Le légat de Rome de Mickael Lepeintre

Le légat de Rome de Mickael Lepeintre

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques

Critiqué par Christine Valentin, le 30 mai 2007 (Inscrite le 2 octobre 2006, 68 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 1 étoiles (60 860ème position).
Visites : 5 602  (depuis Novembre 2007)

Entre Histoire et fiction

Dès le début, on est passionné par les aventures de Appius, jeune officier romain envoyé en mission au cœur d’une Asie inconnue et pleine de dangers, d’autant plus quand on sait que cet Appius est un personnage réel ; et que nombre de faits relatés se sont effectivement produits. L’auteur a savamment mêlé Histoire et fiction, nous tenant en haleine dans un monde antique dominé par les Romains. Il nous apprend aussi beaucoup sur le regard porté par ces derniers sur les peuples qu’ils appelaient « barbares »…

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Veni, Vidi, et je ne vous dirai pas ce que j'ai fait ...

1 étoiles

Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 13 juin 2018

Grand amateur de romans de contexte historique, a fortiori antiquité et moyen-âge, je me suis procuré ce "Légat de Rome", alléché par les critiques dithyrambiques de Ch. Valentin et de M. Dimais.
Quelle déception !!!!
A propos de la Rome Républicaine*, l'auteur peine à régurgiter de vagues connaissances sur le ton mécanique d'un élève ayant mal assimilé une leçon trop rapidement apprise ! Quant aux trésors de l'Asie, sauf à répéter "que d'or, que de bijoux, que de richesses", ils sont tout juste esquissés. Ce qui devait être le récit épique de la mission diplomatique, délicate et dangereuse, mais riche d'enseignements, d'un tribun de Rome auprès du souverain d'Arménie, au milieu des merveilles du Moyen-Orient post-hellénique, se restreint poussivement aux amourettes roucoulantes d'un légionnaire d'opérette avec une Shéhérazade de pacotille, version "l'amour est dans le désert" !
La forme est à l'avenant : approximations et psittacismes ("bien évidemment", "service minimum", etc.). Quelques petites perles :
"Appius […] ne cessait […] d'en observer chaque détail pour s'approprier les lieux […]" (Page 171). Il comptait acquérir tout le Palais ?
"L'astre, revigoré par le printemps, […]" (p.239). C'est vrai qu'en hiver, le soleil est frigorifié ! Petite confusion entre la cause et l'effet, peut-être ?!
"Appius se leva d'un sursaut […]" (p. 246). Mieux que Sotomayor !
"Appius trouva la scène surréaliste." (p. 255). Car il avait lu tout André Breton !?
Côté éditorial, fautes d'orthographes et coquilles à profusion, dont une récurrente dans les titres de chapitres : "682" au lieu de "-82" (sous-entendu "avant J.C.") ; mon conseil : il faut ôter le doigt de la touche "MAJ" pour taper le "-" de la touche "6" ! :-)


* Il s'agit de Rome sous le consulat de Sylla. Est-ce là la Rome "telle qu'on la connait, telle qu'on l'imagine" ?!

De la petite histoire dans la grande

9 étoiles

Critique de Michel Dimais (, Inscrit le 29 septembre 2006, 51 ans) - 7 juin 2007

Fabuleux, tout simplement ! Je dois pourtant confesser une méconnaissance totale de cette période historique… Malgré cela, je me suis régalé ! Quoi de plus excitant qu’assister à la montée des tensions entre un empire d’Arménie qui semble immense et puissant, et bien sûr Rome telle qu’on la connaît, telle qu’on l’imagine… Et puis, au milieu de tout ça, un soldat, pas un simple soldat certes, mais un officier issu d’une famille d’aristocrates, qui cherche à retrouver une certaine renommée perdue depuis le décès de son père. Ce Romain au passé lourd est entraîné dans une intrigue politique des plus complexes, et il est amené à se remettre en question, non seulement lui mais aussi toute sa conception du monde. En fait, il porte un regard nouveau, dépouillé des « a priori » inculqués dès sa naissance. Au final, c’est une belle aventure humaine qui se mêle à un épisode important de l’Histoire d’Asie mineure : de la petite histoire dans la grande, comme on dit !

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