Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay
( Sarah's key)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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C'est son bébé
J’ai beau essayer, je ne parviens pas à trouver le recul nécessaire pour parler en toute impartialité de ce roman que j’ai dévoré ; j’éprouve une vraie affection pour Tatiana, pour la côtoyer depuis quelques années sur le net, elle est la gentillesse incarnée et tout ce que je pourrais dire maintenant serait passé au filtre de l’amitié que je lui porte.
Je vous renvoie donc au blog d’Elle s’appelait Sarah (http://ellesappelaitsarah.over-blog.com/), pour découvrir et prolonger les émotions procurées par ce joli roman :
« Julia Jarmond, journaliste pour un magazine américain, est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Au cours de ses recherches, elle est confrontée au silence et à la honte qui entourent le sujet. Au fil des témoignages, elle découvre, avec horreur, le calvaire des familles juives raflées, et en particulier celui de Sarah. Contre l’avis des siens, Julia décide d’enquêter sur le destin de la fillette et de son frère. Soixante ans après, cela lui coûtera ce qu’elle a de plus cher. Paris, le 16 juillet 1942 : la rafle du Vel’ d’Hiv’. La police française fait irruption dans un appartement du Marais. Le petit Michel, paniqué, se cache dans un placard, et sa grande sœur Sarah, dix ans, l’enferme et emporte la clef en lui promettant de revenir. Mais elle est arrêtée et emmenée avec ses parents... »
Les chapitres courts et en alternance Sarah/Julia maintiennent une tension qui va en s’amplifiant, comme dans tous les romans de Tatiana, mais ici, comme dans Moka, on se fait cueillir inexorablement par l’émotion, et à des endroits inattendus, comme par exemple la rencontre entre Edouard et William.
Je suis bien désolée de n’être pas en mesure d’exprimer mieux que ça le très bon moment de lecture qu’offre Sarah. Mais tout à fait égoïstement, je dirais juste « Merci, Tatiana. »
Les éditions
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Elle s'appelait Sarah [Texte imprimé], roman Tatiana de Rosnay traduit de l'anglais par Agnès Michaux
de Rosnay, Tatiana de Michaux, Agnès (Traducteur)
H. d'Ormesson
ISBN : 9782350870458 ; 22,00 € ; 01/03/2007 ; 356 p. ; Broché -
Elle s'appelait Sarah [Texte imprimé], roman Tatiana de Rosnay traduit de l'anglais par Agnès Michaux
de Rosnay, Tatiana de Michaux, Agnès (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche
ISBN : 9782253122081 ; 7,20 € ; 28/04/2008 ; 403 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (38)
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Le passé, même douloureux, enrichit.
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 14 août 2024
Il parait nécessaire de s'interroger sur cette page sombre de notre histoire nationale et de rendre hommage aux victimes, y compris par le biais d'une histoire fictive, pour rendre ce récit plus prégnant. Cette narration est composée de manière réaliste et forte, noire et belle. Bravo !
UN SUJET TOUCHANT ET ASSEZ MÉCONNU
Critique de Meuhriel (, Inscrite le 11 septembre 2015, 31 ans) - 15 février 2016
UN ENRICHISSEMENT INTELLECTUEL
Comme je le disais plus tôt, j’ai beaucoup appris à la lecture de ce livre. Je ne suis pas une grande historienne, loin de là, mais ce livre m’a donné envie d’en connaître davantage sur mon pays et son histoire. Tatiana de Rosnay aborde cette période historique à travers les yeux d’une enfant de 10 ans. Je ne pourrais pas dire que j’ai pu me mettre à sa place. Je pense que l’auteure a réussi à installer une certaine distance, mais malgré tout j’ai éprouvé beaucoup de compassion, de pression, de suspense. Diverses émotions sont passées au fil des pages – j’avais d’ailleurs beaucoup de difficultés à quitter ma lecture. Le seul reproche que je pourrai faire concerne les moments où nous suivons la journaliste en 2002, devant écrire un article sur cette Rafle. En tant qu’américaine, la journaliste passe son temps à parler de toutes sortes de clichés qu’ont les français et parisiens principalement. C’était à chaque fois la même chose : une petite critique par-ci, une par-là. J’avoue que ça m’a rapidement énervée durant ma lecture. Mais malgré tout je n’ai pas pu décrocher de ce livre durant toute la période des fêtes de fin d’année. J’imagine que ma frustration passait vite étant donné que je savais que les passages de la journaliste étaient à chaque fois suivis du point de vue de la petite fille. Et malgré tous ces stéréotypes, l’enquête que mène la journaliste est vraiment prenante, on a envie d’en connaître la fin en même temps qu’elle.
