Les aventures d'Oliver Twist de Charles Dickens
(The Adventures of Oliver Twist)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 14 avis)
Cote pondérée : (23 159ème position).
Visites : 16 586 (depuis Novembre 2007)
Orphelin dans l'angleterre victorienne
Jeune orphelin angélique, Oliver est recueilli par l'assistance dans l'Angleterre victorienne, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'on ne lui offre pas toutes les chances de réussir entre sa famille d'accueil et l'odieux appariteur, mr Bumble.
Entre privation et maltraitance, Oliver se sauve pour une vie qu'il souhaite meilleure dans la ville de Londres, là il se trouve rapidement embarqué dans les milieux les plus sordides et malfamés de la ville . Fagin, un vieux juif vénal agit comme receleur et chef d'un groupe de voleurs.
S'ensuivra toute une série d'aventures pour le jeune Oliver pour tenter de sortir des griffes de ses " nouveaux amis" .
Voilà un livre agréable à lire ou l'on se prend d'amitié pour le jeune héros qui essaye de se sortir de sa situation sociale précaire en voulant éviter les bas fonds londoniens.
Il convient de noter que Dickens véhicule par l'intermédiaire de Fagin le juif de nombreux clichés antisémites qu'il n'est pas nécessaire d'énumérer, suite à une plainte, Dickens qui déclarait ne pas être antisémite voudra ôter le fait que Fagin soit juif mais ne pourra pas, l'oeuvre étant déjà répandue.
Les éditions
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Les aventures d'Olivier Twist [Texte imprimé] Charles Dickens préface de Jean-Louis Curtis traduction de Francis Ledoux notes de Pierre Leyris
de Dickens, Charles Curtis, Jean-Louis (Préfacier) Leyris, Pierre (Editeur scientifique) Ledoux, Francis (Traducteur)
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070363865 ; 7,50 € ; 25/05/1973 ; 536 p. ; Poche -
Les Aventures d'Oliver Twist
de Dickens, Charles
le Livre de poche / Cla
ISBN : 9782253081098 ; 7,90 € ; 24/08/2005 ; 736 p. ; Poche -
Les aventures d'Oliver Twist [Texte imprimé] Charles Dickens traduction et édition critique par Sylvère Monod
de Dickens, Charles Monod, Sylvère (Traducteur)
Classiques Garnier / Classiques jaunes. Série Textes du monde (Imprimé)
ISBN : 9782812415722 ; 18,00 € ; 09/06/2021 ; 672 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (13)
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circonlocutions et vacillations discursives
Critique de Homo.Libris (Paris, Inscrit le 17 avril 2011, 58 ans) - 18 juin 2024
Pourquoi Oliver Twist ? Parce que, comme le Comte de Monte Christo, je connais l'histoire via des adaptations cinématographiques.
Petite déception. Si l'histoire est ce à quoi je m'attendais, le style Dickens ne m'a pas convaincu. La lecture est fastidieuse. L'écriture est peu subtile ; le style est tortueux, sinueux, méandreux, et pour reprendre une sentence de l'auteur, on pourrait dire que la narration est allongée "par diverses circonlocutions et vacillations discursives" (sic) ; la construction est erratique (parution initiale en feuilleton ?) ; et beaucoup de remplissages ennuyeux perturbent la narration sans apporter quoi que ce soit à l'histoire (notamment le long passage de la pâmoison de Rose !). De plus, l'utilisation de nombreux adjectifs incongrus m'a beaucoup étonné (notamment "joyeux/aimable" vieillard, pour désigner Fagin, pourtant une sombre crapule ; "estimables" personnes, pour désigner Sikes et sa bande de coupe-gorges ; etc.), sans que cela n'apparaisse comme du second degré.
Outre ces inconvénients stylistiques, le fond n'est pas sans reproche. Roman très manichéen, sans aucun humour, le lecteur sera surpris de voir que toutes les "bonnes" personnes qui viennent en aide à Oliver Twist, sans savoir qui il est, sont en lien passé avec ses parents. de même, l'étonnante révélation du passé de Rose tient du tour de passe-passe… Et puis, les gentils sont tous des bons bourgeois de la bonne société, et les méchants sont des pauvres (beurk !) !
