Le vide de Patrick Senécal
Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 9 avis)
Cote pondérée : (2 740ème position).
Visites : 8 257 (depuis Novembre 2007)
Roman coup de poing
Wow. C'est une réussite totale. Un thriller ayant pour toile de fond une télé-réalité avec en prime le désespoir des êtres humains. Tout y est: suspense, action, drame psychologique. Quelle virtuosité, même dans les retours en arrière qui sont amenés de façon originale.
Plus qu'un divertissement, on sort de ce roman profondément troublé sur notre société et le mal de vivre.
Avec 505 rue des Ormes et Le passager, c'est dans mon top 3 de Sénécal.
Super
Les éditions
-
Le vide [Texte imprimé] Patrick Senécal
de Senécal, Patrick
Alire
ISBN : 9782896150120 ; 23,96 € ; 05/04/2007 ; 642 p. ; Broché -
Le Vide [Texte imprimé]
de Senécal, Patrick
Pocket / Thriller
ISBN : 9782266276894 ; EUR 9,80 ; 11/05/2017 ; 928 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (8)
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Bon sans être excellent.
Critique de Usdyc (Bruxelles, Inscrit le 27 août 2004, 68 ans) - 8 avril 2020
C'est vraiment le sujet du livre sur la télé-réalité et son ineptie (désolé pour les adeptes) qui m'a incité à poursuivre le livre jusqu'à sa fin. Le vide, le néant c'est vraiment ce que je ressens personnellement aussi face à toutes ces émissions de télé-réalité. A défaut de ce fil conducteur, le livre est plutôt banal (si ce n'est que les chapitres ne se suivent pas dans l'ordre chronologique) et sanglant. La bonne humeur et la positivité de Chloé sont à chaque fois un bon bol d'air dans cet environnement lugubre et défaitiste d'autant plus que la fin est prévisible.
Une brique de 924 pages lourde à digérer.
Une découverte que je ne regrette pas
Critique de Renaud (Liège, Inscrit le 5 décembre 2005, 58 ans) - 15 juin 2017
Les réponses à toutes ces questions – et à bien d’autres – se trouve dans le « Vide » - roman de Patrick Senécal datant de 2007 mais disponible seulement depuis peu en poche…
Sortie en poche qui est l’occasion pour certains, dont moi-même, de découvrir ce roman et cet auteur québécois.
Et je ne regrette pas cette première expérience : si l’expression « dévorer un livre » a un jour eu tout son sens pour moi, c’est bien ces derniers jours. En effet, j’ai parcouru les plus de 900 pages de ce roman en un temps record, mettant à profit le moindre moment de temps libre pour me plonger dedans…
Expérience de lecture dont on ne sort pas indemne : cette histoire brasse bien des choses – et pas toujours les plus jolies – de notre monde… Certaines scènes sont extrêmement dures mais, toujours, parfaitement justifiée au niveau scénaristique.
Bref, 900 pages à parcourir sans hésiter, même si ce livre est sans doute à déconseiller aux personnes n’ayant pas trop le moral, tant l’image de l’Humanité qui en ressort est peu reluisante….
Les périls de la vacuité
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 4 février 2010
Cette idée nous conduit à une réflexion sur la déshumanisation sournoise des sociétés modernes. On reconnait aussi certains thèmes du film ‘Network’.
Encore une fois, le style littéraire est inexistant et les personnages sont stéréotypés. Mais, on ne lit pas Senécal pour sa prose. On le lit pour se divertir, être amené vers le côté sombre qui sommeille en nous et se choquer durant les scènes ‘gore’. À cet égard, c’est une grande réussite.
Très bon
Critique de Ginicoui (Montréal, Inscrite le 24 septembre 2009, 47 ans) - 9 décembre 2009
Wow|
Critique de Pilpoil (, Inscrit le 22 juin 2009, 31 ans) - 22 juin 2009
Certes, il est différent de tous ses autres romans, et de beaucoup! Ce livre m'a extrêmement choqué, ce qui est rare dans mon cas! Les personnages sont attachants!
