Bianca Castafiore, la diva du vingtième siècle de Mireille Moons
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Critiques et histoire littéraire
Visites : 4 992 (depuis Novembre 2007)
Où sont mes bijoux ?!?!?!
Lorsque l’on parle avec une femme des aventures de Tintin, elle ne nous parle jamais de la Castafiore qui présente un visage trop éloigné de l’image qu’une femme voudrait offrir à ses amis… et pourtant, c’est une femme, une journaliste belge, Mireille Moons, qui vient nous offrir un ouvrage sur la Castafiore.
Alors, chers amis, rassurez-vous, elle ne va pas nous obliger à croire que Bianca est une femme admirable, jolie et plaisante… Elle ne va pas, non plus, nous parler d’un castrat inconnu comme l’a fait Albert Algoud… Elle va nous avouer que, pour elle, la Castafiore est, avant toute chose, un des personnages des aventures de Tintin qui l’a fait rire aux larmes et elle a voulu nous communiquer cette joie, en étudiant de plus près cette chanteuse d’opéra, cette diva odieuse et incomprise…
« La Castafiore, c’est moi, la Castafiore, c’est vous, la Castafiore est la part qui chante et rit en chacun de nous, la part si belle… »
Alors, dans un livre richement illustré, nous voilà partis à sa découverte… Nous passerons d’une chanteuse à une femme superficielle, puis une femme courageuse fera son apparition, prenant ses responsabilités pour sauver son ami Tintin, enfin, il y aura celle qui est devenue un des personnages clefs des aventures dessinées et racontées par Hergé. Dans les Bijoux et les Picaros, elle n’est pas réduite aux seconds rôles, elle est, sans conteste possible, un personnage à part entière… Le cycle Castafiore est bien là devant nous…
On apprend beaucoup de petits détails dans cet ouvrage, comme, par exemple, sur les personnages présents à la réception d’honneur de Tintin par le roi de Syldavie. Nous en avions déjà parlé, mais, à la droite de Hergé, je ne le savais pas, c’est tout simplement Germaine, la première femme de George Remi… On en apprend tous les jours… [pour les débutants dans ce jeu, c’est à la dernière page de l’album Le sceptre d’Ottokar].
Mireille Moons va nous parler garde-robe, bijoux, chaussures de la diva, et, même si ça peut vous paraître très féminin, vous verrez que bien illustré le sujet passe très bien et qu’il est même amusant…
Il est intéressant aussi de voir que la Castafiore est présente dans certains albums sans apparaître, seulement par le chant… Dans l’Oreille cassée, le gardien du musée chante un air de Carmen, pas celui des bijoux, mais la Castafiore n’existe pas encore… Dans Tintin au Tibet, celui où Tintin est parti à la recherche de son ami Tchang, c’est la radio qui permet la présence de Bianca… Oui, décidément, les liens de l’amitié sont forts chez Hergé…
Cet ouvrage est jubilatoire pour tous les amateurs tintinophiles, tintinolâtres et tintinologues… Quant à ceux qui sont les trois à la fois…
Les éditions
-
Bianca Castafiore, la diva du vingtième siècle de Mireille Moons
de Moons, Mireille
Moulinsart
ISBN : 9782874241161 ; 22,00 € ; 30/09/2006 ; 141 p. ; Album luxe
Les livres liés
Pas de série ou de livres liés. Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série
Forums: Bianca Castafiore, la diva du vingtième siècle
Il n'y a pas encore de discussion autour de "Bianca Castafiore, la diva du vingtième siècle".