La physique des catastrophes de Marisha Pessl
( Special topics in calamity physics)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Tourbillonnant
Bleue est à Harvard, surdouée, brillante, d’une intelligence pleine de fulgurances, l’esprit empli de références incessantes à des livres, romans, essais, traités, films, des bouts de vers ou de dialogues affleurent en permanence dans son cerveau agile.
Une chose, pourtant, un drame affreux dont elle a été le témoin aussi proche qu’involontaire, refuse de s’effacer au profit du présent. Toutes affaires cessantes, elle entreprend donc la narration de l’année de ses seize ans, sa dernière année de Lycée avant d’intégrer Harvard.
Ca ressemble au départ au quotidien de milliers d’autres adolescentes, abstraction faite de quelques détails. Détails ? Un père au charisme aussi foudroyant qu’exigeant, son acceptation au sein du groupe le plus couru du Lycée, une prof au profil atypique qui les chapeaute de près, et la vie qui passe, jusqu’à ce que….
Bien malin celui qui appréhenderait l’épilogue après s’être installé – et avec quel confort – dans la vie sautillante de Bleue van Meer ; on se laisse emporter et couler. On pense être dans un récit d’ado, avec tous les codes américano-sociétaux détournés, mais reconnaissables, on catégorise untel et untel, on se fait notre petite idée, et pan ! C’était pas ça du tout. On panique, on prévient, attention, que ton amour et ta foi ne t’abusent pas, Bleue, mais elle n’entend pas. Et on se flingue tous les ongles dans les toutes dernières pages, pour refermer le roman sonnés et fous amoureux de la plume de Marisha Pessl : vite, un autre !
Les éditions
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La physique des catastrophes [Texte imprimé], roman Marisha Pessl traduit de l'anglais (États-Unis) par Laetitia Devaux
de Pessl, Marisha Devaux, Laetitia (Traducteur)
Gallimard / Du monde entier (Paris)
ISBN : 9782070776207 ; 17,99 € ; 30/08/2007 ; 613 p. ; Broché -
La physique des catastrophes [Texte imprimé] Marisha Pessl traduit de l'américain par Laetitia Devaux
de Pessl, Marisha Devaux, Laetitia (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070361311 ; EUR 11,20 ; 15/01/2009 ; 832 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (12)
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Verbieux
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 18 juin 2018
Pessl abuse de la comparaison comme figure de style, de l'énumération, et surtout de la référence littéraire, cinématographique ou picturale. L'intention de l'auteur est peut-être de se moquer de la pédanterie culturelle d'une élite, d'une éducation pontifiante. Le résultat est un roman trop long (800 pages) et verbeux, où l'intrigue ne démarre qu'à la page 405 !
abandon ....
Critique de Sofbad (, Inscrite le 23 juillet 2012, 62 ans) - 24 juillet 2012
J'ai un peu honte, et cela ne m'arrive presque jamais d'abandonner la lecture d'un livre, je finis toujours, ne serait-ce que pour donner son avis....mais là j'ai craqué !!!!
Le style est plutôt sympa, mais trop répétitif et au bout de 200 pages, il ne s'est toujours rien passé ...
Ravie jusqu'à la chute, extrêmement décevante
Critique de Mervet (, Inscrite le 11 avril 2010, 41 ans) - 11 avril 2010
Cela dit la fin m'a totalement déçue voire mise en haleine pour une éventuelle suite consacrée à la quête du père de Bleue dans la société des Nightwatchmen...
Pas mal, mais un peu déçu.
Critique de Senoufo (, Inscrit le 9 janvier 2009, 66 ans) - 5 avril 2010
Il reste une impression mitigée, sauf sur la talent de l'auteur, mais des fois, ce n'est pas suffisant.
"Si nous sommes tous des vers, alors moi je suis un ver luisant"
Critique de Miettedelune (, Inscrite le 24 janvier 2009, 35 ans) - 15 janvier 2010
Ceci dit il est vrai que certains passages sont inutiles. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire car la mise en place de l'intrigue est trop lente à mon goût. Les nombreuses références sont parfois amusantes, parfois lassantes. En fait on a quelque fois l'impression qu'il ne s'agit que d'étaler de la culture.
Mis à part ces quelques points négatifs, je suis restée accrochée jusqu'au bout grâce à l'originalité du style et parce que l'histoire en elle-même me plaisait.
J'attends avec impatience le deuxième roman de Marisha Pessl!
ça change!
Critique de Yesmine (, Inscrite le 1 mai 2008, 29 ans) - 23 juin 2009
D'abord le style, peut-être encombré de références incessantes, auxquelles on finit cependant par s'habituer.
Ensuite, l'intrigue, qui pointe le bout de son nez bien après la moitié, le QCM à la fin qui est une façon bien trouvée pour qu'on se rende compte des différentes fins possibles...
Mais c'est bizarre, je n'arrive pas à décider si c'est un roman divertissant et original qui vaut juste trois étoiles, ou si c'est carrément un chef-d'oeuvre de la jeune littérature américaine bien parti pour un cinq.
