvre Texte présenté et annoté par Jean-Pierre Lefebvre
de Zweig, Stefan Lefebvre, Jean-Pierre (Editeur scientifique) Lefebvre, Mathilde (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio. Classique
ISBN : 9782070469826 ; 2,00 € ; 01/02/2018 ; 128 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (35)
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« Mais j'ai aimé ».
Critique de Phil SMT (, Inscrit le 19 septembre 2020, 64 ans) - 20 septembre 2020
Voici comment pourrait commencer et terminer ce livre bouleversant, ce cri déchirant, tragique, dédié au sentiment amoureux. Pas n'importe lequel, celui de l'amour à sens unique, qui n'a rien demandé et n'a rien en retour, l'amour absolu.
Une femme aime un homme, un homme qui ne l'aime pas. Elle confesse alors, dans une correspondance belle et délicate comme une dentelle de Calais, la naissance de cet amour et la passion corrosive qui s'en suivra.
Telles des perles fines s'échappant d'un collier, la narratrice dévoile, à chacune de ses lettres, cet amour infini qui sublime sa vie. Elle aime jusqu'à la folie, d'un amour total, jusqu'à l'abandon d'elle-même, un écrivain viennois cynique, égoïste, séducteur et inconsistant. Etre une parmi tant d'autres. Simple objet, elle est sa victime consentante, dévorée, tourmentée, malmenée, oubliée, sacrifiée : un diamant brut qu'il se refuse de tailler. A l'inverse, lui, le vaporeux amant de toutes, caricature de verroterie, est un véritable sujet, par la simple force de cet amour obsessionnel, un sujet unique, humanisé par la seule volonté d'une femme égarée d'amour.
Dans cet ouragan sentimental dévastateur, c'est elle qui est libre, digne, debout. Elle choisit d'aimer, choisit cet homme-là, cet humain-là, le reconnaît parce qu'elle le veut, lui, lui seul. Elle aime l'aimer, y prenant un plaisir fiévreux, en est comblée, vivante et humaine à l'extrême. L'amour qui n'attend rien en échange, se donnant sans prix, sans condition de retour, se libère de toute contrainte et construit sa propre éternité : il a raison de tout. de ce sentiment éperdu, désintéressé, qui se suffit à lui-même tant il est grandiose, elle en sera lumineuse comme la plus pure des pierres précieuses, transcendée, victorieuse parce qu'immortelle et universelle.
Romantique et sentimental
Critique de Falgo (Lentilly, Inscrit le 30 mai 2008, 85 ans) - 9 février 2017
Un bon moment
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 4 janvier 2017
Cela restera un bon moment de lecture mais je n'ai pas réellement "vibré" , je ne peux pas m'empêcher de voir une contradiction entre la passion de cette femme et sa retenue, cela me semble aller à l'encontre d'une certaine logique de sentiments.
Lettre d'amour testamentaire
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 26 octobre 2014
Ici, ce fin observateur de la nature humaine qu'est Zweig nous confronte à un extrémisme inattendu, celui de l'amour. Celui qui bouleverse et consume une vie sans qu'aucunement l'autre n'en soit affecté.
Un sujet original où la victime est aussi son propre bourreau. Troublant.
Une lettre d'amour sublime
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 20 septembre 2014
Puissant...
Critique de JEANLEBLEU (Orange, Inscrit le 6 mars 2005, 56 ans) - 13 mai 2014
Cette passion totale presque surréaliste est tellement finement décrite dans cette confession par lettre qu'elle est absolument psychologiquement convaincante et d'une beauté sidérante.
L'homme (un double de l'auteur ?) ne sort pas grandi de cette aventure... La fin est d'une puissance métaphysique incroyable avec ce dialogue entre vie et mort, entre amour désintéressé et libertinage égoïste, symbolisé par l'absence des fleurs répondant à la présence de la lettre...
Bouleversant
Critique de Eric07 (, Inscrit le 19 janvier 2013, 54 ans) - 18 janvier 2014
Comme déjà dit ci-dessous, c'est effectivement incroyable qu'un homme écrive l'amour au féminin avec une telle force et une telle beauté. Merci monsieur Zweig pour cette œuvre que vous nous avez laissée, c'est tout simplement magnifique !
