Le treizième conte de Diane Setterfield
( The thirteenth tale)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Littérature gothique?
Difficile de trouver des avis négatifs à propos de ce roman. C’est bien simple, après nombreux sites visités sans succès, j’ai abandonné… Et pour cause : voici un Roman (oui, avec un grand « R »), tout droit inspiré de la littérature anglaise du 19e siècle… De quoi faire rêver et soupirer les amateurs du genre !
Margaret Lea, libraire associée à son père en livres rares et anciens, se voit sollicitée par Vida Winter, auteure célébrissime tant pour ses romans que pour le mystère qui plane autour de sa personnalité et de son histoire, afin de réaliser sa biographie. Mais Margaret, dont la lecture exclusive ne concerne que les auteurs passés, n’en connaît rien, de cette Miss Winter. Hormis ce livre rapporté par son père, « Treize contes de la métamorphose et du désespoir », qui n’en comporte étrangement que douze…
Elle qui ne jure que par Jane Eyre, La dame en blanc ou Raison et Sentiments, se prend indéniablement au jeu et décide rencontrer Vida Winter. Vida Winter, une femme vieille, recluse dans une immense demeure, dont le regard vert et perçant mettra à jour les tourments de Margaret autant que les siens…
Tous les ingrédients y sont : famille aux lourds secrets, demeure imposante et poussiéreuse, morts et fantômes, mystères et bouleversements. Il faut reconnaître à Diane Setterfield un certain style pour modeler son intrigue autour d’une atmosphère qui ne manque pas de fasciner.
Mais je ne partage pas l’enthousiasme général, malheureusement. Sans doute ai-je trop été baignée par les romans référence de ce récit pour pouvoir m’en détacher et lire « Le treizième conte » comme un roman à part entière et non une tentative, habile, certes, de copier un univers qui appartient à une autre époque. On se trouve dans une forme de littérature gothique, oui, mais parasitée par une plume (claire et plus qu’acceptable) qui n’est plus celle d’hier.
Trop de clichés, trop de tournures manquant de « personnalisation » de la part de l’auteur. On s’espère davantage surpris mais… malgré des thèmes intéressants abordés comme celui de la gémellité, l’impression est là que Diane Setterfield a voulu se raconter une histoire « comme ».
Après tant d’avis positifs, tant de points d’exclamation, les attentes sont toujours grandes. Et la déception, légère ou non, parfois inévitable.
Je ne nierai ni l’atmosphère très bien rendue, ni une construction de récit dans les règles de l’art. De quoi plaire, de quoi se faire plaisir par une lecture fluide et prenante, voilà ce qu’il y a dans « Le treizième conte ». On ne s’ennuie pas. On veut savoir, on veut connaître… ce que raconte ce mystérieux treizième conte.
Les éditions
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Le treizième conte [Texte imprimé] Diane Setterfield traduit de l'anglais par Claude et Jean Demanuelli
de Setterfield, Diane Demanuelli, Claude (Traducteur) Demanuelli, Jean (Traducteur)
Plon / Feux croisés (Paris)
ISBN : 9782259205443 ; 2,98 € ; 18/12/2006 ; 400 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (10)
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Quel dommage!
Critique de Palmyre (, Inscrite le 15 avril 2004, 62 ans) - 25 juillet 2015
J'ai adoré ce livre, tout y est, le mystère , les personnages à la fois attachants, contrariés, l'ambiance feutrée... Bref, une merveille à lire et à relire sans se lasser!
A lire et relire.
Critique de Elora30 (, Inscrite le 18 mai 2011, 52 ans) - 18 mai 2011
-Vraiment BONS!
Le treizième conte est un de ceux là.
Un livre qu'on a envie de relire. Que je relirai c'est sûr.
Une écriture particulière qu'on ne retrouve plus dans nos romans contemporains ou si peu.
On s'immerge du début à la fin dans un monde qui n'est plus le nôtre. Les mots nous possèdent, les odeurs, les sons, les décors prennent une dimension surnaturelle. Je ne suis plus dans ma chambre allongée confortablement... Il m'a emportée par des mots dans un endroit que mon imaginaire a fait vivre... Juste le temps de la lecture.
*soupirs* C'est déjà fini. Les lectures suivantes sont fades.
On espère faire la même rencontre au détour d'un rayonnage.
Lire pour le plaisir, savourer chaque mot ...
Critique de Mandarine (, Inscrite le 2 juillet 2010, 52 ans) - 24 mars 2011
J'ai littéralement apprécié, dégusté, dévoré chaque mot. Le rôle des livres qui est donné dans ce livre est le meilleur pour moi: ils sont décrits comme les guides de nos vies, ils nous contruisent et sont une partie de nous même. Je ne suis pas très claire ?
Ce livre vous parle des livres comme jamais : vous découvrirez l'existence de nouveaux trésors (la dame en blanc, le chateau d'Otrante, les diamants d'Eustace...).
