La rêveuse d'Ostende de Éric-Emmanuel Schmitt
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Des nouvelles...
Ce volume contient cinq histoires : La rêveuse d'Ostende, Crime parfait, La guérison, Les mauvaises lectures et la femme au bouquet. Dans La rêveuse d'Ostende, un homme se réfugie dans une ville du Nord pour se remettre d'une rupture sentimentale et se laisse happer par le récit de vie de sa logeuse où se mêlent érotisme, pouvoir et amour passionné. Dans Crime parfait, une femme tue son mari sur un malentendu. Dans La guérison, une infirmière se découvre belle dans les mots d'un malade et se révèle enfin à elle-même. Dans Les mauvaises lectures, un homme qui ne lisait pas de romans se laisse engloutir par un roman policier à l'occasion de vacances, entorse à sa règle qui lui sera fatale ! Dans La femme au bouquet, le narrateur remarque une femme sur la quai d'une gare, elle y attend depuis quinze ans quelqu'un, mais qui ?
J'ai découvert Eric-Emmanuel Schmitt avec son film, Odette Toulemonde, film que j'ai beaucoup apprécié. Voici donc le premier livre que je lis de cet auteur et je suis un peu mitigée. En effet, je dois dire que ces histoires là m'ont bien embarquée, et que je me suis laissée piéger avec plaisir dans les fausses pistes aménagées. Par contre, il y a ce style qui ne me nourrit pas, et cette impression de "pas assez" que je ne saurais expliquer. Pourtant, ces mots simples sont plutôt efficaces... le décor, les personnages sont là, bien vivants. Alors, je ne sais pas, voilà une lecture que je qualifierais de récréative ! A essayer bien sûr !
Les éditions
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La rêveuse d'Ostende [Texte imprimé] Éric-Emmanuel Schmitt
de Schmitt, Éric-Emmanuel
Albin Michel
ISBN : 9782226181077 ; 20,30 € ; 31/10/2007 ; 310 p. ; Format Kindle
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Les critiques éclairs (20)
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Cinq nouvelles brillantes !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 27 novembre 2017
- « La rêveuse d’Ostende » : Emma van A, la vieille dame qui héberge quelques temps un écrivain, n’a jamais été mariée. Qui aurait pu penser qu’elle cachait, toutefois, un grand amour. Mais était-ce vraiment la réalité ou s’agit-il d’une mythomane ? ***
- « Crime parfait » : Gabrielle tue son mari lors d’une promenade dans les Alpes. Tout cela parce qu’elle s’est montée le bourrichon, influencée par une amie. ***
- « La guérison » : la relation amoureuse d’une infirmière et d’un patient aveugle et moribond.
- « Les mauvaises lectures » : de l’influence néfaste de la lecture de Best Sellers sur des natures sensibles. Trop drôle ! ***
- « La femme au bouquet » : mais qui était donc vraiment cette personne qui a attendu inlassablement pendant de nombreuses années sur le quai 3 de la gare de Zurich la femme au bouquet ?
Extrait :
* - Excusez-la, monsieur, ma nièce ne sait pas vouvoyer. En néerlandais, voyez-vous, on n’emploie que le tutoiement.
- Dommage de se priver d’un tel plaisir, sauter du tu au vous.
- Le plus grand plaisir serait d’user d’une langue où n’existe que le vous, non ?
* - Tu n’as jamais lu Chris Black ? C’est vrai que tu ne lis pas de romans. Ecoute, c’est extraordinaire. Ça se dévore d’une traite, tu salives à chaque page, tu ne peux pas lâcher le livre avant de l’avoir fini.
Maurice remarqua que Sylvie parlait de ce livre comme d’un plat.
L'âme des femmes, leurs rêves et leurs secrets...
Critique de Bafie (, Inscrite le 19 juillet 2004, 62 ans) - 24 novembre 2015
Le recueil de nouvelles « La rêveuse d’Ostende » nous offre cinq nouvelles où l’auteur s’interroge à propos de nos rêves, de leurs entrelacs avec la vie réelle.
Part belle faite aux femmes, à la femme dans ce recueil.
Le recueil débute avec « La rêveuse d’Ostende » mais Emma rêve-t-elle ou a-t-elle toujours su dissimuler cette relation secrète qui la fait encore vibrer au jour de son dernier soupir.
Suivront ensuite Gabrielle et sa relation haineuse qui la pousse au pire.
Monsieur Schmitt mêle la trame du réel et de l’imaginaire et nous emmène loin, au revers de nous-même.
Il suggère les personnages et nous nous les représentons… quelle belle liberté nous laisse-t-il là… et pourtant quels tableaux précis naissent de ses mots.