Les lois de l'attraction amoureuse
Critique de Anonyme12 (, Inscrite le 27 février 2010, 14 ans) - 25 octobre 2013
Il est difficile de ne pas se laisser émouvoir par le récit de cet amour à sens unique, bien que l'on soit quelque peu agacé par le côté fleur bleue de cette jeune femme qui reste toute seule à scruter le moindre regard de cet homme, et restant " toute cette longue soirée, douce et nuageuse, sous les fenêtres...." !
L'attente amoureuse tourne vite à l'obsession et à la folie dérangeante. L'on devine ainsi le futur drame inévitable : "Je suis tombée dans mon destin comme l'on tombe dans un abîme" (p.19).
La femme est donc la première victime de la confusion des sentiments, que la sexualité, troublée, n'apaisera pas. Elle renvoie même à une réalité cruelle, au delà de la façade et des convenances bourgeoises de l'époque parce qu'elle est tout à fait lucide sur sa condition sociale quand elle lui écrit qu'elle ne possède pas " l'aisance des terres". Son accouchement se déroulera dans un lieu impersonnel et froid.
Le récit prend la forme d'une confession. Elle a besoin de reconnaissance, d'un vrai statut pour exister dans la société mais elle ne formule ni exigence ni regret. L' aventure charnelle n'occupe qu'une place anecdotique ( trois petites nuits) et peu d'érotisme se dégage de cette évocation. Elle préfère s'en tenir à des souvenirs et revendique son " fanatisme", son amour inconditionnel pour ce mondain. Qu'aurait-il fait d'ailleurs ? C'est l'inconnu du récit. A la lecture de cette lettre, son regard ne s'attardera que sur un vase bleu, évidé de fleurs...quelle tristesse dans cette chute !
C'est l'occasion pour Zweig de scruter l'âme, dans un style que j'ai trouvé beau, épuré. Comme une idiote, je n'ai pas compris l'aveuglement dont a fait preuve cette jeune femme, à la poursuite d'un amour impossible, mais c'est une rencontre qui a déterminé sa vie et elle a tenté de reconstituer un lien, sans pouvoir se libérer de son obsession.
Une excellente nouvelle
Critique de Alex90 (, Inscrit le 19 juillet 2012, 34 ans) - 10 octobre 2013
Superbe
Critique de Junos2005 (, Inscrite le 12 mars 2013, 34 ans) - 13 septembre 2013
A lire
Nouvelle purement sentimentale
Critique de Gregou (, Inscrit le 20 février 2013, 38 ans) - 29 juillet 2013
Oui mais...
Critique de Salocin (, Inscrit le 12 décembre 2012, 43 ans) - 23 mai 2013
Car je reproche à ce texte un trop plein d’embellissement, d’effet de langage certes de circonstance pour traduire des sentiments amoureux, une flamme, la passion et le désespoir de cette femme, mais je ne suis pas très à l’aise avec un style d’écriture parfois trop raffiné.
Et ce n’est pas à mon sens la meilleure nouvelle de Stefan Zweig. Je reste pour ma part davantage attaché au « Joueur d’échec » ; et j’ai également préféré « Amok » et la « Confusion des sentiments ». Alors pour rester logique avec mes précédentes notations, je ne mettrai qu’un 3.5 /5, en ayant conscience d’être sévère.
Indispensable et incontournable
Critique de AE73 (, Inscrite le 25 janvier 2013, 57 ans) - 13 mai 2013
La précision du langage, le rythme du texte, la description des sentiments de la narratrice sont d'une qualité rarement égalée.
Malgré l'introduction cyclique de chaque grande partie d'une noirceur absolue '' mon enfant est mort aujourd'hui...'', on ne tombe jamais dans le misérabilisme d'un destin mais au contraire cela ne donne que plus de forces aux sentiments de l'héroïne.
A lire ou relire absolument.
Marquant !
Critique de Florian Bouillon (, Inscrit le 30 juin 2010, 32 ans) - 22 avril 2013
C'est un roman que nous ne sommes pas prêt d'oublier. Un homme, Zweig, écrit l'amour au féminin d'une telle force et d'une telle beauté que ça en est incroyable !
Après, on peut se dire que heureusement, le roman est court car beaucoup de choses sont répétées.
Une œuvre à lire !
