Les fleurs meurent aussi de Lawrence Block
( All the flowers are dying)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Matt Scudder en réchappe de justesse
Le roman propose deux récits parallèles et entrecroisés ( je ne suis pas certain que cela soit géométriquement compatible...). D'une part Matt Scudder, proche d'une retraite définitive poursuit ses activités routinières : séances aux Alcooliques anonymes, rencontres avec d'anciens collègues et amis, une enquête presque bénévole au profit d'une ancienne amie.
D'autre part un "serial-killer" particulièrement vicieux et inquiétant cherche à atteindre son but ultime tout en satisfaisant ses instincts morbides. On découvrira qu'il cherche à se venger de Matt Scudder et de sa femme Elaine ; ce dernier en effet l'avait chassé de New-York après une enquête mouvementée qui a fait l'objet d'un précédent roman de Lawrence Block. Tout finira bien, mais on passera bien près de la catastrophe !
L'auteur maîtrise parfaitement son récit, même ses digressions sont intéressantes (rêverie autour de l'absence des tours du World Trade Center par exemple). Bref, on lit ce roman d'une traite sans ennui
Les éditions
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Les fleurs meurent aussi [Texte imprimé], roman Lawrence Block traduit de l'anglais (États-Unis) par Étienne Menanteau
de Block, Lawrence Menanteau, Étienne (Traducteur)
Points / Points (Paris)
ISBN : 9782757804568 ; 2,74 € ; 03/05/2007 ; 392 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (2)
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Bien ficelée
Critique de Leliseur (, Inscrit le 10 septembre 2009, 68 ans) - 4 juin 2010
Bonne lecture !
Un serial killer terrifiant
Critique de Bud (Lille, Inscrit le 7 janvier 2005, 44 ans) - 22 août 2009
La moitié du livre consacrée au détective n'a rien de bien original : ce héros typique de roman policier mène une banale enquête de voisinage pour l'une de ses clientes, et quand il lui reste un peu de temps, il assiste à des réunions des Alcooliques Anonymes. La partie consacrée au serial killer est bien plus palpitante : ce personnage aux noms multiples est méticuleux, intelligent et tellement cruel que certains passages sont difficilement soutenables. Les chapitres consacrés au psychopathe sont écrits à la troisième personne, tandis que les aventures de Matt Scudder sont racontées à la première personne. Malgré cette différence de narration, on se sent bien plus proche du serial killer que du détective, et c'est sûrement un effet voulu par l'auteur.
Globalement, ce roman m'a beaucoup plu : le style est concis, précis, limite chirurgical, et Lawrence Block parvient à rendre crédibles ses personnages. J'ai toutefois été déçu par la fin très prévisible.
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