Tendresse et fureur, rêveries et action, le tout savamment dosé pour entretenir le suspense, un soupçon d’âme en plus, le dosage est parfait pour une lecture heureuse, apaisante et divertissante.
Les secrets et la sensibilité des gens distants
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 25 août 2013
J'ai surtout apprécié la Rêveuse d'Ostende, la Guérison et la Femme au bouquet. Crime parfait et De mauvaises lectures me sont apparues plus ordinaires.
J'ai passé un bon moment avec cette lecture, que je recommande.
de belles petites histoires
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 1 juin 2011
elles ont malgré tout quelques points faibles, l'histoire sur le "crime parfait" me semble un peu gros pour qu'une femme porte des jugements lourds de conséquences sur un simple témoignage.
Mais bon l'ensemble du livre est très bien écrit et on passe un très bon moment.
Très agréablement surprise
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 12 mai 2011
Tout ceux qui ont envie de rêver peuvent trouver leur bonheur en lisant ce livre.
Un recueil pour rêver
Critique de Moune (, Inscrite le 8 septembre 2010, 54 ans) - 11 octobre 2010
Des mots simples fluides qui comme chaque fois emportent le lecteur vers une réflexion qui commence à la fin de l'ouvrage, s'oublie et se reprend avec l'ouvrage suivant.
Pas de grands discours philosophiques ou moralisateurs mais comme les cailloux du petit Poucet, Eric-Emmanuel Schmitt nous laisse des messages, à nous de les voir glissés entre les lignes de ces nouvelles imaginaires... ou pas, et alors, peut-être de trouver ce recueil moins réussi que les autres, moins prenant. A vous de voir... et d'y réfléchir en passant à Ostende !
Coup de coeur ! Oui j'avoue .. coup de coeur !
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 3 juillet 2010
Donc, oui, je le conseille très fortement. Laissez vous embarquer dans le vie des personnages ! Bonne lecture !
J'apprécie encore un peu plus cet auteur
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 29 mai 2010
"La rêveuse d'Ostende" est très agréable à lire et j'aime beaucoup le fait que même à la fin on ne sait pas exactement ce qui est vraiment arrivé à l'héroïne.
"Crime parfait", là, j'aime la manière dont l'auteur décrit la femme et les raisons de son geste. Cependant, je trouve l'histoire un peu cousue de fil blanc car dès le début on devine en grande partie la fin.
Pour "La guérison", par contre, j'ai un sentiment mitigé. D'un côté, voir cette jeune femme prendre confiance en elle est vraiment beau mais de l'autre la fin me déçoit un peu.
"Les mauvaises lectures", une des nouvelles que j'ai préférées, j'aime les réflexions du personnage et la façon dont il va se laisser prendre par un livre tout au long de l'histoire. Fin surprenante en plus. J'ai beaucoup aimé.
La femme au bouquet me laisse un petit goût d'inachevé.
Encore une belle découverte pour moi de cet auteur. Vivement les prochains livres.
5 nouvelles
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 24 mai 2010
La « rêveuse » d’Ostende passe pour une vieille fille qui n’a pas vécu aux yeux de son entourage. Et pourtant, un écrivain en rupture amoureuse – Eric-Emmanuel Schmitt ? – qui vient loger chez cette Anna van A. en doute. En doute tellement qu’il va se mettre en tête, et de découvrir Ostende (et nous avec) et d’avoir le fin mot de l’histoire d’Anna van A.. Fin mot qui n’est ni un vain mot ni un petit mot. Une histoire débridée et surprenante, pas loin du rêve onirique.
Quelque part, la troisième : « La guérison », est dans un type similaire de relation femme/homme puisque E.E. Schmitt nous raconte une infirmière fortement complexée dans sa relation aux hommes qui va guérir de son complexe au contact d’un accidenté hospitalisé aveugle et quasi paralysé. Ses mots à lui sauront la toucher là où elle pourra enfin se reconnaître, ou même plus simplement se connaître.
« Crime parfait » et « Mauvaises lectures » évoluent davantage vers le tragique. Un peu comme des polars avortés qui auraient fini en nouvelles, et qui contiennent un drame. Elles restent originales mais en retrait, dans l’imagination, par rapport aux deux déjà citées.
La dernière : « La femme au bouquet » est dans le domaine de l’étrange plutôt. Comme un cauchemar ouaté qu’on essaierait de raconter sans vraiment le comprendre ni surtout en connaître tenants et aboutissants. Etrange.
