Mr Vertigo de Paul Auster
( Mr Vertigo)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 31 avis)
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Pour le moins étrange !
« J'avais douze ans la première fois que j’ai marché sur l’eau. L'homme aux habits noirs m’avait appris à le faire… » Voici la première phrase de ce livre ! Pour le moins étonnante, non ?. Mais la suite l’est plus encore !
Maître Yehudi en 1927, croise un gosse sale et dépenaillé. Il lui dit ceci : « Tu es moins qu'un animal. Si tu restes où tu es, tu seras mort avant la fin de l'hiver. Si tu viens avec moi, je t'apprendrai à voler. »
Maître Yehudi va acheter Walter Claireborne Rawley, dit Walt, à son oncle et sa tante qui l’élevaient, plus mal que bien, et le voilà parti avec son nouveau maître. Ils iront se planquer « in the middle of nowhere », dans une cabane pas trop loin quand même de la maison de la maîtresse de Maître Yehudi. Là commence pour l'enfant un apprentissage démentiel ! Il souffrira dans la moindre partie de son corps, se cassera à peu près chaque membre de son corps, subira un régime alimentaire des plus strict et une discipline de fer.
A plusieurs reprises, Walt tentera de s'enfuir pour se libérer de cet esclavage et de l'emprise de cet homme qu'il considère comme un fou. Il ira jusqu'à se laisser enterrer vif !. « Cet homme était celui qui m’avait promis de m’apprendre à voler et, sans jamais le croire, je le laissais me traiter comme si je l'avais cru. »
Monsieur Yehudi est-t-il vraiment fou ?. Walt volera-t-il un jour ?. Pour le moins invraisemblable…
Un merveilleux récit que nous donne ici Paul Auster ! Ces personnages valent la peine d’être connu et puis, quel enjeu !. Monsieur Yehudi n’a-t-il pas promis à l’enfant que, si à l'âge de treize ans, il ne volait pas, il pourrait lui couper la tête à la hache ?…
Lancez--vous dans cette aventure hors du commun !
Les éditions
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Mr Vertigo [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Bœuf, Christine (Traducteur)
Actes Sud / Babel (Arles).
ISBN : 9782742705726 ; 1,68 € ; 25/08/1995 ; 400 p. ; Poche -
Mr. Vertigo [Texte imprimé], roman Paul Auster trad. de l'américain par Christine Le Boeuf
de Auster, Paul Le Bœuf, Christine (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253140757 ; 5,26 € ; 01/01/1997 ; 316 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (30)
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Laissez-vous porter par ce conte réaliste
Critique de Nav33 (, Inscrit le 17 octobre 2009, 76 ans) - 31 mai 2023
Je n'ai lu jusqu'ici qu'un autre roman de Paul Auster « La musique du hasard » et évidemment on retrouve des thèmes communs aux deux œuvres : les jeux d'argent qui peuvent conduire en un instant de folie à la perte totale de ce qu'on possède, les créanciers implacables , la fascination de la vitesse en voiture , les rencontres improbables , le couple senior junior etc ; . Un ingrédient indigeste cependant, le base-ball : une dizaine de pages sur cette pratique exotique . Je les ai survolées en tentant de vérifier qu'elles ne contenaient pas trop d'éléments nécessaires à la compréhension du reste du récit ! Pitié , M. Auster épargnez ce pensum à vos lecteurs non initiés .
A ne pas louper !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 29 septembre 2021
Une longue saga menée tambour battant et à l’américaine. A na pas louper !
Vol plané
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 10 juin 2019
Mr Vertigo est un roman agréable à lire mais qui n'atteint pas des sommets.
Cohérence
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 19 mai 2018
Un peu de magie
Critique de Bishop (, Inscrite le 13 avril 2005, 53 ans) - 6 avril 2013
Voyage funambule
Critique de Manouche (, Inscrit le 29 avril 2012, 57 ans) - 1 novembre 2012
Une bonne surprise
Critique de Stanhb (Paris, Inscrit le 17 juin 2010, 40 ans) - 9 mai 2012
Passé les 50 premières pages, j'ai commencé à m'attacher à ce petit bonhomme que l'on suit sans savoir où il nous emmène. D'ailleurs c'est à la fois la force et la faiblesse de ce livre : ne pas savoir où son auteur veut en venir. A plusieurs moment je me suis demandé où j'allais et pourquoi l'auteur nous racontait cela. Certains passages m'ont semblé plus longs même peu utiles mais les dernières pages du livre nous apportent finalement une réponse et l'on découvre la poésie du livre.