En conclusion : je le conseille très vivement, c’est à mon sens un trésor tant au niveau de l’écriture que de l’histoire qu’elle apporte – que ce soit pour le plaisir de la lecture ou pour un enrichissement intellectuel.
Poignant
Critique de Krys (France-Suisse, Inscrite le 15 mars 2010, - ans) - 24 septembre 2015
Bravo à l'auteure qui parle si bien de ce sombre 16 juillet 1942, dans un aller-retour constant entre 1942 et nos années 2000.
Je ne peux que conseiller cette lecture !
une fin à l'eau de rose
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 29 décembre 2014
La famille Théza, décrite comme arriviste, collet monté et peu sympathique, se radoucit tout à coup et finit par apprécier Julia, cette belle-fille « américaine » alors qu’elle a déterré un fameux secret de famille, à savoir s’approprier un bien laissé par une famille juive emmenée dans un camp de concentration. A sa décharge, elle l’ignorait, enfin pas tout à fait....
Ensuite, cette volonté de l’héroïne de vouloir à tout prix que le fils de Sarah qui ignore tout du passé de sa mère soit au courant de cette histoire, quel est son but après tout ?
Malgré tout, c‘est une excellente histoire qui nous tient en haleine, même si la fin se termine en eau de rose.
Bravo aussi à l’auteur d’avoir mis en lumière cette rafle du Vel d’Hiv du 16 juillet 1942 que les Français ont occultée jusqu’en 1985.
Roman à deux voix
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 24 novembre 2014
Julia, journaliste d’un magazine américain en poste à Paris, est chargée par son rédacteur en chef de faire un papier sur la rafle du Vel d’Hiv. Elle se rend compte qu’elle n’en connait pas grand-chose et se lance donc dans une enquête à rebours pour pouvoir écrire.
Julia tombe alors sur le cas de Sarah, hautement symbolique et pathétique s’il en est. En Juillet 1942, la police française frappe au petit matin à la porte de l’appartement des parents de Sarah, alors petite fille de 10 ans. La police vient rafler les familles juives dans ce qui restera comme un des moments les plus noirs de notre histoire : la rafle du Vel d’Hiv. Dans un réflexe incontrôlable, Sarah, qui était en train de jouer à se cacher dans un placard avec son petit frère, Michel, lui fait comprendre de se taire, de rester caché, qu’elle viendra le rechercher après.
Exit Sarah et les parents, embarqués, et bien sûr il n’y aura pas d’après. Michel restera dans le placard et Sarah avec sa culpabilité de l’avoir condamné à mourir de faim, enfermé.
Donc Julia tombe sur cette histoire, veut savoir, enquête et enquête et … comme nous sommes dans un roman, il va se trouver que … Soyons clairs ; dans la vraie vie des vrais gens il ne se serait pas trouvé que … mais si l’on veut que l’histoire fonctionne …
Tatiana de Rosnay nous raconte tout ceci à deux voix, alternant les chapitres Sarah avec les chapitres Julia, et bien sûr tout ceci finira par entrer en résonance (cf plus haut « vraie vie des vrais gens » et roman !).