Une subtile traversée du miroir
Critique de Jean119 (, Inscrit le 4 février 2009, 39 ans) - 19 avril 2013
Pour cela, il a fait le choix louable d’aller tout droit à l’essentiel et d’éviter la tentation de commettre d’interminables envolées lyriques, une tentation courante quand on parle d’amour.
Il a également réussi à nous faire oublier la dimension gaie et saine de l’amour au profit de sa part d’ombre destructrice et démoniaque. En effet, il dépeint une femme amoureuse qui semble possédée voire carrément ensorcelée par un amour qui l’habite et la mène inexorablement vers l’abîme.
L’exercice est donc une fois de plus réussi.
Inoubliable !
Critique de Vigneric (, Inscrit le 26 janvier 2009, 55 ans) - 8 avril 2013
Je suis sidéré par la capacité de Zweig à raconter une histoire si forte en si peu de pages.
C'est un roman très vite lu, mais qui laisse un souvenir profond.
Ce livre est à lire absolument.
Emportée !
Critique de Pieronnelle (Dans le nord et le sud...Belgique/France, Inscrite le 7 mai 2010, 77 ans) - 4 mars 2013
Fabuleux
Critique de Jaafar Romanista (Rabat, Inscrit le 3 février 2013, 36 ans) - 19 février 2013
Sublime
Critique de Incognito (, Inscrite le 13 septembre 2012, 45 ans) - 13 septembre 2012
je t'aime... à la folie
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 23 juin 2012
Quand Passion rime avec Obsession
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 13 juin 2012
Pour moi, c'est Stefan Zweig dans toute sa splendeur. Plusieurs jours déjà et j'en suis encore tout retourné... Je ne vois rien d'autre à dire que: lisez-la !
4 étoiles!
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 23 mai 2012
« À toi qui ne m'as jamais connue. »
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 14 août 2011
J’aurais pu facilement ne pas aimer cette femme un peu psychopathe sur les bords, mais c’est difficile de ne pas être émue à la lecture d’une telle lettre ! Je n’ai pas honte d’avoir versé quelques larmes tellement que c’était tragique !
Ça a été pour moi une lecture bouleversante et avec Stefan Zweig, mes attentes sont toujours hautes. Je recommande la nouvelle à tous, en particulier à ceux qui aime le romantisme.
J’ai vu par après l’adaptation de Max Ophüls (1948) avec Joan Fontaine. Un bon film, mais je préfère la nouvelle. Film fidèle en général, je trouve cependant qu’on a trop adouci les personnages, qu’on rend l’homme plus sympathique et la femme moins extrême.
Quelle confession bouleversante !
Critique de Romela (CESTAS, Inscrite le 5 juillet 2011, 44 ans) - 28 juillet 2011
Cette révélation est poignante. Du jour où elle tomba amoureuse, et ce depuis son plus jeune âge, cette femme n’a cessé de vivre, de survivre qu’à travers la vie de cet homme à qui elle a tout donné, sans que celui-ci ne connaisse « presque jamais » son existence et qui est resté dans l’inconnu total à ce qui pouvait se passer en parallèle de sa vie bien rangée.
Et pour cet homme, cette révélation, doit certainement à jamais troubler son existence.
Dès les premiers mots de cette « lettre », on est saisi par tant d’authenticité, de force, et de tristesse.
Il serait bien sûr dommage pour les passionnés de lecture de ne pas entrouvrir cette si belle prouesse que nous offre Stefan Zweig en ces quelques pages.
Merveilleux
Critique de LaCritiqueuse (, Inscrite le 14 avril 2011, 36 ans) - 16 avril 2011
Je ne connaissais pas cet auteur, je vais vite remédier à cet affront.
Passion amoureuse
Critique de Thibaut-l (, Inscrit le 19 novembre 2010, 35 ans) - 16 décembre 2010
Les mots dansent avec brio dans notre esprit, le style est fluide et on ne peut plus agréable.
Je me suis surpris, à la fin du livre, à chercher dans mon esprit le visage de cette femme inconnue, symbole de la passion amoureuse. Comme R... je ne la vois pas, à mon grand regret.
Une oeuvre puissante... Un hymne à l'Amour...