Bravo Patrick! Et oui, c'est vrai, on apprend le Québécois dans ce livre...
Vide existentiel et téléréalité
Critique de Calepin (Québec, Inscrit le 11 décembre 2006, 43 ans) - 31 mai 2008
Frédéric Ferland : Début de la cinquantaine, divorcé, père de deux adultes qu'il ne voit guère, il cherche depuis des années l'excitation ultime, celle qui donnera un sens à son existence et à la vie en général, qu'il a toujours trouvée terne. Psychologue, il exerce sa profession dans la ville de Saint-Bruno.
Maxime Lavoie : Trente-sept ans, célibataire, idéaliste et milliardaire. Il y a deux ans, il a quitté ses fonctions de président de Lavoie inc. pour devenir le producteur et l'animateur de Vivre au Max, l'émission de téléréalité la plus controversée de l'heure... mais aussi la plus populaire.
Trois hommes différents, trois existences que tout sépare. Or, contre toute attente, leurs chemins se croiseront bientôt et leur vie en sera bouleversée à jamais. Tout comme celle de milliers de gens... tout comme la vôtre !
Commentaires : D'entrée de jeu, je ne suis pas particulièrement attiré par les polars ou thrillers policiers et Le vide est, sous toutes réserves, ma première lecture du genre. Qui plus est, je n'étais pas attiré par le genre littéraire du livre, mais bien par son sujet : la téléréalité.
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé Le vide et, comme dit plus haut, c'est davantage le sujet qui m'a procuré le plus de plaisir. Tout ce questionnement avec le rapport entre la raison d'être de la téléréalité et le vide existentiel. Tout comme les participants de ces émissions, en quête d'émotions fortes, recherchent quelque chose pour combler un manque, un trou que notre société de plus en plus superficielle ne peut remplir. Ce sont ces éléments-là les plus marquants dans ce roman. Je n'avais encore jamais lu sur ce sujet et en ce sens, je lui ai trouvé une originalité rafraîchissante. Seulement, là s'arrêtent les éloges sur l'approfondissement du thème, car la partie policière prend une place assez importante, ce qui empêche l'auteur de plonger encore plus loin dans son sujet. Un choix qui sans doute plus aux amateurs de polars, mais pas à moi. J'aurais vraiment aimé entrer plus en profondeur dans une réalité du monde qui m'interpelle.
L'écriture ne recèle d'ailleurs, du moins pour moi, aucun prix de consolation. Les descriptions sont ternes, vont droit au but, sans plus. Les dialogues se rapprochent très près du joual québécois, comme pour accentuer l'effet de réel, ce qui est tout de même intéressant (c'est sans doute le cas de tous ses romans). C'est dans la structure narrative que se cache le plus intéressant : les chapitres ne sont pas en ordre. Cela implique deux types de lectures. La première (celle que j'ai lue), construite en flashbacks par la succession de chapitres dans le désordre ou la seconde, de faire des allers-retours dans le livre pour lire selon la chronologie habituelle. J'ai vraiment été agréablement surpris par ce choix. Évidemment, le choix de lecture donne un rythme et un suspense tout à fait différent.
Pour amateurs de polars, romans policiers, qui aiment lorsqu'il y un peu de viande autour de l'os.
Millionnaire en folie
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 20 mai 2008
Le millionnaire devenu "showman" à la télé, le détective de province et le psychologue désabusé sont les trois principaux personnages, les détails sur leur vie sont nombreux, malgré tout je n’ai pas trop accroché à ces êtres tourmentés, mais leur histoire respective est intéressante et elles mènent à un bon rythme le récit vers son dénouement quasi prévisible mais très stressant.
Excellent
Critique de Ircome (, Inscrit le 4 décembre 2007, 62 ans) - 19 mai 2008
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