Je n'ai jamais été autant indécise en ce qui concerne les sentiments que m'inspire un roman.
Allez, dans le doute, je vais mettre un quatre étoiles: un bon compromis.
Très déçue
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 6 janvier 2009
la tension (l'attention) monte(nt)
Critique de Lutzie (Paris, Inscrite le 20 octobre 2008, 60 ans) - 29 décembre 2008
Décoiffant, pétillant, surprenant, épatant.
Vivifiant contrepied au nième degré des n bouquins de campus.
Les dessins ? Fallait oser.
Les références non stop ? Ce sont des clins d'oeil permanents. Les vraies, les fausses, surtout amuse-toi, lecteur, que tu sois érudit ou non.
Les comparaisons incessantes ? Aaaahhh, dans le mille Emile, trop bien trouvé, mais pourquoi n'y a t-on pas pensé soi-même ?
Les relations père-fille, étudiants-prof, copains-copines : pas si évidentes. Pour l'héroïne, et d'une. Pour toi, lecteur, qui arrivé au milieu du bouquin, risques d'être tout bonnement araldité par un suspense distillé crescendo avec un brio rare.
Et la fin magistrale, l'émotion vraie, tout en creux, en retenue.
Beaucoup d'imagination, beaucoup de documentation, de l'humour...
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 17 mai 2008
Mais ceci est largement compensé par la richesse et l'originalité des situations évoquées, même si on finit par se lasser de certains débats existentiels entre jeunes étudiants ( le cercle des poètes disparus ?).
Personnellement, j'aurais préféré une centaine de pages en moins ; mais j'ai pourtant poursuivi la lecture avec impatience et n'ai pas été déçu par le dénouement, finalement assez vraisemblable.
Un bon premier roman.
Ennivrant
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 10 janvier 2008
Les deux personnages principaux du livre (Bleue et son père) sont très atypiques (surtout le père) et très intéressants à découvrir. Bleue est une adolescente pleine d'émotions et d'intelligence ; ce qui en fait quelqu'un de très attachant.
L'écriture est très fluide et agréable (heureusement, au vu des 600 pages !) et le style littéraire est assez original de par plusieurs éléments :
- les très nombreuses références littéraires qui envahissent le récit des personnages et des événement qui y renvoient ... malheureusement en raison de ma pauvre culture, à peine un dixième de ces références m'étaient connues mais cela ne m'a pourtant pas gênée dans ma lecture (le titre des références, souvent évocateur, suffit parfois à faire sourire)
- la narration, très étalée au fil des pages, de la mise en situation (description des personnages, de leur passé, du contexte, ...) et l'arrivée très tardive de l'intrigue (aux alentours de la 400ème page). Ceci donne une 2ème tournure au livre : alors que je pensais lire, depuis environ 400 pages, un roman (très intéressant) décrivant la vie d'une adolescente, surgit un événement qui transforme mon livre en livre à suspense/roman policier ... catégorie dont je ne suis pas spécialement adepte normalement mais qui ici, passe très bien.
- quelques croquis des personnages agrémentent le récit et égayent la lecture
- la fin, sous forme, de questions, QCM et dissertation permet d'apporter différentes réponses possibles aux questions non résolues au travers du roman
Je noterais cependant 2 passages "à vide" que j'ai eus durant la lecture de ce livre (vers le début du livre quand Bleue rencontre le groupe et vers la fin quand les révélations se font sur les personnages et les évènements); 2 passages heureusement assez brefs mais où je n'arrivais plus à être imprégnée de l'histoire de part la profusion d'évènements, d'explications et où je me sentais un peu perdue.
Au final, la Physique des Catastrophes fut une bonne lecture et Marisha Pessl une auteure à retenir.
La physique des catastrophes
Critique de Moncef lahlou (casablanca, Inscrit le 2 janvier 2008, 54 ans) - 2 janvier 2008
Exténuant
Critique de Sentinelle (Bruxelles, Inscrite le 6 juillet 2007, 54 ans) - 29 décembre 2007
Hmmm ah bon ?
Le roman de Donna Tartt est sans conteste bien meilleur que celui de Marisha Pessl et la comparaison avec John Irving me laisse pantoise.
Je n'ai pas apprécié La physique des catastrophes. Pavé beaucoup trop long, 300 pages en trop sur les 600 pages.
Je n'ai pas accroché à son style que se veut "étourdissant de verve et de brio", je n'ai pas accroché à l'intrigue, je n'ai pas accroché au dénouement non plus, bref je n'ai pas accroché du tout.
Ce livre est également ponctué de digressions qui m'ont prodigieusement agacées.
Un seul point positif à ce roman : les illustrations de dessins représentant les différents personnages qui gravitent autour de l'héroïne. C'est peu.
Je résumerai ce roman par une simple phrase : beaucoup de bruit pour pas grand chose…
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