Ca n’a peut-être pas du coup la charge que cela pourrait porter. Du pathos, évidemment, mais ça reste un roman tout à fait honorable.
Beaucoup d'émotions
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 21 novembre 2013
Il y a tout de même quelques points négatifs, même si je comprend parfaitement la démarche de Julia j'ai eu un peu de mal à la suivre lorsque cela tourne à l'obsession. J'ai également trouvé que la fin trainait un peu en longueur et qu'elle était un peu trop "calme" par rapport à la première partie. Cela reste toutefois une œuvre véritablement poignante mais dont je ne suis cependant pas sûr que j'arriverai à relire un jour tant certains passages sont marquants.
Mauvaise période
Critique de Free_s4 (Dans le Sud-Ouest, Inscrit le 18 février 2008, 50 ans) - 29 avril 2013
Qu'aurions-nous fait à l'époque!!!!!!!
Période de l'histoire de France horrible.
Bravo à Tatiana pour ce roman.
A lire d'urgence.
Bouleversant.
Critique de Chloe-44 (, Inscrite le 13 février 2013, 27 ans) - 19 février 2013
La dignité contre la violence... l'histoire du monde...
Critique de Mariefleur26 (Paris, Inscrite le 11 décembre 2011, 30 ans) - 7 septembre 2012
Toutefois j'ai senti que c'était une grande histoire, très bien écrite. Les sentiments des personnages transpercent les pages pour se nicher jusqu'au coeur du lecteur.
À lire si vous avez de la sensibilité tout en sachant canaliser vos émotions.
pour savoir, et ne pas oublier
Critique de Ellane92 (Boulogne-Billancourt, Inscrite le 26 avril 2012, 49 ans) - 4 septembre 2012
Sarah a 10 ans en juillet 1942. Elle vit avec ses parents et son petit frère à Paris. Juifs, les membres de sa famille portent une étoile jaune cousue sur leurs habits depuis quelques temps. Une nuit, elle est réveillée par des coups frappés violemment à la porte : des policiers français sont là pour emmener tous les Juifs de Paris dans le vélodrome du 15ème arrondissement, où ils passeront quelques jours dans des conditions effroyables, avant d'être conduit en train vers les camps de la mort.
A 60 ans d'écart, les destins de Julia et de Sarah vont se rejoindre et s’emmêler, pour ne faire qu'une seule et longue histoire.
Il est difficile de ne pas être ému(e) par le récit de la rafle du Vel d'Hiv' vu par les yeux d'une petite fille qui se retrouve, sans comprendre pourquoi, plongée au cœur des pages les plus atroces de l'histoire. Ce livre a le mérite de poser des questions que l'on évite généralement de se poser, sur le mode : et si j'avais vécu à cette époque-là, aurais-je... ? Son autre mérite est d'informer sur une page de l'histoire dont, pour être honnête, je n'ai retenu, de mes cours d'histoire, que le nom. Enfin, Tatiana de Rosnay mêle avec beaucoup de talent, de pudeur et d'honnêteté, en tout cas dans la première moitié du roman, les destins de Sarah et de Julia.
En revanche, il y a d'autres choses que j'ai moins apprécié. L'histoire de Julia, notamment dans la seconde partie du roman, ses déboires avec son coquin de mari ou ses questions "pseudo-philosophiques" sur sa grossesse tant désirée mais si tardive, son obsession de Sarah... J'ai trouvé qu'il y avait également un parti pris un peu larmoyant : bien sûr que l'histoire est émouvante, mais l'auteure n'en fait-elle pas un peu trop ? Enfin, une fois de plus, je trouve que l'on se retrouve avec un livre où les protagonistes sont tous des gentils. Et oui, dans "Elle s'appelait Sarah", les collabos sont tous d'illustres inconnus (à part la concierge!), et si les personnages que l'on rencontre sont parfois indifférents, ils font surtout leur possible pour sauver la vie de la petite fille.
