Macbeth de William Shakespeare
( Macbeth)
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Théâtre
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Pour ceux qui aiment Shakespeare
Je préfère le dire maintenant, je ne suis pas une inconditionnelle de William Shakespeare. Je trouve que ses personnages manque de profondeur et qu'ils sont peu attachants. De plus, son écriture me laisse froide. Ça manque de naturel. Est-ce dû à la traduction ? Peut-être. Les jeux de mots de Shakespeare ont tendances à se perdre en français. J’ai lu la version bilingue de Macbeth, certains passages originaux étaient mieux, mais même ça... J’ai eu beaucoup de difficultés, ce n’est pas écrit dans un anglais d’aujourd’hui et ça alourdissait plus que ça aidait dans mon cas.
Ambition, revanche et culpabilité. L’histoire en soi est intéressante, mais l’écriture m’empêche de la savourer. Je ne vais pas donner de spoilers, mais quand des personnages meurent et que ça n’éveille aucune émotion, c’est un signe qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
Je crois que la pièce a un public cible. Il y a beaucoup d’admirateurs de Shakespeare, alors je suppose que ces personnes y trouvent leurs comptes, tant mieux, mais je n’en fais pas partie. La plupart des pièces de Shakespeare m’ont déçue à leur lecture. Je crois que je les préfère au théâtre ou au cinéma. Je me demande si la version d’Eugène Ionesco, Macbett, est mieux. Ça reste à voir, à lire...
Les éditions
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Macbeth [Texte imprimé] William Shakespeare trad. de Pierre Jean Jouve préf. par G. Wilson Knight notice par R.G. Cox
de Shakespeare, William Knight, George Wilson (Préfacier) Cox, R. G. (Préfacier) Jouve, Pierre Jean (Traducteur)
Flammarion / G.F..
ISBN : 9782080707710 ; 5,40 € ; 01/12/1993 ; 292 p. ; Poche -
Macbeth [Texte imprimé] William Shakespeare préface et traduction d'Yves Bonnefoy
de Shakespeare, William Bonnefoy, Yves (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio. Classique
ISBN : 9782070439003 ; 3,10 € ; 25/05/2010 ; 166 p. ; Poche -
Roméo et Juliette / Macbeth
de Shakespeare, William Bonnefoy, Yves (Traducteur)
Gallimard
ISBN : 9782070376766 ; EUR 9,50 ; 03/10/1985 ; 334 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (7)
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Une oeuvre très sombre, très pessimiste, qui ne laisse pas indifférent
Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 52 ans) - 28 octobre 2019
Certes Shakespeare a de ces envolées lyriques d’une profondeur étonnante de concision. C’est aussi pour cela qu’on l’admire, Shakespeare. Mais le théâtre traduit de la langue anglaise n’est peut-être pas le top à lire, il y manque la sonorité des rimes, le rythme propre aux vers. Le théâtre de Racine, par ex, me convient mieux à lire. Si on peut lire Shakespeare directement dans le texte en anglais, cela vaudrait mieux. Mais comme l’anglais n’est pas ma tasse de thé, même avec un nuage de lait… Sur scène, peut-être que ça passe mieux…
Bref, pour en revenir à Macbeth, j’ai trouvé l’histoire très sombre, très noire. Il vaut mieux avoir bon moral pour plonger dans cette pièce où sont retranscrits les pires instincts de l’être humain, envie, jalousie, ambition sans scrupules, jusqu’à ne pas reculer devant les crimes les plus terribles, jusqu’à la folie même. Tout cela bien ténébreux et ce n’est pas seulement le lieu et l’époque qui veut ça. Cela vaut pour toutes les époques, où que ce soit, seuls les moyens diffèrent, les passions humaines restent les mêmes, plus ou moins policées.
Macbeth est une pièce qui ne met pas vraiment en valeur l’être humain. La progression de l’histoire, des événements jusqu’à son aboutissement est bien ordonnée, les tirades des personnages sont parfois de toute beauté, et on a toujours envie de savoir la suite. Mais une fois qu’on en a terminé la lecture, on a un peu une impression de vide, de répugnance même. Cela ne laisse pas indifférent, et les avis peuvent être facilement tranchés entre ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas. Pas de demi-mesure ! Une œuvre forte, puissante mais très sombre, très pessimiste.
du Bien et du Mal
Critique de Deinos (, Inscrit le 14 février 2009, 62 ans) - 17 mai 2015
La racine du Mal ?
Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 30 juin 2014
Maléfique ? Vraiment ? Le personnage de Macbeth semble avoir en effet les caractéristiques du Mal incarné puisqu'il n'hésite pas à tuer et tuer encore pour assouvir son ambition et sécuriser, conforter le pouvoir obtenu.
Pourtant bien des éléments viennent aussi nous rappeler qu'il n'est qu'un homme comme tant d'autres, dont le côté obscur ne fait que prendre une place prépondérante là où il ne se dévoile qu'intimement chez la plupart des êtres humains ; un homme qui doute au moment d'accomplir le mal, qui s'effraie du sang sur ses mains, qui tremble devant le spectre d'une de ses victimes symbolisant un éventuel remords dans la tête du souverain sanguinaire. Humain il est aussi lorsqu'il se plie aux volontés du destin, ou plutôt aux messages prophétiques de trois sorcières, même quand celles-ci annoncent sa mort. Lorsque les conditions nécessaires sont réunies (la forêt marchant vers lui, l'homme pas né du sein d'une femme) il semble accepter son destin plus vouloir le combattre et le repousser.
Lady Macbeth, aussi diabolique soit-elle dans sa froide résolution, est, elle aussi, tourmentée par le remords ; ses crises de somnambulisme au sein desquelles elle avoue les meurtres et surtout son suicide viennent l'attester.
Mêlant histoires de prophéties, éléments fantastiques (les trois sorcières) et recherche sur la part du Bien et du Mal dans l'être humain, Macbeth est une pièce absolument divine, au beau langage qui charmera le lecteur en lui laissant le seul regret de ne pas en avoir plus, ce manque de densité (les évènements s'enchaînent trop vite pour ça) étant compensé heureusement par un rythme percutant.
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur Macbeth, à analyser, et cela a déjà été fait d'ailleurs par de nombreux commentateurs ; le mieux est de le lire, de savourer et d'y réfléchir à tête froide.
Pour retrouver le Mal à la racine ?
Macbeth version Québécoise
Critique de Windigo (Amos, Inscrit le 11 octobre 2012, 41 ans) - 14 décembre 2012
Macbeth tue pour prendre le trône, et pour assouvir sa soif de pouvoir. Il fera tout pour garder sa place comme roi du pays. J'ai trouvé comique le bout, alors que Macbeth est en train de manger avec ses invité et qu'il voit le fantôme, l'une de ses victimes qu'il a froidement assassiné, alors que personne d'autre ne voit le dit fantôme. Tout le monde croit qu'il parle seul, alors qu'il dit au fantôme de dégager de la cuisine. Par contre, le complot que Macbeth avait organisé se retournera contre lui, et ses crimes ne restent pas impunis. Une autre chose que j'ai aimé, c'est le rituel que les sorcières font à la page 101 et 102.
Ce que j'ai moins aimé par contre, c'est la traduction qui a été faite en ''joual'', dans un langage de l'ancien québécois, celui du 17e siècles. J'avais parfois un peu de misère à suivre l'histoire à cause de cette traduction que j'ai trouvé mauvaise. Une autre chose qui m'a déçu, c'est qu'il manquait certains chapitres qu'il y a dans la version originale. Je vais devoir lire prochainement la version originale pour mieux comprendre l'histoire.
on aime ou on n'aime pas !!
Critique de BoOkmania (, Inscrite le 19 août 2011, 40 ans) - 19 septembre 2011
Un personnage toutefois m'a semblé intéressant dans cette pièce c'est incontestablement "Lady Macbeth", une épouse éprise par le pouvoir, au point de dissuader son mari, fidèle serviteur du roi de l'assassiner et de prendre sa place.
Macbeth, fort de son caractère guerrier n'a pas su discerner le bien du mal, et suivra sa femme dans cette tourmente, sans savoir que cet acte odieux va conduire à sa perte ainsi que celle de sa femme.
La scène qui m'a le plus attirée c'est la folie somnambulesque de lady Macbeth, marchant à travers le palais royal tout en se frottant les mains, croyant qu'on pouvait s'affranchir d'un meurtre, par le simple fait de laver ses mains.
Maintenant et surtout d'un point de vue stylistique, c'est soit on adhère à l'écriture classique de Shakespeare, soit on n'y adhère pas !! pour cela je dis tout bonnement " Shakespeare, on aime ou on n'aime pas "
"Sleep no more ! Macbeth shall sleep no more !"
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 31 mai 2011
Macbeth ? Shakespeare pur.
Critique de Simplicité (, Inscrit le 6 août 2010, 31 ans) - 13 septembre 2010
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