Cocaïne et tralala de Kerry Greenwood
( Cocaine blues)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
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Polar chic
Dans les années 20, Phryne Fisher, jeune aristocrate anglaise, s’ennuie dans la haute société londonienne. C’est pourquoi lorsqu’on lui propose d’enquêter sur la cause des problèmes de santé d’une héritière rendue en Australie, elle n’hésite pas une seconde. Dès sa descente de bateau, elle rencontrera deux chauffeurs de taxi communistes extrêmement sympathiques qui l’amèneront à se mettre à la recherche d’un faiseur d’ange des plus barbares tout en se renseignant sur un trafic de cocaïne.
L’ambiance de ce roman m’a rappelé celles des aventures d’Arsène Lupin ou de Rouletabille, un habile mélange d’action et de réflexion mené tambour battant mais avec une touche de féminité et de glamour en plus. Les personnages sont hauts en couleur et on a envie de les retrouver dans de nouvelles aventures.
L’humour a aussi sa place comme le montre la rencontre entre Phryne et Dorothy qui deviendra sa femme de chambre :
« -Ecoutez, j’ai besoin d’une femme de chambre et je vais vous prendre à mon service. Je séjourne au Windsor, et je suis assez respectable. Si je vous venge de ce jeune vaurien, puis-je compter que vous saurez tenir votre langue sur mes activités ?
-Si vous pouvez faire ça, miss, mon dévouement vous est acquis, jura Dorothy.
-En ce cas, répondit Phryne avec un sourire, ouvrez les yeux et ne bougez pas d’ici.
Elle se glissa dans la foule. Le jeune homme se pavanait en compagnie de quelques camarades, également oisifs et horriblement vains. Phryne se faufila derrière sa proie et épia la conversation. Le jeune homme était en train de fanfaronner.
-Ensuite, je l’ai allongée par terre et elle ne s’est pas fait prier – c’est bien une fille d’Eve !
Tandis que les acolytes s’esclaffaient, Phryne, le couteau dans la main, se faufila près du gandin. D’un geste vif et adroit, elle transperça la veste ample, trancha les bretelles et lacéra le caleçon. Le temps de réaliser ce qui s’était passé, le jeune fat chapeauté se retrouva en tenue d’Adam de la chemise jusqu’aux suspensoirs des chaussettes. »
Le seul point qui me chagrine est la première énigme que Phryne résolut dans le premier chapitre. Comment a-t-elle deviné qui était le coupable et où se trouvaient les bijoux ? Ca parait peut-être évident pour Phryne et pour l’auteur mais j’aurais bien aimé une explication.
Les éditions
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Cocaïne et tralala [Texte imprimé] Kerry Greenwood traduit de l'américain par Christine Barbaste
de Greenwood, Kerry Barbaste, Christine (Traducteur)
10-18 / 10-18. Série Grands détectives
ISBN : 9782264042958 ; 4,71 € ; 07/04/2006 ; 246 p. ; Poche
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Les débuts de Phryne en Australie
Critique de Koolasuchus (Laon, Inscrit le 10 décembre 2011, 35 ans) - 23 février 2019
J'avais déjà vu l'adaptation télévisuelle de ce roman et même si ce sont les mêmes personnages et, globalement, la même histoire, il y a suffisamment de différences entre les deux pour ne pas avoir de sensations de déjà vu. De plus, car même si j'ai également beaucoup aimé la série, le livre a un petit je-ne-sais-quoi en plus dans le ton qui lui donne un peu plus de charme, je ne regrette donc vraiment pas de l'avoir lu.
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