Probablement pas l’ouvrage le plus marquant d’Eric-Emmanuel Schmitt, mais le titre éponyme, la première nouvelle, restera probablement dans ma mémoire.
belles nouvelles
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 10 mai 2010
Pour la Rêveuse d'Ostende l'auteur parvient à raconter une histoire assez complexe (essayez de la raconter sans omettre un détail crucial et vous comprendrez l'exercice) comme un conte de fées.
C'est très beau.
humain...
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 22 mars 2010
Quand l’imaginaire devient réel
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 4 février 2010
Si dans la première nouvelle (La rêveuse d’Ostende) et dans la dernière (La femme au bouquet), le mystère ne sera pas véritablement éclairci, dans la troisième (La guérison) on reste étonné et dubitatif, et dans les deux autres (Crime parfait, et Les mauvaises lectures), tout est d’une logique implacable, démontrée… mais qu’on ne comprend que tout à la fin.
Finalement, à quoi tient le hasard ?...
OSTENDRE
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 29 septembre 2009
La première nouvelle (qui donne d'ailleurs son nom au livre) est vraiment très originale tant dans son thème que dans le déroulement des faits, et bien que l'on voie la chute arriver de loin (comme dans toutes les autres nouvelles de ce livre d'ailleurs), c'est de loin la plus belle du livre... D'ailleurs la véritable héroïne n'est-elle pas d'ailleurs plutôt la ville d'Ostende, tant les descriptions de cette ville par l'auteur sont belles, nettes, justes, précises, précieuses...
Les autres nouvelles sont également à découvrir, surtout la deuxième "Crime parfait" et la troisième "La guérison". Les deux dernières étant un ton en dessous "Les mauvaises lectures" et "La femme au bouquet" auraient mérité plus d'épaisseur, plus de développement au niveau de l'intrigue et des personnages plus étoffés notamment au niveau psychologique.
Et oui... je dois l'avouer, j'ai beaucoup aimé le style simple, mais jamais simpliste, et direct de l'auteur, qui n'est pas sans rappeler celui de Jean-Paul DUBOIS d'ailleurs, avec cette façon de regarder les personnages et ensuite de nous les raconter, de nous les rendre attachants, le tout sans jamais les juger...
Seules quelques lourdeurs, quelques redondances dans l'écriture, et beaucoup trop de détails inutiles, m'ont, parfois, empêché de profiter pleinement de la beauté de ces nouvelles, mais bon je suppose que ce n'est que partie remise...
Très belles nouvelles
Critique de Mu1109mu (, Inscrite le 23 septembre 2009, 53 ans) - 23 septembre 2009
La cruauté du destin
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 30 septembre 2008
Comme toujours, le drame est au cœur des histoires d’EES et c’est par lui que l’on porte un regard sur notre propre parcours de vie. Cette fois, j’ai trouvé que le malheur était pernicieux. Le sort des pauvres personnages – soit celle que l’on considère folle, celle qui n’a jamais connu l’amour par manque de confiance, celui qui rejette le plaisir de la littérature populaire et celle qui se laisse manipuler par les autres – est particulièrement triste et souvent méchant.
Ceci n’enlève rien à la qualité des nouvelles. La fiction n’existe pas seulement que pour nous remonter le moral.
un vrai bonheur...
Critique de Minouga (, Inscrite le 19 août 2008, 76 ans) - 19 août 2008
Depuis la vieille fille solitaire qui vit du souvenir (rêvé ?) d'un amour passionné et sensuel jusqu'à la petite infirmière complexée qui se révèle à elle-même à travers le "regard" d'un patient aveugle en passant par l'épouse tendrement aimée qui doute de l'amour de son mari... A travers ces personnages excessifs, c'est un peu de nous-mêmes que nous retrouvons, avec nos rêves, nos illusions, nos complexes, nos peurs... ces images souvent infidèles de la réalité...
Dans un style simple mais efficace, ce recueil n'est pas seulement récréatif. Il donne à penser ... longuement !
Perplexe...
Critique de Catherine64 (, Inscrite le 9 mars 2008, 55 ans) - 9 mars 2008
Un peu amer cette lecture...
Critique de Luc ingrand (, Inscrit le 3 mars 2008, 42 ans) - 3 mars 2008
Soit dit en passant, il est agréable à lire, rapide, mais autant attendre sa sortie en poche et se le réserver pour passer un moment agréable au bord de la plage. N'en tenons pas rigueur, mais attention monsieur Schmitt à ne pas tomber dans de la littérature de supermarché, vos livres n'ont pas habituellement place au milieu des saucissons et des couches bébé...
Très différent
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 13 février 2008
nouvelles amusantes et spitituelles
Critique de Francesco (Bruxelles, Inscrit le 16 février 2001, 79 ans) - 4 février 2008
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