Point positif du roman, la plongée dans le Londres et la société londonienne du début du dix-neuvième siècle est très instructive, surtout avec les multiples notes du traducteur (Sylvère Monod, éditions Garnier, 1981). Traducteur auquel on pourrait demander de quel verbe Anglais (de to make ou to do), il tire la traduction répétée du type : "bla bla bla bla", fit-il !!!! Moi qui croyais que "to speak" se traduisait par "dire" en Français ! On pourra également reprocher à cette édition, la traduction en "Olivier" du prénom du jeune héros.
Trop long pour moi.
Critique de Hexagone (, Inscrit le 22 juillet 2006, 53 ans) - 14 septembre 2014
Je n'ai pas pu aller au-delà de la moitié, j'ai fait des efforts mais trop c'est trop.
J'ai du mal à comprendre les critiques très positives.
De plus les séquences dans lesquelles apparait Oliver ne représentent quasiment rien.
Dans le même genre j'ai préféré Les Misérables ou les Mystères de Paris qui sont similaires au niveau de l'ambiance.
Premier essai avec Dickens, pas concluant pour moi.
Un grand classique
Critique de Fabrice (, Inscrit le 22 novembre 2009, 39 ans) - 24 février 2013
Sur quelques uns de ses défauts aussi : un roman avec quelques longueurs dont on pourrait se passer, et avec un personnage d'Oliver peut-être un peu fade.
S'agissant de ce dernier fait, la pureté et l'innocence vierge d'Oliver relèvent peut-être d'un message envoyé par l'auteur pour défendre la condition des enfants, qui quelque soit la classe social, n'étaient pas tout à fait considérés comme des adultes en devenir mais comme des individus pouvant être foncièrement mauvais, réprimés de manière disproportionnée, condamnés à porter comme un fardeau les erreurs commises par leurs parents...
C'est aussi le moyen pour Dickens de remettre en cause le fonctionnement effrayant des orphelinats de l'époque.
L'auteur défend la condition féminine avec le personnage de Nancy, humiliée et battue, qui constitue un des personnages les plus profonds du roman.
Dickens excelle à merveille à décrire le Londres cossu ou miséreux de l'époque victorienne. Il y a du Hugo et du Zola dans la manière de relater cette misère et ces contrastes éclatants.
L'auteur révèle aussi les caractéristiques de son époque : la jeune et prude demoiselle Maylie qui n'est pas sans évoquer Jane Eyre, le mariage arrangé des époux Brumble, la présence d'un juif caricatural et odieux...
Par ailleurs, l'ironie dont fait preuve Dickens contribue à alléger le roman.
Bref un roman qui malgré certains petits défauts et une épaisseur importante mérite d'être lu !
interminable...
Critique de Pazuzu (, Inscrit le 10 mai 2012, 52 ans) - 10 juillet 2012
Certainement la faute au format feuilleton d'origine, mais bon, il pouvait quand même délayer et réduire d'une bonne centaine de pages (et même plus...).
Bon, à part ça l'univers très contrasté de Dickens est toujours aussi sympa, mais le personnage d'Oliver (Olivier en français !!!!!!) est d'une fadeur incroyable. C'est vraiment dommage de ne pas lui avoir donné plus d'épaisseur, on a l'impression que c'est une poupée de chiffon (peut-être est-ce l'effet voulu ?).
Bref, travers habituels de Dickens, des phrases à rallonges, des intrigues qui traînent en longueur, et des personnages très manichéens.
CLASSIQUE A (RE)DECOUVRIR
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 22 octobre 2011
Rien à voir d'ailleurs avec les adaptations au cinéma. Enfin une morale splendide: Il ne suffit pas d'être riche pour être "quelqu'un"...
Très loooong
Critique de Buck (Rennes, Inscrit le 20 juin 2010, 36 ans) - 16 octobre 2010
Par contre le livre retrace parfaitement l'ambiance de Londres et sa campagne au 19ème ce qui fait que l'on s'intègre parfaitement au roman.