Un conseil : Laissez vous transporter dans cette histoire ! Sur fond d'enquête, un voyage dans le monde des livres, de l'écriture, de la vie à la recherche de la vérité !
Ce livre, je l'ai emprunté à la bibliothèque. Maintenant, je l'achète. Il faut que j'ai ce livre ... Un jour, on a discuté sur un forum de "comment on choississait les livres?", Ben voilà encore un exemple, où c'est le livre qui M'A CHOISI ...
Coup de coeur
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 27 octobre 2010
Miss Winter est bien connue pour toutes les histoires qu'elle raconte. Qui dit qu'elle ne va pas encore en inventer une ? Cela dit, cette fois elle a promis la vérité. La vraie. Sa vraie histoire avec un début, un milieu, une fin. Comme dans toutes les bonnes histoires. Mais sa réputation la précède et, parallèlement au récit de l'écrivain, Margaret mène sa propre enquête, et se découvre des points communs avec l'histoire qu'elle doit écrire.
C'est un livre pour lequel j'ai eu un vrai coup de coeur. A cause de l'ambiance d'abord: très british, on sent la lande du Yorkshire à chaque page, comme dans les classiques des soeurs Bronte. Parfait pour les mois d'automne. La personnalité secrète de Vida Winter et la solitude de Margaret ne font qu'accentuer cette impression.
A cause des personnages ensuite: principaux ou secondaires, ils ont tous leur personnalité bien construite, leurs failles. Sans oublier ces histoires de jumelles, avec leur façon si particulière de communiquer, de se ressembler, de se compléter.
L'écriture est fluide et plaisante. Dans certains livres, on est happé par l'histoire et on tourne les pages très vite afin de connaître la fin. Ici, l'histoire est tout aussi captivante, mais j'ai aimé prendre mon temps à la découvrir, tellement la lecture de ce livre est passionnante: besoin de faire durer le plaisir pour s'évader plus loin, plus longtemps; envie de ne rater aucun détail de la vie de celle qu'on appelait Adeline avant qu'elle ne devienne célèbre, et de sa soeur jumelle Emmeline.
Rien que la phrase d'accroche donne le ton:
"Tous les enfants construisent un mythe autour de leur naissance. C'est là un trait universel. Vous voulez comprendre quelqu'un ? Son coeur, son esprit, son âme ? Demandez-lui de vous parler de sa naissance. Ce que vous obtiendrez ne sera pas la vérité mais une histoire. Et rien n'est plus révélateur qu'un histoire."
Merci à Critiques Libres de m'avoir fait découvrir ce livre, idéal pour celles et ceux qui aiment qu'on leur en raconte, des histoires. De belles histoires.
J'ai bien aimé ce roman
Critique de Kikounette (Nîmes, Inscrite le 15 mai 2003, 52 ans) - 5 août 2010
Mais j'ai passé un bon moment.
Conquise
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 12 avril 2009
Je recommande Le treizième conte, notamment aux lecteurs qui ont aimé L'Ombre du Vent, en particulier pour son atmosphère pénétrante.
Une bouleversante biographie.
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 4 mars 2009
Je ne nie pas que le style de l'écrivain est tout à fait plaisant, ni que l'intrigue tient la route, mais c'est juste que cette lecture n’a pas répondu pas à mes attentes.
Margaret Lea tient avec son père la librairie familiale spécialisée dans les livres rares et anciens, un endroit rempli de multiples trésors dont elle se délecte sans restriction. Biographe amateur, elle est contactée par le plus célèbre écrivain britannique, Vida Winter, qui lui propose de lui raconter sa véritable vie. Etonnée d'être choisie, Margaret pense dans un premier temps refuser, puis intriguée accepte finalement de se rendre dans le Yorkshire, au domicile de Miss Winter, pour mettre par écrit la vie de cette dernière. Cette écoute et la retranscription écrite réveilleront en Margaret, des sentiments douloureux et communs à ceux de la célèbre écrivain.
le treizième conte
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 23 juillet 2008
Surprenant et prenant
Critique de Rock30 (Nimes, Inscrit le 6 juillet 2008, 61 ans) - 6 juillet 2008
Tranches de vie
Critique de Wladimir (AMPLEPUIS, Inscrit le 16 octobre 2007, 42 ans) - 28 décembre 2007
Voici l'histoire d'une romancière à succès qui, sentant sa mort proche, veut raconter son histoire. Mais jusqu'où croire une femme dont l'imagination à fait sa gloire et qui a déjà si souvent abusé d'autres biographes....
Même si les débuts sont un peu laborieux, le récit nous invite à la découverte d'un passé tumultueux. Une fois la vitesse de croisière atteinte, il est très difficile de fermer le livre.
Ses tranches de vie des personnages- même s'ils ne sont pas forcément attachants - nous renvoient des souvenirs où le narrateur doit exorciser ses propres démons pour démêler le vrai du faux....
Des rencontres étonnantes, des destins hors du commun...
Un vrai bon moment.
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