Je suis resté finalement assez ému par cette histoire touchante. De la poésie.
Auster, on sait quand on commence mais...
Critique de Pats60 (, Inscrit le 22 juillet 2011, 64 ans) - 9 septembre 2011
Petite douceur dans les airs...
Critique de Killing79 (Chamalieres, Inscrit le 28 octobre 2010, 45 ans) - 27 mai 2011
Grâce à une écriture simple sans être simpliste, P Auster nous entraîne dans une fable réaliste avec juste une touche de magie pour qu'elle reste incrustée dans notre mémoire.
Petite douceur que de se laisser bercer par la vie pleine de fantaisie de Walt Le Prodige...
4,5 étoiles!
Critique de Js75 (, Inscrit le 14 septembre 2009, 41 ans) - 9 février 2011
Les romanciers américains racontent des histoires ( ... )
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 8 janvier 2011
Walt aura la chance de croiser la route de Maître Yehudi " roi des Gypsies " qui en fera le Pape de la lévitation , " Walt le Prodige " !
Il passera une partie de son enfance à Wichita ( " Ploucville " ) avec Esope - jeune orphelin noir aux talents de conteur et à l'intelligence acérée - et Maman Sioux - petite fille de Sitting Bull -
Mrs Witherspoon - amante du Maître - lui apportera l'affectation d'une mère .
Un roman qui aborde les grandes blessures de l'Amérique du début du XX ième :
- l'esclavage des indiens et des noirs .
- Le Ku Klux Klan .
- La grande Crise de 1929 et l'effondrement de la Bourse de NY .
- La mafia du commerce de l'alcool , des jeux et de la prostitution .
L'histoire de Walter est celle d'un gamin qui gagne les sommets ( au propre et au figuré ) et trébuche pour encore rebondir.
Celle d'un homme qui a effectué tous les métiers au fil des opportunités , des rencontres et de l'Histoire de son pays.
Celle de Lindbergh ( l'Aigle solitaire ) à bord de son avion , le Spirit of St Louis. Un héros à qui il s'identifie .
J'ai ADORé ce roman qu'on ne parvient pas à lâcher.
Le jeune Walter ( un " poulbot américain " ) est très attachant ; ainsi que les personnages qui croiseront sa route.
L'histoire de Walter est celle des Etats-Unis...... un pays qui renait de ses cendres après chaque grand chaos.
Une oeuvre superbe !
Pas mal !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 17 novembre 2010
J'ai une réserve quant à la partie qui se trouve juste avant la fin. J'ai eu l'impression d'une répétition mélodramatique un peu exagérée. Le fil du mélodrame me paraissait inutile à réexploiter, Paul Auster l'a à nouveau utilisé de façon moins excellente que les fois précédentes. J'ai plus senti que c'était une rallonge et cela m'a ennuyée.
En revanche, j'ai beaucoup apprécié la fin. Ce livre est un vrai bonheur à lire.
manuel de la lévitation
Critique de Luange (, Inscrite le 25 novembre 2008, 43 ans) - 29 mai 2010
Mr Vertigo
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 18 mars 2010
Toutefois je n'ai pas réussi à me laisser envoûter, sans doute un peu rétif au style un peu "cru" utilisé dans certaines situations.
Mais toute la symbolique de cette histoire est et restera un grand moment de lecture et d'après lecture.
Mr Vertigo est un de ces livres qui ne se termine pas avec la dernière page... il trotte encore dans la tête.
Sublime, du commencement à la fin
Critique de Lasconi (pessac, Inscrit le 4 octobre 2009, 48 ans) - 22 octobre 2009
Mr Vertigo
Critique de Pauline3340 (BORDEAUX, Inscrite le 2 août 2008, 56 ans) - 5 août 2008
Bravo
Critique de Pepe (, Inscrite le 18 février 2008, 43 ans) - 13 juillet 2008
Un beau livre, une belle écriture, un bon moment quoi!
Mes débuts avec Auster
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 17 août 2006
L'enfant, qui vivait alors avec sa tante et son oncle, deux personnes hideuses et méchantes, partit avec le Maître, mais sans trop avoir confiance.
