Se résoudre aux adieux de Philippe Besson
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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A comme ADIEU mais aussi AMOUR
Quand l’amant est parti alors que l’amante reste toujours aimante, c’est très pénible à vivre pour celle-ci et pourtant , malgré les difficultés, il faut se faire à l’idée, il faut se résoudre aux adieux. Clément et Louise, amant et amante, mais ex-. Clément s’en est retourné vers Claire, la légitime, laissant Louise avec ses souvenirs qu’elle écrit en des lettres adressées à son cher « disparu ». Ces lettres sont écrites au gré de ses voyages qui la mènent à La Havane, New-York, Venise. Autant de fuites qui la propulsent toujours vers ce Clément qu’il est difficile d’oublier, il y a tant de souvenirs... Et pourtant, cette démarche épistolaire la retourne, elle lui permet de faire le point sur cet amour vertigineux. Le retour de ces voyages la ramène via l’Orient-Express à Paris, de la convalescence à la guérison.
Dans ce roman, Philippe Besson se lance dans le style épistolaire, mais de l’épistolaire particulier : un journal intime écrit après coup, un exercice de mémoire qui lui donne l’occasion d’une introspection, une analyse lucide de ce grand amour.
Les éditions
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Se résoudre aux adieux [Texte imprimé], roman Philippe Besson
de Besson, Philippe
Julliard
ISBN : 9782260017264 ; 18,50 € ; 04/01/2007 ; 188 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (9)
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Un roman plutôt réussi
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 19 octobre 2013
un livre qui pourrait être sponsorisé par la Poste
Critique de OSCARWY (, Inscrit le 23 février 2013, 68 ans) - 24 février 2013
écrit par PIERRE AUTIN GRENIER ou J M ERRE ce pourrait être cocasse
mais là c'est d'un ennui lancinant, platitude et morne plaine!
l'auteur se met dans la peau d'une femme, c'est pas vraiment nouveau , mieux vaut lire "oh" de DJAN qui le fait avec beaucoup plus de maestria et de talent
on voyage à Cuba ( ah PADURA!) à New york ( ah Paul auster) à
Venise ( ah Paul Morand) etc pas très original d'ailleurs tout ça , non ?
le style est basique, (ah Pierrre Michon)
bon je vais le refiler à ma petite soeur , un livre facile , d'amour et d'eau fraiche ; à 12 ans je pense que c'est bien pour elle !!
Se résoudre aux adieux de Philippe Besson
Critique de Clement chatain (Bordeaux, Inscrit le 25 juin 2008, 38 ans) - 3 juillet 2008
Des lettes complexes, bouleversantes et si touchantes qui nous font rentrer dès le départ dans l’intimité de la relation entre Clément et Louise.
Le lecteur se retrouve au cœur de la relation en ayant la seule vision de Louise puisque lui ne répond pas. On sent derrière chaque mot le poids de sa souffrance mais également les moments de joie perdus. Je ne sais pas si c’est le style épistolaire (même si ici il est à sens unique) auquel je suis très attaché ou si c’est parce que le destinataire porte mon prénom, mais ce livre m’a particulièrement ému.
La nostalgie, la passion si forte, le lien de dépendance, les concessions de chacun pour que la relation fonctionne ou ne fonctionne plus…, tout est décrit. On ne peut que dévorer chacune des lettres jusqu’à la dernière qui débouche sur…
Je ne peux pas vous le dire il faut laisser ce suspense qui va vous donner l’envie de lire ce livre qui le mérite.
Une vie qui se reconstruit
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 38 ans) - 8 juin 2008
5 chapitres, 7 lettres : condensé d'une histoire
Critique de Maylany (, Inscrite le 11 novembre 2007, 44 ans) - 24 février 2008
Rien de transcendant, pas d'évènements extraordinaires, pas de faits ni d'êtres hors du commun, rien que de très ordinaire. On ne connaîtra d'ailleurs pas l'entièreté de l'histoire, seulement quelques anecdotes, accompagnées des sentiments présents de la narratrice et du récit de ses voyages.
Le dernier chapitre apporte un petit sursaut qui permet de boucler tranquillement cette lecture, certes agréable, mais dont les 188 pages sont tout à fait suffisantes.
Un pastiche de la presse féminine
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 24 avril 2007
Tout dans ce roman renvoie à l'univers artificiel des magazines féminins dans lesquels écrit Louise .
Les personnages sont des bobos ( journaliste, homme d'affaire, employée de boutique de vêtements chics, avocat médiatique ) vivant entre quartier George V et quartier Saint Germain .
Les lieux d'où Louise envoie ses lettres sont les lieux de tourisme vantés dans ces magazines , ce qui donne lieu à des passages obligés sur le Malécon à La Havane, sur la ville de Trinidad pour les lettres de Cuba, sur Central Park pour celles de New York, sur les brumes et les gondoles de Venise et sur le charme suranné des wagons-lits de l'Orient Express .
L'écriture est souple, alerte, moderne, celle qui se prête à une lecture facile dans la salle d'attente du dentiste ou chez le coiffeur. Besson a su s'en imprégner et la restituer . Il a l'habitude de varier dans ses oeuvres narrateurs et modes de narration mais ce style épistolaire plein de clichés qui m'apparaît comme un pastiche de la presse féminine m'a, je dois l'avouer, plutôt agacée et le spleen de la pauvre Louise m'a laissée de marbre .
Ordinaire
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 5 avril 2007
Le deuil élégant d'une histoire d'amour
Critique de Laure256 (, Inscrite le 23 mai 2004, 52 ans) - 25 mars 2007
On peut reconnaître à l’auteur le talent de s’être mis dans la peau d’une femme pour écrire, et d’avoir réussi un très bel exercice de style. Mais voilà, il ne s’en est dégagé pour moi quasi aucune émotion, un exercice un peu lisse et contemplatif, qui m’a parfois donné envie d’abandonner ma lecture.
La livraison semestrielle de Philippe Besson
Critique de Bidoulet (, Inscrit le 18 octobre 2005, 56 ans) - 13 mars 2007
Allez, revenir aux beaux jours
Se forcer à revenir aux beaux jours". C'est ainsi que Philippe Besson parle du sujet de son nouveau roman. Une femme s'exile volontairement à la Havane, New-York et Venise pour fuir la douleur d'une séparation et clore le chapitre d'un amour déçu. Elle envoie des lettres à son ancien amant depuis ces lointaines destinations mais l'exil choisi pour l'oublier s'avère être un voyage en solitaire où la pensée de l'homme perdu ne la quitte pas. La femme délaissée poursuit un pèlerinage comme un long et douloureux travail de deuil.
Pour la première fois, et avec beaucoup de sensibilité et d'habileté, Philippe Besson se glisse dans la peau d'une femme blessée. Il réussit une fois encore à se rendre maître dans la restitution des sentiments de la douleur affective.
Idéal pour un Paris-Lyon en TGV, "Se résoudre aux adieux" ne vous fera hélas que l'aller. Pour le retour, pensez à vous munir d'un autre demi-roman ou d'une autre longue nouvelle de l'un de nos nouveaux romanciers français dont chaque livraison annuelle ou semestrielle dépasse rarement les 200 pages et qu'on peut lire sans lunettes.
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