Bouleversant
Critique de Angelnannou (petit quevilly, Inscrite le 17 septembre 2007, 44 ans) - 25 juillet 2012
un passé occulté
Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 66 ans) - 8 avril 2012
On ne sort pas indemne de ce roman bouleversant
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 24 octobre 2011
J’ai beaucoup appris sur l’Histoire avec ce livre bouleversant, en particulier, sur la terrible rafle du Vél d’hiv. Au travers d’un récit très poignant et fort bien écrit, je n’ai pas pu m’empêcher de verser beaucoup de larmes. Mon cœur de mère n’a pu s’empêcher de souffrir devant toute la douleur vécue par ces familles déportées et qui ont vécu l’enfer. Même si certains sont sortis de cette horreur comment vivre ou plutôt survivre après ça ….
J’ai dévoré ce livre poignant la gorge nouée et les yeux emplis de larmes.
méli-mélo…
Critique de Isis (Chaville, Inscrite le 7 novembre 2010, 79 ans) - 5 octobre 2011
Méli, comme ce mélange de fiction et de réalité qui fait revivre la rafle du Vel d’Hiv, visiter la gare de Beaune la Rolande sur le site de laquelle serait édifiée plus tard une crèche, comme pour exorciser ces odieux assassinats d’enfants perpétrés dans le camp voisin ; mais aussi, rappelle l’existence de ces Justes qui sauvèrent tant de familles juives au péril de leur propre vie.
Mélo, ce livre ? certes oui, par ses rebondissements un peu trop appuyés dans le sordide, comme dans le romanesque et que le lecteur pressent très vite en tournant les pages.On a donc parfois du mal à croire à cette belle histoire inventée de toutes pièces, comme tient d'ailleurs à le préciser l’auteur dans son avant-propos.
Et, malgré tout, le charme opère ! Ce livre se lit d’un trait avec beaucoup de plaisir, même si l’épilogue est un peu facile et assez prévisible.
Au total, un émouvant cocktail «salé sucré» qui ne peut laisser indifférent.
Emouvant
Critique de Margaux-50 (, Inscrite le 12 août 2011, 29 ans) - 3 septembre 2011
Mémoires!
Critique de Zaza772 (cannes, Inscrite le 6 juin 2011, 37 ans) - 25 août 2011
Elle raconte à travers deux personnages la journée la plus dévastatrice de l'époque de l'Occupation. Le 16 juillet 1942, Paris a connu la Rafle du Vélodrome d'Hiver. La plus grosse déportation de juifs que la France n'avait alors jamais connu. Une véritable organisation de la police française a été menée et ce sont alors 27 391 juifs (hommes, femmes et enfants) qui sont arrêtés, séquestrés, maltraités et déportés.
J'ai été tout simplement touchée par cette histoire car c'est l'histoire de mon pays.
Elle s'appelait Sarah raconte, en parallèle, l'histoire de Sarah, petite fille juive de 10ans, enlevée au beau milieu de la nuit par la police française avec ses parents et transférée au Vélodrome d'Hiver le 16 juillet 1942. Avec des détails précis, l'auteur retransmet alors l'atrocité de cette rafle. Les conditions sanitaires sont déplorables et des familles entières sont décimés par la peur et la maltraitance.
Julia Jarmond, journaliste américaine qui vit en France se voit, presque 60 ans plus tard, retranscrire la commémoration de la Rafle du Vel d'HIv. Les recherches débutées, elle va alors faire un grand voyage, à travers le passé et se mêler à de lourds secrets de familles qui changeront à jamais son destin.
Quand les premières pages s'ouvrent la panique vous envahit et la souffrance ne vous quittera plus jusqu'à la fin du livre.
C'est un très beau travail de recherche et de mémoire qui a été fait pour ce roman. L'histoire de notre pays est complexe mais il est important que chacun connaisse les tragédies qui ont marqué notre Histoire. Pour que celles-ci servent de leçon aux époques à venir.
