Le sabotage amoureux de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Moyenne des notes : (basée sur 23 avis)
Cote pondérée : (14 775ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 13 411 (depuis Novembre 2007)
C'est la guerre
Nothomb essaie de nous raconter son enfance passée en Chine ( après le Japon ) et la guerre.
De 1972 à 1975 se livre une guerre entre les résidants est allemands et ceux qui ne le sont pas.
Bref, foutu le Rousseau qui disait que les enfants naissent bons. Serait-ce une métaphore du monde adulte? Puis Nothomb nous parle de son amour pour la déesse en herbe Elena, ses sacrifices pour elle.
Ce livre est rempli de bons points de départ mais il nous laisse sur notre faim, je dirai qu'il n'a pas rempli ses ambitions à tel point qu'il me fait plus penser à un recueil de fausses bonnes idées. Son niveau est très au dessous des catilinaires. Dommage.
Les éditions
-
Le sabotage amoureux [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253139454 ; 4,90 € ; 01/04/1996 ; 128 p. ; Poche
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Les critiques éclairs (22)
» Enregistrez-vous pour publier une critique éclair!
"La cité des ventilateurs"
Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 10 janvier 2019
Les enfants jouissent entre ces murs d’une incroyable et totale liberté, menant une guerre féroce entre le clan des alliés et celui des ennemis, pauvres enfants allemands.
L’école et les cours qui y sont dispensés sont assez déroutants, et n’ont le mérite d’exister que pour rencontrer la belle Clara.
"Je n’ai jamais mis les pieds dans un ministère de la culture mais quand j’essaie de m’en faire une idée, je vois la classe de la cité des ventilateurs, avec dix éplucheurs de pommes de terre, dix peintres improvisant des taches sur du papier, dix-neuf intellectuels sans utilité perceptible et un pontife écrivant tout seul une grande et noble histoire collective. "
J’avoue avoir été peu intéressée par ce roman parmi les premiers de l’auteure paru en 1993. S’y trouvent déjà son goût marqué pour les belles phrases, son vocabulaire insolite et son sens de l’humour.
De l'héroïcomique bien mené !
Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 19 juillet 2013
Génial
Critique de Nawelie (, Inscrite le 3 janvier 2013, 28 ans) - 3 janvier 2013
A côté, " La Guerre des boutons " est de la rigolade !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 6 janvier 2012
En parallèle, la petite Amélie (7 ans) va tomber follement amoureuse d’Elena (6 ans). Un amour aussi passionné que cruel.
Voilà une partie d’une autobiographie, à peine romancée, de l’auteur que nous tenons là entre les mains. Quel régal !
Une relecture, pour ma part, après pas loin de 20 ans : quel bonheur !
Le plus délicieux des livres !
Extraits :
- Chaque matin, une esclave venait me coiffer. Elle ne savait pas qu’elle était mon esclave. Elle se croyait chinoise. En vérité, elle n’avait pas de nationalité, puisqu’elle était mon esclave. Avant Pékin, je vivais au Japon, où l’on trouvait les meilleures esclaves. En Chine, la qualité des esclaves laissait à désirer.
- Le voyageur qui débarquerait en Chine sans une belle dose d’illusions chinoises ne verrait pas autre chose qu’un cauchemar. Ma mère a toujours eu le caractère le plus heureux de l’univers. Le soir de notre arrivée à Pékin, la laideur l’a tellement frappée qu’elle a pleuré.
- Je lisais peu : j’avais autre chose à faire. La lecture, c’est bon pour les désœuvrés qu’étaient les adultes. Il fallait bien qu’ils s’occupent.
- Décrire Elena renvoyait le Cantique des Cantiques au rang des inventaires de boucherie.
- Qu’est-ce qu’une fleur ? Un sexe géant qui s’est mis sur son trente et un.
Une bien belle découverte
Critique de RomFrom (, Inscrit le 12 janvier 2011, 42 ans) - 14 janvier 2011
C'est touchant et drôle. Écrit avec une belle fluidité, le livre se lit très rapidement. C'est intéressant de voir comment elle écrit ses souvenirs tellement lointains qu'on les devine très romancés.
Beaucoup d'autodérision et d'autocritiques rétrospectives... sûrement un livre mineur dans sa bibliographie, mais qui me donne envie de lire un livre plus sérieux d'elle.
Quelques scènes comiques
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 1 janvier 2009
Mon édition (Magnard, Classiques & Contemporains) était remplie de notes explicatives. J’ai apprécié parce que, quand j’ai lu ce livre pour la première fois, ma culture avait des lacunes et je n’aurais pas tout compris.
mon livre de prédilection
Critique de Da sofy (yèvres, Inscrite le 2 avril 2006, 35 ans) - 4 avril 2006
cependant, je ne saurai le conseiller, car je sais combien les avis sont contrastés sur l'écriture nothombienne. non qu'elle soit exceptionnelle (pas si originale que ça), mais simplement, je crois qu'effectivement, elle est agaçante, effectivement, du nothomb, ça ne se commande pas; on aime ou on aime pas. cela dit j'espère voir d'autres gens comme moi s'épanouir dans cette lecture.