Le fait que Dickens fasse de Fagins un juif stéréotypé ne m'a pas gêné, dans le cadre du roman. Je pense pour ce sujet que c'est la personnalité et non la religion qui a fait de Fagins un personnage clé de roman.
« Encore » nous aussi, s'il vous plaît
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 14 avril 2010
à redécouvrir
Critique de Martell (, Inscrit le 27 février 2004, 61 ans) - 9 mars 2010
un classique de la littérature anglaise
Critique de Yanne (, Inscrite le 26 avril 2009, 35 ans) - 8 mars 2010
L'histoire est connue, c'est vrai; mais le livre vaut tout de même le détour.
Au premier abord, ce n'est, il faut bien le dire, rien de plus qu'un vrai "pavé" de plus de 700 pages. Cependant, dès les premières lignes, le style de Dickens nous transporte dans une autre dimension. L'auteur parvient à nous décrire avec précision l'univers crasseux et repoussant dans lequel vit Oliver Twist, sans pour autant nous ennuyer le moins du monde.
L'écriture est fluide et simple, facile à lire. Alors comment ne pas succomber au charme de ce petit orphelin angélique? Comment ne pas se montrer outré devant l'abomination de Bumble ou de Fagin? On est très vite emporté par cette histoire passionnante et, en fermant le livre, on comprend que cette oeuvre demeure un grand classique de la littérature anglaise.
Long...
Critique de Dakilik (, Inscrit le 26 décembre 2009, 40 ans) - 24 janvier 2010
Tout est bien qui finit bien
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 31 août 2008
Bien sûr, l'histoire est archi-connue: Oliver est orphelin. Il est mal traité à l'orphelinat, mal traité dans sa famille d'accueil, il fuit et intègre la bande du vénal (et Juif caricaturé) Fagin et il lui arrive tout un tas de péripéties.
Il y a des invraisemblances, la fin est un peu grosse et dure à avaler, le personnage de Fagin révèle un peu trop l'antisémitisme (nié) de l'auteur (et par ailleurs courant à l'époque), Oliver, sans cesse posé en victime innocente, lasse plus qu'il ne séduit... Mais tout de même, pour la description de ces bas-fonds londonien, pour l'ambiance qui ressort de ce livre, pour l'écriture pleine d'ironie de Dickens (on sourit régulièrement malgré l'atmosphère peu joyeuse de l'oeuvre) et, peut-être surtout, pour cette "frenzy" qui nous prend alors qu'on approche du dénouement et qu'on ne peut littéralement plus lever les yeux de son bouquin, et bien pour tout ça, Oliver Twist mérite bien son rang de classique.
J'ai adoré
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 30 mai 2008
pauvre petite victime
Critique de C.line (sevres, Inscrite le 21 février 2006, 47 ans) - 3 août 2007
Oliver Twist est le premier Dickens auquel je m'attelle et le bilan est simple : je me suis ennuyée la majeure partie du temps.
D'abord le style Dickens m'a un peu rebuté; trop digressif pour moi. Il y a des parties entières qui donnent de la lourdeur au texte et qu'on lit entre les lignes pour passer plus vite. Certaines phrases sont aussi trop longues et pas franchement nécessaires à la compréhension du texte...
Ensuite l'histoire...
Oliver est LE pauvre petit orphelin né au mauvais endroit, à la mauvaise époque, entouré de mauvaises gens...
Outre le cliché (auquel je m'attendais car je connaissais quand même l'histoire dans ses grandes lignes), j'ai profondément été déçue par l'attitude d'Oliver.
Contrairement à Soili (critique plus haut), je n'ai eu aucune sympathie pour ce petit garçon qui passe 500 pages à subir mollement ce qui lui arrive et à verser des larmes.
Alors d'accord c'est un enfant entouré d'adultes sans scrupules. Mais Oliver ne fait preuve d'aucune finesse, d'aucune audace, d'aucune malice. Il est posé en victime à chaque fois.
Je me suis surprise à être plus amusée par Mr Bumbble et son langage (a lire la scène de séduction avec Mme Corney !) que par les aventures d'Oliver.
Peut-être n'ai-je pas le coeur assez sensible pour m'émouvoir de la situation du petit Oliver Twist.
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