D'ailleurs il tenta à maintes reprises de s'échapper car il ne pouvait supporter les épreuves que le Maître lui infligeait, mais sans résultat: Yehudi le retrouvait toujours par on ne sait quel miracle! Finalement il resta avec le Maître, et se rendit compte que les premières épreuves n'étaient rien à côté de celles qui l'attendaient!
Après un parcours atroce et épuisant, il décolla du sol, alors qu'il était dans un état de délabrement mental, et de déprime!
Son ascension allait pouvoir commencer! Après une longue période d'entraînement, il débuta dans les petites fêtes foraines, se faisant huer... Mais un jour il devint Walt Le Prodige, l'enfant volant, et tout le monde s'émerveillait en le voyant s'élever dans les airs et accomplir son numéro.
Cette célébrité lui plaisait, mais signe du destin, il dut abandonner son art pour une raison sans réelle solution... Comment s'en est-il tiré????? Que lui est-il arrivé??????
Il vous suffira de le lire pour le savoir.
un des meilleurs
Critique de Tchico2 (Labenne, Inscrit le 12 janvier 2006, 49 ans) - 22 mai 2006
L'intrigue est extraordinaire, le style est incomparable, et ça coule tout seul.
Une merveille
Critique de Jemangeleslivres (, Inscrite le 25 mai 2004, 51 ans) - 12 novembre 2005
Assurément, un chef-d'oeuvre à ne pas manquer.
Ascension et chute
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 30 octobre 2005
Maître Yehudi enseignera à Walt l'art de la lévitation et après une série de tournées triomphale d'un bout à l'autre des États-Unis, Walt deviendra célèbre et adulé des foules. Ce n'est pas la richesse fabuleuse mais ils réussissent à amasser un beau petit magot. Mais, oncle Slim, avec qui Walt résidait à Saint-Louis, refait surface et veut sa part du magot. Les ennuis commencent et toute la vie de Walt ressemblera à un parcours en dents de scie, la gloire et la richesse alternant avec la dèche et la misère la plus noire.
Encore une fois, Paul Auster fait preuve d'une imagination hors du commun, usant de personnages symboliques et livrant un récit rempli de contradictions, d'optimisme débordant contrastant avec des situations ressemblant souvent à des descentes aux enfers. Une fois le livre refermé, il reste longtemps dans la mémoire et j'ai beaucoup aimé lire toutes les péripéties incroyables vécues par Walt Le Prodige, dont chaque succès fût inexorablement suivi de douleureuses chutes.
L'étrange destin de Walt le prodige
Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 44 ans) - 24 janvier 2005
Paul Auster nous livre avec ce roman une fable étrange, entre conte de fée et quête initiatique. « Mr Vertigo » est le troisième roman de l’écrivain américain que je lis, avec toujours le même plaisir. On se laisse toujours prendre face aux talents de conteur de Paul Auster. J’ai cependant légèrement préféré « Moon palace » et « Léviathan », tous les deux un peu plus aboutis selon moi.
Excellent !
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 8 décembre 2004
Le style d'Auster est très fluide, une parfaite mécanique narrative fait qu'on est tenu en haleine tout au long du roman. Auster, c'est le rêve américain, avec ce qu'il y a de bon et de mauvais. La magnifique scène de la mort de Yehudi nous transmet bien toute cette tristesse des canyons américains. Rêve américain aussi car ce roman est d'abord l'histoire d'un self made-man, d'un petit bout d'homme connaissant la gloire à la seule force de son poignet. Les côtés noirs des USA ne sont pas épargnés non plus, celle de l'argent, du racisme, etc. Mon premier Auster, et sûrement pas mon dernier. En un mot : magnifique. Quel style, quel régal, c'est savoureux !
Bravo à Bluewitch
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 17 septembre 2003
Il est libre, Walt...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 16 septembre 2003
Oui, j'y ai cru, j'ai suivi pas à pas ces destinées si étranges et pourtant si cruellement vraies. Un sale gosse pouilleux, illettré et bon à rien, ça doit se trouver aisément dans les rues nauséabondes de Saint-Louis, surtout dans les années vingt. Quant à Maître Yehudi, l'espace d’un instant j'y voyais Grand Coquin, ce renard qui tente de détourner Pinocchio du droit chemin et l’utiliser afin de faire fortune. Mais je m’égarais et il fut bon d’y trouver des cœurs, des sentiments forts et de l’amour.