J'admire et je voue un profond respect à toutes les victimes de la guerre de l'Homme.
Et cet article est une forme de témoignage.
Je vous invite à lire cette histoire et à réfléchir ensemble!!!!
Nous sommes tous libres de nos décisions!!!!!
sarah pour toujours
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 8 juillet 2011
Il est surtout difficile de comprendre cet épisode noir au fil des mots et des maux qui ont encore un impact sur nos vies d'aujourd'hui.
Les deux histoires nous permettent d'appréhender les conséquences de cette tragédie; certains passages nous donnent le vertige.
taire le passé ou s'en servir pour avancer?
Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 40 ans) - 23 janvier 2011
Je ne comprends pas les gens qui mettent une mauvaise critique simplement parce que ce n'est "qu'un roman" et qu'il ne relate rien de vrai... Je me trompe peut-être, mais je ne crois pas avoir lu quelque part que Tatiana de Rosnay nous proposait une biographie, ni un documentaire. A aucun moment elle n'a eu la prétention d'avérer son livre comme une histoire réelle... alors ceux qui ne savent pas faire la différence entre un roman "inspiré de faits réels" (comme beaucoup de films!) et un documentaire, alors ne lisez que des documentaires ou des Walt Disney!
Enfin bref, moi j'ai adoré parce qu'elle s'appuie sur des faits poignants et arrive à tisser une histoire émouvante et prenante!!
L'histoire de Sarah
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 5 janvier 2011
Un livre bien écrit sur la Shoah et le traumatisme de ceux qui s'en sont sortis .
Décevant
Critique de Marie-lou (, Inscrite le 23 octobre 2010, 28 ans) - 23 octobre 2010
Belle histoire
Critique de Marie33 (Le Médoc, Inscrite le 1 octobre 2010, 58 ans) - 1 octobre 2010
Emouvant, efficace, poignant, captivant!! La liste pourrait encore être longue!!
Critique de Boitahel (Paris, Inscrite le 27 janvier 2010, 40 ans) - 29 septembre 2010
J'ai déjà lu un certain nombre de livres sur la déportation, la vie dans les camps... mais pour le coup, c'est mon premier roman sur la rafle du Vel d'Hiv!
Même si le fond de l'histoire est romancé, il fait référence à des événements tragiques de notre histoire, racontés pour le coup avec une simplicité et une efficacité redoutables!
J'ai particulièrement apprécié le croisement des deux histoires dans la première moitié du livre!! Chaque partie expliquant l'autre, on est vraiment tenu en haleine au fil des pages (et on ne lâche pas le livre!!).
Bref, un très bon roman tant pour le style que pour l'histoire!! Une bonne méthode pour ne pas oublier et se souvenir!
Je recommande vivement le livre!! (et vivement le 13 Octobre pour la sortie du film!!)
Un beau roman sur fond d'histoire
Critique de Nina2010 (Bordeaux, Inscrite le 12 septembre 2010, 47 ans) - 19 septembre 2010
n'oubliez jamais
Critique de Laure 11 (, Inscrite le 15 août 2008, 50 ans) - 15 septembre 2010
Emouvant
Critique de Nb23 (Bruxelles, Inscrite le 26 août 2010, 57 ans) - 26 août 2010
Dire
Critique de Deashelle (Tervuren, Inscrite le 22 décembre 2009, 15 ans) - 10 juillet 2010
Je pense que c’est la phrase la plus importante. Les chapitres avec la voix de la jeune Sarah sont déchirants, mais le reste aussi. Malgré la futilité du milieu où évolue Julia 60 ans plus tard, il y a une volonté de faire la lumière, aussi forte que celle de Sarah à survivre. Cela devient un devoir moral de rompre le silence sur ces rafles du Vel D’hiv et de renvoyer les Français à leur conscience. En même temps, Julia fait le ménage dans ses priorités de vie. Et elle choisit la vie, au risque de sacrifier son bonheur bourgeois. Le parallélisme dans le courage semble pâle mais il existe bel et bien. C’est le même combat contre l’armée de silences. Car au second plan, l’hypocrisie des familles bien pensantes est battue en brèche, quel bonheur. Qu’une américaine jette des pavés dans la mare, j’adore !
