Petits crapauds du temps qui passe de Jacques Izoard, Michel Valprémy
Catégorie(s) : Théâtre et Poésie => Poésie
Poésie à quatre mains
Jacques Izoard et Michel Valprémy se rencontrent autour de 80 textes poétiques. L'un répond à l'autre, dans une élégante harmonie de mots mais aussi dans une rupture des styles et une vivacité plaisante de l'esprit de répartie.
A la fin prend place un dialogue entre les deux. Valprémy se fait interrogateur, Izoard répond et lui renvoie la balle à sa façon.
Paysages, mots, couleurs, corps... autant d'émotions décrites par les deux auteurs à travers ce questionnaire initialement paru dans la revue "Décharge" en 2005.
Le risque était réel, dans un recueil à quatre mains, de voir Izoard ou Valprémy prendre l'ascendant sur son interlocuteur. Ce n'est heureusement pas du tout le cas ici et plutôt que s'affronter, les textes se complètent. Valprémy se glisse avec subtilité à la fin ou à l'intérieur des poèmes d'Izoard, leur donnant un écho très particulier, une nouvelle lecture. Les deux plumes sont pourtant très dissociables, aucune imitation n'est esquissée. Un travail de comparaison bien agréable à mener, mettant en valeur les caractéristiques d'une écriture par rapport à une autre, associant le minimalisme au lyrisme, l'évocation au réalisme, entre autres, pour disséquer toutes les facettes du corps.
"Cahin et Caha ne se mentent jamais, s'étreignent ou s'étripent, mais mille soleils font éclater leur coeur qui bat sans battre, en ignorant le pour" (page 13).
Les éditions
-
Petits crapauds du temps qui passe [Texte imprimé] Jacques Izoard, Michel Valprémy
de Izoard, Jacques Valprémy, Michel
Atelier de l'Agneau
ISBN : 9782930188959 ; EUR 14,00 ; 25/03/2006 ; 80 p. ; Broché
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Forums: Petits crapauds du temps qui passe
Sujets | Messages | Utilisateur | Dernier message | |
---|---|---|---|---|
Jacques Izoard n'est plus | 2 | Sahkti | 23 juillet 2008 @ 23:14 |
Autres discussion autour de Petits crapauds du temps qui passe »