La nouvelle Justine ou Les malheurs de la vertu de Donatien Alphonse François de Sade
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Et on continue
"Justine ou les malheurs de la vertu", c'est la continuation plus trash plus philo des "infortunes de la vertu"( j'en ai par ailleurs aussi réalisé la critique sur ce site ).
Aprés suivra une troisième version intitulée la nouvelle Justine... selon les spécilaistes Sade passe du conte philosophique ( avec les infortunes ) au roman noir avec "Justine". Ce livre est plus centré sur le sadisme que sur le culs quoique celui ci soit omniprésent. Les scènes répétitives de débauche deviendraient même lassantes à la longue...c'est le côté sex shop de ce bouquin. Selon Didier, cela permettrait de démontrer de façon expérimentale que la vertu n'est jamais récompensée ce qui n'est pas le cas du vice. Bref des bons morceaux de philo et un déballage de sadisme et de culs...
Les éditions
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La nouvelle Justine ou Les malheurs de la vertu [Texte imprimé] par le marquis de Sade avant-propos de Gilbert Lely
de Sade, Donatien Alphonse François de Lely, Gilbert (Préfacier)
10-18 / Domaine français
ISBN : 9782264027290 ; 7,90 € ; 09/04/1998 ; 440 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (5)
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Sade ... pervers ?
Critique de Lilÿx (Reims, Inscrite le 26 juillet 2005, 36 ans) - 26 juillet 2005
Justine ne se fait que violer encore et encore ... !
Même écrit ... je trouve ça vraiment horrible !
Ou est le plaisir de la lecture ???
Un Sade classique
Critique de Silvermiguel (, Inscrit le 25 mai 2005, 46 ans) - 30 juin 2005
Sade à consommer dès le biberons
Critique de La.part.maudite (, Inscrit le 25 mai 2005, 48 ans) - 30 juin 2005
La femme sous ses dimensions hautement perfectionnées, ou plus précisément l'idéal de la femme perverse, débauchée, intelligente et jouissant (exception faite du foutre qu'elle absorbe quotidiennement) d'un plétore de convoitise, c'est une femme aimée, car Justine est une femme par ailleurs raffinée, qui n'est dédié qu'aux réels amateurs de jeunes femmes pétillantes et exhaltées, elle ravit toutes les clameurs, notamment celles des pères du mmonastère.
Elle reste offerte au plus grand nombre, c'est à ces moments que l'on devine l'éclat espiègle du railleur marquis, du dénonciateur d'une société féodale, religieuse et aux soubassements non moins perfides que ce qu'elle dénonce.
Bien pis, puisque en même temps que le marquis nous ébauche un tableau exquis, il exhibe la superficialité grincente d'un mécanique tyranique éprise d'alliénation et d'asservissement. C'est en quoi le marquis de sade pourrait être considéré comme le premier sociologue de la sexualité, personne mieux que lui n'a pu présenter une anatymie comparé des moeures humains alliant à la précision de sa pensée, un style grandiose et jusqu'à présent non encore dépassé.
Les 120 journées de sodome, puissent-elles être prolongées.
Pris par notre propre piège ?
Critique de Pumpkins (, Inscrite le 17 novembre 2002, 54 ans) - 16 août 2003
Mais ce qui m'a boulversé ou plutôt choqué dans ce roman, ce sont les quelques dernières lignes où l'auteur prend complétement position sur le sujet du vice et de la vertu. Il prend en effet part pour cette dernière. Tout au long du roman, il va entrainer le lecteur dans la débauche et autres orgies. D'abord on résiste, ensuite on prend goût. L'on veut connaitre la suite, on veut savoir, l'on veut encore en voir. Dans tous les dialogues avec notre Justine, il fera en sorte que le vice l'emporte, ou du moins, qu'il le paraisse. Un fois "piégé" dans ce monde où l'on commence à se plaire, il vous casse, et vous ouvre les yeux que nullement et jamais le vice ne pourra l'emporter sur la vertu. Que vous aussi, vous y êtes tombé dedans, que vous n'en êtes pas invulnérable. Il vous l'affirme, lui, qui vécu toute sa vie dans la débauche... .
Sade ou les malheurs de la critique
Critique de Syllah-o (Liège, Inscrit le 5 décembre 2001, 62 ans) - 6 décembre 2001
"De bons morceaux de philo". Oui, et c'est tout ? Si je n'avais pas lu ce livre et que je le désirais, j'aimerais tout de même savoir quelle thèse soutient Sade, et ce qu'en pense le critiqueur avec sa belle intelligence, sa sensibilité, son goût. Ce n'est pas le cas ici.
Le "déballage de sadisme et de cul" n'est pas gratuit chez Sade et la pornographie chez lui n'est en rien comparable à l'horreur pornographique contemporaine avec son industrie et ses vedettes cotées en... euh, bourse ! Ce "déballage", c'est précisément l'illustration de la thèse sadienne : la vertu ne paie pas, au contraire du vice. Pas besoin d'être détenteur d'une maîtrise ès lettres pour percevoir cela, ni d'être supérieurement doué pour en rendre compte dans une critique digne de ce nom.
À partir de là, on pourrait discuter quant à savoir si la thèse de Sade tient la route. On le voudrait, tant la démonstration est convaincante. Tous les jours, dans nos existences, nous constatons en effet que la vertu est mal payée alors que le vice brasse les dollars. Toutefois, le manichéisme ne rend pas compte de la réalité, puisqu'il néglige les nuances et semble ignorer les retours de bâton. Il arrive au vice de devoir s'arrêter à la caisse pour verser à la société son écot. Le marquis de Sade en fit l'amère expérience, puisqu'il passa trente années de sa vie derrière les barreaux. La preuve par l'existence de Sade que sa thèse est caduque. Partant de là, nous pouvons dire que nul philosophe ne détient la vérité. Cela ne doit pas nous empêcher de les lire, et de les lire dans un esprit critique...
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