Mais le pire des silences, le plus vénéneux, celui qui finit par tuer est l’indicible. Voilà une clé que l’on peut jamais oublier. Cette clé est dans la clé que Sarah a portée toute sa vie et est dans les mains de son fils William. Cette clé doit s’inscrire dans nos mémoires individuelles. Pour moi c’est la clé de ce très beau roman. Quand l’horreur est tellement aiguë qu’aucune semence de vie ne peut repousser malgré tous les efforts consentis, y compris la négation même de son identité, et que l’œuvre de la haine gagne 20, 30, 40 ans après, c’est ce qui fait absolument froid dans le dos. Quand les souvenirs murés dans une personne, la détruisent, et la laissent sans force de vivre. Et cette réalité est loin d’être unique: elle a décimé des milliers de survivants. L’œuvre de la haine n’a pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace. Ce contre quoi nous nous devons, nous leur devons, aux milliers de victimes, de nous mobiliser à chaque instant. Être en état de veille...permanente.
Le livre paraît bien documenté, l’enquête historique nous révèle des lieux de mémoire que l’on se doit d’honorer avec le plus grand respect. Et la date concrète du 16 juillet 1942 est une date qui ne peut plus sortir de nos têtes quand on a lu ce roman.
Sarah's Key, premier roman écrit dans sa langue maternelle, cela veut peut-être DIRE quelque chose!
histoire bouleversante.
Critique de Yogi (, Inscrite le 12 août 2008, 59 ans) - 4 juillet 2010
Une histoire poignante où on voudrait prendre Sarah dans nos bras et la serrer très très fort.
Je vous laisse là-dessus :
Les 16 et 17 Juillet 1942, 13152 juifs furent arrêtés dans Paris et sa banlieue, déportés et assassinés à Auschwitz. Dans le vélodrome d’hiver qui s’élevait ici 4 115 enfants, 2 916 femmes et 1 129 hommes furent parqués dans des conditions inhumaines par la police du gouvernement de Vichy par ordre des occupants Nazis. Que ceux qui ont tenté de leur venir en aide soient remerciés, Passant, souviens-toi. Je me souviendrai.
Zakhor, Al Tichkah.......
Bravo !
Critique de Marsup (, Inscrit le 22 octobre 2009, 48 ans) - 10 juin 2010
Le destin de l'héroïne est bouleversant.
Un très beau roman que je n'oublierai jamais.
Un livre pour l'Histoire.
Critique de Tochinette (, Inscrite le 8 mai 2010, 30 ans) - 8 mai 2010
Je m'étais dit qu'un livre touchant à l'histoire serait ennuyant et trop scolaire, ne me permettant pas de m'éloigner assez de mes cours: j'avais tort.
Ce livre m'a profondément marquée. Il touche un sujet sensible pour moi, celui de la Shoah, un sujet mainte fois évoqué, mais qui a tendance à s'oublier. Ce livre agit comme une piqûre de rappel.
Le style et les mots participent au plaisir de la lecture, tout comme la narration alternée (qui n'est d'ailleurs pas ce que je préfère).
Un livre que je ne me lasserai jamais de lire.
Coup de coeur
Critique de Rosedray (, Inscrite le 24 avril 2010, 29 ans) - 24 avril 2010
L'histoire de Sarah est si dure, l'auteur décrit vachement bien se qu'elle ressent dans le Vél d'Hiv, ces gens sales, assoiffés, et c'est cela (...)
sarah.
Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 60 ans) - 19 avril 2010
Ce récit nous met mal à l'aise en tant que Français, l'auteur n'hésite pas à critiquer l'attitude de certains Français durant cette période.