Critique de Nina2010 (Bordeaux, Inscrite le 12 septembre 2010, 47 ans) - 13 octobre 2010
Cette histoire d'amour obsessionnel est décrite de manière extrême, comme si l'auteur voulait montrer ce qu'il y a de plus excessif dans la passion. Mais cela sonne tellement réaliste et tellement vrai! C'est une vraie prise de conscience du véritable amour. Il est désintéressé, altruiste, total,exclusif, cruel et merveilleux.
J'ai découvert cet auteur par cette nouvelle et désire aller plus loin dans la connaissance de son oeuvre.
A lire absolument!!!!
Magnifique comme d'habitude
Critique de CptNemo (Paris, Inscrit le 18 juin 2001, 50 ans) - 10 novembre 2009
Et "Lettre d'une inconnue" est une fois de plus une magnifique nouvelle, à l'écriture ciselée sur le thème de la passion, de la folie amoureuse.
A lire d'une traite bien sûr pour être emporté dans ce tourbillon de passion et en sortir bouleversé.
Un texte court, qui se lit rapidement mais qui vous poursuit longtemps.
Intense
Critique de Cafeine (, Inscrite le 12 juin 2007, 50 ans) - 15 septembre 2009
Les textes de Stefan Zweig, j'en ai pris l'habitude, je les savoure, m'en délecte, je prends plaisir à laisser glisser les mots. Ce n'est pourtant pas à l'oreille qu'il parle mais directement au cœur ; de ces petits riens de l'existence qui font que nous sommes si humains.
Comme souvent chez Zweig, lorsqu'on ouvre le livre le drame est déjà joué.
Tout comme la personne qui reçoit cette lettre, ce brûlant secret, rien ne peut être dit ou fait, juste prendre conscience, savoir.
Juste lire et se laisser emporter par autant de douleur, d'amour et par une vision si fine des sentiments.
Passion et déraison
Critique de Aliénor (, Inscrite le 14 avril 2005, 56 ans) - 1 septembre 2009
Je ne dirai rien des circonstances qui l’amènent à lui adresser ce cri du cœur qu’elle a retenu de trop longues années. Rien non plus de la manière qu’a eu Zweig de rédiger cette nouvelle, commençant chaque nouveau chapitre par la même phrase, insupportablement douloureuse. Car cette lettre est brève, brûlante et passionnée, et rien ne doit en être révélé afin de ne pas atténuer les sentiments forts que le lecteur éprouvera assurément lors de la découverte de ce texte magnifique.
Emotion intense
Critique de Araknyl (Fontenay sous Bois, Inscrit le 5 mai 2006, 54 ans) - 10 juillet 2009
A lire, et relire, et relire encore...
Puissance
Critique de Monito (, Inscrit le 22 juin 2004, 52 ans) - 5 juin 2009
C’est elle, c’est lui. On ne sait comment ils se nomment, tout juste sait-on que lui est un écrivain célèbre à succès, aimant et aimé des femmes.
Elle, une jeune fille d’un milieu modeste, qui grandit, vieillit et devient femme mue par un seul objectif : l’amour qu’elle lui porte.
Et pourtant. Il ne l’a jamais connue, jamais vraiment. Il ne l’a surtout jamais reconnue.
Elle, tout à son amour n’aura jamais vécu, sauf dans les moments où elle fut avec lui où elle put ensuite vivre par lui.
Mais quand débute cette nouvelle, tout est déjà terminé. Cette fin initiale est un compte à rebours. Inéluctablement, chaque page qui se lit nous conduit à cette fin qui débute l’ouvrage. Parce que c’était lui, parce que c’était elle.
Sublime
Critique de Ungrimette (, Inscrite le 4 septembre 2005, 47 ans) - 9 janvier 2009
Une superbe description d'un don total de soi
Critique de Le café de... (Perpignan - Bordeaux, Inscrite le 17 août 2008, 40 ans) - 29 décembre 2008
Une obsession, une fixation, tout autant qu'un don total de soi...
Une histoire à redonner foi dans les sentiments (alors qu'on est aujourd'hui perdu dans un monde égoïste).
C'est poignant de profondeur et Stefan Zweig est encore une fois impressionnant dans sa peinture du psychisme humain (et féminin).
Envoûtant
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 27 juin 2008
Quelle beauté !
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