Que c'est long !!
Critique de Laudine (, Inscrite le 24 octobre 2005, 45 ans) - 5 février 2006
La lenteur de l'histoire n'enlève rien au talent d'écriture de l'auteur, bien que le style littéraire soit quelque fois bien difficile à déchiffrer.
A croquer
Critique de Mathieuh (, Inscrit le 1 juin 2005, 36 ans) - 1 juin 2005
That's great !
Soporifique est bien le mot!
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 23 novembre 2004
Mais pourquoi les fans d'Amélie Nothomb ont pour ouvrages préférés "Stupeur et tremblements" et "Le sabotage amoureux"??????????????
Fausse innocence
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 27 septembre 2004
Chinoiserie
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 22 août 2004
Exercice de styles
Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 10 août 2004
En 1972, l'inconséquence du ministère des affaires étrangères belge muta le diplomate de père d'Amélie Nothomb dans l'hideuse Chine de la Bande des Quatre. Exilée de son éden japonais et plongé dans le ghetto pour diplomates de San Li Tun, la jeune Amélie s'épanouit bien vite lors de la guerre mondiale qui fit rage pendant trois ans dans le ghetto et impliqua une foule de nations sans que rien ne filtrât dans la presse sur cette guerre d'enfants. La guerre lui assurait même le rôle glorieux d'éclaireur sur son vélo qui était un cheval jusqu'au jour où la rencontre de la sublime petite Elena lui fit concevoir une passion enfantine suffisante pour accepter de se saboter …
Amélie Nothomb ne passe pas pour être humble; dans le sabotage amoureux , elle se veut narcissique et égocentrique avec application… Une application qui agace vite car, si le souvenir magnifie tout même l'horreur, le lecteur est vite lassé de subir cette exégèse personnelle qui dure près de cinquante pages jusqu'à l'apparition d'un personnage de petite peste belle comme le jour qui fait souffrir l'héroïne narcissique devenue amoureuse négligée mais prête à tout pour l'attention de la belle Elena… Le sabotage amoureux est avant tout un retour sur le thème nothombien de la fascination saphique pour la beauté des petites filles et aussi la démonstration de l'existence d'un érotisme parfois trouble chez les enfants… Nothomb va même jusqu'à séparer l'humanité en trois classes -les femmes, utiles, les petites filles seules dignes d'être aimées et les ridicules, c'est-à-dire toute la gent masculine- et à glisser qu'à partir de quatorze ans elle a brusquement commencé à s'intéresser fortement aux ridicules, ce qui est sans doute la plus grande perversité sexuelle dont elle nous ait fait part
Divertissant
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 11 mai 2004
J'ai lu quelque part que Le Sabotage Amoureux était son meilleur livre. J'en ai lu trop peu pour donner mon avis sur ce point ; mais j'ai trouvé que cette histoire était assez divertissante. Il semble qu'il n'en aurait pas fallu de beaucoup pour que ce petit récit devienne un vrai roman. Au lieu de raconter ses souvenirs d'enfance à la première personne, elle aurait pu créer un véritable personnage à qui elle aurait fait vivre un véritable roman. Elle en a les capacités : elle a une imagination débordante, une plume facile, elle a le sens de la formule et du mot juste. Bref, elle a tous les dons du romancier et on dirait, à la lecture de ce livre, qu'elle les galvaude un peu légèrement. Et c'est dommage !
A tous ceux qui voudraient faire la connaissance d'Amélie Notomb, je recommande ce court récit, ils passeront un bon moment.
Ah ! J'allais oublier : ne lisez surtout pas la page 4 couverture, elle déflore une des plus belles images du livre.
Soporifique
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 10 mai 2004
vite lu !
Critique de THYSBE (, Inscrite le 10 avril 2004, 67 ans) - 9 mai 2004
Qu'ajouter...
Critique de Zenith_ (Bruxelles, Inscrite le 28 janvier 2001, 43 ans) - 16 mars 2003
Un mais pas deux
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 27 juillet 2002
Tendre sabotage
Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 11 décembre 2001
mignon
Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 7 octobre 2001
pour en savoir plus...
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 48 ans) - 24 septembre 2001
Pas très clair...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 24 septembre 2001
Forums: Le sabotage amoureux
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
---|---|---|---|---|
Au théâtre à Bruxelles | 1 | Catinus | 13 janvier 2012 @ 09:00 |