La femme manquée de Armel Job
La femme manquée de Armel Job
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Campanule, le 29 octobre 2007
(Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans)
Critiqué par Campanule, le 29 octobre 2007
(Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (25 243ème position).
Visites : 7 615 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 5 avis)
Cote pondérée : (25 243ème position).
Visites : 7 615 (depuis Novembre 2007)
Emouvant
Pauvre Charles, à part sa vie d'agriculteur et la compagnie de ses tantes, c'est le calme plat pour ses amours jusqu'au jour où... Magnifique histoire où se mêlent passion et désespoir. La fin est superbe et inattendue. Se lit avec grand plaisir.
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Les éditions
-
La femme manquée [Texte imprimé] Armel Job
de Job, Armel
Labor / Espace Nord (Bruxelles)
ISBN : 9782804021993 ; 8,00 € ; 17/01/2006 ; 185 p. ; Poche -
La femme manquée [Texte imprimé], roman Armel Job
de Job, Armel
R. Laffont / Espace Nord
ISBN : 9782221091180 ; 21,00 € ; 15/12/1999 ; 204 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (4)
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Chouette roman
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 29 janvier 2017
Charles, trente-cinq ans, possède une belle ferme à Sarteau en Ardenne. Un beau jour, il décide qu’il est ( grand ) temps de prendre femme. Il s’adresse à Evariste, le clerc de notaire du coin afin de rédiger une annonce matrimoniale. Et ça marche. Opportune, une belle fille des îles, est l’heureuse élue. Mais pas pour longtemps puisqu’elle décède le jour de ses noces.
Un excellent roman qui dénonce le racisme ordinaire. Il n’y plus qu’à en prendre de la graine…
- Deux filles déboulent sur scène. La première est déguisée en paysan, cigarillo aux lèvres et fourche à la main. C’est Paulette, une dessalée qui connaît de l’intérieur toutes les meules de foin des environs.
- Mais il faut croire qu’il y a des gens nés pour le ridicule. Quoi qu’ils fassent, le comique les rattrape. Ils ont l’innocence si crue ou le cœur si pur qu’on en peut les supporter qu’en riant.
- Il est vrai que l’homme qui aime est risible d’une façon ou d’une autre et tous les Anciens réunis n’y pourraient rien changer. Il lui vient des attendrissements puérils, il débite solennellement des niaiseries. Heureusement que l’amour lui ferme les yeux. Quand il les rouvre, il est en général si confus qu’il passe le reste de sa vie à faire payer son humiliation à l’objet de ses transports.
Un excellent roman qui dénonce le racisme ordinaire. Il n’y plus qu’à en prendre de la graine…
- Deux filles déboulent sur scène. La première est déguisée en paysan, cigarillo aux lèvres et fourche à la main. C’est Paulette, une dessalée qui connaît de l’intérieur toutes les meules de foin des environs.
- Mais il faut croire qu’il y a des gens nés pour le ridicule. Quoi qu’ils fassent, le comique les rattrape. Ils ont l’innocence si crue ou le cœur si pur qu’on en peut les supporter qu’en riant.
- Il est vrai que l’homme qui aime est risible d’une façon ou d’une autre et tous les Anciens réunis n’y pourraient rien changer. Il lui vient des attendrissements puérils, il débite solennellement des niaiseries. Heureusement que l’amour lui ferme les yeux. Quand il les rouvre, il est en général si confus qu’il passe le reste de sa vie à faire payer son humiliation à l’objet de ses transports.
Ma déception face à ce roman.
Critique de Jajar (, Inscrite le 18 novembre 2013, 27 ans) - 18 novembre 2013
J'ai lu ce livre car à première vue, le titre m'a intriguée. Malheureusement, la suite fut décevante car elle ne reflétait pas le contenu du roman.