Il s'agit d'un livre très émouvant, qui nous amène par moments les larmes à l'oeil.
Nous aurions voulu être présents, et prendre Sarah par la main pour l'emmener loin de cet ENFER.
Heureusement certains ont réagi avec leur coeur....... ils sont appelés les....... JUSTES.
Un début prometteur, un développement extrêmement décevant.
Critique de Bookeli (, Inscrite le 20 janvier 2009, 37 ans) - 21 janvier 2009
Et le titre nous fait penser à une tragédie. On imagine facilement le drame d’une enfant durant la rafle du Vel d’Hiv, un des épisodes les plus sombres de notre histoire. Alors on se lance dans la lecture avec enthousiasme, mais également un peu d’anxiété. Va-t-on, pour les plus sensibles d’entre nous, ressortir de cette lecture, bouleversé, des larmes coulant sur notre visage ? L’auteur, Tatiana de Rosnay, a-t-elle réussi à traiter de ce si délicat sujet ? La mémoire, l’histoire… Sujets qui en ce moment redeviennent tellement à la mode. Chaque année des commémorations, le besoin d’expier, de reconnaître ses fautes pour ainsi avancer. Célébrer les morts et nos héros, surtout, ne pas oublier.
Zakhor, Al Tichkah. Souviens-toi, n’oublie jamais.
Ces trois mots résument assez bien le livre dans lequel ils sont d’ailleurs régulièrement cités.
Alors le début est prometteur, effectivement. Les chapitres sont courts et la lecture est vraiment très facile. Si facile d’ailleurs qu’on en oublie vite que le style n’est guère flamboyant. On est très vite entrainés, et avant qu’on n’ait eu le temps de s’en rendre compte, on a déjà lu une bonne centaine de pages, et on en frémit d’avance : quel est ce si terrible secret qui hante les deux familles ? Sarah va-t-elle réussir à survivre, va-t-elle, même si c’est hautement improbable, retrouver son petit frère ? Un miracle a-t-il eu lieu et ce dernier a-t-il pu être sauvé ?
De plus, l’auteur alterne les chapitres sur Sarah, la petite fille juive, et Julia, son héroïne moderne qui se lance dans des recherches sur cette page de l’histoire française. Et il faut bien l’avouer, les passages concernant Sarah sont parfaits. Le style est puissant et bouleversant. On ressent avec intensité les émotions de la fillette, on s’indigne et on est horrifié par ce qu’elle a du traversé, et on s’émeut. Des fois, la lecture est même si difficile qu’on doit refermer le livre quelques instants, histoire de reprendre son souffle et de ne pas s’écrouler devant l’horreur décrite. Mais la curiosité est la plus forte et on replonge dedans, comme dans une drogue.
Et puis on arrive à la moitié de l’histoire et on se rend compte que l’intrigue s’aplatit, perd de son souffle. Exit les passages sur Sarah qui étaient si captivants. On se focalise uniquement sur Julia, qui, avouons-le franchement, est assez fade. Sa quête de vérité est louable, mais on finit par ne plus comprendre son obsession en la matière. La fin de l’histoire perd en crédibilité, et on décroche totalement.
De plus, l’opposition faite entre Américains et Français est beaucoup trop manichéenne. Hormis quelques personnages comme le beau-père de Julia, les Français sont décrits sous leur plus mauvais jours et on remplit un catalogue de clichés, c’en est presque effrayant. Au contraire Julia dans son obsession pour le rafle du Vel d’Hiv et dans son comportement de manière générale apparaît presque comme étant parfaite. Courageuse, déterminée, franche et ouverte alors que nous français sommes des froggies coincés, froids et hypocrites.
On arrive donc à la fin de l’histoire avec soulagement et on est déçu. Finalement, le livre n’a pas rempli ses promesses et je ne le relirai certainement pas une deuxième fois. Je ne le recommanderai même pas à des amis.
