L'autre côté du pont de Mary Lawson
( The other side of the bridge)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Simple, mais très efficace
Une histoire toute simple : Le Grand Nord canadien, son climat rude, ses grandes étendues ; un tout petit village, trois périodes : l’enfance des frères Dunn (années trente), leur adolescence (années de la seconde guerre mondiale), puis quelques années plus tard, une fois installés et pères de famille. L’un d’eux est fermier dans l’âme, bourru et taciturne ; l’autre a une étincelle de malignité qui lui confère à la fois un truc à lui qui fait crac boum hue (aucune fillette, femme, mère, sœur, ne résiste), et un besoin irrépressible d’aller trop loin.
Ca dérape.
Entre les chapitres nous narrant ceci, on retrouve Ian, le fils du médecin. C’est l’heure pour lui de décider de son avenir. Se tirer à la ville, le monde lui tend les bras : New York, Paris, des études où il veut - ou rester là. On fait comment, à dix-huit ans, pour savoir ce que l’on veut, ce pour quoi on est fait ?...
Et puis l’amitié. Les non-dits. Les rancœurs qui se taisent des années pour exploser en un feu dévorant et exigeant.
Ah, d’accord, stylistiquement on ne va pas crier au génie. Mais on passe un très bon moment, qui offre une ambiance assez western, nonobstant le lieu.
Les éditions
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L'autre côté du pont [Texte imprimé] Mary Lawson traduit de l'anglais (Canada) par Michèle Valencia
de Lawson, Mary Valencia, Michèle (Traducteur)
Belfond / Littératures étrangères (Paris).
ISBN : 9782714442505 ; 3,39 € ; 21/12/2006 ; 352 p. ; Broché -
The Other Side of the Bridge
de Lawson, Mary
Vintage Canada
ISBN : 9780676977479 ; CDN$ 21.00 ; 31/07/2007 ; 368 p. ; Paperback
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Simplement…
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 23 novembre 2014
À ma deuxième lecture de cet auteur, je retrouve la même satisfaction dès les premières lignes.
Mary Lawson n’est pas un auteur flamboyant, au contraire, celle-ci déploie un style subtil, précis, d’une très grande simplicité, minimaliste même.
Le propos frôle le cliché, pourtant l’intérêt demeure rivé au destin de ces personnages jusqu’au point final.
Un récit d’une rare justesse, sans excès ni défaut; un livre et des personnages qu’on regrette de quitter et qui s’attardent longtemps dans notre souvenir, simplement…!
N.B. Lu en version originale canadienne anglaise.
On se laisse prendre
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 8 novembre 2010
Chroniques rurales
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 3 mars 2010
À travers le temps, l’auteure nous fait part des liens et surtout des événements - parfois hors du commun - qui unissent ces gens du nord Ontarien. Bien que le roman soit construit en retour-arrière, l’ensemble est limpide et homogène. Tous les personnages sont attachants, même le séducteur paresseux.
Un portrait humaniste captivant d’une époque et d’une contrée.
(Lu en version originale)
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