Ensuite, cet ouvrage m'a paru trop ennuyant et compliqué à lire. Au début, aucun fil conducteur ne structurait le récit. Je me perdais dans ce que le narrateur racontait. L'auteur changeait de sujet tellement vite que je n'arrivais pas à suivre les idées. Ce n'est que vers la page 80 que j'ai tout doucement commencé à comprendre, à trouver un sens à l'histoire.
De plus, le vocabulaire était trop soutenu, trop ancien. Il arrivait que certaines phrases soient incompréhensibles donc l'utilisation du dictionnaire ralentissait ma lecture.
En conclusion, je n'ai pas apprécié cette oeuvre.
Ensuite, cet ouvrage m'a paru trop ennuyant et compliqué à lire. Au début, aucun fil conducteur ne structurait le récit. Je me perdais dans ce que le narrateur racontait. L'auteur changeait de sujet tellement vite que je n'arrivais pas à suivre les idées. Ce n'est que vers la page 80 que j'ai tout doucement commencé à comprendre, à trouver un sens à l'histoire.
De plus, le vocabulaire était trop soutenu, trop ancien. Il arrivait que certaines phrases soient incompréhensibles donc l'utilisation du dictionnaire ralentissait ma lecture.
En conclusion, je n'ai pas apprécié cette oeuvre.
Et si la campagne était meilleure que la ville?
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 14 novembre 2010
On découvre souvent avec Armel Job que la vraie vérité de ses histoires est bien différente de celle à laquelle on s’attendrait. Les conjonctures du lecteur tombent souvent à l’eau. Il faudrait s’en souvenir dès le début de la lecture et mettre systématiquement tout en doute. C’est sans compter que le lecteur est vite pris dans les filets du récit et qu’il perd vite la distance nécessaire. Il faudrait chercher du côté de la filiation, c’est souvent là, que ça se passe. Il faudrait relever des indices annonciateurs. Ne pas tomber dans les pièges de l’écrivain. Les détours empruntés par Armel Jacob pour nous perdre sont parfois à peine imaginables, tant ils sont subtils. L’essentiel dans La femme manquée réside pour moi dans ces considérations douces-amères, ces tristes constatations à propos de notre faible capacité d’ouverture aux autres cultures. Notre accueil est bien pauvre: de l’île Maurice aux Juifs, encore et toujours…. Dans les villages et dans les villes. Les comportements intolérants, la recherche d’un bouc émissaire sont toujours latents. L'écriture de ce roman a de l’humour et enregistre des parlers belges pittoresques de tous bords, une autre constante chez Armel Job. On sourit. Cela distrait. Mais à force de forcer l’amoncellement de surprises à la fin, on finit par oublier l’essentiel.
La différence dérange
Critique de Pascale Ew. (, Inscrite le 8 septembre 2006, 57 ans) - 19 décembre 2007
Petit livre d’ambiance. Le personnage de Charles Lambert dérange, dans un petit village des Ardennes belges dans les années septante. L'histoire commence lorsqu'il se met en tête de chercher une femme, notamment par le biais de petites annonces dans le journal local...
J’ai savouré les expressions typiquement belges, comme on en trouve rarement dans des romans.
L’ambiance de ce livre dans ce petit village où l’on vit en vase clos me fait penser dans certains passages à des superstitions africaines, lorsque l’on pense par exemple que Charles porte malheur. En fait, il ‘porte le malheur’ sur ses épaules et au lieu de l’épauler, on le juge, on se moque de lui, on l’écarte. C’est parfois très moyenâgeux comme atmosphère.
J’ai savouré les expressions typiquement belges, comme on en trouve rarement dans des romans.
L’ambiance de ce livre dans ce petit village où l’on vit en vase clos me fait penser dans certains passages à des superstitions africaines, lorsque l’on pense par exemple que Charles porte malheur. En fait, il ‘porte le malheur’ sur ses épaules et au lieu de l’épauler, on le juge, on se moque de lui, on l’écarte. C’est parfois très moyenâgeux comme atmosphère.
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