Son seul mérite est de traiter d’un sujet important : la mémoire. Par l’obsession de son héroïne Tatiana de Rosnay nous rappelle de ne jamais oublier le passé, car c’est la seule façon de se construire soi-même. Ne jamais renier ses origines, aussi horribles soient-elles.
Zakhor, Al Tichkah. Souviens-toi, n’oublie jamais.
la vie, la mort, l'espoir
Critique de Choubibou69 (, Inscrite le 5 juin 2006, 49 ans) - 7 septembre 2008
J'ai été littéralement envoûtée par cette histoire très bien écrite. Ce roman remplit donc son rôle et permet aussi de se souvenir de cet évènement tragique, la rafle du vel d'hiv.
un roman, point barre./ !
Critique de Ladiepoise (, Inscrite le 3 juillet 2008, 63 ans) - 30 juillet 2008
Coïncidences des faits-divers certes, racontés comme tels, certes, on s'y croirait peut être, mais c'est un roman...
sur la plage...
Critique de KFrançois 33 (, Inscrit le 30 juillet 2008, 75 ans) - 30 juillet 2008
Inutile d'en raconter plus, car si les résumés sont trop longs (ce qui n'est plus un résumé...) on n'a plus vraiment envie de lire le livre en question...
Coup de coeur de l'été
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 29 juillet 2008
D’abord, l’auteure manie à merveille l’art faire tourner les pages. L’alternance des histoires entre Sarah et Julia m’a tenue en haleine pendant des heures, tout aussi contente que j’étais de retrouver l’une que l’autre. Mais c’est la sensibilité de l’écriture qui m’a le plus touchée. La puissance des détails placés juste au bon endroit, la manière de l’auteure de nous toucher avec les mots, et de nous faire sentir si près de cette famille juive sans histoire... Une famille quelconque, bonne et travaillante, qui fait confiance à la vie et qui pense que rien ne peut lui arriver. J'ai vraiment beaucoup aimé!
Des faits tragiques, une histoire concrète
Critique de Johonaz (Strasbourg, Inscrit le 10 juillet 2008, 43 ans) - 18 juillet 2008
Le voyage "passé - présent" est une façon très efficace de raconter l'histoire, car cela implique directement le lecteur dans un devoir de mémoire. La rafle du Vél d'Hiv n'est pas qu'un simple fait appartenant à temps révolu, et le livre nous montre d'ailleurs bien que ces horreurs se sont survenues à l'aube de notre présent.
Au delà de des faits historiques incontestables, l'auteur nous emmène dans une histoire prenante: les liens entre les Starzinsky et les Tézac. Bien que l'intrigue soit imaginée, les sentiments qui en ressortent sont sans aucun doute très proches de ceux ressentis par tous ces gens le 16 juillet 1942 et les années qui suivirent...
Comme beaucoup d'autres personnes, je ne connaissais pas spécialement la rafle du Vél d'Hiv. Le hasard a voulu que je finisse ce livre aux environs de la date anniversaire de ce terrible événement. Ce 16 juillet, j'ai tendu l'oreille... à la recherche d'informations dans les médias...
Le sang n'est pas encore sec
Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 24 juin 2008
Tatiana de Rosnay écrit bien, très bien, elle a un style percutant et efficace, qui nous fait véritablement vivre l'odyssée de Sarah, partager ses indignations et ses peines.
Les cicatrices de cette monstruosité qu'a été la rafle du Vél d'Hiv sont toujours présentes dans la conscience française. Le zèle manifesté par la police française pour arrêter les Juifs, y compris les enfants, ce que la Gestapo ne demandait d'ailleurs pas, l'inhumanité totale de ces français laisse un profond sentiment de malaise et ne manque pas de nous interroger sur ce que serait notre attitude dans les mêmes circonstances.
C'est donc un livre très réussi, écrit avec beaucoup de cœur, et heureusement, le contraire serait insupportable.
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