Finalement, dans son élan d'originalité, dans son excès de folie, ce roman offre la magie d'une amitié forte et tissée dans la plus dure des conditions. Celle d’âmes égarées à la merci des maux du siècle. Egarées mais fortes, capables de braver ce qui aura parfois laissé l'Amérique sur le flan.
Voler et monter au plus haut, prendre de la vie tous les rêves qu'elle peut offrir et finalement les mettre de côté pour les rudesses futures, pour les malheurs et les pertes incurables, s’en faire un manteau et glisser à travers le temps comme on peut…
Les allégories furent le propre des philosophes mais Mr Vertigo montre que certains auteurs peuvent encore en user avec respect et modernité, sensibilité et sourires. La tendresse peut se cacher dans la misère, la brutalité, comme la sagesse dans une erreur de parcours. Ce roman nous malmène, en bien comme en mal, parfois rude, sans être larmoyant, il ne se prive pas de déchirer les belles images qu'il nous amène à nous faire…
Quel écrivain!
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 24 juillet 2003
Maître Yehudi sauve Walt d'un destin tragique, et même si il lui mène la vie dure au début, il lui offre un environnement aimant et une vie digne d'un rêve. Encore une fois, Paul Auster met en scène un destin hors du commun, un chemin semé d'embûches pour ce petit garçon. Un chemin qui alterne périodes noires et moments d'intenses bonheurs. Mais au bout du compte, l'espoir est toujours présent.
C'est le troisième roman de l'écrivain que je lis et mon admiration va croissante. J'ai légèrement préféré "Moon Palace" bien que celui m'ait tout autant captivé et passionné. Paul Auster est décidément un merveilleux conteur. Et il a l'art de creer des personnages hors normes, complètement loufoques mais si attachants.
Rêvez, à vot’ bon coeur, m'sieurs-dames…
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 23 juillet 2003
Car il faut avoir gardé un regard candide comme celui d’un enfant peut l'être pour profiter pleinement de cette histoire où un homme prétend apprendre à voler dans les airs à un petit garçon de 9 ans.
L’auteur le sous-entend lui-même : l'entrée dans l'âge adulte couperait bien des ailes.
Poésie et symbolisme nous emportent au cœur de plusieurs amitiés improbables dont les protagonistes sont entiers, sans concession et croient l’un en l’autre d’une manière telle qu'à notre tour, nous nous mettons à croire en eux.
Walt, pour ne parler que de lui, est un petit garçon attachant et cette qualité ne le quittera jamais.
Pourtant, c'est toute sa vie qu'il raconte ici et il en a vu, des situations chaotiques, il en a traversé, des drames.
Quel parcours.
Tandis que l’essentiel du livre détaille chaque aventure du héros jusqu'à ses 26 ans, la fin brosse à gros traits les quelques cinquante années qui lui restent à vivre.
C'est ce qui en fait un récit abouti.
Et là encore, même lorsqu’il couvre cinquante ans en 17 pages, Paul Auster nous émerveille.
Une envolée qui nous emmène bien plus haut que nous ne pourrions le croire...
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 1 décembre 2002
Je ne raconterai pas l'histoire, si bien résumée par Jules, mais je me contenterai d'ajouter que si l’Amérique y est bien décrite, il s’agit d'abord et avant tout du contact privilégié entre un homme et un gamin. Un lien qui se tisse à mesure que les pages effeuillent les années, une relation qui grandit, en sens, en force, en véracité et en humanité.
L'envol de Walt, c’est l’envol de l'humanité, c'est l'espoir de celle-ci, c'est le rêve d'un monde meilleur, c’est la beauté pure de l’amitié, c’est la preuve que la densité, la dureté, le poids, la masse, la lourdeur, le quotidien, les lois, la force des choses et la vie même peuvent être surpassés et sublimés en quelque chose de supérieur, en pureté éthérée, vaporeuse, aérienne, céleste, divine.
Une histoire originale et profonde. Génial !
Critique de Tophiv (Reignier (Fr), Inscrit le 13 juillet 2001, 49 ans) - 29 août 2002
Paul Auster au mieux de sa forme.
Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 5 octobre 2001
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